MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 21 novembre 2014
MINE D'INFOS: Insuffisance rénale chronique terminale: comment a...
MINE D'INFOS: Insuffisance rénale chronique terminale: comment a...: Dans un contexte d’augmentation du coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale, la HAS et l’Agence de la bi...
Insuffisance rénale chronique terminale: comment améliorer l'efficience de la prise en charge ?
Dans un
contexte d’augmentation du coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale
chronique terminale, la HAS et l’Agence de la biomédecine ont modélisé les
possibilités de changement dans la trajectoire de soins des patients et évalué
leurs conséquences d’un point de vue clinique et économique. Elles publient leur
rapport qui confirme que le développement de la transplantation rénale dans tous
les groupes d’âge est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des
stratégies évaluées. Au-delà de la transplantation, limitée par le nombre de
greffons, les travaux montrent qu’il est possible de faire évoluer la place des
différentes modalités de traitement en développant la dialyse hors centre. Et
qu’il existe plusieurs stratégies de dialyse alternatives, moins chères que la
situation observée pour une efficacité équivalente.
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie des reins d’évolution silencieuse : progressivement, la fonction de filtration des reins se détériore et peut évoluer vers un stade terminal (IRCT) nécessitant la mise en place d’un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale. Les dix modalités de traitement de l’IRCT prises en compte dans l’évaluation sont :
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie des reins d’évolution silencieuse : progressivement, la fonction de filtration des reins se détériore et peut évoluer vers un stade terminal (IRCT) nécessitant la mise en place d’un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale. Les dix modalités de traitement de l’IRCT prises en compte dans l’évaluation sont :
- l’hémodialyse : en centre, en unité de dialyse médicalisée (UDM), en unité d’autodialyse, à domicile ;
- la dialyse péritonéale : dialyse péritonéale automatisée (DPA) et dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), assistée ou non assistée par une infirmière sur le lieu de vie ;
- la transplantation rénale (greffe) à partir de donneur décédé ou vivant.
En France, du fait d’une augmentation régulière du nombre de patients, le coût de l’IRCT ne cesse de croître. Par ailleurs, les importantes disparités qui existent d’une région à l’autre dans le recours aux différentes modalités de traitement montrent qu’il existe des marges de manœuvre. La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) et la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ont saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence de la biomédecine pour conduire une évaluation médico-économique des stratégies de prise en charge des patients en IRCT.
L’objectif était d’évaluer les conséquences d’un point de vue clinique et économique de modifications dans les trajectoires de soins des patients entre les différentes modalités de traitement, en tenant compte des possibilités d’évolution par rapport à la situation observée et sans remettre en cause la liberté de choix des patients de leur modalité de traitement.
Un travail en 3 étapes : revue de la littérature, réalisation d’une étude de coût et mise en place d’un modèle novateur
Dans le cadre de leur partenariat, la HAS et l’Agence de la biomédecine, avec l’appui d’un groupe de travail pluridisciplinaire et multiprofessionel associant des représentants des patients, ont d’abord procédé à une analyse de la littérature, réalisé une étude de coût pour ensuite mener une évaluation médico-économique.
Dans une première étape, la revue de la littérature internationale a fourni un état des connaissances sur l’évaluation médico-économique de la prise en charge de l’IRCT. Elle a également mis en évidence l’importance de conduire un travail à part entière sur l’analyse des possibilités de développement de la transplantation rénale en France qui a fait l’objet d’un volet spécifique publié en 2012.
Enfin, la dernière étape a consisté en une évaluation médico-économique des différentes stratégies de prise en charge fondée sur une approche par trajectoire. Ce travail a nécessité de développer un modèle permettant de prendre en compte les différentes modalités de traitement reçues au cours du temps par les patients depuis le démarrage du traitement de suppléance ainsi que les données de coûts associées à ces différentes modalités . Il a permis de simuler des changements de trajectoire des patients dans dix modalités de traitement et ainsi d’évaluer les conséquences en termes de coût et d’efficacité (espérance de vie) de différentes stratégies de prise en charge pour 6 groupes de patients : 18-44 ans, 45-69 ans et 70 ans et plus, et selon le statut diabétique.
