Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 12 février 2014

L'Academie de médecine réagit au reportage "Zone interdite" de M6 sur la maltraitance dans les centres pour handicapés mentaux

 

 
 
HANDICAP & VIOLENCE
 
Il faut briser la loi du silence

Le 19 janvier dernier, l'émission "Zone interdite" sur M6, révélait la maltraitance dans des centres pour handicapés mentaux. Au-delà du choc qu'elle a ressenti alors comme tous les téléspectateurs, le Professeur Marie-Odile Réthoré, généticienne, qui a consacré sa vie aux enfants trisomiques et à leurs parents, a convaincu l'Académie de soulever la question de plus en plus d'actualité mais encore trop méconnue du vieillissement des enfants handicapés et de la détresse de leurs parents devant l'éventualité de devoir les abandonner après leur mort.

Après l'émission, 2 familles auraient commis l'irréparable
En 2013, une soixantaine de familles auraient fait de même.
 
« Quand j’ai été élue à l’Académie française de médecine, en 1993, il n’y avait pas de femmes. Il y a eu dans le temps Marie-Curie, puis la pédiatre Thérèse Bertrand-Fontaine, puis il y a eu ma petite personne. Quand j’ai été élue, ils connaissaient très bien mon activité et ils n’ont pas été déçus. Ils savaient qu’ils accueillaient toute la famille des parents d’enfants victimes d’un déficit mental d’origine génétique. Moins d’un mois après mon élection, on a créé à l’Académie de médecine, à Paris, une commission Handicap et vieillissement »
 
 

vendredi 17 janvier 2014

Reportage de Zone interdite : attention à l'amalgame !


Dimanche soir sera diffusé sur M6, dans l'émission Zone interdite, un reportage de 90 minutes intitulé « Enfants handicapés : révélations sur les centres qui les maltraitent ». Un reportage choc qui a le mérite de mettre en avant le sujet du handicap à une heure de grande écoute et d'évoquer certaines préoccupations clefs de notre secteur : le désarroi des parents face aux manques de places dans les établissements, les abus médicamenteux de la prise en charge psychiatrique de l'autisme et autres TED, le problème de la Belgique, dont les établissements, bénéficiant de financements pourtant français, échappent à nos normes et à nos critères qualité.

Le reportage met également en avant les pratiques maltraitantes de certains établissements français. Les images sont choquantes, violentes et souvent insoutenables. Elles suscitent l'indignation et l'émotion, ce qui est tout à fait légitime. De tels agissements sont inadmissibles et tout doit être mis en place pour éviter qu'ils se reproduisent. A cet égard, ce type de documentaire a la vertu d'obliger l'ensemble des acteurs concernés, établissements et services, parents, décideurs publics, à prendre leurs responsabilités pour prévenir si possible, ou dénoncer si nécessaire, ces pratiques.

Néanmoins, au-delà de l'émotion suscitée par ces situations spécifiques, il ne faut pas oublier le travail de qualité réalisé par la grande majorité des 7 000 établissements et des services pour enfants handicapés aujourd'hui en France et par les professionnels qui les composent. Il ne faut également pas oublier que la qualité de l'accompagnement est étroitement liée aux marges financières dont disposent les établissements, et qui sont aujourd'hui de plus en plus restreintes.

Alors évitons l'amalgame et poursuivons la mobilisation collective au service de la qualité des accompagnements, dans le respect de la dignité des personnes.
 

Pour télécharger le communiqué de presse : cliquez ici
 

 

mardi 30 juillet 2013

Kulmie Samantar est nommé Directeur Général Délégué des enseignes Les Opticiens Mutualistes et Audition Mutualiste


 
 


Kulmie Samantar est nommé Directeur Général Délégué de VISAUDIO, la tête de réseau gestionnaire des enseignes Les Opticiens Mutualistes et Audition Mutualiste. Il conserve sa fonction de Délégué général du syndicat national des centres d’optique mutualistes (SYNOM) et du syndicat des centres d’audition mutualiste (SYNAM).

 

Agé de 49 ans, Kulmie Samantar est titulaire d’un DEA de droit des contrats.

 

Il débute sa carrière à l’international en 1990 chez Telecom Italia, avant de devenir en 1995 consultant pour l’UNESCO sur le thème de la sécurité internationale. Il rejoint la Mutualité Française en 1997 en qualité de Conseiller auprès du président, puis comme Responsable du département international. En 2009, il devient Directeur adjoint de VISAUDIO, en charge notamment des relations conventionnelles avec les mutuelles.

