Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est européen. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est européen. Afficher tous les articles

mercredi 20 février 2013

Farines animales et arrêt du dépistage de la maladie de la vache folle : une nouvelle décision aberrante


Depuis le 4 février 2013, la Commission européenne autorise les Etats membres à ne plus pratiquer de dépistage systématique de la maladie de la vache folle. Pour rappel, les premiers cas de vaches folles avaient été détectés en Grande-Bretagne en 1996. Ils avaient entrainé une crise de confiance sans précédent à l'échelle de l'Union européenne. Cette crise a causé un nombre de victimes qui reste inconnu à ce jour.

 

Pour José BOVE- Vice-président de la Commission de l'Agriculture et du Développement rural du Parlement européen:

 

"Lorsqu'on voit l'opacité de la filière viande révélée par les trafics de la viande de cheval que l'on retrouve d'un bout à l'autre de l'Europe, cette décision est totalement scandaleuse. La Commission européenne est entrain de démanteler toutes les barrières qui avaient été mises en place dans l'urgence en 1996 pour enrayer une crise sanitaire sans précédent.

 

A ma connaissance, aucune étude épidémiologique sérieuse n'a jamais été réalisée pour connaitre le nombre de victimes de la maladie de Creutzfeld Jacob.

 

La Commission pense que la situation est désormais sous contrôle et que l'on peut donc lever la surveillance. C'est l'inverse qui est vrai. C'est parce que des contrôles ont été mis en place et maintenus que l'épisode de la vache folle a pu être endigué.

 

Je rappelle également que des milliers de vaches ont été abattues, des paysans ont été ruinés. Je ne veux pas que cette situation puisse se reproduire.

 

Réintroduire peu à peu les farines animales est inacceptable. Couplée à cette nouvelle décision de la Commission de ne plus faire de test de la vache folle au moment de l'abattage relève d'une totale 'irresponsabilité.

 

La Commission européenne doit stopper cette double dérive. Il en va de la sécurité alimentaire et sanitaire de 500 millions d'européens. Je demande à la Présidence irlandaise d'inscrire ce point à l'ordre du jour du prochain Conseil européen de l'agriculture."

mercredi 23 janvier 2013

A propos de la Sécu....


Déploiement réussi pour l'EDRH, nouvel outil de pilotage RH de l'Ucanss


C'est ce qu'annonce une brève du cabinet de conseil Accenture parue dans Acteurs publics. L'Ucanss souhaitait mettre en place avant fin 2012 un entrepôt de données RH (EDRH), conformément aux engagements portés par sa COG.

Mission accomplie. L'Ucanss a conjointement retenu la suite SAS Enterprise 9.3 et Accenture pour assurer l'intégration de la solution qui a été mise en production le 3 décembre dernier, conformément au planning initial établi courant mai. La brève cite Bertrand Legait, le directeur des Etudes et Statistiques de l'Ucanss, pour qui "il était important d'industrialiser nos processus de collecte, traitement et diffusion de données dans un outil décisionnel performant". Pour Bertrand Legait, la solution EDRH "nous offre des perspectives importantes dans la gestion des données RH institutionnelles, tant en termes de modalités de diffusion que de matériaux d'études pour nos experts statistiques et RH".
 La brève Accenture parue dans Acteurs publics

 

Un bug affecte la mise à jour des cartes Vitale




Le Figaro revient sur l'affaire des mises à jour défectueuses de carte Vitale en ce début d'année 2013 sur les quelque 19 300 bornes situées dans les pharmacies. Nombreux sont les assurés qui veulent mettre à jour leur carte à cette période et, dans un certain nombre de cas, cette mise à jour  a échoué. "Nous avions un message qui nous empêchait d'appliquer le tiers payant", explique le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

