Nora ANSELL-SALLES

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dimanche 13 avril 2025

Retour sur "Les rencontres de l'ophtalmologie & de l'innovation" du 3 avril 2025 (en Vidéos- Photos - Articles)

AVANT PROPOS
"Je suis très content de la réussite de ces premières Rencontres de l’Ophtalmologie et de l'Innovation car elles ont permis la rencontre – et surtout les échanges – entre les plus grands noms de l’ophtalmologie et les leaders de l'industrie de l'optique et de l'assurance.

L’objectif est atteint !

Particulièrement le monde médical de l’ophtalmologie et celui de l'assurance santé n'avaient jamais pu partager autant leurs savoirs tellement différents que leurs visions pour l'avenir.

Je retiens tout particulièrement les échanges sur la nécessité d’une information médicale de qualité non orientée commercialement et que l’ophtalmologie permet de détecter de nombreuses maladies graves et sans lien avec la vision".
Jean-François TRIPODI 


🔷️ RETOUR EN IMAGES SUR :

Les rencontres de l’ophtalmologie et de l’innovation, enjeux de santé publique, économiques et assurantiels



Jeudi 3 avril 2025 avait lieu à la Maison des Travaux Publics, à Paris, un évènement regroupant 140 personnalités en lien avec la filière visuelle : des experts médicaux de premier plan en ophtalmologie, des acteurs majeurs du monde de l’optique et des dirigeants des principaux groupes d’assurance santé représentant l'équivalent de 40 millions d'assurés en santé. 

Cet évènement a débuté par deux heures de conférence en tables rondes, très riche d’informations et accessible à tous, dans une ambiance très conviviale. Elle a été plébiscitée par tout le public, y compris les professionnels de l’assurance santé pour qui l’ophtalmologie n’est pas leur cœur de connaissances. Ensemble, ils ont débattu des enjeux de santé publique, économiques et assurantiels de l’ophtalmologie, et fait le point sur les apports de la recherche et des innovations en santé visuelle.

Les échanges étaient animés par la journaliste Isabelle Moreau, avec la caution scientifique du Pr Christophe Baudouin, Chef de service d’ophtalmologie de l’Hôpital National des 15-20 et Directeur de l’IHU FOReSIGHT. 
Elle s’est ouverte par une intervention exceptionnelle, en duplex live depuis les Etats Unis, du Pr Jose-Alain Sahel, fondateur de l’Institut de la Vision, président de la fondation Voir et Entendre, concepteur & directeur de Vision Institute - Pittsburgh USA, et récemment récompensé du prix Wolf de médecine, une première pour l’ophtalmologie, pour ses travaux en optogénétique.



🔹️Un format en trois tables rondes pour traiter d'enjeux majeurs
 

Après un rappel par les Pr Sahel et Baudouin, et Serge Picaud des enjeux et des avancées de la recherche, trois tables-rondes thématiques ont permis d’ouvrir le débat. La première portait sur le sujet de la vision de l’enfant, et a permis de mettre en valeur les expertises des Pr Dominique Brémond-Gignac, chef de Service Ophtalmologie à l’Hôpital Universitaire Necker-Enfants malades et coordinatrice du Centre OPHTARA, et Aude Couturier, médecin ophtalmologiste à l’Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild et à l'Hôpital Lariboisière, et directrice de l’Institut Français de Myopie. Dialoguaient avec elles, Prûne Marre, directrice générale d’Essilor France et Jean-Michel Lambert, directeur général Hoya Vision Care France.

La deuxième table-ronde s’est attardée sur la santé oculaire et ses défis chez l’adulte et les seniors. Y participaient la Pr Isabelle Audo, médecin chercheuse spécialiste des maladies génétiques à l’Institut de la Vision et coordinatrice du Centre des Maladies Rares à l’Hôpital National des 15-20, qui a notamment fait le point sur la basse vision, et la thérapie génique, Sandrine Ladoux, directrice de la communication, de la santé et de la RSE du groupe Optic 2ooo qui présentait les centres CECOM, centres d’orientation gratuits pour personnes malvoyantes, et Solenne Bailacq, directrice générale vision care Alcon France, qui a valorisé leurs nouveaux matériaux innovants en matière de lentilles de contact.

Enfin, la troisième table-ronde s’est intéressée au système de soin, son économie, ses avancées et ses abus. Le Pr Aude Couturier a dévoilé les progrès de l’examen de fond d’œil avec l’usage de l’IA pour le dépistage des maladies oculaires mais aussi de détecter des marqueurs de maladies générales comme le diabète, l'hypertension ou certaines atteintes neurologiques. Le Pr Christophe Baudouin a sensibilisé sur les risques d’escroquerie et les abus de naïveté dans les traitements en ophtalmologie. Cette table-ronde, très large, a également donné la parole au Dr Vincent Dedes, président du Syndicat National des Ophtalmologistes de France, le SNOF, et Laurent Milstayn, Président d’honneur du SNAO, Syndicat National Autonome des Orthoptistes, ainsi que, du côté des assureurs santé, à Catherine Touvrey, directrice générale d’Harmonie Mutuelle et Denis Fendt, directeur général adjoint chez AXA France.
 

