Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 13 janvier 2016

Le Leem et le Comité économique des produits de santé signent un accord




Patrick Errard, Président du Leem, et Maurice-Pierre Planel, Président du Comité économique des produits de santé (CEPS) ont signé aujourd’hui un nouvel accord-cadre. Conclu pour une durée de trois ans, ce texte constitue le cadre de référence de la régulation conventionnelle du médicament, élément essentiel de la lisibilité de la politique du médicament en France


Fruit d’un long travail de refondation et de négociation, qui s’est déroulé toute l’année 2015, le texte signé aujourd’hui entre le CEPS et le Leem est un élément pivot du principe de régulation conventionnelle entre l’Etat et les entreprises du médicament.


«Ce nouvel accord-cadre est à la fois moderne et équilibré, estime Patrick Errard, Président du Leem. Moderne, car il offre un cadre de régulation mieux adapté aux enjeux des innovations. Equilibré, car il prend en compte à la fois les impératifs de maîtrise budgétaire de l’Etat et la nécessité pour la France de se doter d’un cadre attractif en Europe pour les investissements en santé. Il convient de saluer la qualité du travail réalisé avec les pouvoirs publics, souligne le Président du Leem, qui permet aujourd’hui à la France de disposer d’un instrument lisible de régulation et de gouvernance de la politique conventionnelle». 

ZOOM SUR LES VŒUX A LA PRESSE DU 13/01/2016



Lors de ses vœux à la presse, le président du Leem a présenté les grandes priorités d’action de l’organisation professionnelle pour 2016. Un programme centré sur l’accueil de l’innovation thérapeutique, l’attractivité industrielle, l’éthique et la réputation du secteur, ainsi que sur les principes de la régulation du système de santé.

Réélu fin 2015 pour un mandat de deux ans, le président du Leem a insisté, lors de la présentation de ses vœux à la presse, sur le tournant majeur que connait aujourd’hui le système de soins : « Tandis que l’introduction de grandes innovations thérapeutiques et technologiques modifie en profondeur les perspectives médicales, les conditions d’exercice des soins et la prise en charge des patients, tous les acteurs de la santé sont aujourd’hui fragilisés par la survivance d’un modèle de régulation budgétaire qui compromet la capacité du système à engager sa mutation », a déclaré Patrick Errard.
Pour le président du Leem, l’élection présidentielle de 2017 « constitue une opportunité unique d’imposer dans le débat politique une réflexion de fond sur notre système de santé ». Pour cela, il entend « proposer à l’ensemble des acteurs de santé – patients, professionnels de santé, établissements de soins, payeurs et industriels – le principe d’une réflexion commune pour changer en profondeur notre système de soins, afin que l’excellence de la médecine française puisse, demain, continuer de bénéficier à tous ».
L’ACCUEIL DE L’INNOVATION ET SON FINANCEMENT AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS
Présents à la tribune aux côtés de Patrick Errard, deux membres du conseil d’administration du Leem ont mis l’accent sur deux sujets au cœur de la feuille de route fixée par l’organisation professionnelle.
Philippe Barrois, président de Novartis Pharma France, a ainsi présenté les nouveaux enjeux de l’innovation thérapeutique et la nécessité de moderniser le système français d’évaluation, tandis que Philippe Tcheng, vice-président Affaires publiques et gouvernementales France de Sanofi et président de la Commission des Affaires économiques du Leem, a détaillé le contenu du nouvel accord-cadre signé le 11 janvier entre le Leem et le Comité économique des produits de santé (CEPS).
Ces deux sujets s’inscrivent dans la ligne stratégique dévoilée par Patrick Errard, qui entend promouvoir l’innovation autour de l’accès au patient, de l’évaluation et de son financement, tout en défendant le principe d’une politique industrielle et de recherche fondée sur une régulation équitable et une fiscalité incitative sur le plan international.
« Je souhaite, a souligné le président du Leem, que soient posées dans un même chapitre la question des moyens nécessaires à la compétitivité de notre recherche sur les nouvelles thérapies, la question de l’évaluation et de la place de ces nouveaux médicaments dans le système de soins, et la question sensible du prix de l’innovation ».
Au-delà du sujet de l’innovation, le maintien en France d’un outil de production et de recherche performant demeure une préoccupation majeure, appréhendée notamment au travers du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) et du Comité stratégique de filière (CSF).
MOBILISATION AUTOUR DES ENJEUX D’ETHIQUE ET DE REPUTATION
Enfin, le Leem entend rester mobilisé sur les enjeux de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) et axer sa communication « sur les sujets qui portent le vrai visage du secteur », à l’exemple de son apport en termes d’innovation, d’amélioration du système de soins et d’attractivité économique.
L’accent sera également mis sur l’accompagnement des entreprises dans l’anticipation des attentes de la société en matière d’éthique et de déontologie, avec le concours du Comité de déontovigilance des entreprises du médicament (Codeem), auquel a été confiée une réflexion sur le sujet de la réputation du secteur. Piloté par son président Grégoire Moutel, ce travail « sera collectivement très utile pour construire la confiance, l’engagement et la motivation au service des patients », estime Patrick Errard.

