Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 25 janvier 2013

Etienne Caniard présent à l'Academie de Médecine le 30 janvier prochain à 11h pour débatre autour du thème Diabète et précarité...


  
DIABETE ET PRECARITE

8 Dépister dès le stade du pré-diabète

8 Agir concrètement et au plus près des intéressés

 

Une enquête inédite, des résultats inattendus

A  l'initiative de l'association PRESPODIA,* avec le concours de l'Académie nationale de médecine et de Languedoc Mutualité (Mutualité Française), une vaste enquête en Languedoc-Roussillon démontre la responsabilité de la précarité dans la progression du diabète et dans les insuffisances  de sa prise en charge.  

8 PRÉCARITÉ n'est pas seulement synonyme de « marginalité » ; il s'agit de plus en plus souvent d'une « vulnérabilité bio-psycho-sociale ».  Le phénomène, accentué par la crise , touche des populations nouvelles, plus jeunes, souvent diplômées mais fragilisées sur le plan du travail, de la  famille, du  logement,  sans accès facile aux soins, d'où des co-morbidités psychiatriques et des  addictions.

8 LE DIABETE est un modèle de pathologie chronique en milieu précaire ; La précarisation apparaît  comme  un facteur aggravant qui exige une autre prise en charge de ces patients, notamment à travers les réseaux de soins.

* L'association PRESPODIA, créée en 1973, contribue dans l'Hérault à aider les malades diabétiques ou prédiabétiques à assumer leur prise en charge thérapeutique, en donnant notamment à l'éducation et l'exercice physique la place essentielle qui leur revient

 
Une nouvelle approche

Deux institutions, L'Académie nationale de médecine et la Mutualité Française,  vont à la rencontre des jeunes précaires et de leur entourage sur INTERNET pour éviter  l'écueil des voeux pieux ou de l'injonction, inutiles en milieu précaire, dans tous les domaines où le risque de diabète est lié à la précarité (alimentation, hygiène, observance...). Les deux sites (www.academie-medecine.fr et www.mutualite.fr  font un lien avec un site dédié «  précarite-diabete » à destination des personnes précaires, des professionnels de santé concernés et de leur entourage au sens le plus large.

 
Mercredi 30 janvier 2013 -  11h00

Académie nationale de médecine - 16, rue Bonaparte Paris 6e

 
avec la participation de :

Etienne Caniard -  Président de la Fédération nationale de la Mutualité française

Catherine Dardé -  Directeur Général du groupe Languedoc Mutualité

Henri Hugues - Préfet honoraire, Président de l'Association PRESPODIA

Claude Jaffiol - Membre de l'Académie nationale de médecine, responsable de l'enquête

Jean-François Mattei - Président de la Croix Rouge, membre de l'Académie nationale de médecine

Serge Passeron Responsable de l'Association PRESPODIA, coordonateur de l'enquête

Denyse Vannnereau - médecin diabétologue, coordinatrice de l'enquête

Réponse si possible avant le 28 janvier prochain  nicole.priollaud@wanadoo.fr

NDLR : Etienne Caniard et MGEFI
Le président de la Mutualité française a été le second président de la MAI Mutuelle des Agents des Impôts après Jean-Pierre Davant. La MAI est l’une des mutuelles fondatrices de la MGEFI Mutuelle Générale Economie Finances et de l’Industrie
En savoir plus sur la MGEFI
www.mgefi.fr

 
 
 

jeudi 4 octobre 2012

RESULTATS DE L’ENQUETE IPSOS1 « LES FRANÇAIS ET L’OPTIQUE »


Le coût et la qualité des prestations optiques, en tête des préoccupations des Français

 

Les réseaux d’opticiens agréés présentent des avantages largement plébiscités par les Français, faisant écho à ces deux préoccupations

 


Plus de 2 millions de Français renoncent ou reportent chaque année des soins en optique pour des raisons financières2. La Sécurité sociale rembourse très peu, de l’ordre de 4% de la dépense facturée. Les complémentaires santé, quant à elles, prennent en charges 66% de la dépense. Le reste à charge pour les ménages est donc conséquent, 29% en moyenne3.

 

Dans ce contexte, la Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, a fait réaliser une enquête par IPSOS « Les Français et l’optique » pour cerner les attentes et les opinions des Français en matière d’optique : information sur le remboursement, niveau de remboursement, qualité des prestations et comportements d’achat.

 

Sans surprise, l’optique représente un véritable enjeu pour les Français : 2 Français sur 3 portent des lunettes correctrices et plus de 4 porteurs de lunettes sur 10 ont acheté des lunettes correctrices au cours des 12 derniers mois.

 

Le coût et la qualité des prestations optiques sont au cœur de leurs préoccupations. Plus de
9 Français sur 10 estiment que les aspects financiers, à savoir le remboursement, le tiers payant, le rapport qualité prix des verres et des montures, et la qualité de l’intervention de l’opticien, à savoir sa disponibilité, son écoute et ses conseils, sont importants.

 

Aussi, avant d’acheter leurs lunettes, les Français calculent les montants restant à leur charge (47%), se renseignent auprès de leur complémentaire santé (40%), comparent les prix et les prestations chez les opticiens (37%) et font établir des devis (33%).

 

Et près d’un quart des porteurs de lunettes (21%) ont déjà adhéré à une complémentaire santé parce qu’elle leur permet d’accéder à un réseau d’opticiens agréés où les prix et des engagements de qualité sont négociés avec l’opticien par la complémentaire santé.

 

Ainsi, les réseaux d’opticiens agréés présentent des avantages largement plébiscités par les Français, faisant écho à leurs préoccupations de coût et de qualité. En effet, plus de 8 Français sur 10 sont intéressés par le tiers payant, par une amélioration du remboursement ou par des tarifs négociés avec les opticiens par leur complémentaire santé. La proximité de l’opticien, les services et les garanties supplémentaires et des produits répondants à des critères de qualité définis bénéficient également d’un niveau d’intérêt très élevé, bien qu’arrivant en seconde position. Ainsi, 6 Français sur 10 accepteraient d’être orientés par leur complémentaire santé vers des opticiens agréés.

 

 

1 Cette enquête a été réalisée du 28 mai au 2 juin 2012 pour la Mutualité Française par IPSOS. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 1 000 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, profession du répondant, région et catégorie d’agglomération.

 

 

 

2 Etude de l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé (IRDES), novembre 2011

 

3 DREES, Comptes nationaux de la santé, 2010 – Le 1% manquant correspond aux prestations versées au titre de la CMUC pour les    bénéficiaires gérés par les organismes de base.

 

À propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.