Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 6 novembre 2013

TWITTER : Connaissez-vous les usages et pratiques ?



 

 


 

Le Pôle AURA MUNDI – veille et analyse des médias en ligne – de l’Argus de la presse présente les résultats du deuxième volet de son enquête sur les usages et les pratiques de Twitter en France, consacré aux personnes ayant un compte Twitter et l’utilisant actuellement.

Retrouver l’infographie de l’étude ici

 

L’USAGE DE TWITTER EN FRANCE

Le 1er volet de l’enquête (publié en avril dernier) montrait qu’aujourd’hui, 5% des Français détiennent un compte Twitter et l’utilisent actuellement. Si Twitter est devenu un outil incontournable, peu de Français utilisent donc réellement cet outil au quotidien.

Ce 2e volet de l’enquête s’intéresse plus particulièrement à ces 5% de Twittos actifs : Ipsos a ainsi réalisé pour le pôle Aura Mundi de l’Argus de la presse une enquête auprès de 500 personnes ayant un compte Twitter et l’utilisant actuellement, afin de comprendre de manière détaillée qui ils sont et comment ils utilisent Twitter.

« Twitter fait partie du Paysage de la communication en France, et la mesure précise des usages de ce nouvel outil, des attentes et motivations de ses utilisateurs reste encore rare.
Cette étude nous apprend comment le réseau social établit de nouvelles relations entre l’information et les publics. Nous sommes ravis de faire progresser la connaissance du secteur avec ces résultats chiffrés. Ils donnent à réfléchir et confirment que la surveillance et l’analyse de ces avis doit trouver sa place aux côtés de l’ensemble des médias. Une démarche devenue nécessaire pour garder le contrôle de sa réputation et inspirer de nouvelles communications », précise Arnaud Steinkuhler, Directeur du pôle AURA MUNDI.


 

vendredi 15 février 2013

À lire dans le N°6 du 12 février 2013 de ID’Santé La lettre d’info des médias de l’éducation santé

m-santé :


quelles sont les attentes des médecins généralistes ?

La santé n’échappe pas à la croissance du marché des smartphones et des tablettes. Très développée dans les pays émergents où elle se révèle chaque jour un peu plus indispensable, la m-santé ou santé mobile cherche toujours sa voie sur le vieux continent.
Son avenir en France passera par le développement d’applications mobiles réellement utiles aux patients et suffisamment validées pour que les médecins puissent les recommander.
IDS Santé a confié à l’institut d’études MediQual Research le soin de faire le point avec les médecins généralistes sur leurs attentes vis-à-vis de la m-santé (janvier 2013).




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Relation médecin-patient :


les brochures font tomber les tabous

Selon une récente étude réalisée par l’institut MédiQual Research auprès d’un échantillon de 306 médecins généralistes, les brochures d’information mises à disposition des patients dans la salle d’attente facilitent le dialogue sur les sujets sensibles.
Troubles de l’érection, IST, mycoses, incontinence, herpès ou halitose : autant de sujets tabous, dont les patients n’osent toujours pas parler à leurs médecins.




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mardi 5 février 2013

Accord mineur sur les dépassements d’honoraires. Les représentants des usagers exclus, et déçus.



L’accord historique que nous attendions sur les dépassements d’honoraires avait déjà douché nos attentes. Et la Commission Paritaire Nationale vient tout juste de nous rappeler la justesse de l’adage selon lequel rien ne peut être fait pour nous, sans nous, usagers.

Pourquoi ? Parce qu’elle vient de préciser, comme le préambule de l’avenant 8 le prévoyait, les « critères de sélection » des médecins passibles de sanctions conventionnelles pour « pratiques tarifaires excessives ». Et que ces éléments édulcorent un dispositif d’encadrement des dépassements d’honoraires que les négociations antérieures avaient déjà largement tamisé.

Un véritable permis d’abuser

Au titre des indicateurs à prendre en compte : le taux de dépassement à 150% (2,5 fois le tarif sécu). Rappelons qu’il ne s’agit que d’un « repère » et que, par définition, il ne constitue pas un maximum autorisé.

