Nora ANSELL-SALLES

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lundi 8 février 2016

1,2 million d’euros en Seine-Maritime dans le cadre du 3ème Plan autisme

Communiqué de presse
Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE annoncent
un soutien financier de 1,2 million d’euros en Seine-Maritime
dans le cadre du 3ème Plan autisme
Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, annoncent un soutien financier de 1,2 million d’euros en Seine-Maritime dans le cadre du troisième Plan autisme.
Un premier financement, à hauteur de 300 000 euros par an, sera consacré à la première plateforme d’interventions précoces pour les jeunes enfants, âgés de 18 à 36 mois, ayant un trouble du spectre de l’autisme. Portée par le Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rouen, cette plateforme permettra d’assurer :
- un suivi intensif de 15 heures en moyenne par enfant et par semaine ;
- des pratiques professionnelles conformes aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicaux-sociaux (ANESM).
Le deuxième financement, d’un montant de 900 000 euros, contribuera au financement des travaux de rénovation et d’aménagement de la maison d'accueil spécialisée (MAS) « Terres de Rouvre », située à Notre-Dame de Bondeville en Seine-Maritime. Ce financement permettra notamment à l’établissement :
- d’améliorer les conditions d’hébergement des résidents (adultes présentant des troubles du spectre de l’autisme) en aménageant des unités de vie pour 5 à 6 personnes ;
- de créer plus de salles d’activité, de repos et de loisirs.
« Dans le cadre du 3ème Plan autisme, ces deux projets en Seine-Maritime sont une réponse concrète à l’attente des familles » a déclaré Marisol TOURAINE, ajoutant que : « Depuis 2012, le gouvernement est résolument engagé pour améliorer l’accompagnement des personnes autistes tout au long de leur vie ».
« La qualité doit être au rendez-vous et c’est le cas ici pour ces deux projets. Je souhaite que la France fasse partie des pays en pointe dans le domaine de l’autisme et particulièrement pour les interventions précoces recommandées chez les jeunes enfants » a déclaré Ségolène NEUVILLE.

vendredi 28 février 2014

bactéries multirésistantes


LES MARDIS DE L'ACADEMIE  DE MEDECINE

Mardi 4 mars 2014, 14h30

 

 

Les bactéries multirésistantes

Organisateur : François BRICAIRE

 

 

 

 

Introduction par François BRICAIRE (Membre de l’Académie nationale de médecine ; francois.bricaire@psl.aphp.fr)

 
Textes disponibles sur demande

Communications

Les bactéries multirésistantes à Gram négatif : quelles sont-elles ? Type de résistance ? Lesquelles craindre ? par Vincent JARLIER (Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière, Université Pierre et Marie Curie Paris VI –  vincent.jarlier@psl.aphp.fr)

 

Les bactéries multirésistantes à Gram positif : probabilité de résistance ? Que craindre ? par Gérard LINA (Laboratoire de microbiologie, Centre Hospitalier Lyon-Sud –  gerard.lina@univ-lyon1.fr)

 

Quels traitements innovants pour gagner la bataille des bactéries multirésistantes ? par Pierre TATTEVIN (INSERM U835, Université Rennes I - Maladies infectieuses et réanimation médicale, CHU Pontchaillou, Rennes –  pierre.tattevin@chu-rennes.fr)

L’émergence progressive des bactéries multirésistantes s’est accélérée nettement au cours de la dernière décennie, et serait à l’origine d’une surmortalité estimée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à 25 000 décès attribuables chaque année en Europe. Cette situation non contrôlée s’accompagne d’un essoufflement majeur du développement de nouveaux antibiotiques, et laisse planer le spectre d’un retour à l’ère « pré-antibiotiques ». Dans ce contexte, la recherche et le développement de traitements anti-infectieux non antibiotiques s’intensifie, avec comme pistes principales : i) l’utilisation thérapeutique des phages (virus des bactéries), qui vise à valider l’efficacité et la tolérance de la phagothérapie largement utilisée dans plusieurs pays de l’Est depuis presque cent ans – cette piste se heurte aux contraintes liées à la nature de ces agents biologiques évolutifs et à l’absence d’études cliniques convaincantes ; ii) les bactériocines, petits peptides antibactériens secrétés par de nombreuses bactéries, avec des candidats rapidement bactéricides, bien tolérés, et à faible risque écologique pour la flore bactérienne – le développement des bactériocines est cependant freiné par la fragilité de ces peptides, les difficultés de pénétration des membranes bactériennes, et le risque d’émergence rapide de résistances ; iii) les oligonucléotides anti-sens, dont le principe est d’inactiver un gène en se liant de manière spécifique à un fragment d’ADN ou d’ARN complémentaire, ce qui pourrait permettre d’éteindre des facteurs de virulence – cette classe thérapeutique semble avoir plus d’avenir dans le traitement des infections virales, ou de maladies génétiques, que pour les bactéries multirésistantes, compte-tenu des difficultés d’acheminement de ces oligonucléotides à l’intérieur des bactéries.

 

Conclusion par François BRICAIRE