Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 3 avril 2014

Santé des jeunes : le remaniement doit permettre de réorienter la politique du gouvernement

Deux ans après son élection à la Présidence de la République, François Hollande n'a pas réussi à faire de la jeunesse la priorité réelle de son action. Le résultat des élections municipales sonne d'ailleurs aujourd’hui comme un coup de semonce pour le Président de la République. Les jeunes, qui sont 60% à s'être abstenus, lui ont envoyé un message clair : il est temps de réorienter les politiques menées par le gouvernement et de prendre en compte leurs aspirations. Pour la LMDE, un simple changement de ministres ne sera pas à même de répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse, notamment en matière de santé.

 

 

Le remaniement ne peut pas être la seule réponse aux inquiétudes des jeunes

 

Après la défaite de la majorité aux municipales, François Hollande a fait le choix de changer de Premier ministre et de remanier son gouvernement. Ce jeu de chaises musicales ne doit pas être la seule réponse aux attentes exprimées par les jeunes, ce ne peut être que la première étape d'un changement de cap politique clair. Le nouveau gouvernement doit faire de la jeunesse sa priorité et prendre des mesures fortes et immédiates pour améliorer leurs conditions de vie. La fin du quinquennat doit être l’occasion de tenir les promesses faites par le candidat Hollande durant la campagne présidentielle.

 

Pour la santé des jeunes, il y a urgence à agir !

 

En matière de santé des jeunes, le compte n’y est pas. Depuis deux ans le gouvernement a mis en œuvre quelques mesures isolées et au périmètre étriqué qui ne peuvent en aucun cas constituer un réel plan d’action pour la santé des jeunes. Alors que 34% des étudiants renoncent à se soigner et que leur accès aux soins recule chaque année un peu plus, il y a pourtant urgence à agir !

 

S’agissant de la généralisation de la complémentaire santé promise par François Hollande, elle ne bénéficiera qu’aux seuls salariés du secteur privé, laissant sur le bord de la route les populations les plus fragiles, au premier rang desquelles se trouvent les jeunes. Aujourd’hui 19% d’entre eux n’en disposent pas, soit 3 fois plus qu'en population générale.

 

La LMDE demande à être reçue par Marisol Touraine

 

Comme l’avait fait Jean Marc Ayrault, Manuel Valls a fait le choix de confier ces dossiers à Marisol Touraine. Si le choix de la continuité s’opère dans les personnes, les politiques menées doivent être marquées du sceau de la rupture.

 

La LMDE demande au nouveau gouvernement et à Marisol Touraine d'être reçue pour enfin lancer des chantiers d'ampleur attendus par les étudiants. Agir pour la santé des jeunes passera notamment par :

 

·       une aide à l'acquisition d'une complémentaire santé pour tous les jeunes,

·       une politique de prévention ambitieuse et financée à hauteur des besoins,

·       une réforme ambitieuse de la Sécurité sociale étudiante, pivot de la santé des jeunes.


La Mutuelle des Etudiants-LMDE
Mutuelle soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité
SIREN : 431 791 672
Siège social : 37 rue Marceau 94200 Ivry-sur-Seine– www.lmde.com - Tél. : 09.69.369.601 (Coût d’un appel non surtaxé à partir d’un poste fixe depuis la France métropolitaine)

mercredi 29 janvier 2014

ONDES ELECTROMAGNETIQUES : COMMUNICATION ACADEMIE DE MEDECINE


ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE

Communiqué de presse / 28 janvier 2014

EXPOSITION AUX ONDES ELECTROMAGNETIQUES

La santé publique ne doit pas être un enjeu politique

La proposition de loi relative à « la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques » remet encore une fois en cause les données scientifiques sur la dangerosité des ondes et, sous prétexte de précaution et de « modération », risque d'entretenir chez nos concitoyens une inquiétude sans fondement avéré. Une telle loi n'apporterait aucun bénéfice sanitaire, mais aurait au contraire, par son effet anxiogène, des effets indésirables préjudiciables à la santé publique en accréditant l’idée, réfutée par des dizaines d’expertises collectives, que les ondes radiofréquences des wifi ou antennes de téléphonie mobile seraient dangereuses, notamment pour les enfants.

