Nora ANSELL-SALLES

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mardi 3 septembre 2024

8ème édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud

"Je partage  avec  vous  l'invitation presse de la 8ème édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud dont le déroulé  du programme est des plus intéressant."
Bien confraternellement
Nora Ansell-Salles 

🔷️ Invitation Presse : 

Pierre-Yves Revol, Président de la Fondation Pierre Fabre

& Béatrice Garrette, Directrice générale de la Fondation Pierre Fabre

sont heureux de vous convier à la

🔷️ 8ème édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud

sur le thème de l’« Équité de genre en santé : le rôle du digital »


📆 jeudi 10 octobre 2024 à partir de 10h00 au Domaine d'en Doyse - Route de Saint-Sulpice à Lavaur (81)

 

Cet événement rassemblera acteurs de terrains, chercheurs et institutionnels de l’écosystème de la santé digitale pour discuter autour de diverses tables rondes de l’impact des technologies numériques sur l’équité de genre dans les systèmes de santé des pays du Sud.

Cela sera également l’occasion de découvrir les 4 lauréats 2024 et d’écouter leurs témoignages.

🟦 Au programme de la journée :

10h05 – INTRODUCTION : Genre en Santé

10h20 – TABLE RONDE 1 : Comment la santé digitale peut contribuer à réduire les iniquités de genre ?

11h05 – PARTAGE D’EXPÉRIENCE : Biais de genre et IA

11h25 – INTERVIEW DES LAURÉATS 2024 (PART1)

14h15 – TABLE RONDE 2 : Le digital comme levier d’empowerment des femmes en santé

15h15 – INTERVIEW DES LAURÉATS 2024 (PART2)

16h10 – KEYNOTE DE CLÔTURE

👉 Les conférences se dérouleront en français et en anglais.

 

Vous serez également les bienvenus pour assister à tout ou partie de cette 8ème édition de l’ODESS, lors de laquelle, il sera possible d’organiser des one-to-one avec les expert.e.s et lauréat.e.s présent.e.s.

Si le déplacement n’était pas possible pour vous, sachez que l’événement sera retransmis gratuitement en streaming et en replay, en français et en anglais, sur le site https://www.fondationpierrefabre.org/, la chaîne Youtube de l’Observatoire et les réseaux sociaux de la Fondation Pierre Fabre.

La Fondation Pierre Fabre est engagée depuis 25 ans pour améliorer l’accès aux soins et aux médicaments de qualité dans les pays les moins avancés et les pays en crise.

En 2024, la Fondation Pierre Fabre alloue 20 M€ dans plus de 35 programmes répartis dans une vingtaine de pays, en Afrique, en Asie du Sud-Est, au Liban et en Haïti.

Pour toute demande de complément d’information, d’interview ou si vous souhaitez y assister en présentiel ou en ligne,
veuillez contacter le Service de Presse :
Florence MILLET - florence@millet-rp.fr – 06 62 01 77 61

Evénement soutenu par

mercredi 2 novembre 2022

La e-santé et l’intelligence artificielle au service de la prévention bucco-dentaire


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La e-santé et l’intelligence artificielle

au service de la prévention bucco-dentaire

des personnes en situation de handicap

Le 21 octobre dernier s’est tenu à PariSanté Campus, berceau du numérique en santé de demain, le Colloque National de Santé Publique de l’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) sur l’apport de la e-santé dans la prévention et la prise en charge de la santé bucco-dentaire des personnes en situation de handicap.


COMMUNIQUE

DE

PRESSE

En introduction, le Ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur François BRAUN a fait sien le credo de l’UFSBD : « Personne ne peut se déclarer en bonne santé s’il n’est pas en bonne santé bucco-dentaire », soulignant que les pathologies bucco-dentaires sont des pathologies évitables, et réaffirmant ainsi toute la place de la prévention qui permet d’acquérir dès le plus jeune âge les bons gestes du quotidien pour sa santé bucco-dentaire.