Ce taux est en outre une « moyenne » examinée « sur une période » indéterminée. Autrement dit, cette « limite », au mieux, équilibrera le global des dépassements d’honoraires mais ne permettra pas de sanctionner les plus élevés d’entre eux qui pourront être contrebalancés par l’exonération de dépassements au profit des bénéficiaires de la CMU-c et de l’ACS notamment.

Un bonus au dépassement pour les plus gourmands, parmi les territoires en surdensité médicale

Et pour ajouter un peu de flexibilité à la souplesse, l’appréciation d’une pratique tarifaire excessive pourra être adaptée à la hausse pour Paris (où 20% des médecins pratiquent des honoraires supérieurs à 150%), les Hauts-de-Seine et le Rhône.

Comme il est intéressant de ratifier des dépassements plus élevés là où les médecins, intensivement massés, pratiquent les tarifs les plus exorbitants. La fausse bonne idée par excellence, qui ne fera que pousser à l’aggravation de la mauvaise répartition des médecins sur le territoire… toujours plus délétère pour l’accès aux soins des populations et si onéreuse pour l’ensemble de la collectivité.

La mise en place immédiate de l'observatoire

Via leur présence dans les Commissions Paritaires Régionales chargées de sanctionner les pratiques tarifaires excessives qui pourraient malgré tout être identifiées par les CPAM, certains syndicats médicaux annoncent déjà qu’ils vont faire obstacle à leur fonctionnement pour y bloquer toute possibilité de sanction. Nous demandons donc la mise en place immédiate de l’observatoire des dépassements d’honoraires, dont il serait inadmissible que les représentants des usagers ne soient pas membres, afin de pouvoir objectivement confronter le décalage entre les pratiques constatées et l’absence de sanction prévisible et annoncée.

 

Mais peut-être craint-on la transparence, et donc la présence des premiers intéressés : les usagers, tant au sein des Commissions paritaires que de l’Observatoire ?

Santé au travail - attentes des agents de l'Education nationale


Le Carrefour santé social, qui associe la MGEN, les fédérations FSU, UNSA-Education et Sgen-CFDT, et les syndicats SNES, SNUipp, SE-UNSA et SNPDEN, présente les résultats de son enquête sur les attentes des agents de l’Education nationale vis-à-vis de leur employeur, des organisations syndicales et de leur mutuelle.

 

Les réponses montrent des attentes fortes des agents pour une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail par l’employeur. Ils demandent aux organisations syndicales et à leur mutuelle d’agir, pour favoriser cette prise en compte et améliorer la prévention.

 

Ces résultats sont concordants avec les convictions et les revendications de la MGEN et des organisations syndicales en matière de santé professionnelle.

 

> Téléchargez le dossier de presse pour découvrir les résultats commentés par :

 

- Thierry Beaudet, président des groupe MGEN et Istya

- Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU

- Laurent Escure, secrétaire général d’UNSA Education

- Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT

retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

suivre sur Twitter : @groupe_mgen

 

vendredi 26 octobre 2012

Dépassements d’honoraires :Un accord bien en-deçà des attentes des usagers selon un sondage commandé par leCiss


Un chiffre résume à lui seul la volonté radicale des usagers de voir définitivement résolue la question des dépassements d’honoraires : 80%[1] des Français ne trouvent pas « normal » que les médecins en facturent.

 

Une exigence d’en finir avec les dépassements d’honoraires qui se confirme au travers de toutes les attentes qu’ils expriment, souvent en décalage voire en en opposition avec l’accord conclu le 23 octobre dernier :

 

-       Plus des 2/3 des Français jugent « abusifs » tout dépassement supérieur à 50% du tarif de la sécurité sociale… alors que l’accord ne permet même pas d’inscrire fermement le seuil de 150 % comme un critère suffisant pour la qualification d’excessif.

 

-       86 % des Français attendent une sanction des médecins pratiquant des dépassements abusifs… alors que la complexité de la procédure prévue ne permettra pas davantage d’aboutir à des sanctions effectives que les dispositifs précédemment existants, cela d’autant plus qu’elle repose pour être engagée sur la définition d’un seuil particulièrement complexe à cerner.

