Infolettre n° 522
mardi 27 juin 2023
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Ces malades qui nous gouvernent...
Et ceux qui rêvent de le faire
Volonté de pouvoir et folie ont de toute éternité formé un couple uni. L’histoire du monde regorge de paranos, de mégalos, de schizos, de mythos et autres dingos qui ont placé leurs peuples - voire toute l’humanité dès qu’ils en ont eu les moyens techniques - au bord de l’extermination.
« Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte » disait François Mitterrand, parlant d’expérience. L’œuvre génocidaire que n’ont pas réussi à mener à son terme des timbrés hors catégories comme Hitler, Staline ou Mao, des autocrates aux petits pieds de la maladie mentale ont fait leur possible, ces dernières années, pour y parvenir.
Qui, de Mussolini, Ceausescu, Milosevic, Saddam Hussein, Khomeini ou Kadhafi était le plus secoué ? Peut-on vraiment trancher entre Kim Jong Un, Xi Jinping ou Bachar El-Assad ? Quelle position Trump, Bolsonaro, Erdogan, Berlusconi ou Orban occupent-ils dans la hiérarchie des psychotiques ?
Une chose est certaine. Un homme a cherché le 24 février 2022 à leur ravir la première place en plongeant le monde dans un chaos indescriptible, reléguant le débarquement de la baie des Cochons en 1961 au rang de détail de l’histoire et la guerre froide à celui de simple mauvais souvenir.
Et voilà que cet illuminé de Vladimir Vladimirovitch Poutine, qui se pose comme l’inspirateur du contre-pouvoir au monde occidental s’est trouvé contesté dans son rôle de belliciste en chef par son principal obligé, l’oligarque couleur kaki Evgueni Viktorovitch Prigojine, passé du statut d’ancien bagnard et ex-vendeur de hot-dogs à celui d’éphémère putschiste d’opérette.
Ce week-end, on en est venu à se demander quel syndrome notre planète devait craindre le plus, de l’hubris poutinien ou de la mégalomanie Prigojinienne. L’interrogation elle-même pose question...
Jacques Draussin