 

A la suite le Professeur Antoine TESNIERE, Directeur de PariSanté Campus, a souligné le rôle exemplaire de l’UFSBD qui doit inspirer d’autres secteurs de la santé : “L’enjeu premier autour des innovations numériques en santé reste de les transformer en usage : c’est ce que vous faites et pour cela merci ! »

 

Télésurveillance pour accompagner aidants et patients handicapés dans l’amélioration de l’hygiène et du suivi dentaire

La télésurveillance fait partie intégrante de la e-santé. Convaincue depuis des années que la prévention devait s’enrichir des avancées de l’e-santé, l’UFSBD a développé avec DentalMonitoring (1ère Licorne du monde dentaire et membre de la French Care) le programme Oralien de télésurveillance bucco-dentaire.

Le programme Oralien allie formation du personnel encadrant et soignant du monde médico-social et surveillance de la sphère orale des résidents en situation de handicap, via un smartphone avec de l’IA embarquée.

Le Programme Oralien offre une démarche complète pour le suivi du parcours de santé des patients vivant avec un handicap :

- des aidants professionnels formés aux gestes de l’hygiène bucco-dentaire du quotidien

- des protocoles personnalisés pour chaque résident

- un suivi régulier grâce aux scans et à l’analyse de l’IA (intelligence artificielle) qui donne des préconisations pour le suivi de l’hygiène bucco-dentaire des résidents.

- une alerte en cas de besoin de soins, avec la possibilité de transmettre des indications au chirurgien-dentiste traitant pour une orientation et une programmation efficiente des rendez-vous de soins, sans perte de temps et rendez-vous inutiles.

C’est aussi la première solution d’IA en santé ayant bénéficié de la mise en place d’un collègue de Garantie Humaine de l’IA permettant de garantir la qualité des recommandations au fil du temps et d’assurer la sécurité des patients, grâce à une supervision humaine des conclusions rendues par l’IA.

 

Cette démarche a servi d’exemple pour la mise en place de règles de surveillance de l’IA en santé en France comme à l’International.

 

La e-formation à la prévention orale

La formation des aidants familiaux et professionnels permet une amélioration très nette de la prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire quotidienne indispensable à la préservation du capital dentaire. La formation en format pédagogique “e-learning” permet l’intégration de nouveaux professionnels qui viennent compléter les équipes déjà formées au sein de établissements accueillant de patients handicapés, mais aussi les aidants professionnels du domicile.

 

Télésurveillance et e-formation sont des outils indispensables pour atteindre ces objectifs.

 

Littératie en santé bucco-dentaire

Des initiatives comme “Santé BD - Co-Actis" sont des exemples de ce que peut apporter la littéracie. Universels et gratuits, les outils pédagogiques “Santé BD” sont accessibles à tous, patients vivants avec un handicap, familles, aidants professionnels et soignants. Imagés pour être compréhensibles, ils permettent de s’adapter à chaque patient particulier. Conçus en FALC (Français facile à lire et à comprendre) ils servent d’outils de médiation aux accompagnants et aux soignants pour faciliter la compréhension du patient et obtenir son adhésion pour la mise en place de la prévention et une prise en charge des soins facilitée.

 

Accessibilité aux soins dentaires des patients handicapés

A travers une table ronde, ce colloque a également mis l’accent sur les difficultés de prise en charge des patients à besoins spécifiques pour le suivi des soins bucco-dentaires. Délais de prise en charge de plusieurs mois, manque de plateaux techniques de second recours, ou de vacations sous anesthésies générales.

 

En conclusion, l’UFSBD par la voix de son Président a rappelé que « les actions de prévention sont à prioriser pour conserver, comme pour toute la population, une véritable qualité de vie. Des solutions concrètes et efficaces en e-santé existent, il est nécessaire pour tous les acteurs d’amplifier leur diffusion, leur usage et d’en assurer le financement ».

 

La e-santé a une véritable utilité qui permet une amélioration des pratiques pour le maintien d’une bonne santé bucco-dentaire des patients vivants avec un handicap.
 