🟦 VERBATIMS post conférence

🔹️Catherine Touvrey, DG Harmonie Mutuelle, directrice Assurance Protection Sociale Groupe VYV : « Un dépistage ophtalmologique précoce c’est une vue sauvée, et parfois une vie sauvée. Les maladies ophtalmologiques sont une bonne illustration de la nécessité de mieux travailler ensemble, entre professionnels de santé et industriels, complémentaires santé et Assurance Maladie, pour faire beaucoup mieux en matière de prévention : dépistages précoces, évolutions de nos modes de vie. Nous avons tous un rôle à jouer et c’est tout l’objectif du mouvement de l’écosanté que nous avons lancé chez Harmonie Mutuelle ».

🔹️Denis Fendt, DG A Santé et Collectives. Directeur commercial et partenariats - AXA France : « J’étais ravi de participer aux rencontres de l’ophtalmologie et de l’innovation. Les différentes interventions ont permis de se rendre compte que ce sujet évolue rapidement avec de nombreuses innovations alors même que les problèmes de santé visuelle concernent de plus en plus de monde du fait de notre mode de vie. En tant qu’assureur santé nous le constatons, par exemple, avec une forte augmentation de la myopie chez les jeunes depuis quelques années. Pour ma part lors de la table ronde à laquelle j’ai participé, j’ai pu rappeler l’importance des coûts liés à l’optique dans les contrats d’assurance santé. Nous avons aussi pu évoquer la nécessité de lutter contre la fraude et les abus en optique et j’ai pu rappeler le rôle d’AXA qui met en place de nombreuses solutions de prévention pour nos assurés ». 


👉 La soirée a été suivie d’un cocktail avec des présentations d’innovations de différents métiers. Citons ainsi Essilor, Hoya, Alcon, les centres CECOM d’Optic 2000, 4 entités qui sont intervenues lors de la conférence.
 

Nous mettons également l’accent sur la présence de la société Seaport Odlm, entreprise française et acteur majeur à l’international, qui a exposé ses gammes de lunettes de grande qualité pour enfants et également ses modèles Serengeti, lunettes équipées de verres à teintes spéciales avec des innovations qui gagnent à être connues.

 

Innovation Serengeti Seaport Odlm
Innovation en lunetterie et verres avec la société française Seaport Odlm : lunettes protectrices Serengeti ; lunettes enfants Façonnable pour les garçons, Little Paul & Joe, Petit Bateau.

 

🔹️Ouverture sur la recherche en ophtalmologie avec le Pr José-Alain Sahel en duplex des USA
 
En direct des Etats-Unis, le Pr José-Alain Sahel, prix Wolf de médecine, a ouvert cet évènement, avec la présence en plateau du Pr Christophe Baudouin, de Véronique Vayssié et de Serge Picaud. Journaliste animatrice : Isabelle Moreau.  

 

Félicité par Isabelle Moreau pour son obtention du Prix Wolf, le Pr Sahel a souligné que ce travail, comme tout effort de recherche, « a été un travail collectif, et qu’à ce titre ce prix reconnaît le travail de toutes les équipes de l'Institut de la vision, des 15-20, de la Fondation Rothschild, qui ont travaillé sur ce projet depuis des années et ont permis, il y a quelques années maintenant, à un patient de retrouver une partie de sa vision alors qu'il était complètement aveugle ». Il a rappelé le principe et les espoirs que soulèvent des approches thérapeutiques comme celle de la thérapie génique et l’optogénétique. Le Pr Sahel a, surtout, insisté sur l’importance d’avoir les patients comme moteur : « ce qu'il faut garder en tête, c'est que l'innovation commence, continue et est toujours dirigée vers les besoins des personnes, des patients. Si on perd cette priorité de vue, on risque à chaque moment de tomber dans des ornières variées qui sont des ornières économiques, des ornières de régulation, des ornières de protectionnisme des intérêts des uns et des autres, mais qui oublient en fait l'enjeu principal, c'est qu'il y a des gens qui attendent et qui sont en train de perdre leur vue ». Il a également rappelé que le modèle de l’Institut de la Vision, qui a été dupliqué au Japon, en Suisse et aux Etats-Unis, et est impliqué dans un réseau dense de collaboration avec l’Allemagne et l’Angleterre est à l’opposé de ce repli protectionniste et s’appuie au contraire sur la collaboration internationale et la conscience que les enjeux humains sont les mêmes partout dans le monde.

