Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 23 mai 2024

PJL FIN DE VIE GROUPE LFI-NUPES

🔷️ COMMUNIQUÉ 
Groupe LFI-NUPES


Dans le cadre du PJL fin de vie, dont les 4 chefs de files sont Caroline Fiat (Rapporteure), Hadrien Clouet, Elise Leboucher et René Pilato,voici une série d’amendements, sur lesquels j’attire votre attention. 


1811

Si l'inscription de la stratégie décennale dans le code de la santé publique et par conséquent sa pérennisation constituent une avancée dont les députés signataires se félicitent, cet amendement se propose d'en tirer assurer l'effectivité et l'efficacité en précisant d'une part les élements essentiels de l'évaluation sans lesquels celle-ci pourrait n'être qu'un exercice formel et d'autre part d'organiser les modalités du renouvellement de la stratégie. Ce sont là les conditions de sa pleine réussite.

1996

Cet amendement vise à inscrire dans la loi l'objectif, à horizon 2034, de création d'une maison d'accompagnement par département.

1826

Cet amendement vise à proposer une mise en cohérence rédactionnelle de l'article 3, modifié par l'adoption de plusieurs amendements lors de l'examen du texte en commission spéciale.

En outre, nous proposons de compléter les modifications votées en commission par trois précisions :

- Le médecin propose la formalisation d'un plan personnalisé d'accompagnement dès lors qu'il a procédé à l'annonce du diagnostic d'une affection grave

- Le plan personnalisé d'accompagnement est soumis au patient sous forme écrite, ou par tout autre moyen compatible avec son état : ces dispositions visent à assurer la pleine accessibilité du plan au service du patient.

- Le plan personnalisé d'accompagnement est ensuite déposé sur l'espace numérique de santé du patient, mais également dans son dossier médical partagé. 

N 1999

Cet amendement vise à assurer que les modèles de directives anticipées soient réellement accessibles à toutes et à tous, en complétant l'article 1111-11 du code de la santé publique.Cet amendement reprend notamment une recommandation du rapport de Caroline FIAT et Didier MARTIN sur la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.



N 1866

Cet amendement vise à permettre la prise en compte d’un·e patient·e ayant formulé une demande expresse d’aide à mourir qui viendrait à perdre conscience de manière irréversible après avoir initié la procédure.


N 1883

Les objectifs poursuivis de cet amendement s'inscrivent dans la volonté de garantir le choix des personnes dans le cadre d'une procédure sécurisante : à ce titre, une rédaction clarifiée et précise des dispositions de l'article 11 s'avère nécessaire.

2030

L’’objet du présent amendement : maintenir l’obligation de présence du professionnel de santé aux côtés de la personne, y compris dans les cas d’auto-administration, afin d’assurer la traçabilité complète du produit, la sécurité de chacun et l’accompagnement professionnel nécessaire.


N 1976

Cet amendement congé spécifique du présent projet, de repli propose d'instaurer un

de trois jours pour les personnes désignées volontaires au sens des articles 5 et 11 de loi, qui ne peuvent être cumulés avec ceux accordés dans le cadre du congé de deuil pour parent décédé.

N 1959

Cet amendement vise à étendre le droit de recours reconnu au demandeur d'une procédure d'aide à mourir en cas de refus par le médecin en l'étendant aux cas d'interruption de la procédure.

N 1975

Cet amendement vise à compléter les dispositions relatives à l'inscription des professionnels volontaires au registre de la commission de contrôle et d'évaluation. Ainsi est-il proposé d'ajouter une obligation de formation dédiée aux soins palliatifs et d'accompagnement et à l'aide à mourir, sans que celle-ci ne constitue un préalable à l'inscription.

Muriel Rozenfeld
Attachée de presse/ Groupe LFI-NUPES


Vous pouvez consulter le site de l'Assemblée nationale à


lundi 30 octobre 2023

🟥 Interview exclusive de Olivier Falorni*, député et Président du groupe d’études parlementaires sur la fin de vie

       🎬 Cliptiktok

👉 Monsieur le Député, depuis votre élection en 2012 vous avez engagé un combat sur la fin de vie afin que chaque être humain ait le choix de mourir dans la dignité. Vous avez mobilisé votre équipe afin de bien recenser les choix des français tout en respectant les professionnels de santé. C’était l’engagement N° 20 du candidat François Hollande. Quel est le motif personnel de votre engagement sur ce thème ?