Très vite, pharmaciens et CPAM font remonter le message à la CNAMTS pour signaler le bug informatique. En fait de bug, la caisse nationale découvre "quelques petites erreurs" au niveau des déclarations annuelles de données sociales (DADS) que remplissent chaque année les entreprises. Cette déclaration permet de réactualiser automatiquement les droits des salariés. "Ces déclarations ont été mal remplies par les employeurs", indique-t-on à la CNAM. "Du coup, certains assurés n'ont pas vu leurs droits se renouveler" et n'ont donc plus accès au tiers payant. La Caisse nationale, qui assure que le problème sera résolu fin janvier, a autorisé dès le début de la semaine les pharmaciens à activer une procédure de forçage. Une première. Ce problème ne pouvait pas plus mal tomber car depuis l'année dernière, l'Assurance maladie a raccourci le délai des droits de trois ans à un an, explique Le Figaro. Ainsi, les assurés, arrivés à la fin de leurs droits le 31 décembre, doivent remettre à jour leur carte Vitale dans toutes les caisses, en pharmacie ou dans certains établissements de santé. Pour l'heure, impossible de connaître le nombre exact de personnes touchées qui serait autour de 5 %. Il semblerait que la mise à jour échoue aussi sur certains régimes particuliers. Si la CNAM annonce un retour à la normale pour le 25 janvier, une collectivité de Seine-et-Marne s’est pourtant vu répondre jeudi qu’il y en avait encore pour "quatre à six semaines". Soit entre le 14 et le 28 février…, rapporte Le Parisien.
 L'article du Figaro du 19 janvier 2013
 L'article du Parisien "Alerte aux cartes Vitale dévitalisées"

 

1'dependance devient GuideTNS

 

Exit le site 1dependance.fr évoqué le 20 mars dernier dans ma lettre 496. Je vous annonce cette fois-ci sa (re)naissance avec une nouvelle adresse plus parlante : guide-tns.fr.

 Se voulant "la référence en matière de calcul des cotisations et contributions sociales appelées par le RSI et l'URSSAF", le GuideTNS est un site créé par des spécialistes de la législation sociale du travailleur indépendant. Il permet toujours aux entrepreneurs de toutes sortes (enfin presque) d'utiliser des simulateurs gratuits de charges sociales (une douzaine en ligne), toujours aussi faciles d'utilisation. Ces outils sont quasiment tous à jour avec les réformes 2013. D'autres seront ajoutés au fil du temps.
 Accès au GuideTNS

 

Espace social européen renouvelle son site


Nouveau site en ce début 2013 pour le célèbre bi-mensuel de la protection sociale. On retrouve avec joie l'édito de Pascal Beau, le sommaire du dernier numéro, le libre propos (actuellement Lionel Ferrari, directeur en charge du développement durable à l'Ucanss), l'agenda. S'y ajoutent à présent une rubrique actualités en photos, des vidéos (malheureusement inaccessibles sur le réseau de l'Assurance maladie), et des archives de la revue et de la newsletter en texte intégral. A ce sujet, il ne faut pas rêver, il ne s'agit que d'anciens numéros en Pdf, vieux de quatre mois pour la revue. Cela permet tout de même de se faire une idée précise des publications.
Accès au site

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-lei

Méningite



Novartis obtient pour Bexsero®, son autorisation de mise sur le marché  Européenne, le premier vaccin européen à protéger contre la principale cause de la méningite en Europe et ses conséquences potentiellement fatales.
www.novartis.fr

PS : Un point presse sera organisé le lundi 18 février de 11h à 13h  pour présenter ce nouveau vaccin en présence d'experts.


jeudi 17 janvier 2013

Lancement du programme SHE, un programme européen de soutien aux femmes vivant avec le VIH


Programme SHE : Aider les femmes séropositives  à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes

Quand annoncer sa séropositivité à sonpartenaire ? Comment gérer au mieux sa vie sexuelle ? Quels sont ses droits quand on est une femme vivant avec le VIH ?...
Les femmes infectées par le VIH pourronttrouver réponses à leurs questions dans un programme unique de soutien, SHE (Strong, HIV Positive, Empowered Women), consultable gratuitement sur le site internet :
www.sheprogramme.fr.
Le programme SHE a été élaboré par des femmes infectées par le VIH, des associations de patients et des médecins spécialisés dans le suivi de patients atteints du VIH ; il est soutenu par Bristol-Myers Squibb.   
SHE a vocation à aider les femmes et les jeunes filles atteintes du VIH à mieux vivre avec le VIH, à développer leur autonomie et à reprendre confiance en elles, grâce, entre autres, à la mise en place de groupes d’entraide.
« Les inégalités physiologiques, culturelles, sociales et économiques, parfois cumulées et vécues par les femmes, les placent dans des situations fragilisantes face au VIH/sida, elles se retrouvent souvent isolées du fait des difficultés à révéler et à gérer leur statut séropositif » témoigne Hélène Freundlich, coordinatrice de l’action « Femmes & Migrantes » à Sida Info Service.
Chaque seconde une femme est contaminée par le VIH dans le monde
[1]. En 2010 en France, les femmes représentaient 32% des personnes nouvellement dépistées séropositives, dont 13% ayant moins de 25 ans[2]. En 2009, en France 48 000 femmes étaient infectées par le VIH[3].