L'Académie nationale de médecine tient à rappeler que :

·         aucun risque des radiofréquences n’est avéré en dessous des limites réglementaires et qu’il n’a pas été mis en évidence de mécanisme pouvant entraîner l’apparition d’une maladie : c'est la conclusion de l’ensemble des rapports d’expertises collectives internationaux, dont plus d’une trentaine depuis 2009, fondés sur des milliers d’études[1], expérimentales sur des cultures cellulaires, des animaux et des humains volontaires ainsi que sur des études épidémiologiques.

Les radiofréquences ont pour seul effet connu l’échauffement, par absorption d’une partie de la puissance émise. Si la puissance absorbée par unité de masse (DAS[2]) est négligeable, l’échauffement l’est également,  et l’absence de lésion ne peut pas conduire à leur accumulation. La réglementation limite la puissance autorisée avec une marge de sécurité importante et aucun « effet thermique » (échauffement) n’est susceptible d’apparaître au-dessous ces valeurs.

Les antennes relais émettent des radiofréquences qui conduisent à un très faible niveau d’exposition des personnes. Au niveau de la tête, la puissance absorbée est 10 000 à 100 000 fois moins élevée que celle engendrée par le téléphone portable lui-même pendant une conversation. C’est donc essentiellement l’usage du téléphone mobile (émetteur-récepteur) qui a été à l’origine des recherches sur les radiofréquences.

La recherche d’éventuels effets « non thermiques », qui surviendraient en l’absence d’échauffement significatif, a fait l’objet de centaines de publications. Les expériences conduites sont délicates et trois conditions sont nécessaires pour valider les résultats d’une étude : la maîtrise des conditions d’exposition aux radiofréquences, la maîtrise des effets biologiques recherchés, la réplication de l’expérience par une autre équipe avec obtention des mêmes résultats. Aucun effet biologique non thermique répondant à ces trois conditions n’a été observé. Aucun mécanisme par lequel les radiofréquences pourraient avoir un effet nocif en dessous des seuils réglementaires n’a été identifié.

·         En ce qui concerne l’électrohypersensibilité (EHS), aucun système sensoriel humain permettant de percevoir les champs émis par les antennes n’a été identifié. La quasi-totalité des études sur l’EHS a montré que les sujets concernés, bien que manifestant des troubles variés en présence de dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques, sont incapables de reconnaître si ces dispositifs émettent des ondes ou non. Le rapport 2009 de l’AFSSET concluait sur l’EHS : « aucune étude ne montre que l’électrohypersensibilité est due aux ondes électromagnétiques. Les études suggèrent un effet nocebo (inverse de l’effet placebo : troubles relatés résultant d’un mécanisme psychologique) et des facteurs neuropsychiques individuels ».

Toutefois, la somatisation en présence d’émetteurs de champs électromagnétiques peut se traduire par des troubles bien réels pouvant aller en s’aggravant jusqu’à constituer un handicap familial, professionnel et social sévère, nécessitant une prise en charge adaptée. On ne peut que déplorer que ces troubles soient utilisés à des fins contestables, notamment idéologiques ou lucratives, souvent au détriment des intéressés. Il faut ici rappeler les campagnes appelant à boycotter les centres de prise en charge et d’étude de l’EHS dans les hôpitaux publics ;

En Suède, une prise en charge adaptée est proposée dans les cas extrêmes, mais l’EHS n’est pas pour autant considérée comme résultant d’une perception réelle des ondes. Au contraire, dans une déclaration commune de 2009[3], effectuée avec les autorités sanitaires danoises, finlandaises, norvégiennes et islandaises, les autorités suédoises reprennent les conclusions de l’OMS, selon lesquelles il n’y a pas de fondement scientifique permettant de relier les symptômes de l’EHS à un champ électromagnétique.