Mon engagement, c’est le fruit de convictions qui se confrontent au réel. En l’occurrence, mes convictions ont été confortées (hélas) par la réalité de la fin de vie en France. Je vais vous citer un exemple marquant à mes yeux, parmi tant d’autres.
En avril 2005, Paulette Guinchard, qui fut secrétaire d’État chargée des personnes âgées, que j’ai bien connu au Parti socialiste et avec qui nous avions des désaccords sur le sujet, signait une tribune dans le Monde pour défendre le choix de la France d’écarter la légalisation de l’aide active à mourir.
Le 4 mars 2021, quelques jours avant que je ne défende ma proposition de loi sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, elle décidait de mettre fin à ses jours en recourant au suicide assisté. Elle était atteinte d’une maladie neurodégénérative. Sa maladie et ses souffrances l’on amenées à prendre une décision qu’elle n’aurait sans doute pas imaginée prendre quelques années plus tôt. J’avais beaucoup d’estime et d’amitié pour Paulette Guinchard et son choix, qu’elle a souhaité que l’on connaisse pour faire bouger les choses, a confirmé à mes yeux la nécessité de faire évoluer la loi.
J’ai reçu tant de témoignages comme le sien ces dernières années, connu tant de parcours douloureux, qu’il me semble maintenant nécessaire que soit enfin reconnu le droit à une aide active à mourir pour toute personne capable, majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable. Affection lui infligeant une souffrance physique insupportable qui ne pourrait être apaisée. Le malade exprimerait sa demande de manière libre, éclairée et réitérée.


👉Beaucoup de témoignages de personnalités sur leur choix de fin de vie, Charles Biétry, d’artistes, Françoise Hardy, Line Renaud vous soutiennent dans votre combat pour permettre de mourir dans la dignité. Avez-vous espoir d’y arriver cette année ?

Oui, l’ouverture d’un grand débat public sur la fin de vie a amené, depuis quelques années, beaucoup de personnes, connues ou inconnues, à témoigner sur le sujet et c’est très précieux. Mon amie Line Renaud est particulièrement impliquée dans cette cause et je la remercie du fond du cœur pour l’énergie et la détermination qu’elle y met. Je l’admire profondément pour son humanisme et son attention aux autres. D’autres personnalités ont aussi pris la parole, je pense ainsi au Dr Marina Carrère d’Encausse qui s’est exprimée de façon absolument remarquable sur ce sujet.
Je suis confiant, tout en restant vigilant, concernant l’avancée de ce texte qui devrait être débattu au début de l’année 2024 à l’Assemblée nationale. Et je continuerai bien sûr plus que jamais à m’y impliquer fortement.


👉 La convention citoyenne a terminé ses travaux le 2 avril 2023 et s’est déclarée très majoritairement favorable à l’ouverture d’une aide à mourir dans la dignité et à l’amélioration de l’accompagnement de la fin de vie. Quelle est votre analyse sur les travaux de cette commission et leurs conclusions ?

184 citoyens tirés au sort ont travaillé pendant 27 jours sur la fin de vie. Dans le rapport qu’ils ont rendu public, ils appellent à des « changements profonds » de la législation en vigueur. Ils ont produit un travail absolument remarquable. Ils ont dit clairement, à 76 %, qu’ils voulaient une loi sur l’aide active à mourir. C’est pour moi la lettre de mission donnée par la convention citoyenne au Parlement.


👉 Comment poser les bases délicates d’un débat ordonné, serein, et éclairé, tant les positions peuvent être éloignées entre ceux qui défendent la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté, et les partisans d’une mort « naturelle » qu’ils appellent à accompagner grâce aux soins palliatifs ?

Chacun pourra choisir sa liberté ultime. Il s’agit de mettre en place cette possibilité pour celles et ceux qui le souhaitent. C’est un droit qui n’en retire aucun, à personne !  D’ailleurs, au sein de l’opinion publique, les choses sont très claires. De nombreuses études d’opinion faites depuis quelques années font état du même résultat. Plus de 3/4 des Français sont favorables à l’autorisation d’une aide active à mourir dans un cadre légal précis.


👉 Dans le cadre de la loi, quelle différence faites-vous entre sédation, euthanasie et suicide assisté ?

La sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès consiste à endormir définitivement les malades en très grande souffrance, si leur pronostic vital est engagé « à court terme » par leur maladie ou leur décision d’arrêter les traitements. Un produit est injecté en intraveineuse en combinaison avec l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation. La mort peut intervenir en quelques heures mais cela peut durer parfois plusieurs jours voire plus.
Le suicide assisté signifie que la personne elle-même accomplit le geste, en absorbant un produit létal préalablement délivré.
L’euthanasie est un acte pratiqué par un médecin, destiné à mettre fin à la vie d’une personne atteinte d’une maladie grave et incurable, à sa demande, afin de faire cesser une situation qu’elle juge insupportable.


