Nora ANSELL-SALLES

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dimanche 26 juin 2022

ADOM Webinaire

Cher collègue,

Nous avons le plaisir de vous convier, avec notre partenaire Aidasinistre, à participer à notre prochain webinaire du 11 juillet à 9h qui portera sur le thème :


Comment protégez-vous vos adhérents dans le cadre de leur mobilité internationale ?

Invitation_webinaire_11.07.pdf


Au plaisir de vous y retrouver, par le lien ci-jpoint : Rejoindre la conversation (microsoft.com)


Bien cordialement.

 

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

http://www.asso-adom.fr/

président@asso-adom.fr

 Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualite





🔎Zoom
sur Aidasinistre

💻 RDV le 11 juillet prochain

mercredi 23 octobre 2013

Les normes de minceur : une comparaison internationale


La corpulence des femmes et des hommes varie fortement dans le monde. Les pratiques alimentaires et les activités physiques jouent un rôle important, mais les normes corporelles ont aussi une influence. Utilisant une enquête sociale internationale sur la corpulence idéale dans 13 pays de 4 continents, Delphine Robineau et Thibaut de Saint Pol analysent les variations des idéaux corporels entre pays.

 

La valorisation de la minceur est plus ou moins forte selon les pays, et peut s’imposer davantage à l’un ou l’autre sexe. On peut distinguer quatre groupes de pays : ceux majoritairement européens telle la France, où la pression à la minceur est plus forte sur les femmes que sur les hommes. Des pays comme l’Uruguay où la minceur est davantage un idéal pour les hommes, une corpulence plus élevée étant préférée pour les femmes. Des pays où la minceur est peu valorisée pour les deux sexes comme l’Irlande. Enfin, la Corée du Sud, où la pression à la minceur est très forte sur les hommes comme sur les femmes.

 

L’écart entre corps désirable et corps réel est important dans nombre de pays. Dans un contexte social où les individus apparaissent responsables, voire coupables, de leur corpulence, l’insatisfaction qui en résulte quant à leur poids peut avoir des conséquences en termes de comportements, pouvant conduire à des régimes amaigrissants ou même à des dérèglements alimentaires. La France, pays à l’idéal féminin relativement mince et à la faible corpulence moyenne est, après la Corée du Sud, le pays où la volonté de perdre du poids est la plus fréquente chez les femmes : six Françaises sur dix déclarent vouloir perdre du poids.

En savoir plus : Institut national d'études démographiques : 133, boulevard Davout 75980 PARIS cedex 20 - FRANCE

mardi 22 octobre 2013

Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives En prologue point d'actualité sur Radiofréquences et santé

Avant la séance thématique consacrée à "la médecine tropicale", l'Académie de médecine souhaite répondre au rapport de l'Anses du 15 octobre dernier sur les radiofréquences et la santé

14h : Information

Mise au point du Professeur André Aurengo

en réponse au rapport de l'Anses du 15 octobre dernier.

Radiofréquences et santé

les utilisateurs de portable ont besoin de messages clairs
 
 
 
 
Présentation du Professeur Ogobara DOUMBO par Charles PILET (Membre de l’Académie nationale de médecine

Exposé du Professeur Ogobara DOUMBO, Lauréat 2012 de la Chaire Mérieux (Membre correspondant étranger de l’Académie nationale de médecine



 


SÉANCE THÉMATIQUE
« Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives »
(Organisateur : Michel REY)
 
Introduction par Marc GENTILINI (Membre de l’Académie nationale de médecine –

La Médecine tropicale française d’hier à aujourd’hui par Dominique RICHARD-LENOBLE (Membre de l’Académie nationale de médecine

La part de la France dans la coopération internationale en santé par Éric PICHARD (Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU d’Angers




Les objectifs prioritaires de la coopération française institutionnelle s’inscrivent dans les thèmes de santé des Objectifs du Millénaire pour le Développement centrés sur le sida, la tuberculose, le paludisme et la santé maternelle. Les projets sur le vieillissement, les maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers sont trop peu développés pour répondre aux besoins de la transition démographique des pays en développement (PED). Peu de projets concernent la santé au travail, les résistances des agents pathogènes, les infections liées aux soins ou la santé de la reproduction. Le nombre d’objectifs est trop important pour une aide publique au développement (APD) globale trop faible. La part de la santé dans l’APD est insuffisante pour assurer une coopération efficace et durable. L’APD bilatérale est en baisse ; elle est cependant essentielle pour promouvoir les thèmes d’excellence historiques de la France comme les maladies transmissibles, les vaccinations, la médecine hospitalière ou la mutualité. La coopération multilatérale donne à la coopération française un poids dans le choix des priorités, en particulier au sein du Fonds Mondial mais la gestion des programmes internationaux échappe souvent aux experts français. Le champ géographique de la coopération institutionnelle est trop étendu, émiettant les aides de la coopération en santé alors que les besoins prioritaires concernent toujours les PED d’Afrique. La coordination des actions de santé est insuffisante du fait d’un trop grand nombre d’opérateurs aux statuts variés. Il serait souhaitable d’achever la réforme de la coopération par la transformation de l’Agence Française de Développement en une véritable agence de coopération ou par la refondation d’un véritable ministère technique de la coopération assurant une coordination centrale et renforcée. La création d’un conseil national du développement et de la solidarité internationale mobilisant les experts français en médecine tropicale et en santé internationale devrait permettre d’orienter la doctrine française en matière de coopération fixée par le Comité Interministériel de la Coopération Internationale et du Développement.
 