 

🔹️L’IHU, Institut Hospitalo-Universitaire, phare de la médecine
 

Le Pr Baudouin a ensuite présenté l’IHU FOReSIGHT, le septième IHU de France, qui a été établit en 2018 et regroupe l’Institut de la Vision et l’Hôpital des 15-20, deux centres d’excellence, dans l’objectif de « faciliter le passage de la recherche fondamentale à la recherche clinique et de la recherche clinique aux soins ». Il a cité plusieurs exemples de réussites de ce modèle de collaboration étroite entre recherche académique et recherche clinique. Ainsi, l’optogénétique, qui est la transformation de cellules de la rétine qui sont normalement non sensibles à la lumière en cellules sensibles à la lumière, à même de pouvoir transmettre ensuite une image au cerveau. Le Pr Baudouin a également évoqué les réussites en termes de thérapies cellulaires, à base de cellules souches prélevées, différenciées, cultivées puis greffées sous la rétine, afin de contrer les pathologies qui s’attaquent à l’épithélium pigmentaire. Enfin, il s’est attardé sur les promesses de la thérapie génétique indépendante du gène, qui, si elle n’est pas encore disponible pour les patients, a bien progressé dans l’évaluation clinique et permettra « d’aller adresser des maladies qui ne sont pas forcément génétiques, ou en tout cas en n'allant pas apporter le gène qui manque, mais plutôt un gène qui peut être utile pour l'ensemble des maladies fonctionnant selon le même mécanisme ». Il a souligné l’importance de « se poser les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses ». 

 

🔹️Une ambition commune : vaincre la cécité
 

Ensuite, Serge Picaud, directeur de l’Institut de la Vision, a tenu à souligner l’importance de la recherche fondamentale, qui permet d’élaborer de nouvelles technologies qui pourront in fine être utilisées pour des développements thérapeutiques. Il est revenu sur le caractère multi et transdisciplinaire des recherches qui se font au sein de l’Institut, de l’importance de la communication entre tous ces chercheurs d’horizons très différents, venus des mathématiques, de la physique, de la clinique, réunis dans un objectif commun. Cette ambition commune d'essayer de trouver des solutions thérapeutiques pour les patients, Serge Picaud l’attribue au Pr Sahel qui a « réussi à convaincre beaucoup de personnes en France, de venir rêver avec lui » ce qui a permis la construction d’un Institut de la Vision très fort, et maintenant la création de joint-lab entre Paris et Pittsburgh, Paris et Kobé « pour essayer de rêver ensemble, et pour aller toujours plus loin, toujours plus fort. C'est ce qu'on essaye de faire à l'Institut de la Vision, vaincre cette cécité, trouver des solutions pour chaque patient, pour prévenir l'évolution des pathologies, et même pour faire revoir des patients qui étaient aveugles ». Serge Picaud s’est également félicité « de voir tant de personnes dans la salle, qui partagent cette même conviction qu’il n’y a pas de fatalité à la cécité, et ont l’objectif de la vaincre ». 

 

🔹️Guide-Vue, de l’importance d’une information santé de qualité, et partagée
 

Enfin, Véronique Vayssié, fondatrice de Guide-vue.fr, a souligné que, depuis sa création il y a 12 ans, www.Guide-vue.fr s’est hissé à la troisième place sur Google France, en parts de visibilité par référencement naturel, devant le site Santé.Lefigaro, dans le domaine de la vision. Elle a précisé que le site était constitué de 50 000 pages, que plus de 10 millions de Français l’avaient déjà consulté et que la rédaction touchait plus d’un demi-million de personnes chaque mois sur les réseaux sociaux grand public. Aussi, Guide-Vue existe historiqhement en magazine papier, édition tout public envoyée gratuitement tous les trimestres vers 100% des ophtalmologistes de l'Hexagone, précisons qu'il y a plus de 33 millions de consultations en ophtalmologie réalisées en France par an ! Elle a rappelé que la mission de Guide-Vue.fr est de délivrer de l’information de qualité, et de contribuer à « porter haut les couleurs des travaux de recherche qui méritent d’être mis en lumière et connus de la filière visuelle mais aussi du grand public ». Véronique Vayssié a enfin rappelé que l’ADN de Guide-Vue.fr était le sérieux rédactionnel avec une totale collaboration avec les experts, et le partage, partage des connaissances et partage de visibilité. Elle a remercié l’ensemble des institutions savantes avec qui Guide-Vue travaille depuis une décennie, l’Institut de la Vision, l’Hôpital National des 15-20, l’Hôpital Universitaire Necker-Enfants malades, l’Hôpital Fondation Rothschild, également, la SFO, la SFO Alc, le SNOF, le SNAO, les associations…

Le Pr Sahel et Serge Picaud ont tous deux souligné l’importance du travail de Guide-Vue.fr pour redonner une dimension à ce qui se passe dans les laboratoires d’ophtalmologie, et en informer les cliniciens, mais aussi les patients, « pour leur donner l’espoir qu’un jour il y aura une solution pour eux ».
 