Partant de la place importante de l’hémodialyse en centre dans les trajectoires des patients relevées dans les données du registre REIN[2], et considérant qu’une partie des patients pouvaient être pris en charge différemment sans perte de chance, l’évaluation a voulu déterminer l’impact médico-économique de stratégies alternatives définies selon 4 axes : développement de la transplantation rénale ; développement de la dialyse hors centre ; préférence des patients pour des traitements qui favorisent leur autonomie et prise en charge à proximité du domicile des patients.
La transplantation rénale efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées
Dans tous les groupes d’âge, le développement de la transplantation rénale est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées. Dans le premier volet de leur travail, la HAS et l’Agence de la biomédecine préconisaient dès 2012 plusieurs pistes : développer la transplantation rénale à partir de donneurs décédés grâce à l’amélioration du recensement des donneurs, diminuer le taux de refus et élargir le cercle de donneurs potentiels ; développer la transplantation à partir de donneurs vivants ; renforcer le suivi au long cours des donneurs et receveurs ; attribuer les greffons disponibles en tenant compte des exigences d’efficacité et d’équité.
La rareté des greffons a justifié d’évaluer l’impact médico-économique de stratégies de dialyse avec des choix différents des pratiques observées à partir des données du registre REIN et en explorant plusieurs pistes : développer l’autonomie, la proximité de l’offre par rapport au domicile et la diversité des modes de prise en charge.
Des stratégies alternatives différentes selon les groupes d’âge.
Par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées, certaines sont efficientes : c’est le cas des stratégies fondées sur le développement conjoint de l’hémodialyse hors centre et de la dialyse péritonéale dans les trajectoires des patients de plus de 45 ans.
Par ailleurs, par rapport à la stratégie de prise en charge observée, la plupart des stratégies alternatives évaluées apparaissent comme aussi efficaces et moins coûteuses :
• chez les patients d’âge intermédiaire (45-69 ans), les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale non assistée au démarrage du traitement de suppléance suivi par l’hémodialyse en autodialyse ou en UDM dans les trajectoires des patients.
• chez les patients de plus de 70 ans, les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale assistée au démarrage suivi par l’hémodialyse en UDM dans les trajectoires des patients.
• chez les patients jeunes (de moins de 45 ans), l’impact du développement des stratégies de dialyse est limité dans la mesure où ils vivent la plupart du temps avec un greffon fonctionnel.
L’étude de coût qui a permis d’alimenter le modèle devra faire l’objet d’une actualisation régulière par l’Agence de la biomédecine et la Cnamts. Par ailleurs, l’outil de modélisation élaboré pour cette étude a vocation à être développé et pourra servir de socle à des études plus fines conduites au niveau régional. Les résultats pourront être utilisés par la DGOS et les ARS dans un objectif d’amélioration de l’adéquation entre les besoins de santé et l’offre de soins.
[1] Une prise en charge stable
correspond à un patient qui est resté au moins 9 mois dans la même modalité de
traitement durant la période de l ‘étude.
[2] REIN est le registre français des
traitements de suppléance de l’IRCT basé à l’Agence de la
biomédecine.
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MINE D'INFOS: Les personnes vivant avec le VIH face aux discrimi...: Les personnes vivant avec le VIH, c’est-à-dire séropositives, ont accès en France à des traitements antirétroviraux qui contrôlent l’infec...
Les personnes vivant avec le VIH face aux discriminations en France métropolitaine
Les personnes vivant avec le VIH, c’est-à-dire séropositives, ont accès en France à des traitements antirétroviraux qui contrôlent l’infection et devraient leur assurer une vie normale. Ce n’est pourtant pas le cas. Utilisant les données de l’enquête nationale représentative ANRS-VESPA2 menée en 2011, Élise Marsicano, Rosemary Dray-Spira, France Lert et Christine Hamelin décrivent les discriminations auxquelles ces personnes font face, que ce soit au travail, chez le médecin ou à l’hôpital, en famille, et distinguent celles liées à leur séropositivité de celles liées à d’autres motifs.
