Nora ANSELL-SALLES

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mardi 11 mars 2014

Europe : La Mutualité salue l’adoption de la directive Omnibus II


La Mutualité Française salue l’adoption de la directive Omnibus II par le Parlement européen

 

La Mutualité Française salue l’adoption de la directive Omnibus II par le Parlement européen parce qu’avec son entrée en vigueur le 1er janvier 2016, elle marque la fin d’une étape importante dans le processus de mise en place de Solvabilité II, et qu’elle confirme le principe de proportionnalité.

 

 

Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française déclare à ce sujet : « La Mutualité Française qui s’est engagée depuis le début de ce processus il y a plusieurs années, reste entièrement mobilisée pour que toutes les mutuelles puissent mettre cette réforme en ouvre de façon proportionnée aux enjeux financiers et à la taille de leurs entreprises ».

 

Consciente des ressources importantes nécessitées par Solvabilité II, la Mutualité Française s’est fortement mobilisée sur le respect du principe de proportionnalité, sur  accompagnement de ses membres pour passer le cap du déploiement de Solvabilité II, et sur la reconnaissance de son modèle de gouvernance démocratique et son adaptation au nouveau contexte prudentiel.

 

Sur toutes ces questions et notamment sur celle de la proportionnalité, les demandes répétées de la Mutualité Française ont été entendues par la Commission Européenne : le texte Omnibus II intègre un dispositif laissant aux superviseurs nationaux la latitude de décliner localement l’application de la proportionnalité et ses allégements éventuels. A ce stade, l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) compte adapter les exigences de reporting au regard de la taille et du risque porté par les mutuelles.

 

Ces adaptations et la possibilité d’utiliser des simplifications permettront ainsi aux plus petits acteurs d’aborder plus efficacement la phase de préparation avec les tests à blanc programmés par l’ACPR en 2014 et 2015.

 

La Mutualité Française et ses membres s’étaient déjà fortement mobilisés pour participer avec succès à un test à blanc en septembre 2013. Une réussite et un engagement salués par l’ACPR et qui sont le fruit d’un programme de formation à la carte et de mise à disposition d’outils pédagogiques de la Mutualité Française auprès de l’ensemble des mutuelles adhérentes. Ces actions se poursuivront et se renforceront jusqu’en 2016.

jeudi 11 juillet 2013

cigarette électronique....

Corinne Lepage salue l'ambition de la Commission Envi du Parlement européen sur la directive tabac

Le tabac tue plus de 700.000 personnes par an dans l'Union européenne et engendre des coûts humains, sociaux et économiques très importants. L'adoption aujourd'hui, par la commission Environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, d'un texte ambitieux bannissant les arguments marketing (cigarettes minces et saveurs) de l'industrie du tabac est un message clair. Aussi clair que le renforcement des messages sanitaires et de l'espace consacré pour ces messages.


En choisissant de classer la cigarette électronique sous le joug de la directive médicament, les parlementaires ont estimé qu'il devait y avoir une évaluation des produits mis sur le marché afin de protéger les consommateurs. La directive précise par ailleurs que ces produits devraient être distribués hors du réseau pharmaceutique, comme le prévoit déjà nombre de législations dans l'Union européenne. Reste alors aux Etats membres de légiférer en ce sens.


La directive tabac restera un cas d'école. Elle a vu tomber un commissaire, un président de commission et rapporteur pour avis est soupçonné d'avoir influé sur cet avis en étant conseil d'une compagnie du tabac et des cigarettes électroniques ont été envoyées aux députés européens afin d'influencer leur vote. Les chiffres socio-économiques du tabac ont été aussi un outil d'influence et de nombreux amendements en faveur des producteurs de tabac ou remettant en cause les risques liés au tabac ont été déposés sur ce texte. Le quasi consensus sur le sujet a permis tout de même d'avoir un texte plus ambitieux que le texte de la Commission européenne.