 « Il y a, selon le président du Leem, la nécessité impérative d’une cohérence entre la valeur de ce que nous produisons et l’image de notre industrie, et ce pour légitimer pleinement notre place en tant qu’acteurs de santé ».





Retrouvez toutes les dernières informations sur : www.leem.org/espace-presse

lundi 20 juillet 2015

Faire reculer le cancer ensemble c'est le pari de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse et des laboratoires Pierre Fabre

Signature d'un accord-cadre entre l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) et les Laboratoires Pierre Fabre pour
« faire reculer le cancer ensemble »


Il s'agit du premier accord-cadre passé par l'IUCT avec un partenaire industriel

Toulouse le 8 juillet 2015 - Sous l'égide de Toulouse Métropole, chef de file du développement économique de l'Oncopole, le Professeur André Syrota, Président de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) et Bertrand Parmentier, Directeur Général des Laboratoires et Président de l'Institut de Recherche Pierre Fabre (IRPF) ont signé aujourd'hui le premier accord-cadre mis en place entre l'IUCT et un partenaire industriel. L'IUCT a été créé il y a un an et représente en France un nouveau modèle de coordination des soins de la recherche et de l'enseignement en cancérologie. Les Laboratoires Pierre Fabre ont fait de l'oncologie leur premier axe de recherche et développement dans le domaine pharmaceutique. Grâce à cet accord, premier du genre pour l'IUCT, les deux structures entendent développer de nouveaux partenariats médico-scientifiques et susciter de nouvelles opportunités d'échanges, entre un maillage d'acteurs régionaux et l'IRPF, dans le domaine de l'oncologie, notamment la médecine translationnelle et le domaine prometteur des traitements immunologiques du cancer. 

Ce rapprochement portera principalement sur la mutualisation de plateformes de haute technologie, le développement de nouveaux candidats médicaments, la recherche clinique, l'animation scientifique de la région Toulousaine dans le domaine des sciences de la vie et la mise en commun d'un certain nombre de prestations de nature scientifiques (achats et maintenance de matériel scientifique notamment). 

"L'Oncopole, projet unique en Europe, est un symbole des ambitions réussies de notre territoire. Il fait la fierté de tous. Véritable initiative solidaire entre recherche publique et privée, ce protocole d'accord scientifique marque la volonté des acteurs de l'Oncopole de travailler ensemble, dans un but commun: la lutte contre le cancer", déclare Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole.

L'ensemble des acteurs du soin (39 établissements) et de la recherche en cancérologie de Midi-Pyrénées seront impliqués dans cette dynamique.

Quelques exemples d'actions communes à venir :
· Avancement des études exploratoires réalisées par l'IRPF sur des candidats médicaments en onco-hématologie grâce à la mise à disposition par l'IUCT d'échantillons de tissus prélevés sur des patients atteint par ce type de tumeurs afin d'identifier de nouvelles thérapies.

· Au-delà de ces phases exploratoires, combinant une approche médecine translationnelle, coordination ou réalisation de nouveaux essais cliniques de phase I, II ou III en partenariat avec l'ensemble des structures de soins en cancérologie basées dans la Région pour accélérer l'accès des patients aux nouvelles thérapies.

· L'IUCT et l'IRPF organiseront ou participeront conjointement à des colloques médico-scientifiques et programmes de formation portant sur la lutte contre le cancer et mettront en place des animations scientifiques au cœur de l'Oncopole. 