 
La formation en médecine tropicale par Jean-Etienne TOUZE (Médecin général inspecteur, membre de l'Académie nationale de Médecine, ancien directeur de l'Ecole du Val-de-Grâce




La médecine tropicale a été un élément déterminant dans la structuration médicale apportée par la France dans nos anciennes colonies puis plus tard dans les pays qui s’inscrivaient dans le champ de la coopération. Au cours des dernières décennies, notre pays a réduit drastiquement l’engagement bilatéral qu’il apportait aux pays de la zone tropicale et plus particulièrement aux pays d’Afrique subsaharienne. Dans le même temps, l’enseignement de la médecine tropicale qui était référencé et reconnu hors de nos frontières perdait son expertise. Initialement portée par quelques grands centres français disposant chacun d’enseignants ayant une expertise entretenue du terrain, l’offre des formations en médecine tropicale s’est depuis démultipliée au sein de chaque université. Les programmes et leurs objectifs pédagogiques priorisés sur les maladies infectieuses et parasitaires ne répondaient plus aux priorités de santé de pays du sud désormais confrontés à une transition épidémiologique et à l’essor des maladies non transmissibles. Les enseignants porteurs de ces formations n’avaient pour un grand nombre aucune expertise reconnue en médecine tropicale. Cette évolution n’a pas été sans conséquence sur les programmes de recherche en médecine et santé tropicales et la lisibilité de notre action au profit des pays en développement. Dans ce contexte, les perspectives suivantes doivent être envisagées :

1- La formation en médecine tropicale doit être valorisée par l'octroi d'un diplôme national reconnu par les instances internationales. 2- La création d'un cursus doctorant en médecine tropicale est le préalable pour atteindre cet objectif avec une composante recherche importante dans ce futur diplôme. 3- L'enseignement en médecine tropicale doit redevenir pratique et être assuré par des enseignants ayant une expérience entretenue du terrain. 4- La formation en médecine tropicale doit s'inscrire dans une relation bilatérale avec les pays concernés où chaque partie pourrait apporter sa contribution dans un partenariat respectant les spécificités de chacun. 5- La formation en médecine tropicale doit être adossée à une recherche scientifique de haut niveau en s’appuyant sur une synergie renforcée de nos réseaux actuels (Institut de Recherche et de Développement, réseau des instituts Pasteur d'outre-mer, universités, etc.). 6- L'enseignement de la médecine tropicale doit être coordonné par une structure supra universitaire dont la mission serait d'apporter une cohérence au dispositif actuel. 7- La réussite dans tous ces objectifs implique un engagement politique fort, seul moyen pour redonner à notre pays la place enviée qu’il occupait dans un passé récent.
 
 
La recherche en médecine tropicale par Michel DUMAS (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Institut d’Épidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale, Limoges




La recherche française concernant la médecine tropicale est effectuée par l’IRD, quelques laboratoires de l’Université et des grands organismes de recherche (INSERM, CNRS, Institut Pasteur). Cette recherche pèche malheureusement par son éparpillement, ce qui la rend, non pas inopérante, mais trop souvent inapparente, et la dessert dans le domaine de la compétitivité, malgré un soutien financier important. La fédération de ses différents acteurs est donc une nécessité pour de multiples raisons, en particulier : - de mutualisation des compétences et des moyens, sources d’efficacité et d’économies ; - de la nécessaire valorisation des recherches et du savoir-faire de ses acteurs, ce qui favorisera leur nomination en tant qu’experts dans des programmes de recherche internationaux ; ils sont encore trop souvent méconnus ;
- d’attractivité pour les jeunes chercheurs français et étrangers attirés par le monde tropical ; - de prospective en raison de l’actuelle mutation démographique et économique du monde tropical. La fédération des chercheurs permettra une reconnaissance de la recherche médicale tropicale, la rendant plus apparente. Ses objectifs vers lesquels elle tend déjà, sont de : - mieux cerner les priorités du sud, avec une meilleure adaptation au contexte social, culturel et économique, en veillant à la cohérence des projets ; - renforcer le développement de recherches, en partenariat étroit et égalitaire, au sein de Réseaux, avec les chercheurs du sud ; le regroupement des moyens sera celui du savoir et des hommes, dans des ensembles performants, permettant ainsi d’atteindre une masse critique ; - favoriser l’émergence dans les pays tropicaux, de Centres d’excellence de recherche en santé tropicale ; - contribuer plus efficacement à la formation des individus, car il ne peut y avoir de formation sans recherche, et inversement. Le regroupement de la recherche tropicale contribuera à autonomiser la médecine tropicale, comme dans d’autres nations occidentales, et ainsi à lui rendre, en France, ses lettres de noblesse. Les modalités précises du regroupement au sein d’une Fédération de tous les rares acteurs français issus de l’Université, des Instituts de recherche, de l’Armée et du monde associatif seront à définir par un Comité de personnalités élues et/ou nommées.
 
