Nora ANSELL-SALLES

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lundi 16 janvier 2023

Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services * (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

Cette étude est la première pierre d’un projet plus ambitieux encore : « prévention horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI


Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45 %. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

  • Les répondants MGEFI sont à 87,2 % satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9 % n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2 % sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30 %. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10 % semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

Des disparités importantes

Ce bon bilan d'ensemble ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités : ainsi, la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française.

  • Le baromètre santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3 % sont « aidés » et 12,9 % sont « aidants ».
  • Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime que son travail a un effet sur sa santé.

Un besoin d'information et de prévention


Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8 % souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leurs médicaments.

  • 63,6 % des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.


Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8 % souhaitent de l'information sur les dépistages, 61 % sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5 % sur les risques cardiaques.

En conclusion


Ce premier baromètre santé (qui sera renouvelé tous les trois ans) a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents. En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête

Le profil des répondants MGEFI

  • 59,2 % de femmes et 40,8 % d'hommes.
  • 51,5 % ont plus de 60 ans.
  • 48,2 % sont des actifs et 51,8 % sont des retraités.
  • 41 % sont titulaires de catégorie B, 33,2 % sont titulaires de catégorie C et 25,8 % sont titulaires de catégorie A et A+.
  • 73,1 % déclarent avoir un accès facile à internet.



* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la fonction publique, dont la MGEFI.

  • Focus
    ACCÈS ABONNÉ
    09 / 01 / 2023
Communiqué de presse - SANTE MENTALE, VACCINATION, COVID, ADDICTIONS… LES FONCTIONNAIRES FACE AUX ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE 
Interrogés sur les sujets de fonds de santé  publique (impact de la Covid 19, bien-être  mental,  vaccins,additions,alimentation et activité  physique... les fonctionnaires  lèvent le voile sur les problématiques de santé  rencontrées dans leur vie personnelle.
Perceptions, ressenti, attentes  et besoins des fonctionnaires  en matière de prévention  pour améliorer leur santé et identification des principaux  déterminants sur lesquels  il leur semble important  d'agir en priorité.

Recevoir  le communiqué  de  presse  de l'Urops
Patricia JAFFRÉ
Responsable  communication 
UROPS
09 70 17 31 85
pjaffre@urops-prevention.fr 

mardi 4 mars 2014

Système de santé : les maux et remèdes plébiscités


Baromètre Santé 2014 - Deloitte / IFOP

Neuilly-sur-Seine, mardi 4 mars 2014 - Afin de confirmer les enjeux  du secteur de la santé, le cabinet Deloitte publie son étude annuelle,  administrée par l’IFOP et interroge un panel de plus de 2 000 Français sur leur perception du système de santé en général pour indiquer de potentielles voies d’amélioration.

L’étude met ainsi en évidence l’intérêt grandissant des Français vis-à-vis de la prévention, de la coordination des acteurs sur le parcours de santé, de l’accessibilité aux soins, de l’aide à la maitrise du budget santé et à la gestion du risque santé et enfin vis-à-vis de l’apparition de nouvelles opportunités de marché.