Un quart des personnes séropositives vivant en France déclarent avoir subi des discriminations au cours des deux années précédentes. Le principal motif de discrimination est la séropositivité elle-même (13 % des personnes vivant avec le VIH). Viennent ensuite la couleur de peau, les origines ou la nationalité, ainsi que l’orientation sexuelle (5 % des personnes pour chacun de ces motifs). Les femmes séropositives immigrées d’Afrique subsaharienne et les usagères de drogue sont les plus nombreuses à témoigner de discriminations (près de 4 sur 10) tandis que les hommes séropositifs hétérosexuels non immigrés d’Afrique subsaharienne forment le groupe le moins concerné (un peu plus d’un sur dix déclare des discriminations). Onze pourcent des personnes séropositives rapportent avoir subi des traitements discriminatoires au sein de la famille et 8 % dans les services de santé. Parmi les personnes qui travaillaient lors de l’enquête, soit la moitié de l’échantillon, 6 % rapportent des discriminations au travail.
**Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yveline
Un quart des personnes séropositives vivant en France déclarent avoir subi des discriminations au cours des deux années précédentes. Le principal motif de discrimination est la séropositivité elle-même (13 % des personnes vivant avec le VIH). Viennent ensuite la couleur de peau, les origines ou la nationalité, ainsi que l’orientation sexuelle (5 % des personnes pour chacun de ces motifs). Les femmes séropositives immigrées d’Afrique subsaharienne et les usagères de drogue sont les plus nombreuses à témoigner de discriminations (près de 4 sur 10) tandis que les hommes séropositifs hétérosexuels non immigrés d’Afrique subsaharienne forment le groupe le moins concerné (un peu plus d’un sur dix déclare des discriminations). Onze pourcent des personnes séropositives rapportent avoir subi des traitements discriminatoires au sein de la famille et 8 % dans les services de santé. Parmi les personnes qui travaillaient lors de l’enquête, soit la moitié de l’échantillon, 6 % rapportent des discriminations au travail.
Auteur-e-s : Élise Marsicano*, Rosemary Dray-Spira*, France Lert*, Christine Hamelin** et le groupe ANRS-Vespa2
*Inserm U1018, Villejuif**Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yveline
MINE D'INFOS: Contrat responsable: les complémentaires santé dén...
MINE D'INFOS: Contrat responsable: les complémentaires santé dén...: La publication du décret sur le contrat responsable : les complémentaires santé dénoncent un choc de complexité Les familles de co...
Contrat responsable: les complémentaires santé dénoncent un choc de complexité
La publication du décret sur le contrat responsable :
les complémentaires santé dénoncent un choc de complexité
Les familles de complémentaires santé – FNMF, FFSA, CTIP – prennent acte de la publication du décret relatif au contenu des contrats responsables.
Elles constatent que le gouvernement n’a pas entendu leur demande concernant l’élaboration d’un nouveau cahier des charges simple, lisible et efficace au regard des remboursements pris en charge par les complémentaires santé.
En particulier, elles regrettent l’instauration de multiples niveaux de plafonds et de planchers de remboursements prestations santé prévus par ce texte pour les dépenses de santé des assurés. Ces derniers vont devoir supporter une évolution de leurs contrats, dans des conditions d’opacité et d’extrême difficulté de compréhension des garanties offertes. Ce choix va à l’encontre d’une amélioration de l’accès aux soins des Français souhaitée par les complémentaires.
Pour les trois présidents des familles d’assurance complémentaire, Etienne Caniard, Bernard Spitz, et Pierre Mie, ce décret constitue un choc de complexité.