 
Conclusion et propositions de recommandations par Michel REY (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Pr Honoraire de maladies infectieuses et tropicales, Clermont-Ferrand
 
 

mercredi 22 mai 2013

L’anglais hors la loi ? Enquête sur les langues de recherche et d’enseignement en France


L'Ined prévoyait de consacrer le bulletin Population & Sociétés du mois de juin à une enquête sur les langues de travail dans la recherche et l'enseignement supérieur.
 
En raison de l'actualité parlementaire, l’Ined a fait le choix d’anticiper en rendant public cette publication dès aujourd'hui.
 
La publication finale sera disponible d'ici quelques jours dans son format habituel.
 Ci-joint l'enquête "L'anglais hors la loi ? Enquête sur les langues de recherche et d'enseignement en France" à paraître dans le bulletin Population & Sociétés n° 501, juin 2013.


 
François Héran, INED
L’Université française peut-elle enseigner en anglais ? Soulevée en 1994 par le débat sur la « loi Toubon », la question vient de ressurgir avec le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche présenté le 20 mars 2013 au Conseil des ministres, qui prévoit d’autoriser les cours en langue étrangère dans le cadre de certains programmes internationaux (encadré 1). Dès le lendemain, l’Académie française réclamait le retrait de cette mesure, qui « favorise la marginalisation de notre langue » [1]. Le président du CNRS et plusieurs prix Nobel ou médaillé Fields firent valoir au contraire que c’était le rejet de l’anglais qui risquait de marginaliser la recherche française et de nuire au pays [2].

La science, internationale par exception ?
Pour rassurer les chercheurs, la loi Toubon avait prévu des dérogations au monopole des cours en français : des étudiants étrangers, des professeurs étrangers, un « enseignement à caractère international ». Or la science est internationale par nature et non par dérogation. Selon le public visé, elle manie l’anglais, la langue nationale ou les langues des cultures étudiées. La formation se nourrissant de la recherche, il semble logique d’enseigner dans les mêmes langues. Cette lecture ouverte de la loi est en phase avec l’internationalisation survenue depuis vingt ans dans les appels à projets, les revues, les comités d’évaluation, le recrutement académique, la mobilité des étudiants. On compte désormais 18 % d’étrangers parmi les étudiants de masters, 41 % parmi les doctorants [3]. Or l’idée d’une dérogation pour les cours liés à des programmes internationaux semble revenir à une lecture restrictive de la loi, qui pourrait avoir pour effet non pas d’étendre la liberté d’action des universités mais bien de la restreindre.

L’enquête ELVIRE, ou enquête sur l’usage des langues vivantes dans la recherche publique française, permet d’éclairer le débat. Menée par l’INED entre 2007 et 2009 auprès de 1963 directeurs de laboratoires et de 8883 chercheurs, elle a bénéficié du soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF). Elle décrit la place du français, de l’anglais et des autres langues dans l’ensemble des activités de recherche, enseignement compris. Elle permet de dresser un bilan des dix-huit années d’application de la loi Toubon dans ce domaine.



INED, Institut national d’études démographiques (www.ined.fr)

6967656260555149421982931303834404447475241455152715690102030405060708090100PhysiqueChimieBiologie fondamentaleSciences de l'universMathématiquesRecherche médicaleBio appliquée - écologieSc. pour l'ingénieurS H S + autres sciencesSciences socialesSciences humainesAnglais exclusif ou presqueAnglais dominantAutre langue dominanteAnglais et français à égalitéFrançais dominant ou exclusifN D




Le français marginalisé dans les sciences dures
Invités à ordonner les langues qui prévalent dans leur domaine au niveau international, toutes activités réunies, les directeurs de laboratoire apportent des réponses tranchées. Pour 83 % d’entre eux, la langue la plus utilisée dans leur propre domaine est l’anglais, le plus souvent en situation de monopole (42 %). Pour 10% seulement, c’est le français (8% en monopole). 3% à peine évoquent une domination partagée. Quand le français est mentionné, c’est trois fois sur quatre en seconde langue derrière l’anglais. Les autres ne viennent en tête que pour 4 % des laboratoires (dans l’ordre : espagnol, allemand, italien).
Toutes disciplines et tous statuts réunis, 42 % des chercheurs se sentent limités dans le maniement de l’anglais, mais 77 % jugent qu’il est « devenu d’usage si courant dans la recherche que le choix de la langue ne se pose plus ». Cette idée rallie même 90 % des chercheurs nés dans les années 1980, les plus nombreux aussi à souhaiter plus de leçons et plus de pratique. Dans les sciences dites « dures » et réputées « exactes », le français n’est pas menacé de marginalisation, il est déjà marginal : 2 % seulement des directeurs de laboratoire assurent qu’il devance ou élimine les autres langues, contre 96 % pour l’anglais (figure 1). En sciences humaines et sociales (SHS), le paysage est plus contrasté mais l’anglais occupe déjà une position dominante pour 59 % des directeurs de laboratoire, contre 23 % pour le français. Encore faut-il noter le caractère tautologique de la prépondérance du français dans les départements de langue et littérature française, ainsi que ceux des départements d’histoire ou de droit qui travaillent sur la France et attendent des collègues étrangers qu’ils privilégient le français sur les mêmes sujets.