·         Enfin, contrairement aux déclarations des directions de l'AFSSET en 2009 puis de l'ANSES en 2013, reprises en préambule de la proposition de loi, les rapports des experts réunis par ces organismes n'ont nulle part dans leur rapport recommandé « d’abaisser les expositions aux ondes électromagnétiques ». Les Académies des sciences, de médecine et des technologies n'ont pas manqué, en 2009 et en 2013[4], de dénoncer ce déni de l'expertise scientifique.

L'Académie nationale de médecine considère donc que, dans ce débat plus idéologique et politique que sanitaire, le vrai danger pour la santé publique consiste justement à accréditer des risques purement hypothétiques qu’aucune étude validée n’a confirmés.

C'est pourquoi, elle doit mettre en garde contre les effets indésirables de mesures restrictives régulièrement réclamées depuis des années, mais dont l'effet anxiogène risque de générer des inquiétudes susceptibles de provoquer des effets néfastes bien réels chez certaines personnes.

·         De telles mesures ne manqueraient pas d’être interprétées comme une confirmation de la dangerosité des radiofréquences, au risque de justifier sans raison la demande de mesures encore plus restrictives et contre-productives pour notre pays dans la compétition internationale à tous les niveaux, notamment sur le plan scolaire.

·         Loin d'aider les personnes électrohypersensibles, cette proposition de précaution ou de « modération » ne pourrait qu'aggraver leurs troubles. Il est en effet bien établi que ce ne sont pas les ondes elles-mêmes, mais l'information sur les ondes, que l'on retrouve à l’origine des symptômes attribués aux émetteurs (effet nocebo). On détourne ainsi les électrohypersensibles des circuits de prise en charge adaptés en favorisant leur isolement et leur détresse, et on laisse fleurir impunément le charlatanisme des dispositifs « anti-ondes » et certaines thérapies infondées. De plus, on provoque l’apparition de nouveaux cas[5] en entretenant contre toute justification sanitaire un débat artificiel et nuisible à la santé publique.

·         Ces mesures, enfin, peuvent générer une anxiété infondée chez les parents d’enfants exposés au wifi à l’école ou à la maison.

André Aurengo, ancien élève de l’Ecole Polytechnique, ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Docteur en médecine, Docteur es sciences physiques, chef du service de médecine nucléaire du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris), professeur de Biophysique (Faculté de Médecine Pierre & Marie Curie), ancien président de la Société Française de Radioprotection, ancien membre bénévole du conseil scientifique de Bouygues Télécom, ancien administrateur d’EDF, président du Conseil médical d’EDF.



[1]  Environ 3000 publications scientifiques dans les gammes de fréquences de la téléphonie et du Wifi référencées dans la base de données emf-portal
[2]  « Débit d’Absorption Spécifique » exprimé en watt/kilogramme
[3]      Nordic Statement EMF 161109
[4]  Aurengo A. Réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement. Bull. Acad. Natle Méd., 2009, 193, no 9, 2127-2130. http://www.academie-medecine.fr/publication100036100/

   Communiqué de presse, radiofréquence et santé. es utilisateurs de portable ont besoin de messages clairs

[5] Witthöft M & Rubin GJ, Are media warnings about the adverse health effects of modern life self-fulfilling? An experimental study on idiopathic environmental intolerance attributed to electromagnetic fields (IEI-EMF). J Psychosom Res 2013; 74 : 206

 

vendredi 20 septembre 2013

« Avec les Lois de Financement de la Sécurité Sociale, reste-t-il une place pour une politique industrielle ambitieuse en santé ? »


Café nile avec Marc de Garidel

le 25 septembre 2013 de 8h30 à 10h

au Sir Winston

 

Il existe, en France, des fleurons industriels et les entreprises et technologies de santé doivent être, à juste titre, considérées comme tels. A ce jour, cette reconnaissance de principe ne va pas jusqu’à se doubler de l’effort nécessaire pour porter dans la nation et à l’étranger, les couleurs françaises en santé, contrairement à ce qui se fait avec l’aéronautique ou les travaux publics. On saluera au passage l’action de David Sourdive (cf. café nile du 12 juin dernier sur le thème « Comment favoriser la compétitivité des entreprises françaises de santé ? ») mais tout ceci reste encore discret par rapport aux enjeux.