 

Christian PY, Président-Directeur Général de VISAUDIO, a été reconduit en tant que membre du Bureau de la Mutualité Française et élu Secrétaire général adjoint de la Mutualité Française, lors de sa dernière Assemblée Générale.

 

 

A propos du groupe Visaudio

 

Présidée par Christian Py et créée en 2008, la société Visaudio regroupe les réseaux Les Opticiens Mutualistes et Audition Mutualiste.

 

Visaudio a pour mission de développer les stratégies de marketing, de communication, d’achats et de développement de ses deux enseignes. Cette synergie existe déjà sur le terrain puisque près de 75% des centres d’audioprothèse partagent un même espace ou sont mitoyens avec un centre optique.

 

L’enseigne Les Opticiens Mutualistes est la 4ème enseigne optique de France. Elle regroupe 730 points de vente. L’enseigne Audition Mutualiste compte plus de 350 centres et plus de 400 professionnels de l’audioprothèse.

 

L’éthique de Visaudio s’appuie sur le respect du client en lui garantissant la solution la mieux adaptée d’un point de vue technique, esthétique et économique, tout en veillant à son bien être.

jeudi 13 juin 2013

La mutualité innove en Alsace et rend ses services de soins "encore plus" accessibles...

 
« La mutualité Française Alsace rend ses services de soins accessibles aux personnes sourdes et malentendants»
 
Afin de favoriser l’accès de tous à ses services, la Mutualité Française Alsace a choisi de rendre son réseau de soins accessible à toutes les personnes sourdes et malentendantes via la plateforme Acceo.
 
Depuis début mai, grâce à ce service, toute personne sourde ou malentendante, quel que soit son mode de communication, peut désormais contacter par téléphone ou venir dans les centres optiques, dentaires et audio en complète autonomie…
 
 
 
 
 
La France compte près de 6 millions de personnes en situation de handicap auditif (source enquête ministérielle Le Handicap Auditif en France).
Parmi les personnes souffrant d’une déficience auditive profonde ou totale :
L’initiative prise par la Mutualité Française Alsace permet d’anticiper les exigences de la loi
n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, en favorisant l’accès aux soins de qualité pour tous et en luttant contre l’exclusion.  
 
COMMENT ÇA MARCHE ?
Un Service de mise en relation entre personnes entendantes et personnes sourdes ou malentendantes
  
De son domicile, l’usager sourd se connecte sur le site internet de la Mutualité Française Alsace www.mf-alsace.com pour télécharger l’application Acceo, signalée par un code visuel.
 
1 Il se met en relation avec un opérateur Acceo (interprète ou transcripteur) via une webcam et un micro hautparleur.
 
2 L’Opérateur Acceo contacte par téléphone le service concerné et la conversation peut démarrer.
 
3 L’opérateur, qui travaille en simultané, traduit ou transcrit la conversation entre la personne sourde et son interlocuteur entendant.
 
Mutualité Française Alsace – Services de Soins et d’Accompagnement Mutualistes
10 rue de la Durance – BP 10046 – 67023 STRASBOURG CEDEX 1
Tél. 03 88 55 91 00 – Fax 03 88 84 29 69
www.mf-alsace.com

lundi 25 février 2013

PRIX JARDINS THÉRAPEUTIQUES 2013 - 2ème Édition


A l’initiative d’Agevillage, de la Fédération Hospitalière de France et des Salons de la Santé et de l’Autonomie (Géront’Expo), cette deuxième édition du Prix « Jardins Thérapeutiques » rassemble désormais : l’association Jardins et Santé, la Fehap (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs), le SYNERPA (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées) et l’Unccas (Union Nationale des Centres Communaux d’Action Sociale).
Ce Prix est soutenu par les entreprises Pétrarque, Verdurable qui équipent les jardins thérapeutiques.

Stimulant pour les sens (plaisirs liés aux parfums, à la vue d'un beau paysage...) comme pour l'esprit (activité renouant avec une pratique d'autrefois, objets associés à certaines mémoires), le jardin est reconnu aujourd’hui comme un outil favorisant le bien-être des personnes âgées. Il est ainsi utilisé par nombre d’établissements ou de services à la personne pour maintenir une qualité de vie, favoriser les échanges, redonner le goût de communiquer et de vivre ensemble.