Figure 1. Langues internationales utilisées dans la recherche selon la discipline du laboratoire (en % des directeurs de laboratoire). Source : enquête Elvire, Ined/DGLFLF, 2008.


L’anglais entre monopole et domination
Ces jugements sont confirmés par les pratiques des chercheurs — lire, comprendre, parler, écrire, se former, faire traduire, publier, séjourner à l’étranger, enseigner —, que l’enquête ELVIRE explore en détail, avec possibilité de réponses multilingues et graduées [3]. On se limitera à quelques synthèses, en partant des publications (figure 2).



Pour les sciences dures, qui privilégient les articles des revues internationales, le français est marginal. En SHS, les chercheurs publient nombre d’ouvrages individuels ou collectifs,



mais seule une minorité publie uniquement en français en l’espace d’un an : il devient courant d’alterner le français et l’anglais.

Figure 2. Répartition des chercheurs selon le type de publication et la langue. Note : production des chercheurs sur deux années (2007-2008), sans les ingénieurs, doctorants ou contractuels. Source : enquête Elvire, Ined/DGLFLF, 2008-2009.




Encadré 1 : La loi de 1994 et son projet de modification
Aux termes de l’article L121-3 du Code de l’éducation, qui reprend la « loi Toubon » du 4 août 1994,
I. La maîtrise de la langue française et la connaissance de deux autres langues font partie des objectifs fondamentaux de l’enseignement.

II. La langue de l’enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires dans les établissements publics et privés d’enseignement est le français, sauf exceptions justifiées par les nécessités de l’enseignement des langues et cultures régionales ou étrangères, ou lorsque les enseignants sont des professeurs associés ou invités étrangers.




Les écoles étrangères ou spécialement ouvertes pour accueillir des élèves de nationalité étrangère, ainsi que les établissements dispensant un enseignement à caractère international, ne sont pas soumis à cette obligation.
Le projet de loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche présenté par Mme Fioraso au Conseil des ministres du 20 mars 2013 propose d’insérer avant ce dernier alinéa la disposition suivante :




« Des exceptions peuvent également être justifiées par la nature de certains enseignements lorsque ceux-ci sont dispensés pour la mise en oeuvre d’un accord avec une institution étrangère ou internationale tel que prévu à l’article L. 123-7 ou dans le cadre d’un programme européen. »
Autre activité majeure, les rencontres scientifiques. Si un laboratoire public en organise une en langue étrangère sur le sol français, il est légalement tenu de prévoir une interprétation vers le français. Or, parmi les laboratoires de sciences dures qui ont organisé de telles rencontres dans l’année écoulée, 90% l’ont fait sans interprète ! La proportion est moindre en SHS mais pas négligeable : 27 %. Une formule tout aussi illégale consiste à alterner l’anglais et le français sans interprète : en un an, 62 % des laboratoires ont eu l’occasion de la pratiquer en SHS, 34 % en sciences dures. Au total, seuls 20 % des organisateurs de colloques ont pu s’offrir des interprètes au moins une fois dans l’année, quitte à revenir ensuite aux formules prohibées. Même constat pour les sites Internet multilingues des laboratoires publics : les sites

77736666676062595140889911141112111512121716151618192531467779911130%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%1985-19891980-19841975-19791970-19741965-19691960-19641955-19591950-19541945-1949Avant1945Génération (année de naissance)Non déclaréAutres languesque l'anglaisAnglais devantautres languesAnglais devantallemandAnglaisuniquement



bilingues français-anglais ont beau être illégaux, l’enquête révèle qu’ils étaient en 2008 douze fois plus nombreux que les sites trilingues exigés par la loi.
Recul du multilinguisme chez les jeunes
Toutes choses égales par ailleurs, le grade du chercheur, son ancienneté, son origine sociale, sa langue maternelle influencent peu le choix de la langue étrangère dans les activités scientifiques. Le sexe ne joue aucun rôle. Les deux facteurs déterminants sont l’âge et, surtout, la discipline scientifique.

Des plus âgés aux plus jeunes, les pratiques et les attitudes favorables à l’anglais progressent du simple au double : délaisser l’allemand, l’espagnol ou l’italien pour l’anglais comme langue de travail (figure 3), admettre qu’on réduit ses chances d’être connu et promu si l’on publie uniquement en français, accepter l’évaluation en anglais, mais aussi juger qu’il est possible de promouvoir l’anglais tout en défendant le français (figure 4).