 

-       Plus de 65% des Français sont conscients que le maintien d’un secteur 2 ne permettra pas une lutte efficace contre les dépassements d’honoraires… or l’accord n’envisage aucunement la disparition de ce secteur d’activité autorisant la liberté tarifaire, le seuil minimum des médecins dont on espère qu’il rejoigne le nouveau « contrat d’accès aux soins » ayant même été abaissé de 1/2 à 1/3 au cours de la négociation.

 

-       61% des Français sont opposés à ce que les assureurs complémentaires, privés ou mutualistes, participent à la revalorisation des honoraires des médecins en secteur 1 pourtant l’accord ouvre la voie à un basculement de fond dans l’équilibre de notre régime de prise en charge des soins en disposant que les organismes complémentaires s’engagent au « financement de tarifs opposables réévalués » et cela « au-delà des sommes naturellement appelées par le mécanisme du ticket modérateur ». Bref, de notre point de vue, une façon détournée d’augmenter le ticket modérateur, c’est-à-dire le recul de la Sécurité sociale… Le comble dans une négociation qui portait à l’origine sur la diminution des dépassements d’honoraires pour contenir les restes à charge des usagers !

 

Une disposition nouvelle trouve grâce à leurs yeux : l’interdiction des dépassements d’honoraires pour les bénéficiaires de l’ACS, puisque les autres motifs d’interdiction existaient déjà avant l’accord (CMU-C et situations d’urgence). On reste dans la même logique que celle qui prévaut depuis 1981 : seules les personnes disposant des ressources les plus faibles peuvent échapper aux dépassements, au risque de se voir opposer des refus des soins.

 

 

Une responsabilité lourde de conséquences pour le gouvernement

Les Français ne sont pas convaincus que les dépassements d’honoraires, enjeu essentiel pour l’accès aux soins, sont sous contrôle. Et le gouvernement serait majoritairement tenu pour responsable d’un échec en la matière, par 67% des Français, ainsi que les syndicats de médecins en second par 49% d’entre eux.

Un avertissement pour l’exécutif puisque plus de 3 Français sur 4 déclarent que l’efficacité de la lutte contre les dépassements d’honoraires (76%), tout comme la capacité à préserver un système solidaire (78%), seront des critères qu’ils prendront en compte pour apprécier l’action du gouvernement.

 

 

Le mode de rémunération : au croisement des enjeux sur les dépassements et la démographie médicale

Sans être experts en santé, les quelque 30% de Français confrontés à la difficulté de trouver un médecin près de chez eux ne s’y trompent pas lorsque, parmi eux, 68% déclarent que les difficultés liées à la répartition des médecins sur le territoire devraient être abordées conjointement à celles des dépassements d’honoraires.

 

Un lien entre ces deux problématiques qui transparaît également dans les résultats de l’enquête menée cette année par les représentants en Caisses Primaire d’Assurance Maladie du CISS, de la FNATH et de l’UNAF. A partir de l’analyse des éléments adressés par 42 CPAM, il ressort notamment que la part de médecins spécialistes en secteur 2 est souvent plus élevée dans les départements caractérisés par une forte densité médicale (à Paris où plus de 50% des médecins spécialistes exercent en secteur 2, dans les Alpes-Maritimes plus de 40% ou dans le Val-de-Marne avec plus de 35%) ; alors qu’elle est plus faible dans les territoires présentant des carences en offre de soins de ville (l’Ariège où moins de 5% des spécialistes exercent en secteur 2, l’Aveyron autour de 5%, la Creuse moins de 10%).


Un lien intuitif entre ces deux enjeux de l’accès aux soins, souligné de longue date par les associations d’usagers… et qui alimente notre revendication de voir la rémunération de la médecine de ville basculer majoritairement sur un mode forfaitaire.

 

 

 

Les Français sont contre les dépassements d’honoraires : pour en finir, changeons les modes de rémunération  

 

___________________ 

[1] Sondage Viavoice pour le CISS, interviews réalisées par téléphone les 22 et 23 octobre 2012 auprès d’un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Recevoir les résultats du sondage : communication@leciss.org