 

Le 5 juillet dernier, la réunion du Comité Stratégique de Filière des Industries et Technologies de Santé s'est terminé par la signature d'un contrat de filière comprenant 44 mesures pour renforcer l'attractivité et la compétitivité de la France dans les sciences de la vie. Durant l’été, la feuille de route semble donc belle et prometteuse.

 

Las, comme chaque année, quand la bise fût venue, on attend au PLFSS une sérieuse purge. La médication amère du « trou de la sécu » ne va certainement pas arranger les stratèges des industries de santé. Coutumier du fait de jouer les « pharmakos (φάρμακον) » économiques, ils doivent expliquer aux maisons-mères la schizophrénie du système français. Au point que l’on peut, tout naturellement, douter des bonnes intentions affichées en juillet.

 

Marc de Garidel, Vice-Président du Comité Stratégique de Filière des Industries et Technologies de Santé nous fera le plaisir et l’honneur de venir débattre avec nous, le 25 septembre prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :

 

« Avec les Lois de Financement de la Sécurité Sociale,

reste-t-il une place pour une politique industrielle ambitieuse en santé ? »
 
 

NDLR : NGEFGI et café nile
Serge Brichet, président de la MGEFI, invité du café nile de rentrée le 4 septembre dernier

 

 

CONTACT nile : Renseignements/ Inscriptions

Laurence Perrier, Laurence Mouillet, Emeline Mariotte, Fanny Brasme, Sophie Truchot, Aldric Evain et Olivier Mariotte

Tél : +33 (0)1 40 46 78 00/ nile@nile-consulting.eu/ Blog: http://loeildenile.eu /Site  www.nile-consulting.eu

 
 
 
 
 
 

vendredi 13 septembre 2013

La Mutualité Française renforce sa gouvernance politique


Après les changements intervenus lors de l’Assemblée Générale du 6 juin 2013, le Conseil d’Administration de la Mutualité Française, réuni le 12 septembre 2013, a réorganisé les responsabilités au sein de son bureau sur proposition du Président Etienne Caniard.
   
Deux élus vont rejoindre l’équipe de la Fédération pour renforcer l’animation politique aux côtés du Président. Ils exerceront les missions suivantes :

Stéphane Junique, Président d’Harmonie Services Mutualistes, devient Vice-président délégué aux questions de santé et au projet stratégique du mouvement mutualiste.
 
Dominique Joseph, Vice-présidente de la MGEFI, Trésorière générale adjointe, exercera une partie des missions auparavant dévolues au Trésorier général Patrick Brothier qui vient par ailleurs d’être élu à la Présidence d’Adréa, ce qui devient son mandat principal.




Dominique Joseph est également nommée Présidente déléguée du Système Fédéral de Garantie.


Maurice Ronat est nommé Président délégué du Conseil des Mutuelles Santé et
Jean-Philippe Huchet, administrateur, devient délégué aux questions internationales.

Blog Mine d’Infos - Enquête lectorat
Moins de 5 minutes de votre temps: http://fr.surveymonkey.com/s/BWWSPNJ
 
 

À propos de la Mutualité Française
 
 
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
www.mutualite.fr 
 
 

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
 
 

jeudi 13 juin 2013

C'EST A LIRE: Le grand QCM Larousse


 « Le grand QCM de culture générale » - Editions Larousse


Pour tester votre culture générale et enrichir vos connaissances.