SHE : un programme de soutien dédié aux femmes séropositives

Associations de patients, médecins spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de VIH et femmes séropositives ont collaboré ensemble en Europe afin de mettre au point un programme unique, SHE, destiné plus spécifiquement aux femmes porteuses du virus du sida, afin de répondre aux questions qu’elles peuvent se poser.

« Lors de ma participation à l’élaboration du programme SHE, j’ai été stupéfaite du peu d’intérêt et de données qu’il y avait dans la littérature sur la thématique des femmes séropositives. En effet, les thèmes de la recherche chez les femmes séropositives se limitent souvent à la procréation en oubliant les aspects sociaux, économiques, psychologiques et les effets secondaires des traitements… Ces différentes thématiques sont traitées dans le programme SHE et sont destinés aux femmes séropositives et au personnel de santé afin d’optimiser la prise en charge et la qualité de vie des patientes » indique le Dr Stéphanie Dominguez, PH Service d’Immunologie Clinique Hôpital Henri Mondor, Créteil.

 

La boîte à outils du programme SHE - divisée en sept modules - permet aux femmes séropositives désireuses de venir en aide aux autres femmes et adolescentes malades d’organiser des groupes de paroles pour aborder toutes les questions qu’elles se posent et ainsi essayer de vivre mieux avec le VIH.
« La richesse du programme SHE est l’ensemble de ses thématiques qui nous permet de mener la discussion, d’abord entre les accompagnatrices, ce qui est très enrichissant, puis avec le groupe. Cette boite à outils officie comme un guide et nous permet de cadrer les échanges » affirme Bernadette Rwegera, directrice de l’association Ikambere.

Des échanges entre pairs, bénéfiques aux femmes et jeunes filles atteintes de VIH pour améliorer leur qualité de vie

Discrimination, rejet, violence, précarité, isolement…., sont le lot de nombreuses femmes atteintes du VIH. « La grande majorité des femmes qui viennent à Ikambere souffrent de discrimination liée à leur séropositivité. Certaines ont été exclues par leur mari ou leur famille ; d’autres ont été licenciées. Ces femmes se trouvent plongées dans une grande précarité et dans une profonde détresse émotionnelle. Nous les aidons avec nos partenaires à trouver un logement puis on commence le travail de soutien », témoigne Bernadette Rwegera.

Différents groupes de discussion entre pairs sont organisés dans les associations de patients ou à l’hôpital. Les participantes échangent sur une thématique du programme SHE et font part de leur expérience, des difficultés rencontrées, de leurs peurs, de leurs succès. « A l’annonce de sa séropositivité, la femme pense que sa vie est terminée. En venant à ces groupes de paroles où elle rencontre des femmes malades comme elle, elle échange, pose toutes les questions qu’elle souhaite même les plus dérangeantes. En participant à ces différents groupes de soutien, elle se reconstruit et imagine une vie après l’annonce de la maladie. Notre objectif est que les femmes atteintes de VIH retrouvent une estime de soi et deviennent autonomes » explique la directrice d’Ikambere, Bernadette Rwegera.

 

Une optimisation de la prise en charge

Contraception, grossesse, ménopause... Les femmes ont des spécificités dont il faut tenir compte dans leur prise en charge médicale. Le programme SHE permet aux professionnels de santé d’être sensibilisés à ces problématiques.

« Les réunions et les outils du programme SHE m’ont déjà fait changer d’attitude sur des questions liées à l’annonce du diagnostic, le dépistage, les traitements… Par exemple, je suis plus exigeante sur les questions gynécologiques. Je réclame le compte-rendu de consultations gynécologiques pour connaître le contraceptif employé afin d’éviter les interactions médicamenteuses avec les traitements que je prescris. SHE est un programme de sensibilisation dont les médecins ont besoin » assure le Docteur Stéphanie Dominguez.