🔺️NB : La reproduction, même partielle, du contenu de Guide-Vue.fr est interdite - droits d'auteur - et une pratique blacklistée par Google. Notre solution de partage est une solution en sous-domaine de Guide-Vue.fr, respectant les bonnes pratiques de Google, et soumise à des accords contractuels. nous.contacter@guide-vue.fr  pour plus d'informations.
 
Final avec l'ensemble des intervenants

 
Corner Alcon innovation matériaux en lentilles de contact: matériau à gradient d'eau

 
Corner Optic 2000 et des centres CECOM : centres d'orientation gratuits pour personnes malvoyantes

 

  Les partenaires 

 
🔹️PLUS D'INFOS SUR LES RENCONTRES DE L'OPHTALMOLOGIE ET DE L'INNOVATION
RETOUR EN VIDEOS >      Event-ophtalmo.org

      
Pour soutenir la recherche fondamentale sur les maladies de la vision, soutenez l'Institut de la Vision >
Institut de la Vision
 

Pour soutenir la recherche clinique sur les maladies de la vision, soutenez l'Hôpital des 15-20 >


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Examen incontournable en ophtalmologie, le fond d’œil permet non seulement de diagnostiquer des pathologies oculaires, mais aussi de détecter des marqueurs de maladies générales comme le diabète, l'hypertension ou certaines atteintes neurologiques.



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 aux organisateurs pour ce formidable travail  de synthèse réalisé en un délai record 
Nora Ansell-Salles Legrand 

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L'interview/Portrait  du Professeur Sahël  avec encart du Dr Serge  Picaud 

vendredi 24 décembre 2021

Mon Espace Santé ou l’innovation au cœur de l’ADN des complémentaires santé

À l’heure où certains prophétisent la fin des complémentaires, assurancielles, paritaires ou mutualistes et l’avènement d’une “Grande Sécu” ou tout du moins questionnent leur rôle dans le financement des soins, c’est au contraire une nouvelle opportunité qui s’ouvre aux complémentaires santé avec le déploiement le 1er janvier prochain de Mon Espace Santé et plus largement le développement du numérique en santé.

Moteur de l’innovation sanitaire depuis leur création, il y a plus d’un siècle, les organismes complémentaires d’assurance maladie sont, de fait et plus que jamais, remis au cœur de la relation assurancielle en santé. Les réseaux de soins, bénéfiques à tous les acteurs du système de santé constituent un moyen, pour les complémentaires santé, de maîtriser les dépenses de santé de leurs assurés ; pour les assurés, de bénéficier de prix et de remboursements
avantageux en plus de soins de qualité. Enfin, pour les professionnels de santé qui bénéficient d’un apport de patientèle mais aussi de services numériques en santé de haute fiabilité.
Il est par ailleurs nécessaire de rappeler que les complémentaires santé jouent aujourd’hui un rôle prépondérant en matière de diversité d’offre de soins et d’innovation en santé, nous devons plus les appeler « complémentaires santé » mais « assurances santé ». En effet, les mutuelles, les institutions de prévoyance et les compagnies d’assurances ont été et sont des avant-gardistes en ce domaine. Se passer d’elles reviendrait alors à affaiblir la capacité d'innovation globale de notre système de santé alors même que le secteur de la santé fait face à de nombreux défis et bouleversements.

Si la crise sanitaire
que nous connaissons depuis début 2020 a mis en exergue les avantages de la télémédecine et de la téléconsultation, ce sont bien les assurances santé qui ont été pionnières dans ce domaine. Un domaine qui a pu naître, être testé puis diffusé grâce aux partenariats noués avec les assurances santé.
D’ailleurs, la plupart des contrats incluent aujourd’hui un service de téléconsultation accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Entièrement gratuit et compris dans le contrat, ce service représente une véritable solution contre les déserts médicaux, l’inaccessibilité même en milieu urbain et le renoncement aux soins. Il est devenu un levier puissant pour garantir un accès rapide et sécurisé aux soins.
Le déploiement du numérique par le biais de la création de Mon Espace Santé permet également aux assurances santé de poursuivre leur avantage numérique. En effet, Mon Espace Santé, au-delà du stockage et du partage des données de santé, en toute sécurité avec les professionnels de santé, c’est aussi un espace où chaque usager pourra découvrir des services numériques en santé fournis ou référencés par l’État. 
Ce référencement est une opportunité pour les assurances santé pour valoriser leurs offres actuelles de services, notamment en numérique santé, mais aussi pour continuer à innover et y développer de nouvelles offres pour accompagner leurs assurés.
Au niveau du contenu, Mon Espace Santé offrira aux usagers un catalogue d’outils et de services numériques en santé fournis directement par des organismes publics ou fournis par le secteur privé et référencés par l’État en plus d’un agenda en ligne, une messagerie sécurisée pour les professionnels de santé et les patients et l’accès au dossier médical partagé leur permettant de conserver en ligne leurs documents (ordonnances, vaccination, traitements, résultats d’examen) et les partager facilement avec leurs professionnels de santé. L’objectif étant de fluidifier les parcours de soins, faciliter une prévention personnalisée ou encore d’informer les usagers sur l’offre de soins et les droits auxquels ils peuvent prétendre.