👉 Plusieurs lois existent déjà : la loi du 9 juin 1999, « droits d’accès pour tous au soulagement de la douleur et à des soins palliatifs en fin de vie » ; La loi du 4 mars 2002 « droit au refus de traitement et droit à désigner une personne de confiance » ; La loi 2005 « Leonetti » introduit l’interdiction de l’obstination déraisonnable ; La loi 2 février 2016 « Claeys-Leonetti », les directives anticipées sont revalorisées, rôle de la personne de confiance renforcée ; possibilité pour le patient de demander l’accès à une sédation profonde et continue jusqu’au décès . Une nouvelle loi, quel intérêt et pour quoi faire ?

J’ai présidé la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti qui a rendu son rapport en avril dernier. Plusieurs constats ont été faits et de nombreuses recommandations ont été proposées. J’espère voir ces dernières reprises dans le futur projet de loi qui sera soumis au Parlement.
L’accès aux soins palliatifs demeure insatisfaisant car l’offre demeure insuffisante malgré leur développement progressif. Des disparités territoriales sont persistantes. 21 départements ne disposent toujours pas d’unités de soins palliatifs.
Les directives anticipées et la personne de confiance constituent des avancées mais leur portée est limitée dans les faits. L’enjeu est donc d’informer et de sensibiliser pour mieux faire connaître ces droits auprès de tous nos concitoyens.
Par ailleurs, si la sédation profonde et continue jusqu’au décès s’avère une évolution législative nécessaire, elle est en réalité très peu utilisée. Pourquoi ? Parce qu’il faut en clarifier les modalités d’application et accompagner au mieux les professionnels de santé dans sa mise en œuvre.


👉 Comment articuler l’existence et le développement des soins palliatifs avec votre projet de loi sur la fin de vie ?
 
Il y a beaucoup de choses à faire !
Il faut poursuivre le développement de l’offre palliative dans les établissements sanitaires et médico-sociaux ainsi qu’à domicile, afin de garantir l’accès aux soins palliatifs à tous les malades.
Nous devons aussi revoir le modèle de financement des soins palliatifs (supprimer la T2A), généraliser les formations à la fin de vie et à l’approche palliative pendant les études des professionnels de santé et pendant leur carrière, en associant cultures palliative et curative, mais aussi développer et valoriser la filière palliative comme discipline autonome (création d’un DES).
Il n’y a aucune opposition à mes yeux entre soins palliatifs et aide active à mourir. Au contraire, ils doivent s’inscrire dans un parcours d’accompagnement de fin de vie le plus adapté à la situation différente de chaque malade.

✒️ "Monsieur le député, permettez-moi de vous remercier de m’avoir consacré beaucoup de temps malgré votre activité débordante, j’espère sincèrement que vous réussirez dans votre projet de loi sur la fin de vie"  Serge Roché 

Olivier Falorni

est Député de la Charente-Maritime & Président du groupe d'études parlementaire sur la fin de vie

Contact 📧  ofalorni@assemblee-nationale.fr


Propos recueillis par Serge Roché auprès du député Olivier Falorni. 

mercredi 12 avril 2023

TÉMOIGNAGES sur la fin de vie


👉Jacques CROMBET
Une chanson de mon album L'espérance "Ma mort pourrais-je en disposer" pour illustrer l'appel à témoin dans le cadre de l'article à paraître courant avril 2023 prochain sur le thème de la "fin de vie"
 
👉Charles Biétry ancien journaliste  atteint de la maladie  de Charcot qui  se sait condamné a annoncé qu'il comptait préparer son suicide assisté, dans une longue interview donnée au journal l'Equipe le 8 avril 2023.

👉Axel Kahn, témoigne d'une  fin de vie “apaisée" et saisie "à bras le corps".

👉Françoise  Hardy,
demande l'euthanasie 

👉Line Renaud, très claire sur ses dispositions.

👉Nicolas Menet atteint d'un cancer du cerveau, un glioblastome à 44 ans qui  a dû faire le deuil de sa vie (aucun traitement ne pouvant le guérir) a choisi de parler directement de son projet avec ses médecins : il était crucial pour lui de disposer de toutes les informations sur la fin de vie, afin de prendre ses dispositions en toute confiance. Il l'assure : ce type de consultation sur la fin de vie devrait être obligatoire pour tous les concernés. Pour le 20H de TF1, lui et son médecin généraliste ont accepté de partager leur échange.

"Au moment où cela deviendra insupportable, cette fois, je pense que j'aurai besoin d'être hospitalisé avec vous docteur", demande-t-il directement à son praticien. "Nous, on a déjà prévenu l'hôpital de Saint-Félicien pour notamment faire une pré-rentrée", lui répond le docteur Guillaume Claude. "Si vous voyez, sur une nuit ou un week-end que c'est la catastrophe, moi je viendrai vous accueillir à l'hôpital".  L'homme de 44 ans a choisi d'être plongé dans un coma irréversible, une sédation profonde prévue par la loi. Lors de cet échange, Nicolas Menet ne cessera pas de remercier son médecin. Cet accompagnement est une vraie chance selon lui. 