 

[1]ONUSIDA2011. Disponible sur  www.unaids.org/en/resources/infographics/20120608gendereveryminute/ dernier accès janvier 2013.
[2]
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire – InVS.  L’infection à VIH-sida en France en 2009-2010 : découvertes de séropositivité, admissions en ALD et pathologies inaugurales de sida. 29 novembre 2011. Disponible sur www.invs.sante.fr/content/download/23800/134355/version/15/file/BEH_43_44_2011.pdf. Dernier accès janvier 2013
[3]
Rapport ONUSIDA/OMS 2010. Disponible sur

 

Retrouvez toutes les thématiques de la boîte à outils, de plus amples informations et des vidéos gratuitement sur :


 

Association ayant participé pour la France à l’élaboration du Programme SHE :
Sida Info Service,
www.sida-info-service.org/

 
A propos de Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale, dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, visitez www.bmsfrance.fr

mardi 27 novembre 2012

La France leader européen de la recherche sur les maladies rares


Depuis 2 004 et le 1er Plan maladies rares, ces maladies sont entrées dans la modernité d’une recherche clinique et fondamentale qui ne peut que conduire à l’amélioration de leur prise en charge. Les centres de référence se sont imposés progressivement comme les interlocuteurs des médecins et des patients.

                        

7 000 maladies rares identifiées 

 

La France  leader européen de la recherche sur les maladies rares

 

132 centres de référence et 50 centres de compétences labellisés

 

La neurologie en pointe

 

·         19 centres labellisés au titre des maladies neurologiques rares de l’adulte ou de l’enfant ;

·         12 autres au titre des maladies neuromusculaires ;

·         6 au titre des maladies du développement embryonnaire d’origine génétique et des maladies héréditaires du métabolisme touchant le système nerveux.

La quasi majorité des départements hospitalo-universitaires de neurologie en France ont pu bénéficier de cette mesure qui a radicalement changé la prise en charge de ces maladies, permis le recrutement de praticiens hospitaliers spécialisés dans ces pathologies et le développement de réseaux de recherche clinique.

 

 

Le deuxième plan maladies rares (2011-2014) est-il menacé ?

 

·         De nouveaux Protocoles Nationaux de Soins (PNDS) tardent à être créés et certains, par:mi ceux d'origine, mériteraient d'être actualisés;

·         L’évolution des centres de maladies rares n’est pas encore clairement définie et l'évaluation des centres labellisés attend d'être validée par le Comité de suivi et de prospection du plan national maladies rares.

·         Les centres de compétence souffrent d'un manque de financement,  ce qui limite forcément leur action de recherche et leur participation à l’enrichissement des bases de données et à l’abondement des biothèques.

 

 

« Maladies rares en neurologie »

 

En avant-première de la

JOURNEE DU PRESIDENT

organisée le vendredi 30 novembre 2012 au ministère de la santé

sous le parrainage du Secrétaire d'Etat en charge de la Santé

 

 

Jean-Marc LEGER,

 président de la Société Française de neurologie

 co-responsable du « centre national de référence des maladies neuromusculaires rares Paris Est ».

 

vous convie à un

 

POINT PRESSE

 

 Jeudi  29 novembre  2012  - 11h30

Amphithéâtre Babinski

Institut de myologie - RDC Haut

Pitié-Salpêtrière, Paris 13 (plan joint)

 

avec la participation des professeurs :

 

Loïc GUILLEVIN,  président de la  Société de médecine interne , chef de service de médecine interne - hôpital Cochin – Centre de référence Maladies Systémiques et Auto-immunes Rares « Vascularites et Sclérodermie », membre du Comité national consultatif de labellisation des centres de référence de maladies rares (CNCL) puis du Comité de suivi et de prospective du plan national maladies rares 2011-2014.

Jean POUGET , vice-président de la SFN,  chef de service de neurologie – CHU de la Timone, Marseille - Responsable du centre de référence des maladies neuromusculaires et SLA de Marseille.

 

Contact presse : Nicole Priollaud / 06 09 48 50 38 / nicole.priollaud@wanadoo.fr