Nous vous ferons parvenir très bientôt nos Actes du Colloque, reprenant les échanges riches qui se sont tenus durant cette matinée.

RELATIONS AVEC LA PRESSE

Presse Professionnelle : Dr Xavier BRAEKEVELT - Dr.XavierBraekevelt@ufsbd.fr

Presse Grand Public : Dr Christophe LEQUART - Dr.ChristopheLequart@ufsbd.fr

Christine LECOINTE - ChristineLecointe@ufsbd.fr

01 44 90 72 84

 
Si vous ne souhaitez plus recevoir nos communications, suivez ce lien


mardi 13 septembre 2016

Le ciss prend soin de notre e-santé

Prendre soin de votre e-santé ! Les conseils du CISS
Parce que le déploiement des ressources du numérique et des solutions digitales modifie considérablement le paysage de la prise en charge sanitaire, et plus globalement le rapport de l’individu à sa santé, le CISS propose la définition d’une série de principes pour renforcer les droits et les capacités de l’ensemble des utilisateurs actuels et futurs de la e-santé, autour de la notion clé de « parcours de santé » des personnes.


Le parcours de santé des personnes, aiguillon du développement de la e-santé
Le parcours de santé d’une personne commence à sa naissance et, d’une façon ou d’une autre, chacun d’entre nous entretient, de manière consciente ou non, un rapport singulier à la santé physique et psychique tout au long de sa vie. 

Que les personnes soient bien portantes ou confrontées à la maladie, qu’elles aient des enfants en bas âges ou qu’elles soient vieillissantes, pour chacun des épisodes de la vie et pendant la maladie, les outils numériques peuvent être réellement utiles. Ils peuvent concourir à rompre l’isolement en permettant aux personnes de « réseauter » sur le net, ils contribuent à démocratiser l’accès à l’information médicale, trop longtemps retenue par des sachants peu partageurs, ils facilitent la diffusion des campagnes publiques qui tirent également parti de l’audience de certains medias numériques, ils permettent l’échange et le partage de données dématérialisées, etc. 

La m-santé (pour « santé mobile »), les datas et les algorithmes dessinent ainsi de nouveaux rapports individuels et collectifs à la santé qu’il s’agit de permettre aux personnes d’appréhender pour qu’elles soient en mesure de les utiliser dans leur intérêt, au bénéfice de leur santé et de leur qualité de vie.

La faible conscience des risques de mésusage des données de santé par certains fournisseurs de solutions de e-santé représente un risque sur lequel il faut sensibiliser les utilisateurs.
De façon à ne pas empêcher les facilitations considérables que ces outils peuvent apporter en vie réelle, le CISS propose de promouvoir les usages utiles du numérique en santé dans un contexte de développement de l’économie de services, tout en rappelant l’existence des risques ainsi que la nécessité d’adapter notre système aux vigilances requises par la dématérialisation massive des données personnelles.

Soutenir le développement de la e-santé en tablant sur le parcours de santé
Résolument usager-centré, le CISS pointe les étapes essentielles d’une utilisation de la e-santé profitable à chacun tout au long de son parcours de santé :
1. Le numérique au service du bien-être et de la promotion de la santé
2. Le numérique au service de l’information et du partage d’expériences entre internautes et des usages participatifs
3. Le numérique au service de la prévention primaire et du suivi comportemental des personnes bien-portantes
4. Le numérique au service de l’amélioration de la prise en charge des personnes malades
5. Le numérique au service de la coordination des acteurs de la prise en charge des personnes malades
6. Le numérique au service de la qualité et de la sécurité des soins urgents
7. Le numérique au service du virage ambulatoire
8. Le numérique au service des communautés de patients
9. Le numérique au service de l’usage collectif et pertinent des données de santé dans une perspective de santé publique
10. Le développement éthique et responsable du numérique en santé

La note « POUR UN PATIENT ACTEUR DE LA QUALITE DE SON PARCOURS DE SANTE, le numérique en santé »