Mais le choix de la langue dépend encore plus de la discipline scientifique. Du côté des sciences du vivant et des sciences de l’ingénieur, le monopole de l’anglais unifie le champ de la science en favorisant les échanges internationaux, attirant à soi l’économie et la psychologie. À l’opposé, les sciences humaines, attachées à la diversité des cultures et des oeuvres, restent les hauts lieux du multilinguisme. L’entre-deux comprend les sciences de l’univers et les mathématiques, suivies des sciences sociales, où l’anglais est désormais dominant, mais sans aller jusqu’au monopole.
Figure 3. Choix de la langue étrangère de travail au fil des générations : synthèse sur les langues que les chercheurs disent pratiquer « bien » ou « plutôt bien » dans les principales activités. Source : enquête Elvire, Ined/DGLFLF, 2008-2009.
Cours en anglais : un quart des enseignants
Toutes langues réunies, 95% des universitaires français ont donné « des cours ou des séminaires réguliers » dans l’enseignement supérieur en 2007-2008. Sur ce nombre, 9% déclarent les avoir dispensés en anglais « régulièrement » et 17 % « à l’occasion », soit un total de 26 %. De leur côté, les chargés de recherche et directeurs de recherche enseignent deux fois moins que les universitaires mais sont deux fois plus nombreux à le faire en anglais : 55 % enseignent à l’Université, dont 13 % « régulièrement » en anglais et 34 % « à l’occasion », soit un total de 47 %. Alors que les sciences dures, fortes d’un langage déjà formalisé, restent dans la moyenne, on observe des taux plus élevés en sciences politiques

 2530354045505560657075808590951985-891980-841975-791970-741965-691960-641955-591950-541945-49Génération (année de naissance)Choisir le français pour le publicnational, l'anglais pour les échangesinternationauxL'anglais est devenu d'usage si courantdans la recherche que le choix de lalangue ne se pose plusD'autres langues que le fr. ou l'anglaissont nécessaires dans les sciencespour préserver la diversité culturellePrivilégier l'anglais dans les sciences,c'est soutenir la domination de laculture anglo-américaineDans les sciences au langage trèsformalisé, le choix de la langue estsecondaire



(15 % + 22 %) et en gestion (10 % + 23 %). De fait, le catalogue des formations anglophones dressé par l’agence Campus France s’allonge d’année en année.
Le déclin de la dénonciation de l’Empire américain
Trois enseignements se dégagent. Il est d’abord vain de dénoncer l’hégémonie de l’anglais dans les disciplines technologiques, les sciences de la vie et les matières formalisées, comme l’économie ou les mathématiques. Une politique coercitive qui voudrait les rabattre sur le modèle des sciences humaines serait vouée à l’échec.

Ensuite, on ne délogera pas l’anglais par une défense anglophobe du français. La dénonciation de l’impérialisme anglo-saxon est en net recul : alors que 67 % des chercheurs nés avant 1955 pensent encore que « privilégier l’anglais dans les sciences, c’est soutenir la domination de la culture anglo-américaine », c’est le cas d’à peine 40 % des jeunes nés dans les années 1980 (figure 4). Le mot d’ordre de la « défense du français » comme langue de recherche recule de la même façon : 67 % chez les plus âgés, 38 % chez les plus jeunes. Très consensuelle en revanche est l’idée qu’il vaut mieux « choisir le français pour le public national et l’anglais pour les échanges internationaux » : 70 % des premiers, 90 % des seconds.
Figure 4. Pourcentage de chercheurs « d’accord » avec diverses propositions sur le choix de la langue de travail, selon la génération. Source : enquête Elvire, Ined/DGLFLF, 2008-2009.
L’effet neutre de la loi Toubon
En dépit de la loi Toubon, l’anglais n’a cessé de progresser dans les activités des chercheurs français et de gagner les jeunes générations. 81% des directeurs de laboratoire ont constaté depuis vingt ans la progression de l’anglais comme langue dominante de leur spécialité — un constat non moins massif en SHS (83 %) qu’en sciences dures (79 %). Ceux qui diagnostiquent une progression du français sont seulement 4 % en SHS et 1 % en sciences dures.