Interrogé sur l'euthanasie, déjà autorisé sous certaines conditions en Belgique, Nicolas Menet ne se prononce pas. Pour son médecin, "on arrive à fournir des accompagnements qui sont les mieux que l'on puisse faire à l'heure actuelle (...). Effectivement parfois, une aide un peu plus active pourrait être bénéfique. Que ce soit pour les patients ou pour leurs proches".

Lire aussi

Le dernier objectif de Nicolas Menet était d'apporter son vécu pour enrichir les débats parlementaire sur la fin de vie. Il a écrit un livre, ainsi qu'une lettre destinée aux législateurs. L'Ardéchois y a même développé différents amendements, en prévision d'une éventuelle modification de la loi actuelle. Pour lui l'important est que chaque citoyen puisse s'approprier sa fin de vie. "J'espère vraiment qu'ils vont lire [ce dossier] et l'entendre. Ce n'est pas très long, cela fait 20 pages", sourit-il. "Je pense qu'ils vont y arriver, et en tout cas, je leur ai donné plein d'idées, plein de sources d'inspirations pour les aider à faire cette loi"

Trois semaines après le reportage*, Nicolas Menet s'est éteint dans son village d'Ardèche, le 4 février dernier. Son livre "Faire son deuil de soi", aux éditions Le Cherche Midi, laissera la trace de son parcours hors norme. Selon ses propres mots, il voulait, et a pu, partir en homme libre. 

*Laetitia ASGARALI DUMONT | Reportage : Caroline Bayle, Jean-François Drouillet

👉Témoignages  Convention Citoyenne sur la fin de vie

PROCHAINEMENT A LA TV 📺
Parmi les créations originales à venir : Lambert contre Lambert, au nom de Vincent, une série documentaire en quatre épisodes sur l’acharnement thérapeutique dont il a été victime.

 🤔 Et vous, placé dans une  situation similaire, que feriez-vous ?



samedi 8 avril 2023

FIN DE VIE: Charles Biétry prépare son suicide assisté... Et vous que feriez-vous dans la même situation ❓️

Atteint de la maladie de Charcot, Charles Biétry se sait condamné. Cet ancien journaliste de 79 ans, figure de Canal+, qui a révolutionné la couverture du sport à la télévision, a annoncé qu'il comptait préparer son suicide assisté, dans une longue interview donnée au journal l'Equipe, samedi 8 avril 2023.



CONVENTION  CITOYENNE : FIN DE VIE
Les propositions

MUTUALITÉ 
Retrouvez le replay de la table ronde « Fin de vie : comment concilier liberté et dignité ? »

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Vers un modèle français de la fin de vie

Le 2 avril, la Convention citoyenne sur la fin de vie a présenté ses conclusions et son rapport final. Elle a ainsi adopté 65 propositions visant à améliorer et renforcer le cadre d’accompagnement de la fin de vie (garantir l'accès aux soins palliatifs, renforcer la formation des professionnels de santé, mieux informer, …) et s'est prononcée pour une ouverture à l'aide active à mourir (suicide assisté et euthanasie) sous conditions. Le 3 avril, après avoir reçu des membres de la Convention et salué le travail réalisé, Emmanuel Macron a notamment annoncé "un plan décennal national pour la prise en charge de la douleur et pour les soins palliatifs, avec les investissements qui s'imposent" et un projet de loi d'ici la fin de l'été. Il s'agit de concevoir "un modèle français de la fin de vie". D'autres travaux contribueront aussi au débat comme le rapport de la mission parlementaire d'évaluation de loi Clayes-Léonetti, le rapport de la Cour des comptes sur les soins palliatifs attendu d'ici juin, l'avis de la commission temporaire Fin de vie du CESE prévu le 10 mai, dont la rapporteure est Dominique Joseph, et les synthèses des groupes de travail pilotés par A. Firmin Le Bodo (professionnels de santé) et O.Véran (parlementaires) qui ne seront pas rendues publiques. Les réactions à ces propositions et annonces sont nombreuses. Côté professions de santé, l'Ordre des médecins d'une part, et 14 organisations d'autre part, ont rappelé leur opposition à la légalisation de l'aide active à mourir et leur souhait d'une meilleure application de la loi Clayes-Leonetti et du développement des soins palliatifs. Les Libéraux de santé veulent être associés aux réflexions. Côté associations, satisfaction de l'ADMD et opposition de Soulager mais pas tuer. Côté politiques, Renaissance prendra position le 15 avril, Les Républicains sont divisés, le RN est opposé à l'euthanasie et la gauche est globalement plutôt favorable à une évolution législative. La Mutualité Française se félicite des travaux 

 complémentaire santé 2019 et la réforme 100% santé : analyse fédérale de l’étude DREES

Les éléments de cette enquête récurrente présentent une vue objectivée du niveau des garanties en 2019 sur les postes optique, audiologie et prothèses dentaires. Elles confirment, sans surprise, le fait qu’une part importante des garanties a dû augmenter, et donc que les OCAM ont contribué largement à cette réforme. On peut néanmoins s’interroger sur la connotation donnée par la DREES à certains de ses constats.

