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mercredi 14 août 2024
Salon Femmes Entrepreneurs Africaines, du 11 au 17 août 2024.
vendredi 22 juillet 2022
Relai d’un communiqué de presse | Déconjugalisation de l’AAH : une avancée historique mais des délais trop éloignés
Vous trouverez ci-dessous un communiqué de presse co-signé par AIDES, APF France handicap, Collectif Handicaps, Fisaf, FFDys, FNATH, France Assos Santé, Les Séropotes, Ligue des Droits de l’Homme, Sidaction, Unafam, Unapei et Voir Ensemble.
Communiqué de presse
21 juillet 2022
Déconjugalisation de l’AAH :
une avancée historique mais des délais trop éloignés
La déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) vient d’être adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale
dans le projet de loi « pouvoir d’achat ». Nos associations se réjouissent de cette avancée historique, mais restent insatisfaites de sa date d’entrée en vigueur, bien trop lointaine.
Par ailleurs, cette mesure n’épuise pas à elle-seule le chantier de réforme nécessaire à l’indépendance financière des personnes handicapées.
La suppression de la prise en compte systématique des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH permettra à ses bénéficiaires de s’installer en couple sans voir leur
voir leur allocation diminuée ou totalement supprimée. C’est une revendication de longue date qu’ont portée les personnes concernées
et les associations à travers une mobilisation historique. Cette dernière a démontré un large consensus, dépassant les clivages politiques traditionnels et s’inscrivant dans un soutien considérable de la société civile.
En 2021, une pétition de la plateforme du Sénat atteignait ainsi pour la première fois les 100 000 signatures nécessaires pour imposer l’examen de la proposition de loi déjà adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale.
Pourtant, le gouvernement n’a cessé de s’opposer à la déconjugalisation de l’AAH sous la précédente législature, et ce malgré un soutien
unanime de cette mesure par les sénatrices et les sénateurs à la suite du travail de fond effectué par la commission des affaires sociales du Sénat.
L’ancienne majorité est allée jusqu’à imposer un vote bloqué à l’Assemblée nationale afin d’empêcher l’adoption de la mesure en 2021. De même, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Monsieur Richard
Ferrand, avait refusé de convoquer une commission mixte paritaire pour statuer sur la mesure, malgré la demande effectuée par 18 associations en novembre dernier[1].
La mobilisation unitaire des personnes concernées, des associations, et des parlementaires, a permis un revirement de la position du gouvernement et de la majorité présidentielle dans la nouvelle configuration de
l’Assemblée nationale. C’est une grande victoire pour les personnes concernées par cette allocation et les associations qui les représentent.
Toutefois, l’horizon d’octobre 2023 pour la mise en place effective de la mesure demeure lointain, d’autant plus au regard du temps déjà perdu par les refus successifs du gouvernement sous la précédente législature.
Nos associations poursuivent leur mobilisation auprès des sénatrices et sénateurs pour une mise en œuvre plus rapide.
L’amendement adopté prévoit par ailleurs un droit d’option pour que les bénéficiaires de l’AAH puissent conserver le mode de calcul actuel si cela est plus favorable à leur foyer.
Nous appelons à une concertation large des associations et personnes concernées dans la phase d’élaboration des décrets précisant la date d’effectivité de la mesure du droit d’option. En particulier, nos associations seront vigilantes à ce que ce dernier repose sur des mécanismes ne créant aucun perdant, notamment pour les personnes devant renouveler leurs droits à l’AAH régulièrement.
Enfin, le vote de la déconjugalisation de l’AAH ne suffit pas à répondre à l’ensemble de nos attentes concernant
l’évolution des ressources des personnes handicapées. Le montant de l’allocation ne peut décemment demeurer inférieur au seuil de pauvreté. En outre, sa revalorisation trimestrielle au regard de l’inflation
s’avère particulièrement essentielle pour permettre aux bénéficiaires de vivre dignement. Nos associations défendront conjointement des amendements en ce sens dans la suite de la navette
parlementaire du projet de loi « pouvoir d’achat » et resteront mobilisées tout au long du quinquennat dans la défense des droits, de la santé et de la dignité des personnes concernées par l’AAH.
Signataires : AIDES, APF France handicap, CFPSAA, Collectif Handicaps, FFDys, Fisaf, FNATH, France Assos Santé, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Les Séropotes,
Renaloo, Sidaction, Unafam, Unanimes, Unapei, Uniopss, Vaincre la Mucoviscidose, Voir Ensemble.