Les scientifiques français n’ont jamais autant cherché ni enseigné en anglais. De fait, en dix-huit ans d’application de la loi, aucune activité de recherche anglophone sur le sol français n’a été condamnée, malgré le pouvoir de dénonciation octroyé à des associations de « défense du français » sur le modèle des associations de consommateurs (encadré 2). C’est que l’étudiant ou le chercheur n’est pas un consommateur à protéger. Au « droit de comprendre », il oppose le devoir d’apprendre. On peut douter qu’un alinéa de plus ou de moins dans la loi



contrecarre le mouvement, tant il est porté par les jeunes et inscrit dans la vocation mondiale des sciences. Mieux vaut encourager le pluralisme linguistique dans les disciplines où il fait sens, les humanités et les sciences sociales. À deux conditions cependant. Admettre qu’on peut concilier l’anglais comme langue d’échange avec le français comme langue de débat. Et renoncer aux mesures coercitives au profit d’incitations qui ne nient pas les réalités.
Encadré 2 : La loi Toubon, une protection pour les consommateurs et les salariés
Du rapport annuel de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France il ressort que les quelque 120 PV transmis chaque année au parquet au titre de la loi Toubon, dont une trentaine se soldent par une condamnation — chiffre relevé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) — portent uniquement sur l’étiquetage des produits ou la prestation de services en langue étrangère, pour lesquels la loi a renforcé le contrôle mis en place dès 1975 par la loi Bas-Auriol. Aucune de ces condamnations n’a concerné l’activité scientifique des chercheurs. Il est arrivé, en revanche, que des fonctionnaires d’autorité du ministère de l’Enseignement supérieur invoquent la loi pour refuser d’agréer des formations ou des diplômes.
Le jugement prononcé en juin 2008 par le Tribunal administratif de Paris à l’encontre de l’INSERM ne modifie pas ce constat. La direction de l’établissement avait annoncé que son conseil scientifique — où siègent des experts étrangers —auditionnerait ses équipes de direction en anglais, en vue de leur renouvellement. Saisis par des salariés qui voulaient suivre les débats, les syndicats portèrent plainte et eurent gain de cause. La justice n’a pas condamné le recours à l’anglais dans l’activité de recherche (publications, thèses, conférences, sites web, etc.) mais son emploi sans traduction dans la gestion des chercheurs, contraire aux dispositions du Code du travail renforcées par la loi Toubon pour protéger les salariés.




Références
[1] http://www.academie-francaise.fr/actualites/declaration-de-lacademie-francaise-du-21-mars-2013.

[2] « Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité », Le Monde, 8 mai 2013, texte signé de Fr. Barré-Sinoussi, V. Berger, A. Fuchs, S. Haroche, A. Petit, C. Villani.

[3] « Les étudiants étrangers », in Repères et références statistiques 2012 sur les enseignements, la formation et la recherche, pp. 196-201.


[4] F. Héran [référence au document de travail INED en cours de fabrication].



mercredi 10 avril 2013

Ostéopathie et prévention santé avec l’ESO


A l’occasion de la « Semaine internationale de l’ostéopathie », l’ESO organise
des journées d’information et de consultations ouvertes à tous

 

L'Ecole Supérieure d'Ostéopathie  Paris-Marne La Vallée organise, du 15 au 18 avril 2013, des journées d’information sur le rôle préventif de l’ostéopathie pour préserver et améliorer l’état de santé. Les personnes qui souhaitent découvrir ce qu’est l’ostéopathie, quand faut-il consulter un ostéopathe et quel est le rôle des soins ostéopathiques dans la prévention santé, sont invitées à participer aux conférences «Ostéopathie et prévention » et « Ostéopathie pour qui, pour quoi ?».

Des consultations de bilan ostéopathique, assurées par les praticiens en formation à l’ESO, sont proposées sur rendez-vous à la clinique de l’école (tel. 01 64 73 54 47).

L’ESO organise ces événements dans le cadre de la « Semaine internationale de l’ostéopathie » promue par l’OIA (Osteopathic International Alliance).

 

Conférence « Santé, ostéopathie et prévention » : lundi 15 et mercredi 17 avril à 10h
à l’ESO - Cité Descartes – 8, rue Alfred Nobel, 77420 Champs sur Marne
Intervenants : Jean-Stéphane Beaurain (DFO) et Jennifer Lewin (DFO).

 

Le but principal d’un ostéopathe demeure le maintien de l’état de santé du patient, selon une approche globale du corps et de ses systèmes fonctionnels. Une fois la maladie acquise, l’ostéopathe aide, soulage et parfois guérit, mais son action majeure trouve tout son intérêt dans l’acte de prévention. Exclusivement manuelle, l’ostéopathie est une discipline précise, minutieuse et exacte. L’intervention de l’ostéopathe est toujours parfaitement dosée.

A titre préventif, il faut consulter un ostéopathe pour faire un bilan en cas de mal de dos, à la naissance, aux premiers pas de l’enfant et à chaque rentrée scolaire, avant de démarrer une activité sportive et pour améliorer ses performances, pour préparer une grossesse, pour prévenir une scoliose, pour éviter la rechute et la récidive après un traumatisme, pour retarder le vieillissement, diminuer l’invalidité et la dépendance, etc.

 

Conférence « Ostéopathie pour qui, pour quoi ? » : jeudi 18 avril à 16h
à l’ESO - Cité Descartes – 8, rue Alfred Nobel, 77420 Champs sur Marne
Intervenant : Kévin Furst (DFO).