Téléchargeable depuis une page dédiée du site du CISS, www.leciss.org/esante-conseilsciss, cette note développe chacune des 10 séquences indiquées ci-dessus ainsi que les « conseils » du CISS s’y rapportant.

mercredi 17 février 2016

ubérisation " des prestations médicales

 Reproduit avec l'aimable autorisation de Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale

L'avis du Conseil national de l'Ordre des médecins sur " l'ubérisation " des prestations médicales

12/02/16 - Le lancement du site "Deuxième avis" (300 euros la consultation dématérialisée) qui avait fait grand bruit en décembre dernier a eu le mérite d'inciter le Conseil national de l'Ordre des médecins à se pencher sur une tendance accélérée vers " l'ubérisation " des prestations médicales. Une mission pilotée par Jacques Lucas, délégué général aux systèmes d'information en santé, a rendu, mercredi 10 février 2016, son avis visant à accompagner le développement des nouvelles voies offertes par la télémédecine et l'e-santé au bénéfice des patients, comme celles relatives à des téléconsultations proposées par des assureurs privés, en dehors du parcours de soins et de la prise en charge par l'Assurance maladie ou celles de sites qui proposent, à titre onéreux, des téléconseils personnalisés.

L'institution ordinale propose des modifications de la réglementation pour favoriser le développement de la télémédecine au quotidien sur les territoires et dans le cadre du parcours de soins (avec la révision de l'écriture du décret télémédecine). Afin de favoriser le développement de la télémédecine dans le quotidien des praticiens, elle propose de s'émanciper de la contractualisation obligatoire avec l'ARS, un régime qui "n'est plus justifié". En revanche, l'Ordre souligne l'importance du maintien de la contractualisation avec l'ARS dans le cas "d'activités expérimentales, hors parcours de soins et/ou qui seraient proposés par des assureurs complémentaires ou autres prestataires privés de services". L'Ordre suggère d'inscrire les activités de télémédecine dans la nomenclature (CCAM) et éventuellement de réserver une part de forfaitisation pour "le suivi d'une pathologie au long cours ou d'un dispositif médical connecté". Côté établissements, il est nécessaire que les dotations financières intègrent l'activité télémédicale, peut-on lire également. Enfin, l'avis préconise la modification du code de déontologie médicale afin d'intégrer le "téléconseil personnalisé en tant que forme particulière de téléconsultation lorsque cette activité médicale, de pratique quotidienne croissante, est clairement intégrée et tracée dans la prise en charge ou le suivi du patient". Dans sa grande sagesse, l'Ordre demande dans le même temps l'instauration d'une régulation des offres du secteur marchand.
A lire également l'interview du Dr Jacques Lucas, vice-président du CNOM, dans Le Généraliste.
> Le communiqué du CNOM et l'accès au rapport "Télémédecine et autres prestations médicales électroniques"
> Entretien. Télémédecine : Le Dr Jacques Lucas explique ce que veut l'Ordre - Le Généraliste 12 février 2016

Droit de la protection sociale. Carnet de veille des étudiants en master 2 de Lille
11/02/16 - Cet excellent blog propose depuis décembre 2015 une veille jurisprudentielle et documentaire consacrée au "frère siamois" du droit du travail, à savoir le droit de la Protection sociale. Cette veille est préparée et régulièrement enrichie par les étudiants de Master 2 "Droit de la Protection sociale" de la Faculté de droit de Lille 2, sous la direction conjointe de Céline Leborgne-Ingelaere et de Jean-Philippe Tricoit, maitres de conférences HDR en droit privé, en collaboration avec le Centre Droits et perspectives du droit.
> Accès au carnet