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[1] Aides, APF France Handicap, ASEI, CFPSAA, Collectif Handicaps, FFDys, Fisaf, FNATH, France Assos Santé, Ligue des droits de l’Homme, Santé Mentale France, Sidaction, Solidarité Sida, Unafam, Unanimes, Unapei, Uniopss et Voir Ensemble
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Contacts presse :
AIDES : Adèle Simon - asimon@aides.org
APF France handicap : Sophie Lasbleis - 01 40 21 10 93 - sophie.lasbleis@apf.asso.fr
Collectif Handicaps : Arnaud de Broca - 06 20 51 04 83 - presidence@collectifhandicaps.
FNATH : Hervé Guinde - herve.guinde@fnath.com
France Assos Santé : Laëtitia Bernigaud - 07 56 34 10 86 - communication@france-assos-
LDH (Ligue des droits de l’Homme) : presse@ldh-france.
Les Séropotes : Bruno Lamothe, référent à l’accès aux droits - 06 43 79 50 69 -bruno.lamothe@seropotes.org
Renaloo : Yvanie Caillé - mail@yvanie.fr
Sidaction : Romain Gattet - 01 53 26 45 39 - r.gattet@sidaction.org
Unafam : Elsa Le Brettevillois - elsa.le-brettevillois@unafam.
Unanimes : info@unanimes.fr
Uniopss : Valérie Mercadal, Directrice de la communication - vmercadal@uniopss.asso.fr
Vaincre la Mucoviscidose : Sandrine Jobbin - sjobbin@vaincrelamuco.org
mercredi 2 mars 2016
La pension de réversion pour toutes et tous !
Vu pour vous |
jeudi 12 novembre 2015
"VIH et hépatites : la face cachée des discriminations"
Invitation
presse
AIDES
et le Défenseur des droits,
avec
le soutien du fonds de dotation « Barreau de Paris
Solidarité »,
ont
le plaisir de vous convier à une
Conférence
de presse
|
lundi 26 janvier 2015
Hépatite C : Les associations saluent la décision de l’office Indien des brevets
(Paris,
le 21 janvier 2015)
En
plein débat sur le coût des nouveaux traitements contre l’Hépatite, l’office
indien des brevets a rejeté mardi 13 janvier une des demandes de brevet
formulées par . Les associations se félicitent de cette
décision, qui contribue à une amélioration de l’accès aux traitements pour de
nombreux patients.
Un
recours en opposition avait été déposé conjointement par l’association de
patients Delhi Network of Positive People (DNP+) et le collectif de juristes
Initiative for Medicines, Access & Knowledge (I-MAK). Une opposition au brevet est une
procédure ouverte à toute personne intéressée – industriels concurrents ou
société civile - pour contester la validité d’un brevet.
« Cette
décision est encourageante car elle constitue un pas vers la disponibilité du
traitement en version générique et donc vers l’accès universel »
explique
le Docteur Jean-François Corty, Directeur des Opérations France de Médecins du
Monde, « mais il nous faut encore attendre car un deuxième
brevet demandé par Gilead est toujours en cours
d’examen ».
L’actuel
médicament de Gilead vendu à prix exorbitant - 1 000
dollars la pilule aux US, 84 000$ les 3 mois de traitement – est inaccessible
pour l’immense majorité des patients atteints d’hépatite C. De
fait, les organisations médicales internationales
sont dans l’incapacité de soigner correctement leurs patients malades de
l’hépatite C alors qu’un traitement efficace existe.
Le
problème d’accès se pose non seulement dans les pays « à ressources limitées »
mais aussi dans les pays occidentaux qui ne disposent pas des ressources
suffisantes pour absorber de tels prix. En France, le prix est de 41 000 euros
et le médicament est rationné. En Angleterre, le traitement est vendu 44 000£ et
l’assurance maladie a repoussé d’avril à juillet la dispensation du traitement.
En Espagne, le traitement est également rationné : seule 5 000 personnes -1
personne sur 5 en besoin urgent de traitement- pourra y
avoir accès en 2015.
Pourtant,
le sofosbuvir ne coûterait que quelques centaines de
dollars si des versions génériques existaient[1].
Nos
associations rappellent la nécessité de favoriser l’accès universel aux
traitements contre l’hépatite C en Europe et dans le reste du monde. La décision
de l’office Indien des brevets doit également encourager l’ouverture d’un débat
public en France sur les prix des médicaments et leur impact sur les systèmes de
santé.
Associations
signataires :
Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, Aides, Comede
|
Contacts
presse
Médecins
du Monde
Aurélie
Defretin 01 44 92 13 81/
infomdm@medecinsdumonde.net
//www.medecinsdumonde.org
Médecins
Sans Frontières :
Pierre
Borelle :
01 40 21 27 25 /
Charlotte Nouette-Delorme 01 40 21 28 23 samuel.hanryon@paris.msf.org
Aides :
Antoine
Henry : +33 (0)1.41.83.46.53 /
Comede
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lundi 1 décembre 2014
1ER DECEMBRE 2014 : JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
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