Contacts presse : CTIP Miriana Clerc 01 42 66 92 58 01 40 43 63 26 clerc@ctip.asso.fr | FFSA Benoît Danton 01 42 47 93 80 b.danton@ffsa.fr | FNMF Constance Baudry 01 40 43 30 21 constance.baudry@mutualite.fr |
MINE D'INFOS: PASS un programme qui avance bien
MINE D'INFOS: PASS un programme qui avance bien: Awa Marie COLL-SECK, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal Le Professeur Awa Marie COLL-SECK est médecin spéciali...
PASS un programme qui avance bien
Awa Marie COLL-SECK,
Ministre de la Santé
Le Professeur Awa Marie COLL-SECK est médecin spécialiste
en maladies infectieuses. Chercheure dans plusieurs domaines, notamment le
VIH/SIDA auquel elle a consacré de nombreuses publications, elle a été
responsable de département à l’ONUSIDA à Genève de 1996 à 2001. Entre 2001 et
2003, elle a été Ministre de la Santé et de la Prévention du Sénégal. Entre 2004
et 2012, elle fût Directrice Exécutif de Roll Back Maria à Genève et depuis la
deuxième alternance politique du Sénégal, en mars 2012, elle est devenue
Ministre de la Santé et de l’Action sociale et son département est chargé de la
mise en œuvre du programme de la Couverture Maladie Universelle (CMU), une des
priorités du Gouvernement du Sénégal. Elle est une ancienne joueuse
internationale de basket-ball. |
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La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ www.mgefi.fr
jeudi 20 novembre 2014
Comment améliorer l'accès aux soins des personnes en grande précarité ?
Accès aux soins des plus précaires :
Table Ronde au CESE
Vous trouverez en pièces jointes le
communiqué et le dossier de presse relatifs à la Table Ronde organisée ce jour
au CESE par la Fondation SAnofi Espoir avec ses partenaires : Croix-Rouge
française, Médecins du Monde, Samusocial de Paris et Solipam autour de la
question : "Comment améliorer l'accès aux soins des personnes en grande
précarité ?"
Pièces jointes (Le
téléchargement peut prendre quelques secondes) :
|
Pour toute information complémentaire
et/ou mise en contact avec les représentants de ces organisations.
Gabrielle Issaverdens & Camille
Journet
01 45 03 89 96
MINE D'INFOS: Fais Confiance au Docteur !
MINE D'INFOS: Fais Confiance au Docteur !: « Fais Confiance au Docteur ! » Invitation à la Conférence de Presse du collectif « Africa Stop Ebola ...
Fais Confiance au Docteur !
« Fais
Confiance au Docteur ! »
Invitation à la Conférence de Presse du collectif « Africa Stop Ebola »
Invitation à la Conférence de Presse du collectif « Africa Stop Ebola »
Médecins
Sans Frontières et le Collectif Africa Stop Ebola ont le plaisir de vous inviter à
une
Conférence
de Presse
Lundi 24 novembre 2014 à 12H00
au Siège de Médecins Sans Frontières,
8 rue Saint Sabin 75 011 Paris.
En présence de :
Tiken JAH FAKOLY, Barbara KANAM, Kandia KORA,
et (sous réserve) Mory KANTE et MOKOBE (113)
et de volontaires de Médecins Sans Frontières
Lundi 24 novembre 2014 à 12H00
au Siège de Médecins Sans Frontières,
8 rue Saint Sabin 75 011 Paris.
En présence de :
Tiken JAH FAKOLY, Barbara KANAM, Kandia KORA,
et (sous réserve) Mory KANTE et MOKOBE (113)
et de volontaires de Médecins Sans Frontières
Le titre AFRICA STOP EBOLA mobilise les plus grandes voix africaines francophones contemporaines (Tiken Jah Fakoly, Amadou et Mariam, Salif Kéita, Oumou Sangaré, Mory Kanté, Awadi…) pour adresser aux populations ouest-africaines des messages positifs, pratiques et percutants, déclinés en plusieurs langues, française et africaines.
http://www.youtube.com/watch?v=ruYQY6z3mV8
Tous
les bénéfices de la chanson "Africa Stop Ebola" seront
reversés à Médecins Sans Frontières.