 

Amusants et variés, ces 2 400 QCM vous aideront à devenir incollable en vue de la préparation d’un examen, d’un concours, d’un entretien d'embauche, ou tout simplement pour tester et améliorer votre culture générale.

  


2 400 QCM répartis en 10 rubriques pour vérifier et approfondir ses connaissances sur les grands sujets de culture générale :

langue française, histoire, beaux-arts, littérature, mythologies, religions, philosophie, économie, politique, géographie, géopolitique, mathématiques, sciences, techniques, nature, environnement, sports et loisirs

 

3 niveaux de difficulté pour évaluer sa progression

 

Des corrigés détaillés pour enrichir et approfondir ses connaissances

mardi 28 mai 2013

ASSEMBLEE GENERALE DE LA MGEFI REIMS 2013 : SERGE BRICHET FAIT UN POINT D'ETAPE


à l’occasion de AG de REIMS

 
 
– Qu’attendez-vous de l’AG de Reims ?
Cette AG se situe en plein cœur d’une actualité sociale et mutualiste particulièrement dense, marquée notamment par l’ANI, et les problématiques qu’il soulève, ainsi que le travail engagé par les mutuelles de fonctionnaires concernant la gestion du RO.
Autant de dossiers à forts enjeux stratégiques pour la MGEFI pour qui ces derniers mois furent marqués par son adhésion à l’UMG ISTYA.
Nos travaux permettront également d’engager une réflexion sur l’adaptation de notre système contributif.
- Comment se concrétise votre adhésion à Istya ?
Nous sommes désormais totalement impliqués dans les instances de l’Union et participons à de nombreux travaux techniques et politiques : actuariat, systèmes d’information, solvabilité, gestion des contrats collectifs, ressources humaines, coordination politique, prévention, communication,…
Au rythme de ces derniers, Istya poursuit sa structuration et se révèle de plus en plus comme un acteur majeur de notre environnement mutualiste.
– C’est la première fois, qu’à l’occasion d’une table ronde consacrée aux évolutions de la Protection Sociale, la MGEFI invite à débattre un économiste de la santé …
… avec d’éminents représentants des familles mutualistes, fonctionnaire et interprofessionnelle.
La volonté de la MGEFI est de pouvoir ouvrir et enrichir sa réflexion sur les grands sujets d’actualité.
Même si le débat interne est nécessaire, il pourrait se révéler moins pertinent si nos analyses n’étaient jamais confrontées aux visions extérieures.
Pour nous c’est aussi une façon de conforter les connaissances de nos délégués.
– Quels sont les prochains défis pour la MGEFI ?
Le futur référencement, au premier chef d’entre eux, sans minorer les autres dossiers stratégiques !
A quelques « encablures » de la prochaine procédure nous travaillons, avec la Mutualité Fonction Publique et les Fédérations syndicales, pour proposer des adaptations règlementaires au dispositif existant.
En interne, nous poursuivons toutes les actions destinées à améliorer la qualité du service à l’adhérent.
Cette démarche constante à la MGEFI, devrait d’ailleurs tout prochainement être reconnue avec la certification de la Mutuelle pour sa relation adhérents.
 

lundi 29 avril 2013

MGEN : Charte de la Diversité / politique sociale et managériale


Le groupe MGEN a signé la Charte de la diversité le 18 avril 2013. Handicap, séniors, égalité hommes-femmes, homoparentalité : cette signature s’inscrit dans une dynamique d’accords d’entreprise et d’initiatives du groupe pour « conjuguer valeurs mutualistes et politique RH », conformément à ses ambitions RSE.

 


 

En savoir plus

Benoît Coquille

Direction de la Communication – Relations presse

01 40 47 23 92 - 06 31 29 68 84

3, square Max Hymans - 75748 PARIS cedex 15

 

Retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

Suivre la MGEN  sur Twitter : @groupe_mgen

 
NDLR MGEFI ET POLITUQUE DE MANAGEMENT SOUS LES PROJECTEURS ASTREES LAB
http://pressentinelle2.blogspot.fr/2013/04/le-directeur-general-de-la-mgefi-invite.html
 

mercredi 20 février 2013

Panique à bord....