Un comité de pilotage a d'ores et déjà été mis en place avec pour mission de recenser les projets susceptibles d'être menés conjointement, d'étudier leur faisabilité et de définir les conventions encadrant leur mise en œuvre.
« Le continuum de la recherche fondamentale à la recherche clinique est indispensable à la réussite de l'innovation en matière de recherche médicale. Ce qui est particulièrement remarquable à Toulouse, c'est la présence simultanée des acteurs de la recherche fondamentale et clinique et des praticiens au sein du GIP IUCT et d'un industriel impliqué comme Pierre Fabre dans la R&D en partenariat. L'organisation du GIP IUCT, avec ses membres fondateurs publics et privés, est favorable au développement d'essais cliniques de phase 1 et 2 d'envergure. La signature de ce premier protocole d'accord est l'affirmation de notre souhait de travailler ensemble » a commenté André Syrota Président du GIP IUCT de Toulouse Oncopole

« Tout l'enjeu de ces échanges entre les chercheurs de l'Institut de Recherche et Développement Pierre Fabre et l'IUCT est d'accélérer la mise au point de futurs traitements contre le cancer, et nous nous réjouissons de la signature de cet accord-cadre qui s'inscrit pleinement dans notre stratégie de développement de nos compétences en médecine translationnelle. Il y a 12 ans, alors que la catastrophe d'AZF venait de frapper l'agglomération toulousaine, Monsieur Pierre Fabre imaginait que chercheurs, cliniciens et patients soient réunis sur un même site dédié à la lutte contre le cancer. L'Oncopole et plus particulièrement ce partenariat entre l'IUCT et Pierre Fabre en est aujourd'hui la concrétisation. » a déclaré Bertrand Parmentier Directeur Général des Laboratoires Pierre Fabre.

Pour plus d'informations :
IUCT : Dominique SOULIE soulie.d@chu-toulouse.fr 05 61 77 87 06 / 06 27 59 58 96
Laboratoires Pierre Fabre : Valérie ROUCOULES valerie.roucoules@pierre-fabre.com 01 41 42 36 92 / 06 20 88 61 65

CP_PF_IUCT_8juil2015_FR.doc


mercredi 5 mars 2014

L’accord-cadre sur le sport pour tous et de haut niveau s’ouvre aux militaires blessés

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a co-signé avec le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, Valérie Fourneyron, et la ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’Exclusion, Marie-Arlette Carlotti, le renouvellement de l’accord-cadre sur le sport pour tous et le sport de haut niveau de 2003, désormais complété d’un protocole additionnel au profit des militaires blessés, mardi 4 mars 2014.


Cet accord-cadre et son protocole additionnel actent la collaboration entre ces quatre ministères afin de permettre le développement de la pratique du sport pour tous et de haut niveau, et de favoriser la réinsertion par le sport des militaires blessés. L’accord-cadre évolue pour introduire, en particulier, plus de souplesse et d’adaptabilité dans le recrutement et la gestion des sportifs de haut niveau sur l’ensemble des disciplines sportives. 88 postes sont réservés aux sportifs de haut niveau (dont 72 postes de civils ou de militaires pour le ministère de la Défense et 16 postes de militaires pour le ministère de l’Intérieur) auxquels pourront s’ajouter d’autres sportifs recrutés dans le cadre du dispositif « Handicap » du ministère de la Défense et le personnel militaire ayant accédé au haut niveau. L’ensemble de ces sportifs formera « l’Armée de champions », nom officiel de l’équipe placée sous la responsabilité du commissaire aux sports militaires commandant le Centre national des sports de la défense (CNSD).



Par le protocole dédié aux militaires blessés, les quatre ministres s’engagent à mettre en commun, dans leurs domaines respectifs, les moyens nécessaires à la pratique du sport pour les blessés. Ils prévoient également de développer des actions solidaires d’accompagnement vers leur réinsertion et leur reconversion. Ce protocole formalise et pérennise également l’organisation des Rencontres militaires blessures et sports (RMBS), organisées annuellement depuis 2012 au Creps (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) de la Région Centre, en lien avec le pôle ressources nationale sport et handicap. Le protocole prévoit enfin des coopérations dans le domaine de la recherche ergonomique et fonctionnelle.



« Reconnaissante des sacrifices consentis par ses militaires blessés, la France a en effet le devoir de les accompagner dans leur parcours de réadaptation. Dans ce sens, la pratique sportive doit être encouragée, car elle représente un important vecteur d’intégration et de réinsertion socio-professionnelle des personnes en situation de handicap et des militaires blessés », ont conjointement déclaré les ministres concernés.

Ils rappellent aussi que six des quinze médailles françaises ont été remportées par des représentants du ministère de la Défense aux derniers Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, montrant ainsi l’efficacité du dispositif de partenariat pour les sportifs de haut niveau.