Une nouvelle version de l'application mobile "ma MSA et moi" à télécharger

08/02/16 - Dotée d'une nouvelle ergonomie et d'un nouveau design, la nouvelle version propose à tous les adhérents particuliers de la MSA de retrouver des services de leur espace privé sur leur téléphone mobile. L'application propose de nouvelles fonctionnalités.
Les adhérents de la MSA peuvent dorénavant visualiser, télécharger et envoyer par mail leurs décomptes de remboursements santé ainsi que leur attestation de droit maladie qui peut être utilisée dans certains cas, en lieu et place, de l'attestation vitale. Ils peuvent consulter depuis leur téléphone mobile tous les paiements concernant les remboursements santé, les indemnités journalières, les prestations famille, les prestations logement, la retraite, les prestations d'action sociale, les pensions d'invalidité et les rentes accidents du travail. Une simulation, valable pour tous les publics, permet rapidement et simplement, de connaître leur éligibilité à la CMU-C ou de l'ACS. Enfin, on peut suivre l'actualité de la MSA directement depuis la page d'accueil : messages de prévention, nouvelles prestations, échéances de paiement et informations importantes. "ma MSA & moi" est gratuite et disponible sur AppStore et Google play.
> Le communiqué MSA

Une étude interministérielle identifie l'ensemble des leviers structurants permettant de développer une filière industrielle de l'e-santé en France

09/02/16 - Le système de santé français qui s'est bâti autour de l'hôpital fait face, comme beaucoup d'autres secteurs économiques, à une transformation de son activité impulsée par le numérique. Au-delà de l'informatisation des établissements de santé ou des dossiers patients, les technologies numériques permettent aujourd'hui le développement de nouveaux services dans l'ensemble des domaines de la chaîne de valeur : bien-être, information, prévention, soins ou accompagnement du patient. Dans une étude intitulée "E-santé: faire émerger l'offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé", et dévoilée le 9 février 2016 lors des Rendez-vous de l'e-santé du syndicat des industriels du dispositif médical (Snitem), le pôle interministériel de prospective et d'anticipation des mutations économiques (Pipame) dresse un état des lieux des différents segments du marché de l'e-santé, existants ou en développement, qui constitueront demain la croissance industrielle de cette activité encore émergente que ce soit en France, en Europe ou dans le monde. Ce rapport commandé par le ministère de l'Economie (DGE) et plusieurs organisations professionnelles du secteur (Snitem, Syntec numérique et G5 santé), décrit les forces et les faiblesses de la France en termes d'innovations, d'usages et de déploiement de l'e-santé, se penche sur les bonnes pratiques de plus d'une vingtaine de pays et offre une comparaison avec des pays potentiellement concurrents. Elle montre ainsi que la France dispose de tous les atouts pour réussir avec un marché français dynamique, au sein duquel "les start-up foisonnent" et "excellent dans la maîtrise de technologies innovantes", et un soutien important des pouvoirs publics. Pour autant, le tissu industriel français reste "immature" et de nombreux obstacles demeurent dans les domaines réglementaire et institutionnel, mais également dans l'appropriation des usages par les patients et les professionnels de santé. L'étude formule plusieurs recommandations ciblant le développement et la compétitivité des entreprises françaises pour répondre aux défis sociétaux et économiques tant sur le plan national qu'international. "La course de vitesse est engagée pour répondre à la politique nationale de santé tout en favorisant la croissance d'un secteur économique prometteur". Il faut passer des expérimentations à un réel déploiement des solutions de e-santé en France. "Le risque est que l'on préfère des solutions étrangères qui ont pu se déployer sur des marchés plus précoces", prévient le rapport. 
Le ministère de la Santé prépare un document stratégique concernant l'e-santé s'inscrivant dans le cadre de la stratégie numérique du gouvernement.
> E-santé : faire émerger l'offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé - 9 février 2016
> Une étude interministérielle déplore le "potentiel sous-exploité" de l'e-santé en France - TIC Santé