Panique sur l’information en santé !

Un ancien promoteur de la ciclosporine comme traitement du VIH et un ancien urologue alimentent, depuis plusieurs mois maintenant, avec la complicité de certains médias, une polémique sur le médicament en général et quelques molécules en particulier.


S’il est légitime de dénoncer les excès d’une certaine politique du médicament qui portent atteinte aux personnes et à la santé publique, ce travail ne doit pas se faire au détriment de l’éducation à la santé dont nous avons tous tant besoin.


D’ailleurs, des travaux indépendants, comme ceux de la revue Prescrire ou de la Cochrane Collaboration, et des recommandations scientifiques, comme celles de la Haute autorité de santé, montrent qu’une autre voie est possible.


Le contexte de confusion actuelle ne fait que rendre encore plus impérative l’urgence d’une réelle politique d’éducation à la santé, qui commence d’ailleurs par le fait de donner à chacun les éléments lui permettant de se mobiliser en faveur de son propre état de santé. Cela débute donc par l’information. Laquelle ne saurait se résumer à quelques actions éparses, sur des thèmes étroits, et non coordonnées entre elles.


Au contraire, l’information, comme première marche de l’éducation à la santé, repose sur plusieurs critères jamais mis en œuvre dans notre pays :

§

le périmètre, non exclusif, de nos attentes, suppose de répondre aux préoccupations sur la prévention des maladies, leurs traitements, les alternatives thérapeutiques, et les modalités de prise en charge ambulatoire et hospitalière des affections ;


§

l’information doit être le fait d’une autorité publique indépendante des agences gouvernementales et des pouvoirs publics, car la réception des messages par l’opinion est gravement mise en doute par les crises sanitaires successives : cela désigne la Haute autorité de santé, seule autorité indépendante dans le domaine de la santé en France depuis la loi du 13 août 2004 ;


§

les informations détenues par les agences sanitaires, les établissements de santé et l’assurance maladie doivent être versées, sans condition et sans ambiguité, vers l’autorité indépendante devenant l’opératrice de l’information en direction du grand public : nous n’avons que trop tardé avec des formulations hésitantes et d’ailleurs jamais opérationnelles ;


§

l’animation de ce pôle d’information vers le grand public doit reposer sur une approche participative autour d’une diversité d’acteurs garantissant une pluralité neutre et bienveillante des positions présentes dont celle des associations de patients, principalement concernées, et qui doivent être notablement impliquées dans la politique éditoriale du pôle d’information ainsi constitué ;


§

de même la production de connaissances en vue de l’information du grand public au sein de ce pôle doit revêtir une approche collaborative incluant les professionnels de santé, les chercheurs, les spécialistes de la communication et les représentants des patients : expertise scientifique comme expertise profane ;





§ il ne s’agit pas de faire de ce pôle d’information une sorte de Pravda enlevant toute légitimité aux autres canaux d’information en santé mais d’offrir à tous un site public indépendant de référence auquel chaque usager peut librement se confronter pour construire son attitude et sa mobilisation personnelle, en responsabilité, pour la préservation de sa santé : collectivement, nous y gagnerions tous.





Le statu quo n’est plus possible. La dépense correspondant à cette mission doit être prévue au budget de la Haute autorité de santé dans la prochaine loi de financement de la sécurité sociale : il s’agit de quelques millions, qui peuvent représenter beaucoup d’économies en dépenses évitées et en souffrances humaines épargnées. Un investissement dont nous ne mourrons pas, à la différence de nos concitoyens et en particulier des malades chroniques qui ne peuvent tout de même pas être des millions à douter de leurs traitements et de leurs médecins jusqu’à renoncer à se soigner dans des conditions périlleuses. Il y a comme une urgence… pour la stratégie nationale de santé.

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH










 
 

 



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