Contact
Presse, ITW et invitations Plateau :
Samuel HANRYON / Pierre BORELLEsamuel.hanryon@paris.msf.org
Samuel HANRYON / Pierre BORELLEsamuel.hanryon@paris.msf.org
MINE D'INFOS: Contrats solidaires et responsables : la Mutualité...
MINE D'INFOS: Contrats solidaires et responsables : la Mutualité...: Contrats solidaires et responsables : la Mutualité prend acte de la publication du décret et reste vigilante sur ses effets inflationniste...
Contrats solidaires et responsables : la Mutualité prend acte de la publication du décret
Contrats solidaires et responsables : la Mutualité prend acte de la publication du décret et reste vigilante sur ses effets inflationnistes
Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, prend acte de la parution du décret définissant le cahier des charges des contrats responsables et introduisant notamment des plafonds de remboursement, signe de la volonté des pouvoirs publics de freiner la hausse des tarifs en optique et des dépassements d’honoraires. En revanche, il estime que, le niveau de ces plafonds étant trop élevé, cette réforme ne permettra pas de limiter l’augmentation de ces coûts de santé et des restes à charge pour les Français. De surcroît, ces nouveaux contrats responsables risquent d’avoir un effet inflationniste sur les cotisations, et rendre plus difficile encore l’accès à une complémentaire santé.
« Ce décret ne permet pas de tenir le double objectif d’accès à des soins de qualité et de régulation du système de santé », estime Etienne Caniard.
UN RISQUE INFLATIONNISTE QUI PEUT PESER SUR L’ACCES A UNE COMPLEMENTAIRE SANTE
Le plafond de prise en charge des dépassements d’honoraires des médecins (non signataires du contrat d’accès aux soins) est aujourd’hui trop élevé (125 % du tarif de la Sécurité sociale pendant 2 ans, puis 100 %). Le seuil fixé par le décret est largement supérieur à la moyenne des dépassements pratiqués par les médecins (80% pour les actes en dépassement dispensés par les médecins de secteur 2) risquant de les tirer à la hausse.
Le plafond de prise en charge des dépassements d’honoraires des médecins (non signataires du contrat d’accès aux soins) est aujourd’hui trop élevé (125 % du tarif de la Sécurité sociale pendant 2 ans, puis 100 %). Le seuil fixé par le décret est largement supérieur à la moyenne des dépassements pratiqués par les médecins (80% pour les actes en dépassement dispensés par les médecins de secteur 2) risquant de les tirer à la hausse.
Les plafonds applicables à l’optique sont également supérieurs à la moyenne observée aujourd’hui et ne parviendront donc pas à faire baisser le prix des lunettes. Rappelons que le budget moyen des Français pour les lunettes est de 50 % supérieur à la moyenne européenne et que l’optique est la 2e cause de renoncement aux soins. C’est par le renforcement de la contractualisation entre financeurs et opticiens que le double objectif de qualité et de maîtrise des restes à charge pourra être atteint.
Le niveau et le périmètre global des obligations de prise en charge minimum, outre le coût supplémentaire pour les contrats, pénalisera les adhérents qui sont contraints de choisir une garantie limitée, qualifiée de non responsable et donc surtaxée -ce sera le cas des contrats « hospitaliers »- sans pour autant offrir aux adhérents une garantie minimale de prise en charge.
POUR UNE BAISSE SIGNIFICATIVE DE LA FISCALITE DES CONTRATS RESPONSABLES
La Mutualité déplore également l’absence de contrepartie fiscale qui permettrait de diminuer le coût des contrats. Compte tenu du renchérissement des contrats induit par ce décret, elle plaide pour un baisse significative de la fiscalité appliquée aux contrats responsables, avec un taux de taxe spéciale sur les conventions d’assurances (TSCA) revu au moins à 5 % au lieu de 7 % actuellement, dans une premier temps.