La fraude de la semaine
  • 4 ans de prison requis contre une infirmière de Vaulx-en-Velin soupçonnée d'avoir fraudé pendant 5 ans la CPAM du Rhône
    Cette infirmière de 55 ans comparaissait le 12 février 2016 devant la justice pour avoir, entre 2009 et 2014, multiplié les demandes de remboursements indus dans le cadre d'un système organisé de surfacturation pour plus d'un million d'euros de prestations auprès de la CPAM du Rhône. Les enquêteurs ont ainsi pu découvrir que l'infirmière disposait de 18 comptes bancaires et d'un crédit courant de 885 000 euros .Elle possédait par ailleurs un patrimoine immobilier conséquent, pas moins de sept appartements achetés à crédit.
    La défense est toujours la même pour ces professionnels indélicats : l'infirmière travaillait beaucoup au point de négliger sa famille et de ne plus dormir que quatre heures par jour "pour se consacrer aux patients". Des journées de 55 heures pour justifier une activité aussi soutenue selon la CPAM. Jugement le 17 mars prochain.FR3 Rhône Alpes 13 février 2016
La vidéo de la semaine
  • " Questions pour un nouveau " : une vidéo originale pour informer les nouveaux assurés de la Camieg
    Un présentateur, 3 candidats, une sélection de questions / réponses utiles pour un nouvel assuré de la Caisse d'assurance maladie des industries électriques et gazières, c'est " Questions pour un nouveau " !Cette 2e vidéo de la Camieg est visible sur la chaine You tube de l'organisme (5 : 53). Mieux qu'une " longue brochure ", cette vidéo à la façon d'un jeu télévisé est un bon moyen pour les salariés récemment embauchés dans les IEG d'obtenir les informations qui les concernent directement et qui vont leur faciliter la vie : " comment me faire affilier au plus vite ?, quand mettre à jour ma carte Vitale ? où envoyer mes feuilles de soins ou mes documents ?... ".
Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 686 du 7 février 2016

Festival Communication Santé: bravo Chèque Santé®


2ème victoire au Festival Communication Santé pour Chèque Santé® !
Startup coup de cœur du jury 
Pour la deuxième année consécutive, Chèque Santé® a été récompensé à l’occasion de Festival Communication Santé 2015, rendez-vous référent des professionnels de santé. Une consécration pour Care Labs émetteur de Chèque Santé®, qui prouve que les professionnels de la communication santé voient dans cette innovation sociale, la e-santé de demain.

Vincent Daffourd, fondateur de Chèque Santé® se félicite d’avoir remporté le prix « Coup de cœur du jury » « Toute l’équipe de Care Labs et moi-même sommes très heureux et flattés de recevoir pour la deuxième année consécutive, un prix au Festival Communication Santé. Cela nous conforte dans l’idée que notre modèle de prévention santé facilitant l’accès aux soins pour tous est apprécié et doit se développer. »

A propos de Care Labs - Chèque Santé®
CARE LABS conçoit, déploie et gère pour les complémentaires santé, les entreprises, et les collectivités, des produits prépayés et des services dédiés à la prévention santé. Acteur de l’innovation sociale, CARE LABS émet Chèque Santé®, 1er titre de paiement prépayé réservé au financement des prestations de prévention santé et véritable compte personnel de santé entièrement dématérialisé.

Chèque Santé Sport et Chèque Santé Bien-Être sont des dispositifs particulièrement adaptés au maintien en bonne santé. Outil de management social innovant, il facilite l’accès à la santé pour tous. 

Responsable, le bénéficiaire devient acteur de sa santé et dispose d’un pouvoir d’achat supplémentaire consacré à la prévention.

mercredi 4 février 2015

Objets connectés, avez-vous donc une âme ?