Les assurances santé ont depuis longtemps largement déployé des actions de prévention auprès de leurs assurés et ont déjà pris le virage numérique dans la relation avec ceux-ci.

 

De fait, et ainsi que l’a démontré la crise sanitaire, les services déployés par les assurances santé sont finalement les véritables terrains d’expérimentation de la e-santé.

De la téléconsultation intégrée dans leur offre de services à leur légitime place dans Mon Espace de Santé, les assurances santé doivent maintenant aller vers des offres numériques plus riches et intégrées au parcours de soins. Cela suppose donc l’interopérabilité avec les autres parties prenantes, bien entendu toujours avec l’accord du bénéficiaire. Cette interopérabilité et cette capacité d'innovation sont déjà directement portées par les réseaux de soins, devenus en quelques années des plateformes de services pour les bénéficiaires des assurances et les bénéficiaires des réseaux.

Aujourd’hui, l’objectif premier est clair : tenir le calendrier du Ségur Numérique de la santé. L’année 2022 est donc clé. Mais il faut aussi savoir se projeter encore et toujours vers demain. Pour ceci, les plateformes de services santé sont les supports indispensables des assurances santé du fait de leurs connaissances fines des besoins des professionnels de santé et des attentes  des bénéficiaires alliées à leur capacité d'anticipation et d'innovation.

Le déploiement national prochain de Mon Espace Santé doit être vu par les assurances santé, en collaboration avec les plateformes de santé gestionnaires de réseaux de soins, comme un signal fort pour innover, simplifier et fluidifier les parcours de soins en tous points du territoire et ainsi continuer, comme elles le font depuis leur origine, à préfigurer la santé de demain.

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

En savoir plus :

Carte Blanche Partenaires

26 rue Laffitte - 75009 PARIS

Carole Delannoy

Directrice  Communication & Marketing

Tél. 01 53 24 04 24

carole.delannoy@carteblanchepartenaires.fr 

mardi 1 juin 2021

ENTRETIEN AVEC : Jean-François Tripodi

Bonjour Jean-François Tripodi, vous revenez de loin... que s'est-il passé ?

En fait j'étais positif au Covid-19 depuis 8 jours avec juste une légère fatigue. Je pensais que c'était terminé.

Puis le 12 mai je me suis littéralement effondré, mon médecin traitant m'avait prescrit un oxymètre de doigts je suis tombé en dessous de 90 (taux normal entre 94 et 98%)

Appel au 15, arrivée du SAMU et direct aux urgences de l'hôpital de Martigues. Des urgences j’ai fait un très court passage en pneumo et direct en réanimation. Le tout en quelques heures.

Comme j'étais bien conscient je comprenais bien que ma situation était tendue.

En arrivant en réanimation l'équipe m'a bien expliqué que si je restais sur le ventre cela serait beaucoup mieux, il fallait comprendre « éviter l'intubation » !

J'ai donc fait ce qu'on me demandait et ça a marché.

Il faut savoir que c'est couché sur le ventre que les poumons sont le moins comprimés.

12 jours de réanimation puis retour pour quelques jours – par hasard- dans la même chambre que lors de mon arrivée à l'hôpital et me voilà maintenant en centre de réadaptation.

Comment avez-vous vécu ces moments ?

Tout en d'abord en prenant d'office comme principe que lorsqu'un professionnel de santé s'occupe de vous il faut l'écouter et faire ce qu'il dit.

Ensuite, mais au même niveau d'importance, de la volonté. Il ne faut rien lâcher. Pas à pas mais avec constance.

Facile à dire, pas toujours à faire, j'en suis conscient.

Lorsqu'on est en réanimation on est dans un autre monde.

Bien entendu, branché de partout, mais surtout suivi sans arrêt.

Mais je me suis senti en sécurité.

Je sais que ma famille et mes amis, surtout mon épouse, ont été plus qu'inquiets pour moi. A mon avis plus que moi-même.

Je pensais beaucoup à mes deux petits-fils, il fallait que leur Pépé soit là pour eux.


           Hôpital
     de Martigues

Comment allez-vous aujourd'hui ?
Bien ! Je suis dans un super centre de réadaptation adressé par l'hôpital.

Pour être honnête je suis très faible et sous oxygène.

Mais de jours en jours mon degré d’autonomie s’améliore

Entendons-nous bien, il s’agit là d’aller du lit jusqu’à la salle de bains, seul, avec un déambulateur, c’est la victoire du jour...donc à renouveler systématiquement.

Comme me l’ont dit, l'équipe de réanimation, puis maintenant l'équipe du centre, j'avance plutôt bien.