Direction santé de la Mutualité  Française 

🤔 Et vous, placé dans une  situation similaire, que feriez-vous ?


dimanche 19 mars 2023

Fin de vie : appel à temoin


Comprendre la loi Claeys-Léonetti de 2016 – Ministère de la Santé et de la Prévention

De nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie
publié le18.10.21 mise à jour05.12.22
  • Linkedin

La loi du 2 février 2016 modifie les dispositions relatives à la fin de vie : des droits renforcés et des droits nouveaux pour les personnes malades et les personnes en fin de vie. Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu’il soit en bonne santé ou malade.

Qu’est-ce qu’apporte la loi du 2 février 2016 ?

La loi Claeys-Leonetti a renforcé le droit d’accès aux soins palliatifs mis en place dans la loi du 9 juin 1999. Elle met à disposition les directives anticipées et la désignation de la personne de confiance, pour permettre à nos concitoyens d’exprimer leurs volontés. Elle a clarifié les conditions de l’arrêt des traitements au titre du refus de l’obstination déraisonnable, en réaffirmant le droit du malade à l’arrêt de tout traitement, à bénéficier de la sédation profonde et continue jusqu’au décès lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, en plaçant le patient au cœur du processus décisionnel en rendant ses directives anticipées contraignantes pour le médecin. La loi érige les droits en terme d’accès aux soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie et pose le cadre de la procédure collégiale et de la décision médicale.

Les directives anticipées deviennent l’expression privilégiée de la volonté du patient hors d’état de le faire et s’imposent désormais aux médecins. Cette évolution de la loi qui concerne les directives anticipées et qui porte sur leur opposabilité à l’égard du médecin est la plus significative.

Mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité

La loi du 2 février 2016 permet de mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, et en clarifiant l’usage de la sédation profonde et continue, jusqu’au décès, en phase terminale.

Elle permet également de conforter la place de l’expression de la volonté du patient dans le processus décisionnel et en particulier de ses « volontés précédemment exprimées ».

Concrètement, la loi permet de :

  • Réaffirmer le droit du malade à l’arrêt de tout traitement
  • Rendre contraignantes les directives anticipées pour les médecins et développer les directives anticipées en les formalisant
  • Prendre en compte les volontés exprimées par écrit sous forme de directives formalisées éventuellement contraignantes, et assurer leur accessibilité
  • À défaut de l’existence de directives anticipées, prendre en compte l’expression des volontés exprimées par le patient portées par le témoignage de la personne de confiance ou à défaut tout autre témoignage de la famille ou des proches
  • Améliorer l’accès et l’utilisation des directives anticipées pour les professionnels de santé et le public
  • mettre à disposition un modèle de directives anticipées qui pourra être rédigé de préférence avec l’aide de son médecin
  • d’enregistrer les directives anticipées pour faciliter leur accessibilité et développer l’information.

Pour les professionnels de santé, ce qui change

  • Une obligation pour les professionnels de santé de mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que toute personne ait le droit d’avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance (article 1 de la loi)
  • Une prise en charge de la fin de vie qui renforce les droits des patients
  • Une meilleure prise en compte de la souffrance réfractaire du malade en phase avancée ou terminale par des traitements analgésiques et sédatifs
  • Une obligation pour le médecin de respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité, de refuser ou ne pas recevoir un traitement (article 5 de la loi)
  • Un rôle renforcé d’information auprès de leurs patients sur la possibilité et les conditions de rédaction de directives anticipées (article 8 de la loi).