9 Français sur 10 jugent essentielle la limitation des dépassements d’honoraires
88% des Français jugent importante la mise en place de structures de proximité regroupant plusieurs professionnels de santé dans un même lieu
Pour 93% des Français, la coordination des acteurs représente l’orientation portée par les pouvoirs publics la plus importante, cependant deux tiers d’entre eux ne constatent pas d’évolution dans ce domaine
La prévention désormais plébiscitée et importante pour 87% des Français
40% des Français sont prêts à payer un supplément à leur mutuelle pour bénéficier de services de prévention
Plus de 80% des Français se montrent favorables à l’utilisation de l’e-santé
Il apparaît primordial de rassurer sur la gestion de la confidentialité des données et la limitation des erreurs techniques qui peuvent constituer une source d’inquiétude pour plus de 40% des Français en matière d’e-santé
Si L’ANI est très bien accueillie par 78% des Français, 49% d’entre eux pourraient avoir recours à une sur-complémentaire pour augmenter le niveau de remboursement de leurs dépenses santé
Les 5 recommandations stratégiques à mettre en œuvre pour les acteurs de la santé qui ressortent de ce sondage :
1 - Favoriser la maitrise du budget santé et l’accessibilité aux soins
Il existe une très forte conscience de l’augmentation des dépenses de santé (85% des Français) même si elle apparaît injustifiée pour 76% d’entre eux et de ce fait, ils ne sont pas prêts à la supporter.
Il est dès lors devenu essentiel de proposer des solutions permettant une maîtrise du budget santé, notamment selon les personnes interrogées par la limitation des dépassements d’honoraires qui est jugée primordiale pour plus d’un Français sur deux. Une autre solution très attendue consiste à mettre en place des réseaux de professionnels de santé : 89% des Français se disent intéressés par un service d’accès à un réseau de professionnels de santé à des tarifs avantageux ou négociés par leur mutuelle. 48% d’entre eux seraient d’ailleurs prêts à payer un supplément pour bénéficier d’un tel réseau.
En dehors des situations d’urgence, la spécialisation de l’établissement devient le critère de choix prépondérant pour 56% des Français.
2 – Assurer une meilleure efficience de la coordination des acteurs, du premier recours, de l’action sanitaire et du médico-social grâce à une refonte du parcours santéintertitre
Mettre en œuvre un parcours santé permet d’offrir les bons soins, dispensés par les professionnels adéquats, dans les bonnes structures, au bon moment et au meilleur coût.
« Jugée essentielle pour 93%  des Français, la forte coordination des acteurs est le pilier de l’efficience du parcours santé. Des progrès restent encore à faire, car seulement 21% des Français reconnaissent qu’elle s’est améliorée. Ainsi pour atteindre un niveau très étroit de coordination, l’implication de tous les acteurs du parcours santé est clé, et les institutions publiques doivent donner cette visibilité souhaitée. », explique Michel Sebbane, Associé Conseil secteur public santé et social chez Deloitte.
Au cœur du dispositif, le patient, principal acteur de sa santé, de plus en plus en attente d’information et d’éducation ; puis les professionnels de santé jugés par 73% des Français comme étant les plus à même de communiquer sur la prévention et d’éduquer ; les médecins référents restent pivots de l’accompagnement du patient dans le parcours santé et considérés comme la source d’information privilégiée dans le choix d’un établissement par 75% des Français ; enfin, les financeurs (Assurance Maladie, Assurances et Mutuelles), garants de la maîtrise du risque et les actions de dépistage, d’éducation thérapeutiques et la communication d’informations relatives à la santé constituent les plus grandes attentes des Français vis-à-vis de leur assureur.
texte.
3 – Renforcer et rendre plus visible la prévention santé pour mieux gérer les risques
La prévention santé remporte l’adhésion de tous et est jugée importante par 87% des Français. Son bénéfice et son efficacité sont reconnus, que ce soit sur la santé ou sur la maîtrise des coûts : pour 92% des Français, la prévention retarderait l’entrée en dépendance et peut aider à réduire déficit de l’Assurance Maladie et les coûts de traitements.
Après les institutions publiques et les professionnels de santé, les mutuelles apparaissent comme des acteurs légitimes en matière de prévention et les Français attendent fortement de leur part des services dans ce domaine.
Conseiller, accompagner et informer apparaît alors crucial pour les organismes d’assurance : ils sont aujourd’hui reconnus légitimes par les personnes interrogées pour délivrer ces nouveaux services, jugés comme les plus intéressants par 74% des Français
texte.
4 – Proposer des services innovants et à forte valeur ajoutée pour le patient : l’e-santé à la traîne en matière d’usages
L’e-santé donne un accès aux soins aux populations mal desservies par le système en place et améliore l’efficience, la qualité et la sécurité du système de santé.
En effet, deux Français sur trois considèrent que l’e-santé peut limiter les coûts liés aux transports sanitaires et à leurs déplacements par leurs propres moyens, et 82% des Français estiment qu’elle est un moyen efficace pour améliorer la coordination des professionnels de santé.
Une large majorité des Français sont favorables à l’utilisation de l’e-santé. Cependant, la communication doit encore réconforter pour accélérer le développement de l’e-santé en France : il apparaît primordial de rassurer sur la gestion de la confidentialité des données et la limitation des erreurs techniques qui peuvent constituer une source d’inquiétude pour 40% des Français.
 texte.
5 – Répondre aux enjeux de l’ANI grâce à la supplémentaire santé
Si la généralisation de la complémentaire santé à l’horizon du 1er janvier 2016 à l’ensemble des salariés reste fortement méconnue - 50% des Français ne connaissent pas cette réforme ni son contenu, et 30% n’en ont pas une idée claire - elle est perçue très positivement.
Cette réforme, par le transfert massif du marché individuel vers le collectif, impose aux organismes d’assurance la recherche de nouvelles opportunités de marché afin de rester compétitifs.
La sur-complémentaire santé présente un potentiel très intéressant : en effet, 49% des Français pourraient avoir recours à une sur-complémentaire pour augmenter le niveau de remboursement de leurs dépenses santé et 26% pour bénéficier de nouveaux services, comme par exemple la coordination des soins, des services d’assistance, de prévention, des services d’accompagnement des personnes dépendantes...
« Non seulement les attentes vis-à-vis des assureurs en matière d’information et de services deviennent aussi importantes que les attentes en matière de remboursement, mais les Français sont en partie prêts à payer pour de nouveaux services ou pour des remboursements supplémentaires. Ceci conforte les mutuelles dans leur nouveau rôle : elles doivent désormais savoir gérer le risque santé, une mission qui va bien au-delà du simple rôle de financeur. », explique Jean-François Poletti, Associé Conseil secteur santé, assurances et mutuelles chez Deloitte.