Ne rien lâcher ! C'est mon principe.

On parle de Jean-François Tripodi sur tiktok

https://vm.tiktok.com/ZMeTy6uoA/


Quand avez pris la décision de rendre hommage à l'équipe médicale qui a pris soin de vous ?
Effectivement vous l'avez bien compris mon post LinkedIn a aussi comme objectif de valoriser l'équipe médicale.

Les retours directs que j'ai reçus ou les commentaires sur le post, montrent que cela a été compris.

Pourquoi ? Tout simplement pour transmette la prise de conscience réelle que le médical doit être associé à un accompagnement humain pour favoriser la guérison.

 Je suis conscient que j'ai eu la chance d'être atteint dans une période pas trop compliquée pour l'hôpital.

Couché dans un lit médicalisé avec des tuyaux de partout, avoir une infirmière ou une aide-soignante qui vient passer du temps avec vous, pour parler de la famille, des enfants, de la vie...

C’est également l’occasion pour elles de passer des messages positifs, mine de rien !

Cela fait plus que du bien.

En fait je ne me suis pas senti "un malade" mais une "personne particulière".

C’est peut-être bête, mais juste les petites attentions personnalisées, par exemple ma préférence pour le jus d’orange, et bien c'est énorme lorsqu'on est dans cette situation.

Ils ont même autorisé mon épouse, que je tiens à remercier ici pour tout l'amour qu'elle me donne, à venir me voir.

Un bien fou pour moi et pour elle.

Comme c'était dimanche elle avait apporté un super goûter pour toute l'équipe. 

En résumé pour répondre, c'était tout simplement une évidence, un petit geste pour les mettre en valeur.



Comment est né l'idée du visuel et de sa conception à la fois  originale, et forte ?

Ce visuel est l’œuvre de l’équipe communication Carte Blanche Partenaires, très touchée également par ma situation. L’idée était de montrer, de manière très visuelle, la victoire contre ce virus.

Les masques en arrière-plan rappellent qu’il est extrêmement important de continuer à se protéger et protéger les autres. 

Personne n’est épargnée et la victoire est belle.

Cette récente expérience personnelle va-t-elle changer le regard du DG de Carte Blanche Partenaires que vous êtes, si oui de quelle façon ?
Elle a confirmé ce que je pense depuis toujours et que nous appliquons dans les services mis à disposition par Carte Blanche Partenaires.

L'accompagnement personnalisé est une clef importante dans le parcours de santé et de soins.
En revanche j'ai découvert les problèmes quotidiens des soignants, comme l'ordinateur qui ne marche pas...

 Il se trouve que j'étais en réanimation lors de la journée de grève des services de réanimation (pour eux ça veut dire écrire "en grève" sur leur blouse et travailler).

Je n'oublierai pas tout ce que j'ai entendu et vu pendant ces 12 jours.


🔎ZOOM SUR: 
Carte blanche


Pouvez-vous retracer en quelques mots votre parcours professionnel ?
De formation informatique je suis "rentré en Mutualité" pour informatiser une mutuelle sur Marseille.

J'y ai rapidement quitté le service informatique pour prendre en charge toute la gestion.

Après avoir changé de mutuelle pour un groupe paritaire où j'avais la responsabilité de la santé et de la prévoyance individuelle et avoir créé des agences dans tout le Sud de la France; j'ai finalement quitté Marseille pour monter sur Paris.

Un passage dans le régime des mines avec un excellent souvenir de la chaleur humaine avec les adhérents.

Et j'ai créé la Direction de la Santé à la MFP (l'ancienne !)

Pour rapidement aller créer Ligne claire pour la MNH, la MNT et la MG, la première plateforme d'analyse de devis et de conseil santé. Une belle réussite qui continue sa vie.

Mais l'objectif était d'apprendre par les devis pour aller vers des réseaux de soins. Les trois mutuelles ayant pris des chemins différents cela n'a pas été possible.

Je me suis lancé dans le conseil en créant une activité basée sur l'évaluation. Autant de la santé des Marocains que des besoins en contrats de prévoyance des agents d'assurance.

Mais cela manquait de concret, j'ai donc arrêté cette activité.

Pour devenir le Conseiller du Président du Groupe UGIM, retour en Mutualité Fonction Publique. Une belle expérience, L'UGIM aurait pu devenir le groupe mutualiste de référence de la fonction publique.


Quand et comment votre route professionnelle a-t-elle croisé Carte Blanche Partenaires ?

Tout simplement SwissLife et Henner, les deux actionnaires de l'époque, m'ont proposé un vrai challenge en 2010.

Carte Blanche Partenaires est historiquement le plus ancien réseau de soins, on parle d’ avant et après la 2eme guerre mondiale !

Le Groupe Henner en est à l'origine, en 2001 SwissLife a rejoint Carte Blanche en devenant majoritaire.