EDITO
Objets connectés, avez-vous donc une âme ?
Il existe aujourd'hui 97 000 applications en santé et bientôt peut-être presque autant de prix pour récompenser les plus performantes.
Nous sommes désormais davantage connectés qu'un taulard en liberté probatoire et le rétrograde docteur Knock serait bien inspiré d'interroger le docteur click pour savoir, finalement, si ça nous grattouille ou si ça nous chatouille.
Notre balance envoie chaque matin des alertes sur l'iphone de notre nutritionniste qui s'assure auprès de notre cardiologue que nous marcherons bien 10 000 pas dans la journée en consultant notre montre qui contrôle en permanence notre fréquence cardiaque, notre tension artérielle, notre glycémie et notre humeur.
Toutes ces mesures sont rassemblées dans un concept si justement nommé le « soi quantifié » qui devrait représenter un marché de quelque 26 milliards de dollars dans moins de 2 ans.
La situation pourrait s'avérer un tantinet anxiogène si n'existaient pas déjà une kyrielle d'applications nous permettant de gérer notre temps de sommeil.
Dire que tant de nos amis sur Facebook s'inquiètent que quelques pans de leur vie privée soient accessibles au tout venant du Web ! Dire que la Commission Informatique et Libertés se préoccupe davantage de la manière dont sont administrés les abonnés à cette newsletter que des conditions dans lesquelles les informations sur leur indice de masse corporelle et la fréquence de leurs rapports intimes vont, via d'autres sites bien sûr, rejoindre le big data.
Avec la e-santé, les interrogations éthiques sur l'Arlésienne qu'est devenu le Dossier Médical Personnel sont aussi drolatiques aujourd'hui que celles de ce vieil Alphonse Lamartine sur le statut des objets inanimés au XIXe siècle.
Jacques DRAUSSIN
Précédant la Journée mondiale contre le cancer, Marisol Touraine se rend aujourd'hui à Bordeaux. Elle visite ce matin l'entreprise de biotech Poietis et cet après-midi le Centre Régional de Lutte contre le Cancer du Sud-Ouest.

ACTUEXPRESS
Sang : fin du don gratuit ?
La question est sérieusement posée
Le principe de la gratuité du don de sang est-il remis en cause par la perte du monopole de l'EFS ? >>
Antibiotiques : on est les champions
Chez les humains, pas les animaux
Les 3 principales agences européennes sur la santé ont comparé les consommations d'antibiotiques… >>
Grippe : un mois de plus pour le vaccin
L'épidémie flambe, pas la vaccination
Alors que la désaffection envers la vaccination antigrippale se confirme, l'épidémie va atteindre son pic >>
4 février : parlons cancer
Journée mondiale
La Journée mondiale contre le cancer sera l'occasion d'une forte mobilisation en France >>
Wi-fi interdit dans les crèches
Une loi passée inaperçue
L'Assemblée a voté une loi qui interdit le wi-fi dans les crèches et les garderies >>
Tiers payant : vers un recul du gouvernement ?
Marisol Touraine prête à lâcher du lest
Devant l'échec des négociations et l'énervement de l'Elysée, le tiers payant a-t-il du plomb dans l'aile ? >>
L'esthétique médicale ne connaît pas la crise
Un marché très botoxé
Le congrès européen de l'esthétique médicale a démontré que le marché se portait comme un charme >>
Personnes âgées en overdose
Trop longues ordonnances
L'UFC Que Choisir a analysé les ordonnances de 347 personnes âgées. Très fournies, les ordonnances >>


Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com


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vendredi 6 juin 2014

E-santé : construire la santé demain


Suite à la conférence de presse "E-santé : construire la santé demain", en amont de la 8e Université d'été de la e-santé, voici le dossier de presse : http://fr.calameo.com/read/003152624d6ecd7201a01

 

Vous y trouverez notamment les propos de Jean-Louis Fraysse, Président du directoire de SADIR Assistance et du Centre e-santé /Platinnes, sur la réalité du télésuivi et de la téléobservance dans le cas de l'apnée du sommeil (pages 17-18-19), ainsi que ceux de Pascal Massu, responsable activité santé pour CONSORT NT, sur l'importance de l'union des industriels pour faire avancer la télémédecine.

Enfin Yann Ferrari, expert en questions juridiques autour de la sécurité des données de santé (pages 20 et 21). En effet, la sécurité des données de santé n'a jamais été davantage au centre des discussions et des enquêtes en ce moment. Le débat s'inscrit directement dans l'actualité, suite aux récentes annonces de la CNIL à ce sujet.

 

 

vendredi 28 mars 2014

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