Partout en France, des initiatives se multiplient, portées par des équipes de salariés ou de bénévoles engagés, disponibles et à l’écoute des besoins des personnes. Le Prix « Jardins thérapeutiques » vise à promouvoir ces projets et reconnaître le travail des personnes qui les mettent en œuvre.

Les modalités du Prix :

Ce prix est ouvert aux équipes de structures sanitaires, sociales et médico-sociales (EHPAD, USLD, accueils de jour, CCAS, SAD, SSIAD, HAD, …), et aux collectivités territoriales, qui accompagnent au quotidien, à domicile ou en établissement des personnes âgées en perte d’autonomie physique et/ou psychique.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 12 avril 2013.


Un jury composé d’experts déterminera le lauréat du prix selon quatre critères :

Le processus de recueil des désirs des personnes, des professionnels et des bénévoles

La formalisation du projet de jardin thérapeutique

La qualité du projet, de sa préparation et de son adaptation

L’évaluation et le suivi du projet mis en œuvre du point de vue des personnes, des professionnels et des bénévoles

Cinq Prix valoriseront les lauréats :

Un Grand Prix remis sur les Salons de la Santé et de l’Autonomie du 28 au 30 mai 2013
à Paris – Porte de Versailles

Un Prix par fédération : FHF, FEHAP, SYNERPA, UNCCAS, sera remis à cette même occasion.

Ces Prix comportent :

un abonnement au site www.agevillagepro.com,

un reportage diffusé sur agevillage.com/agevillagepro.com

un article dans les revues des fédérations, pour le lauréat de leur réseau

Le lauréat du Grand Prix se verra également remettre :

un don de 300 euros de l’association Jardins et Santé,

un don d’agrès adapté aux personnes à mobilité réduite de la société Pétrarque

un don de deux jardinières avec système élévateur de la gamme Garden Age de la société Verdurable

En savoir plus : cliquez-ici

PARTENAIRES / SPONSORS

Pétrarque développe des produits innovants et multi-sensoriels (approche Snoezelen, Wizzbox, …). Pour les jardins, les équipes de Pétrarque ont travaillé à l’élaboration d’une vingtaine d’agrées adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Verdurable propose la gamme « Garden Age » comprenant une jardinière surélevée et des accessoires ergonomiques (sécateur, griffe, transplantoir et arrosoir). Soutenus et testés par les services de rééducation de l’hôpital Bretonneau de Paris, les produits sont fabriqués en France.

vendredi 7 décembre 2012

3 millions de personnes en France : des maladies « rares » ?


A l'initiative de la SFN, les représentants des organismes en charge des maladies rares (ORPHANET, Fondation Maladies rares, Comité de Pilotage du Plan Maladies rares), et les médecins responsables des centres de référence en Neurologie, implantés dans les CHU,  se sont réunis, le 30 novembre dernier, au Ministère de la santé, pour faire un bilan d'étape à mi-parcours du 2e Plan « maladies rares », les maladies neurologiques en particulier.

 

Les résultats, depuis 2004, sont encourageants car la prise en charge de ces 7 000 maladies a effectivement radicalement changé, en permettant, pour la première fois, de les faire entrer dans la modernité d’une recherche clinique et fondamentale avec des centres de référence qui se sont imposés progressivement comme les interlocuteurs des médecins et des patients, grâce au soutien des Associations de patients, en particulier de l’AFM.  

·         Les maladies sont rares mais les patients nombreux : 3 millions en France

·         Une « double peine » : une maladie rare, souvent grave, méconnue à la fois par les médecins et les proches

·         30 centres de référence en neurologie sur les 132 implantés dans les CHU partout en France

Mais, ces maladies ne bénéficient toujours pas de la même attention que les maladies considérées comme plus « fréquentes », et les objectifs du 2e Plan « maladies rares » risquent de ne pas être atteints, au détriment des patients, en particulier :

·         Il manque des registres nationaux dans la plupart de ces maladies, indispensables pour développer la recherche sur le diagnostic et des protocoles thérapeutiques harmonisés ;

·         Les patients mettent souvent plusieurs mois avant de trouver le bon centre de référence qui pourra mettre un terme à leur errance diagnostique ;

·         L'information existe, notamment sur internet, mais ces sites ne sont-ils par trop réservés aux professionnels et insuffisamment connus du public ?  Ne faudrait-il pas prévoir une information plus institutionnelle, comme c'est le cas dans d'autres domaines prioritaires de santé publique ?