Retrouvez l’étude complète ICI
L’ETUDE EN QUELQUES TWEETS
-    Système de santé : maux et remèdes plébiscités dans l’étude Deloitte-IFOP @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : Plus de 80% des Français se montrent favorables à l’utilisation de l’ #e-santé
-    58% des Français consultent un #médecin plus d’une fois par trimestre @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante avec #Ifop : 80% des Français satisfaits de la qualité et sécurité des soins offerts par notre système de santé
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : 83% des Français estiment que la coordination des soins ne s’est pas améliorée
-    40% des Français sont prêts à payer un supplément à leur mutuelle pour bénéficier de services de prévention @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    88% des Français jugent importante la mise en place de structures de proximité @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : La prévention est désormais plébiscitée et jugée importante par 87% des Français
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : 49% des Français pourraient avoir recours à une sur-complémentaire pour augmenter le niveau de remboursement de leurs dépenses santé 

 
 
A propos de Deloitte
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vendredi 30 novembre 2012

Baromètre santé des fonctionnaires; action prévention sida, adolescents... la MGEFI réagit et agit


 

MINE D'INFOS: La MGEFI soutient la journée de lutte contre le sida
La Mutuelle Générale de l'Economie et des Finances (MGEFI) s'associe à cette campagne "Objectif zéro"et s'engage dans la promotion des outils de prévention ...
pressentinelle2.blogspot.com/.../la-mgefi-soutient-la-journee-d...
 
 
La tribune de l'assurance - MGEFI : Partenaire de la journée contre ...
p>MGEFI soutient la journée de lutte contre le sida et s'associe à la campagne "Objectif zéro" pour sensibiliser les agents des diff&eacute ...
www.tribune-assurance.fr/.../mgefi-partenaire-de-la-journee-c...

 

La MGEFI et la santé des adolescents
La Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie se préoccupe depuis toujours de la santé des enfants et adolescents de ses adhérents ...
www.miroirsocial.com/.../la-mgefi-et-la-sante-des-adolescents

 

Une étude de l’Insee le confirme, 18,5% des ménages ne peuvent accéder à une complémentaire santé

L’objectif présidentiel d’une couverture complémentaire pour tous les Français en 2016 s’annonce complexe à réalisé. L’Insee confirme les difficultés d’accès aux soins et à l’assurance santé.

Fil social  du 29-11-2012



 

lundi 6 août 2012

MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentrée …

24 avril 2012 Présentation à la presse des premiers résultats du 1er « Baromètre Santé des fonctionnaires ».
MFP Services, pour le compte de ses mutuelles membres, et les mutuelles MCDEF, MGAS, MGEFI et MMJ, dans le cadre d’une étude spécifique, ont interrogé à l’automne dernier 15 700 agents publics provenant d’un nombre important d’Administrations, sur la perception de leur santé et du système de soins français.

Sur une première population analysée de 2 200 répondants, il en ressort que les fonctionnaires sont satisfaits de leur état de santé, mais éprouvent des difficultés pour se soigner.

Je vous prie de trouver ci-dessous les liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.