MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
jeudi 23 mai 2024
PJL FIN DE VIE GROUPE LFI-NUPES
lundi 30 octobre 2023
🟥 Interview exclusive de Olivier Falorni*, député et Président du groupe d’études parlementaires sur la fin de vie
est Député de la Charente-Maritime & Président du groupe d'études parlementaire sur la fin de vie
Contact 📧 ofalorni@assemblee-nationale.
mercredi 12 avril 2023
TÉMOIGNAGES sur la fin de vie
"Au moment où cela deviendra insupportable, cette fois, je pense que j'aurai besoin d'être hospitalisé avec vous docteur", demande-t-il directement à son praticien. "Nous, on a déjà prévenu l'hôpital de Saint-Félicien pour notamment faire une pré-rentrée", lui répond le docteur Guillaume Claude. "Si vous voyez, sur une nuit ou un week-end que c'est la catastrophe, moi je viendrai vous accueillir à l'hôpital". L'homme de 44 ans a choisi d'être plongé dans un coma irréversible, une sédation profonde prévue par la loi. Lors de cet échange, Nicolas Menet ne cessera pas de remercier son médecin. Cet accompagnement est une vraie chance selon lui.
Interrogé sur l'euthanasie, déjà autorisé sous certaines conditions en Belgique, Nicolas Menet ne se prononce pas. Pour son médecin, "on arrive à fournir des accompagnements qui sont les mieux que l'on puisse faire à l'heure actuelle (...). Effectivement parfois, une aide un peu plus active pourrait être bénéfique. Que ce soit pour les patients ou pour leurs proches".
Le dernier objectif de Nicolas Menet était d'apporter son vécu pour enrichir les débats parlementaire sur la fin de vie. Il a écrit un livre, ainsi qu'une lettre destinée aux législateurs. L'Ardéchois y a même développé différents amendements, en prévision d'une éventuelle modification de la loi actuelle. Pour lui l'important est que chaque citoyen puisse s'approprier sa fin de vie. "J'espère vraiment qu'ils vont lire [ce dossier] et l'entendre. Ce n'est pas très long, cela fait 20 pages", sourit-il. "Je pense qu'ils vont y arriver, et en tout cas, je leur ai donné plein d'idées, plein de sources d'inspirations pour les aider à faire cette loi".
Trois semaines après le reportage*, Nicolas Menet s'est éteint dans son village d'Ardèche, le 4 février dernier. Son livre "Faire son deuil de soi", aux éditions Le Cherche Midi, laissera la trace de son parcours hors norme. Selon ses propres mots, il voulait, et a pu, partir en homme libre.
samedi 8 avril 2023
FIN DE VIE: Charles Biétry prépare son suicide assisté... Et vous que feriez-vous dans la même situation ❓️
dimanche 19 mars 2023
Fin de vie : appel à temoin
Comprendre la loi Claeys-Léonetti de 2016 – Ministère de la Santé et de la Prévention
La loi du 2 février 2016 modifie les dispositions relatives à la fin de vie : des droits renforcés et des droits nouveaux pour les personnes malades et les personnes en fin de vie. Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu’il soit en bonne santé ou malade.
Qu’est-ce qu’apporte la loi du 2 février 2016 ?
La loi Claeys-Leonetti a renforcé le droit d’accès aux soins palliatifs mis en place dans la loi du 9 juin 1999. Elle met à disposition les directives anticipées et la désignation de la personne de confiance, pour permettre à nos concitoyens d’exprimer leurs volontés. Elle a clarifié les conditions de l’arrêt des traitements au titre du refus de l’obstination déraisonnable, en réaffirmant le droit du malade à l’arrêt de tout traitement, à bénéficier de la sédation profonde et continue jusqu’au décès lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, en plaçant le patient au cœur du processus décisionnel en rendant ses directives anticipées contraignantes pour le médecin. La loi érige les droits en terme d’accès aux soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie et pose le cadre de la procédure collégiale et de la décision médicale.
Les directives anticipées deviennent l’expression privilégiée de la volonté du patient hors d’état de le faire et s’imposent désormais aux médecins. Cette évolution de la loi qui concerne les directives anticipées et qui porte sur leur opposabilité à l’égard du médecin est la plus significative.
Mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité
La loi du 2 février 2016 permet de mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, et en clarifiant l’usage de la sédation profonde et continue, jusqu’au décès, en phase terminale.
Elle permet également de conforter la place de l’expression de la volonté du patient dans le processus décisionnel et en particulier de ses « volontés précédemment exprimées ».
Concrètement, la loi permet de :
- Réaffirmer le droit du malade à l’arrêt de tout traitement
- Rendre contraignantes les directives anticipées pour les médecins et développer les directives anticipées en les formalisant
- Prendre en compte les volontés exprimées par écrit sous forme de directives formalisées éventuellement contraignantes, et assurer leur accessibilité
- À défaut de l’existence de directives anticipées, prendre en compte l’expression des volontés exprimées par le patient portées par le témoignage de la personne de confiance ou à défaut tout autre témoignage de la famille ou des proches
- Améliorer l’accès et l’utilisation des directives anticipées pour les professionnels de santé et le public
- mettre à disposition un modèle de directives anticipées qui pourra être rédigé de préférence avec l’aide de son médecin
- d’enregistrer les directives anticipées pour faciliter leur accessibilité et développer l’information.
Pour les professionnels de santé, ce qui change
- Une obligation pour les professionnels de santé de mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que toute personne ait le droit d’avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance (article 1 de la loi)
- Une prise en charge de la fin de vie qui renforce les droits des patients
- Une meilleure prise en compte de la souffrance réfractaire du malade en phase avancée ou terminale par des traitements analgésiques et sédatifs
- Une obligation pour le médecin de respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité, de refuser ou ne pas recevoir un traitement (article 5 de la loi)
- Un rôle renforcé d’information auprès de leurs patients sur la possibilité et les conditions de rédaction de directives anticipées (article 8 de la loi).
Les grandes dates de la loi Fin de vie
mardi 10 mars 2015
Le coup de griffe de Jacques Draussin
jeudi 5 mars 2015
Baromètre 2015 du CISS sur les droits des malades
Contact presse :Marc Paris, responsable communication, mparis@leciss.org – 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95
Lien vers le communiqué de presse du CISS
mardi 24 février 2015
C'est à lire : le coup de griffe de la semaine de Jacques Draussin
LE COUP DE GRIFFE DE LA SEMAINE DE JACQUES DRAUSSIN |