 

L’ostéopathie s’adresse aussi bien aux adultes, hommes et femmes, qu'aux enfants de tous âges, aux personnes âgées, aux sportifs professionnels ou amateurs. Intervenant en complément de la médecine allopathique, l’ostéopathie connaît de vastes champs d'application et peut être efficace sur : les structures articulaires et musculaires (pied, cheville, genou, hanche, coude, épaule, dents, colonne vertébrale), les tissus vivants (sanguins, pulmonaires, nerveux, osseux, conjonctifs), les tissus de soutien des organes palpables. Cette discipline traite les dysfonctions des grands systèmes du corps et agit également aux plans nerveux et psychologique en recherchant ce qui a perturbé l'équilibre du patient à différents moments de sa vie. L’ostéopathie va au-delà du symptôme en décelant dans le corps les étapes décisives de l’histoire du patient et permet d’identifier des traumatismes même très anciens.

 

Consultations de bilan ostéopathique
Prises de rendez-vous au 01 64 73 54 47.
Ouverture de la Clinique Ostéopathique de l’ESO : du lundi au samedi, de 8h00 à 19h00
Adresse : 12, rue Galilée 77420 Champs-sur-Marne ; RER A - Station « Noisy-Champs »

 

L’ESO est membre de l’OIA (Osteopathic International Alliance), qui est l’initiateur de la « Semaine internationale de l’ostéopathie ». L’OIA est la principale organisation internationale chargée par la profession ostéopathique d’œuvrer pour une unité ostéopathique et de plaider pour des soins de santé ostéopathiques de haute qualité. Elle a pour objectif notamment de promouvoir l'excellence dans l'enseignement ostéopathique, la recherche et la prestation des soins de santé. Actuellement, à peu près 75,000 ostéopathes venant de 5 continents et de plus de 20 pays différents sont représentés par l’OIA.

 
 

A propos de l’ESO : L’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne la Vallée a été créée en avril 1990. Etablissement d’enseignement supérieur privé agréé par le Ministère de la Santé, l’ESO accueille de 700 à 800 étudiants par an, tous niveaux d’études confondus. L’enseignement est assuré par un corps professoral de plus de 190 enseignants: ostéopathes professionnels français et étrangers, spécialistes du corps médical, scientifiques, universitaires, chercheurs, assistants de cours. L’ESO dispense un enseignement supérieur long post-bac de 5000 heures minimum, dont 1000 heures de pratique, sur 6 ans minimum, répartis en 3 cycles universitaires, conformément aux normes européennes et aux recommandations de l’OMS. L’Ecole dispose d’une clinique intégrée avec 40 salles de consultation et d’une unité de recherche. Le troisième cycle de l’ESO est à la fois international et universitaire avec la possibilité d’obtention d’un Master universitaire de recherche (Msc) et de conclure par un doctorat Es-sciences en partenariat universitaire. Les Ostéopathes, diplômés de l’ESO et des universités partenaires, forment ainsi les cadres français de la recherche appliquée à l’ostéopathie. Des formations spécifiques et pointues aboutissant à des Certificats d’Etudes Spéciales (CES) permettent aux diplômés de devenir des spécialistes dans certains domaines de la santé. Le Titre National d’Ostéopathe délivré par l’ESO est enregistré au RNCP niveau 1.


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lundi 25 février 2013

Agenda :


 

28 février 2013 - Journée internationale des Maladies rares

 

24 au 26 mars 2013 - BIOVISION 2013 - RDV incontournable des Sciences de la Vie 3000 participants -65 nationalités- issus des secteurs académique,politique, industriels, financiers et de la société civile se réuniront pendant trois jours à Lyon.

De la recherche en passant par l'accélération des découvertes technologiques et biologiques, le modèle humain est en train d'évoluer,BIOVISION 2013 fera le point précis des avancées les plus innovantes au bénéfice du citoyen.

Le programme et la photothèque de BIOVISION 2013 sont accessibles
sur
www.biovision.org


 

vendredi 15 février 2013

Journée Internationale du cancer de l’enfant



  La Fondation Sanofi Espoir et l’Union Internationale Contre le Cancer renforcent leur partenariat
My Child Matters pour trois ans

- 38 700 enfants pris en charge et 9 700 professionnels de santé formés depuis 2006 -



Paris, France et Genève, Suisse - le 14 février 2013

- A l’occasion de la Journée Internationale du cancer de l’enfant, l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) et la Fondation Sanofi Espoir annoncent le renouvellement pour trois ans de leur partenariat My Child Matters, visant à lutter contre les cancers de l’enfant dans les pays à ressources limitées.

Le nouveau plan d’action est construit autour de trois priorités : l’accompagnement renforcé et l’évaluation des projets en cours dans 15 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, l’appui aux réseaux de soins internationaux et le déploiement d’actions de sensibilisation au plus haut niveau pour que les cancers de l’enfant deviennent une priorité de santé publique mondiale.