L'idée était simple, rester sur les socles stratégiques de réseau ouvert et de partenariat pour développer l'activité autant par le tour de table d'actionnaires que par des clients. Portée par l'amélioration des services existants et le développement de nouveaux services.

Je passerai tous les détails de l'histoire mais depuis Carte Blanche est régulièrement à l'origine d'innovations marquantes pour notre secteur. C'est devenu l'ADN socle.


Quelles incidences la crise sanitaire a-t-elle eu sur Carte Blanche Partenaires  ?

Les dernières grandes grèves des transports avant la pandémie nous avez fait réfléchir sur les postes de travail et le travail à distance.

Tous les collaborateurs sont équipés de micro-ordinateurs portables avec une connexion Web sécurisée. C'est comme si nous étions au bureau.

Même le plateau téléphonique d'accompagnement des Professionnels de Santé est virtualisé

Et toute l'activité est en mode projet avec tous les outils de partage nécessaires.

Fermer les locaux n'a donc pas été un réel souci.

Nous avons fait livrer à tous les collaborateurs un grand écran supplémentaire car dans nos activités travailler sur double écrans est très pratique et permet de répondre aux problèmes de postures et de santé visuelle.

Le temps passant les collaborateurs ont demandé à revenir au bureau et nous avons organisé des jours de présence par roulement avec la mise en place d’une jauge.

Je suis bien conscient que selon la situation il n'est pas facile de rester chez soi pour travailler.

Nous avons aussi déclenché une formation sur le travail à distance (pour tous les collaborateurs) ainsi que sur la gestion d’une équipe hybride (pour les managers). Ces deux formations ont rencontré un grand succès .


Comment va Carte Blanche Partenaires aujourd'hui ?

Plus que bien.

En 2010 nous avions donc 2 clients-actionnaires et 2,3 M de Personnes Protégées couvertes.

Aujourd'hui nous avons 9 Groupes actionnaires avec l'entrée récente du Groupe Aéma via Aésio Mutuelle et Apivia Macif Mutuelle et, 36 clients, nous sommes connectés avec les grands gestionnaires et opérateurs de tiers-payant.

Au 1er janvier 2022 nous dépasseront les 12,5 Millions de personnes protégées.

En pleine pandémie avec les effets que l’on connait sur l’activité des opticiens nous avons renouvelé notre réseau optique avec un réel succès, près de 7.500 professionnels de santé constitue notre réseau.

Nous restons toujours et de loin de 1er réseau en optique.

Idem pour de le dentaire et l'audioprothèse.

 Notre service Mon Devis Décrypté (optique, dentaire et audio) connait un beau succès.

 L'objectif donné en 2010 est dépassé.


Quels sont ses objectifs à l'horizon 2025 ?

Déjà à court terme absorber la forte croissance en gardant la grande qualité de services qui est une autre de nos différences.

En fait nous revenons sur les hôpitaux...

Le projet ROC permet de développer les flux informatiques entre les établissements et les Assureurs santé.

Nous avons modélisé des services basés sur ces flux pour accompagner nos bénéficiaires avant, pendant, et après une hospitalisation.


Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Jean-François Tripodi



A propos de Carte Blanche Partenaires


Expert en services santé innovants pour ses clients organismes complémentaires santé, Carte Blanche Partenaires est un pivot de la relation entre complémentaires santé, assurés et professionnels de santé avec pour objectif de faciliter l’accès à la prévention et aux soins pour les bénéficiaires tout en gérant la maîtrise des dépenses de santé.

Carte Blanche Partenaires intervient dans le domaine des réseaux de professionnels de santé et de l’accompagnement santé avec un réseau de plus de 280 000 partenaires ; dont plus de 7 500 opticiens, 8 900 chirurgiens-dentistes, 3 500 centres d’audioprothèse. Les services de Carte Blanche Partenaires sont accessibles aujourd’hui à 8 millions de personnes et 12,5 millions en 2022. www.carteblanchepartenaires.fr


Principaux dirigeants:

Directeur Général, Jean-François TRIPODI, entouré de son Comité de Direction composé de : Caroline DEMOUCELLE, Directrice Santé – Carole DELANNOY, Directrice Communication et Marketing - Murielle ENJOLRAS, Directrice Relation Client et Vincent THOMAS-ANDRAU Directeur Administratif et Financier.

Le Conseil d’Administration est présidé par Pierre FRANCOIS, Directeur Général Santé et Prévoyance Swisslife

Carte blanche Partenaires en Chiffres ...

45 clients complémentaire santé

8 millions de personnes protégées en 2021 et plus de 12 millions en 2022.

12,3 millions de chiffre d’affaires en 2020

48 collaborateurs sur un seul site à Paris

280 000 professionnels de santé partenaires

+ 7.400 opticiens / + 8.900 chirurgiens-dentistes / + 3.500 audioprothésistes

+ de 3.000.000 de prises en charges traitées par an.