La Mutualité déplore également l’absence de contrepartie fiscale qui permettrait de diminuer le coût des contrats. Compte tenu du renchérissement des contrats induit par ce décret, elle plaide pour un baisse significative de la fiscalité appliquée aux contrats responsables, avec un taux de taxe spéciale sur les conventions d’assurances (TSCA) revu au moins à 5 % au lieu de 7 % actuellement, dans une premier temps.
UN CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE TROP SERRE
Concernant l’entrée en vigueur de ces mesures, la Mutualité souligne les difficultés pour les mutuelles de mettre en œuvre dans des délais aussi serrés ces nouvelles règles d’une grande complexité, compte tenu de la parution très tardive de ce décret et de la date d’entrée en vigueur fixée au 1er avril 2015.
Concernant l’entrée en vigueur de ces mesures, la Mutualité souligne les difficultés pour les mutuelles de mettre en œuvre dans des délais aussi serrés ces nouvelles règles d’une grande complexité, compte tenu de la parution très tardive de ce décret et de la date d’entrée en vigueur fixée au 1er avril 2015.
FAIRE CONFIANCE AUX ACTEURS
Enfin, la Mutualité appelle les pouvoirs publics à faire confiance aux acteurs. « Il faut que l'Etat prenne conscience qu’il doit jouer son rôle de régulateur, définir les grands objectifs, et permettre aux acteurs de les mettre en œuvre », estime Etienne Caniard. « Nous ne voulons plus être soumis à des textes qui fixent dans les moindres détails le contenu des contrats responsables, ou celui de l’aide à la complémentaire santé, bridant toute imagination des acteurs. »
Enfin, la Mutualité appelle les pouvoirs publics à faire confiance aux acteurs. « Il faut que l'Etat prenne conscience qu’il doit jouer son rôle de régulateur, définir les grands objectifs, et permettre aux acteurs de les mettre en œuvre », estime Etienne Caniard. « Nous ne voulons plus être soumis à des textes qui fixent dans les moindres détails le contenu des contrats responsables, ou celui de l’aide à la complémentaire santé, bridant toute imagination des acteurs. »
La Mutualité Française réitère sa volonté d’ouvrir le débat sur le rôle des complémentaires dans le système de santé et sur l’ensemble « des aides directes et indirectes accordées au financement de la complémentaire santé, ainsi que sur une refonte de la fiscalité appliquée aux contrats » pour les mettre en cohérence avec les objectifs recherchés. Elle demande au gouvernement la production rapide du rapport prévu sur ces thèmes qui aurait dû être remis au Parlement le 15 septembre dernier, selon l’article 2 de la loi du 14 juin 2013.
À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
MINE D'INFOS: SES s'associe à la lutte contre le virus #EBOLA
MINE D'INFOS: SES s'associe à la lutte contre le virus #EBOLA: SES S’ASSOCIE À LA LUTTE CONTRE LE VIRUS EBOLA LUXEMBOURG & ACCRA, Ghana - 10 novembre 2014 - SES (bourse NYSE Euronext Paris e...
SES s'associe à la lutte contre le virus #EBOLA
SES S’ASSOCIE À LA LUTTE CONTRE LE VIRUS EBOLA |
LUXEMBOURG & ACCRA, Ghana
- 10 novembre 2014 - SES (bourse NYSE Euronext Paris et Bourse du Luxembourg :
SESG) a lancé sur sa flotte une chaîne de sensibilisation dédiée au virus Ebola
destinée à être diffusée par satellite en Afrique de l’Ouest. La chaîne,
baptisée « Fight Ebola », sera accessible tant pour les téléspectateurs de
programmes en clair que pour les abonnés des chaînes de TV payante, et
transmise depuis le satellite ASTRA 2F à 28,2 degrés Est, et depuis le
satellite SES-5 à 5 degrés Est. Elle vise à informer les populations des
régions touchées à propos de la nature et des dangers de la maladie et des
moyens pour la combattre.
Une partie de l’Afrique de l’Ouest est actuellement confrontée à la pire
épidémie d’Ebola de l’histoire.