Les grandes dates de la loi Fin de vie


👉A LIRE SUR LE MÊME  SUJET :



🎬Clipvidéo

MINE D'INFOS 
lance un appel à témoin dans le cadre d’un article à paraître,  courant avril prochain, sur le thème de la "fin de vie".
Les personnes et structures qui souhaitent partager leur regard (de façon anonyme ou pas) sont invitées à  faire parvenir leur contribution  à  @pressentinelle2@gmail.com
Merci d'avance de faire circuler cet avis de recherche dans vos réseaux.
Nora ANSEL-SALLES


mardi 10 mars 2015

Le coup de griffe de Jacques Draussin

 
EDITO
Dure de la feuille de soins
Evidemment, à quelques jours de la Journée nationale de l'audition, les déclarations faites hier par Marisol Touraine sur sa future loi Santé avaient de quoi rendre tonitruants les gazouillis de la tweetosphère ; et sans doute les oreilles ont-elles dû lui siffler.
S'ils n'ont pas été entendus, les adversaires du tiers payant devront au moins reconnaître à la Ministre un certain courage d'avoir retracé le chemin qu'elle semblait avoir rebroussé il y a encore quelques jours.
Il y aura bien mise en place de la mesure emblématique du texte de la loi Santé que la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale doit examiner à partir de mardi prochain.
Entre-temps, les professions médicales et paramédicales entameront leur baroud d'honneur et les milliers de manifestants attendus dimanche auront beau s'égosiller sous les fenêtres du ministère, le calendrier de mise en œuvre du tiers payant ne devrait pas être modifié, du moins dans ses premières étapes.
Tous les patients pris en charge à 100% pourront en bénéficier dès le 1er juillet 2016, de plein droit à compter du 31 décembre. Grosso modo, entre les CMU-C et les aides à la complémentaires qui sont déjà dans le système, les malades en affection de longue durée ou professionnelle et les femmes enceintes, ce sont 15 millions de personnes qui seront concernées. Un vrai crash-test.
Si la mécanique déraille à ce stade, alors que la décision de prise en charge de ces catégories ne dépendra que de la Sécurité sociale et peu des complémentaires santé, il y a fort peu de chances que la généralisation soit ensuite appliquée, sauf à prendre le risque de plonger les médecins de ville dans un inextricable marasme administrativo-financier.
L'Assurance Maladie et les complémentaire santé ont « quelques mois » selon Marisol Touraine pour proposer un système coordonné qui serait en principe mis à disposition des médecins le 1er janvier 2017… année qui, est-il utile de le rappeler, ne devrait pas électoralement être une promenade de santé.
La ministre n'aura pas eu à attendre longtemps pour savoir si elle pouvait compter sur un soutien fort au plus haut niveau. Le Chef du gouvernement se joint à elle dès ce matin pour visiter un Centre médical à Paris. A deux semaines des départementales, ni l'un ni l'autre ne sont sourds aux appels des frondeurs de tout bord.
Jacques DRAUSSIN
Marisol Touraine, invitée ce matin d'Yves Calvi sur RTL, estime que les dépassements d'honoraires importants non, ou pas, pris en charge par les mutuelles, seront d'autant plus visibles grâce au tiers payant puisque les patients devront s'en acquitter sur place.

ACTUEXPRESS
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Tarifs hospitaliers: pas de nouvelle
On attend toujours le cru 2015
Ils sont habituellement connus le 1er mars mais cette année, rien n'est près >>

jeudi 5 mars 2015

Baromètre 2015 du CISS sur les droits des malades

L’ un préalable à l’exercice de tous les autres droits.

 Des mesures nécessaires et attendues notamment autour de la fin de vie.

Si on peut se féliciter que 80% de nos concitoyens considèrent que leur droit à l’accès aux soins est bien appliqué en France, cela ne doit pas occulter les mesures concrètes que nous devons avoir le courage de prendre collectivement pour répondre aux difficultés que rencontrent les 20% restants, ou encore à celles identifiées dans l’application d’autres droits comme notamment ceux en lien avec la fin de vie.

Mettre en place le tiers-payant généralisé pour répondre aux 25% de Français ayant déjà renoncé à la consultation d’un médecin en raison de son coût
La consultation d’un médecin constitue souvent l’étape première de l’accès aux soins. Une mesure simple et efficace pour réduire l’obstacle financier à l’accès à la consultation consiste à supprimer l’avance des frais dont 17% de nos concitoyens déclarent qu’elle les a déjà amenés à y renoncer (et même 24% pour les – de 35 ans ou chez les personnes ayant un revenu inférieur à 1.500 euros / mois).

Dans ce contexte, la généralisation du tiers-payant chez le médecin répond à un véritable besoin pour limiter le renoncement aux soins pour raison financière et éviter qu’il ne se cumule pour près de 4 Français sur 10 (39 %) qui déclarent avoir déjà renoncé à consulter du fait de l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous assez proche de chez eux et dans un délai acceptable.