 26 rue Laffitte - 75009 PARIS

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vendredi 31 janvier 2014

Café nile du 5 février 2014 reçoit les acteurs de la distribution des produits de santé de 8h30 à 10h au Sir Winston « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »


 L’actualité des produits de santé est marquée par des débats lancinants : leur distribution en fait partie.

 Question cruciale s’il en est, elle interroge maintenant l’ensemble de la société civile au moins autant que la préoccupation capitale sur la sécurité sanitaire. On a vu les conséquences délétères pour tous les acteurs, à commencer par les malades, des ruptures d’approvisionnement itératives (on se souviendra de la crise Levotyrox). On s’interroge à juste titre en haut lieu sur le rôle des différents acteurs (Autorité de la Concurrence, Inspection Générale des Affaires Sociales, Direction Générale de la Santé et Direction Générale de l’Offre de Soins) et la façon de rendre le système équitable économiquement et à même de remplir ses obligations, liées au monopole pharmaceutique comme à la notion de service public.

 La Loi de Financement de la Sécurité Sociale elle-même par son article 13 crée une distorsion de concurrence dénoncée par les acteurs de cette distribution. Il était temps, au vu de tous ces rendez-vous, de leur donner la parole.

 Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques& Gouvernementales de Sanofi

Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

            viendront débattre le 5 février prochain de 8h30 à 10h au Sir Winston

 (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

 « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé»

Suivre en direct sur twitter :  #cafenile

 


 

 NDLR : MGEFI ET CAFE NILE

La proposition de loi Le Roux donne aux assureurs mutualistes la possibilité de créer des réseaux de professionnels (ce dont bénéficient déjà les institutions de prévoyance et les assureurs privés). Mais dans un contexte où la question de la solidarité se pose avec encore plus d’acuité (cf. la pétition signée par 140 personnalités pour obtenir un débat parlementaire sur ce sujet, demande déjà formulée par l’association 360° Santé dès 2008) Nile consulting a invité le 4 septembre 2013 , à son « café nile » de rentrée : Serge Brichet, Président de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI), Jean-François Tripodi, Directeur Général de Carte Blanche Partenaires et Olivier Nique, Directeur des partenariats Santé de ProBTP, pour leur poser la question légitime :

 « Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? »



 

 

mardi 17 septembre 2013

" Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? " les réponses de Serge Brichet, Jean-François Tripodi et Olivier Nique







« Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? »,

Avec Serge Brichet (MGEFI) Jean-François Tripodi (Carte Blanche Services) et Olivier Nique (Pro BTP),

lien vers la video : http://youtu.be/3rRkhNpK33w
 

Les premiers café nile de la rentrée de septembre


Vous trouverez en suivant le lien ci-dessous le compte-rendu du café nile de Jean-Yves Robin, Directeur Général de l’ASIP. Il était intervenu sur le thème « « A quelles conditions la e-santé pourrait-elle être un levier à la transformation du système de santé ? » : http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=471

 

Par ailleurs, lors du café nile « Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? », poser à Serge Brichet (MGEFI), Jean-François Tripodi (Carte Blanche Services) et Olivier Nique (Pro BTP), quelques questions que vous retrouverez dans la video suivante : http://youtu.be/3rRkhNpK33w

 

Mercredi 18 septembre prochain Jean Debeaupuis, Directeur Général de l’Offre de Soins, qui interviendra sur le thème :

« Décloisonnement du système de santé :

peut-on créer des synergies nouvelles pour répondre aux besoins des malades ? »

 

Enfin, le 25 septembre, Marc de Garidel, Vice-Président du Comité Stratégique de Filière des Industries et Technologies de Santé, interviendra sur le thème des travaux de ce Comité.

Les cafés nile se tiennent au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) de 8h30 à 10h. Vous êtes bienvenus à ces deux rendez-vous.

lundi 2 septembre 2013

Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ?


Rendez-vous le 4 septembre 2013
8h30 / 10h au Sir Winston
5 rue de Presbourg 75116 Paris
 
 
La proposition de loi Le Roux donne aux assureurs mutualistes la possibilité de créer des réseaux de professionnels (ce dont bénéficient déjà les  et les assureurs privés). Dans un contexte où la question de la solidarité se pose avec encore plus d'acuité, le Café nile de rentrée pose la question :
 
« Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? »
 
 
Pour répondre :
 
Serge Brichet, Président de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI),
 
Jean-François Tripodi, Directeur Général de  Carte Blanche Partenaires,
 
Olivier Nique, Directeur des partenariats Santé de ProBTP
 
Contact presse MGEFI

Nora ANSELL-SALLES
 
La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
 
INSCRIPTION OBLIGATOIRE:
 Olivier Mariotte
nile, 65 rue Galande, 75005 Paris
Tél : +33 (0)1 40 46 78 00/ Mob : +33 (0)6 07 94 61 73
olivier.mariotte@nile-consulting.eu