«

Un programme est un succès quand il a démontré de réels bénéfices pour améliorer l’accès à la santé des plus démunis et qu’il a permis, tout à la fois, de renforcer la filière de soins et d’influencer les politiques de santé », explique Caty Forget, Déléguée Générale de la Fondation Sanofi Espoir. « Aujourd’hui, nous sommes heureux de renforcer notre partenariat My Child Matters qui a démontré sa capacité à faire bouger les lignes. C’est le cas, notamment, au Philippines Children’s Medical Center, où le taux de survie à 2 ans, pour les leucémies, a progressé de 16% à 68% et où les traitements pour les plus démunis sont désormais pris en charge par l’Etat. »

Depuis 2006, plus de 40 projets ont été soutenus dans 26 pays. Au total, 38 700 enfants ont été pris en charge et 9 700 professionnels de santé ont été formés.

«

Le partenariat avec la Fondation Sanofi Espoir, initié en 2005, est l’un des plus forts et des plus emblématiques pour l’UICC, en raison de son impact significatif sur la lutte contre les cancers de l’enfant dans le monde », résume Cary Adams, Chief Executive Office, Union Internationale Contre le Cancer. « Aujourd’hui, le fossé entre les taux de survie dans les pays développés et dans les pays à bas revenus se réduit. Les capacités de diagnostic précoce et de traitement ont été développées dans les pays concernés. Enfin, la cause des cancers de l’enfant est désormais défendue dans les pays et au plus haut niveau international, à l’OMS ou au Comité des Nations Unies sur les maladies non-transmissibles. »

Plus de 175 000
* enfants sont confrontés chaque année au cancer et au moins 90 000* en meurent. Près de 80 % des enfants atteints d’un cancer dans les pays développés guérissent grâce à une prise en charge précoce et efficace. Ce taux tombe malheureusement à 20 % des enfants, voire 10 %, dans les pays à faibles ressources où l’information, le diagnostic précoce, l’accès aux soins et aux traitements sont souvent difficiles.

Le programme
My Child Matters, conçu par l’équipe de la Fondation Sanofi Espoir et déployé avec l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC), le St Jude Children’s Research Hospital (Etats-Unis) 2/2

et d’autres organisations partenaires, associe soutien financier, appui d’experts internationaux et mise en réseau pour améliorer tous les aspects de la chaîne de santé : l’information et la sensibilisation du grand public et des autorités, la formation de personnels qualifiés, le diagnostic plus précoce, l’accès aux soins, y compris la lutte contre la douleur et les soins palliatifs encore très peu développés, ainsi que le soutien psychologique aux enfants, aux familles et à leurs soignants.

Chaque année, un bilan est dressé avec chacun des partenaires locaux pour mesurer les impacts du programme sur les bénéficiaires directs, notamment les enfants et leurs familles, ainsi que les professionnels de santé, et pour juger de l’effet de levier sur les politiques de santé des pays.

* Source : UICC / SIOP (Février 2013) http://www.siop-online.org/


A propos de l’UICC


L’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) est une organisation non-gouvernementale créée en vue d’aider la communauté mondiale de la santé à intensifier sa lutte pour l’éradication du cancer. Fondée en 1933 et établie à Genève, l’UICC regroupe plus de 770 organisations dans 156 pays, dont les principales associations mondiales de lutte contre le cancer, les ministères de la santé, les instituts de recherche et les groupes de patients. Pour plus d’informations : www.uicc.org.


A propos de la Fondation Sanofi Espoir


La Fondation d’Entreprise Sanofi Espoir a été créée en octobre 2010 par le groupe Sanofi pour capitaliser plus de 15 années d’engagement de solidarité internationale. Sa vocation est de contribuer à réduire les inégalités en santé, en particulier auprès des populations qui en ont le plus besoin, dans une démarche de responsabilité sociale. Son action s’articule autour de trois axes majeurs : la lutte contre les cancers de l’enfant, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile et l’accès aux soins pour les populations les plus démunies. Pour plus d’informations : www.fondation-sanofi-espoir.com


Liste des membres du Comité de pilotage de My Child Matters

Le Président, Pr Raul Ribeiro (Directeur de la division leucémies et lymphomes, St Jude Children’s Research Hospital, USA) et les autres membres : Pr Andrea Biondi (Clinica Pediatrica Ospedale S. Gerardo, Italie), Pr Franco Cavalli (Directeur, Istituto Oncologico della Svizzera Italiana), Prof. Mariana Kruger, présidente SIOP Afrique, représentant la Société internationale d’Onco Pédiatrie-SIOP, Pays Bas), Mr Kenneth Dollman (International Confederation Of Childhood Cancer Parent Organisations- ICCCPO), Dr Joe Harford (Directeur des Relations Internationales, National Cancer Institute, USA), Pr Mhamed Harif (Président, Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique, France), Mme Ruth Hoffman (Directrice, Childhood Cancer Foundation, USA), Pr Tezer Kutluk (Turkish Association for Cancer Research & Control, Turquie), Dr Ian Magrath (Président, International Network for Cancer Treatment and Research, Belgique), Dr Twalib Ngoma (Directeur, Ocean Road Cancer Institute, Tanzanie), Dr Eva Steliarova-Foucher (Direction de la recherche, Centre International de Recherche sur le Cancer, France).