Améliorer les dispositions autour de la fin de vie et les faire connaître, 1 Français sur 5 les ignorant encore
Les droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie restent ceux qui sont à la fois parmi les moins connus et perçus comme les moins bien appliqués :
- directives anticipées (21% des Français ne connaissent pas ce droit, seuls 41% l’estiment bien appliqué),
 - refuser ou interrompre un traitement (19% des Français ne connaissent pas ce droit, tout juste 50% l’estiment bien appliqué),
- désigner une personne de confiance (19% des Français ne connaissent pas cette possibilité, 62% l’estiment bien appliquée),
- et même voir sa douleur soulagée (10% des Français ignorent encore ce droit et 17% l’estiment mal appliqué).

Des chiffres qui doivent interpeller les parlementaires et le gouvernement sur l’urgence à agir en matière d’accompagnement de la fin de vie alors qu’une proposition de loi, portée par les députés Clayes et Leonetti, va être prochainement présentée au vote de l’Assemblée nationale. Le CISS tient d’ailleurs à rappeler qu’il vient justement de rendre publiques 6 propositions d’amendements pour que l’ensemble de ces droits soient plus effectifs et plus connus des publics auxquels ils s’adressent.

Renforcer la notoriété de dispositifs qui stagnent à un niveau beaucoup trop bas
- Les recours possibles en cas de problème grave lié aux soins que seul 1 Français sur 10 dit réellement connaitre : qu’il s’agisse des « commissions d’indemnisation des accidents médicaux – CRCI » ou de la « possibilité d’être défendu et représenté à l’hôpital par une association d’usagers – CRUQPC », ces dispositifs mis en place pour faciliter les recours des usagers restent année après année peu connus de ceux auxquels ils sont destinés et donc vraisemblablement insuffisamment sollicités.

- La confrontation à une difficulté d’assurance pour accéder à un crédit en raison de l’état de santé continue à toucher, directement ou via un proche, près d’1 Français sur 4. Surtout, parmi ces 24% de Français concernés par une telle situation, 4 sur 10 ne connaissent pas le dispositif de la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque de Santé aggravé) alors qu’elle doit justement intervenir pour faciliter la résolution de ces difficultés.

L’antériorité de notre baromètre sur les droits des malades nous montre qu’il s’agit d’un domaine à envisager dans la durée car les évolutions se font par touches successives et que seule la complémentarité de nombreuses mesures peut progressivement répondre à l’enjeu essentiel de l’accès pour tous à des soins de qualité. Une perspective de long terme qui rend d’autant plus nécessaire de savoir imposer les mesures concrètes à effet immédiat lorsqu’elles existent.



[1] Sondage LH2-BVA pour le CISS, réalisé du 19 au 21 février 2015 par téléphone auprès d’un échantillon de 1008 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

Contact presse :Marc Paris, responsable communication, mparis@leciss.org – 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95

Lien vers le communiqué de presse du CISS


mardi 24 février 2015

C'est à lire : le coup de griffe de la semaine de Jacques Draussin

LE COUP DE GRIFFE DE LA SEMAINE DE JACQUES DRAUSSIN
Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention. Tous les deux mois sur papier
dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

EDITO
Prise en
Les experts en santé publique partagent avec les économistes le même détestable travers : ils nous expliqueront demain pourquoi ce qu'ils avaient prévu hier n'est pas arrivé aujourd'hui.
Exemple : la grippe, ou plutôt les grippes, parce qu'entre la pandémie aviaire si régulièrement annoncée puis démentie depuis 2004, le célébrissime flop vaccinal anti H1N1 de 2009 et l'actuelle épidémie-surprise qui frappe notre pays, tout le monde s'est trompé avec constance, mais sans remord.
Marisol Touraine a décidé de déclencher le « Plan Orsan » qui est aux catastrophes sanitaires ce que le Plan Orsec est aux inondations et aux accidents d'avion. Est-ce à dire que la grippe saison 2014/2015 s'avère beaucoup plus dangereuse que les précédentes… ou que l'on a sorti l'arme atomique pour écraser une mouche ? Avec 728 cas graves et 72 décès directs répertoriés jusqu'ici, on est quand même assez loin du tragique bilan de la grippe espagnole en 1918 [400.000 morts en France] ou de celle de Hong-Kong en 1968 [33.000 morts hexagonales].
Le dispositif mis en œuvre par la Ministre est d'abord dû à l'incapacité totale dans laquelle se trouvent désormais les services d'urgence des hôpitaux à traiter des flux de malades supplémentaires dès qu'une situation anormale se présente… si tant est qu'une épidémie de grippe en plein hiver soit vraiment anormale.
Emberlificotée dans la toile de sa - peut-être - future loi Santé, Marisol Touraine doit déjà subir les assauts de professions de santé unanimement hostiles et l'impatience de plus en plus manifeste de l'Elysée. Elle ne serait pas la première ministre de la Santé à tomber pour cause de grippe mais, clairement, elle n'a pas été vaccinée avec la bonne souche.
Jacques DRAUSSIN