Le message de la chaîne insiste sur le fait qu'Ebola se propage, et
qu’il est extrêmement important de se protéger ainsi que de protéger les
familles et la communauté dans son ensemble. L’objectif de « Fight Ebola » est
de faire mieux comprendre la maladie par la diffusion de contenus éducatifs et
factuels.
« Grâce à cette chaîne, nous espérons mieux éduquer la population.
Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas cette maladie et par conséquent, et
c'est tragique, ne cherchent pas à obtenir les soins médicaux dont ils ont
besoin. Fight Ebola diffuse du contenu pour les millions de personnes qui
doivent être informées des risques liés au virus Ebola. Le contenu de la chaîne
provient de sources multiples avec l’aval du Ministère luxembourgeois de la
Santé », a déclaré Ibrahima Guimba-Saidou, premier vice-président chargé des
activités commerciales en Afrique chez SES.
Les contributions en contenu sont prêtées à titre gracieux par de
nombreux médias internationaux ainsi que par des organisations d’aide et autres
institutions telles que l’UNICEF, Médecins sans frontières (MSF) et End Ebola
Now.
Le programme bénéficie également de soutiens et d’appels de la part de
joueurs de la première ligue de football britannique ayant des origines
ouest-africaines, comme Didier Drogba et John Obi Mikel du Chelsea FC, Samuel
Eto'o et Christian Atsu du Everton FC, Peter Odemwingie du Stock City FC et
Emmanuel Adebayor du Tottenham Hotspur.
« Fight Ebola » est diffusée sur le satellite ASTRA 2F, répéteur n° 2,
fréquence de réception : 11 595 MHz, polarisation : linéaire-verticale,
modulation : DVB-S2 QPSK, FEC : 5/6, symbolrate : 30 Msps, et sur le satellite
SES-5 à 5 degrés Est, répéteur n° 4 971, polarisation : linéaire-horizontale,
fréquence de réception : 12 302 MHz, modulation : DVB-S2 QPSK, FEC : 3/4,
symbol rate : 30 Msps. « Fight Ebola » est également disponible sur www.ses.com, www.youtube.com et
https://www.facebook.com/FightEbolaTV.
Pour plus d’informations contacter :
Markus Payer
Corporate Communications Tél. : +352 710 725 500Markus.Payer@ses.com
Suivez-nous sur :
Twitter : https://twitter.com/SES_Satellites
YouTube : http://www.youtube.com/SESVideoChannel
Images SES disponibles à l’adresse http://www.ses.com/4245221/library
|
À propos de SES
Grâce à sa flotte de plus de 50 satellites géostationnaires, SES est un
opérateur de satellites de premier plan à l’échelle mondiale. L’entreprise
fournit des services de communication par satellite aux télédiffuseurs, aux
fournisseurs de services de contenu et Internet, aux exploitants de réseaux
fixes et mobiles, ainsi qu’aux entreprises et organismes gouvernementaux du
monde entier.
Au sein de l’industrie de la radiodiffusion, SES est synonyme de
relations commerciales durables, de qualité de service et d’excellence. Issues
d’horizons culturels divers, les équipes régionales de SES sont présentes
partout dans le monde et travaillent en étroite collaboration avec les clients,
afin de répondre à leurs besoins particuliers en termes de services et de
largeur de bande satellitaires.
SES (NYSE Euronext Paris et Bourse du Luxembourg : SESG) détient des
participations dans Ciel au Canada et QuetzSat au Mexique, ainsi qu’une
participation stratégique dans O3b Networks, une start-up dans le domaine de
l’infrastructure satellitaire. Pour plus d’information, rendez-vous sur : www.ses.com.
MINE D'INFOS: #Entretiens de Bichat : bilan et perspectives
MINE D'INFOS: #Entretiens de Bichat : bilan et perspectives: Paris, le 19 novembre 2014 Communiqué de Presse – BILAN et perspectives Les Entretiens de Bichat 2014 : le succès d’une rencontre ...
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