N°200 : quelle santé !
Est-ce vraiment parce qu'on a scrupuleusement avalé nos 5 fruits et légumes quotidiens, qu'on s'est gavé d'oméga 3, qu'on a fait nos 10 000 pas chaque jour et dormi nos 8 heures chaque nuit ? Pas sûr…
En tout cas, cette Griffe hebdomadaire fête aujourd'hui son 200ème numéro déposé dans votre boite mail, Bien Sûr Santé magazine s'apprête à célébrer ses 8 ans de parution bimestrielle dans les salles d'attente des cabinets médicaux et le site biensur-sante.com entre avec délectation dans le 3ème âge numérique après 6 ans de bons et loyaux services connectés.
Et puisque c'est comme ça, nous allons continuer de plus belle avec de nouveaux projets dont nous vous reparlerons bientôt. Tant qu'on a la santé…
Le calendrier fait bien les choses : ce mardi 24 février, jour de parution du n°200 de l'Infolettre Bien Sûr Santé est aussi celui de la Saint Modeste.

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Fin de vie: fin du consensus<br      

jeudi 21 novembre 2013

C'est à lire : Un guide très utile à tous....


« Guide de la fin de vie 2014 »
Accompagnement, maladies, décès, obsèques...
Edition n°3 Novembre 2013
 
 
 
Disponible sur : www.petitfute.fr
 
Retrouvez maintenant vos guides Petit Futé sur votre Smartphone et sur votre tablette

 

Le deuil est une réalité à laquelle personne ne peut échapper. Tous les ans des millions de personnes sont touchées par les 530 000 décès qui surviennent dans notre pays. La fi n de vie aujourd’hui revêt des caractères différents par rapport au passé. Les Français vivent de plus en plus vieux mais ils se retrouvent souvent de plus en plus seuls pour affronter la maladie, le handicap, les problèmes liés à l’âge. Les familles sont éclatées, les enfants pris dans la vie quotidienne, l’éloignement de plus en plus fréquent.

 

Depuis quelques années cette période ultime avant le décès commence à être prise en compte : des médecins, des psychologues, des sociologues, des hommes et femmes de loi, des associations, des sociétés de service travaillent au quotidien, soit dans des structures adaptées soit à domicile, pour l’améliorer. Ainsi, le premier Salon de la Mort s’est tenu à Paris en avril dernier, etc. L’idée :

 

Faire tomber les tabous autour de la mort, en parler pour mieux vivre.

 

Un Observatoire national de la fi n de vie vient également de voir le jour. Son rôle : dresser un état des lieux des situations et des besoins à l’approche de la mort.

 

Mais la mort ne frappe pas que les personnes âgées : des enfants, des adolescents, des jeunes adultes sont confrontés pour eux-mêmes ou pour leur entourage à ce qui est parfois inéluctable. Comment y faire face ? Comment accepter, accompagner, comprendre la fi n de vie et la mort ?

 

L’angoisse, la souffrance morale, la douleur physique sont le plus souvent difficiles à surmonter.

 

Ce guide, respectueux de la déontologie, est conçu de façon pratique pour aider celles et ceux qui un jour ou l1autre devront gérer ce « temps du départ » pour eux-mêmes ou pour des proches. Il tente d’aborder et de répondre aux questions juridique, sociale, financière ou psychologique que l’on se pose avant le décès, au moment des obsèques et après le décès. Il informe sur l’évolution des funérailles et du funéraire sans oublier l’arrivée d’internet qui a révolutionné les habitudes de communication y compris sur le deuil. L’étape de la fi n de vie est une étape à vivre en toute conscience et en toute humilité. Pour Saint-Exupéry, «ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort ».

 

 

PLAN DU GUIDE :

 

Avant le décès :

 

rester à domicile ou en établissement spécialisé. L’accompagnement de la fi n de vie (la dépendance, les maladies du grand âge, les soins palliatifs, législation...). Les aides financières et la protection juridique. Transmission du patrimoine (testaments, legs, dons, assurances vie, etc.). Prévoir ses obsèques. Immortaliser. S’informer.

 

Le décès :

 Les formalités, avant les obsèques, organisation des funérailles, choix du funéraire, les obsèques.

 

Après les obsèques :

succession, l’étape du deuil, informations pratiques et complémentaires...



NDLR: MGEFI et DECES
 
Offre facultative : Plurio Obsèques                     
  • Offre facultative : Plurio Education                     
  • Offre facultative : Prémuo capital avantages                      
  • Offre statutaire renforcée - Prémuo M022                     
  • Offre statutaire de référence - Prémuo M022                     
  • SMODOM, une solution au problème de l'éloignement en cas de décès    
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  • Plurio capital décès