Nora ANSELL-SALLES

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lundi 9 mars 2015

Déficience auditive: un programme concret avec deux axes d’intervention

Première édition du prix
« AGIR POUR L’AUDITION – AGIR AU QUOTIDIEN »

La déficience auditive touche 12,7% de la population française ayant pour conséquence de sérieux troubles de la communication.

Agir pour l’audition est un acteur de référence dans le domaine de l’audition qui a pour mission d’aider au quotidien la population Française de tous âges à mieux entendre.
Un programme concret avec deux axes d’intervention 
*AGIR POUR LE FUTUR
Programme de soutien à la recherche scientifique dans tous les domaines de la santé auditive.
La recherche scientifique audiologique est en développement tant sur les plans cliniques, génétiques, physiologiques, psycho-acoustiques que technologiques ou encore psychologique et sociologique.
Chaque année, AGIR POUR L’AUDITION initie un ou deux projets de recherche avec des partenaires et des méthodes soumis à la revue du conseil scientifique.
*AGIR AU QUOTIDIEN
Programme de soutien au monde associatif et au grand public.
Les personnes déficientes auditives rencontrent des difficultés tout au long de leur vie. Nés sourds, devenus sourds, quel que soit le degré de perte auditive et de handicaps associés, les conséquences de ce déficit sont multiples sur les plans individuels, familiaux, professionnels ou encore économiques. 

Le PRIX « AGIR POUR L’AUDITION – AGIR AU QUOTIDIEN »
Le programme AGIR AU QUOTIDIEN valorise la protection de la santé auditive, le diagnostic précoce et soutient ceux qui œuvrent à l’amélioration de la qualité de vie des personnes déficientes auditives.
L’APPEL À PROJET permet aux associations de soumettre un projet au comité de sélection. Les lauréats recevront un soutien financier pour la réalisation de leur projet. Tous les deux ans une ou plusieurs associations qui ont accompli une œuvre au et des programmes d’aide à la personne sont récompensées.

En 2015, place aux jeunes avec trois défis à relever pour cette question 

IGNORÉE : la perte auditive évitable des jeunes est pauvrement documentée et le plus souvent ignorée
NEGLIGÉE : les jeunes savent qu’une écoute abusive en intensité et en durée a des conséquences sur leur audition. Le plaisir d’une écoute sans contrainte domine et conduit à l’absence de mesures de protection ou de modération.
SECONDAIRE : Cette question n’est pas une priorité de santé publique et ne fait l’objet d’aucun investissement significatif. Il est urgent de lancer un plan national audition qui réponde à ces questions.
AGIR POUR L’AUDITION lance un programme de sensibilisation dans les écoles primaires avec la volonté d’installer un sonomètre dans le lieu le plus bruyant de l’école (cantine, cours de récréation) et d’initier des actions de prévention du traumatisme sonore. Un programme pilote a été mis en place dans ce sens depuis 2014.
AGIR POUR L’AUDITION initie également une campagne sur les campus des lycées et des universités en invitant les jeunes à communiquer sur leurs habitudes de vie et mesurer leur audition. Une évaluation auprès de milliers de jeunes, basée sur une action de sensibilisation sur les campus universitaires et un questionnaire couplé à un test auditif (test des trois chiffres) permettront de collecter pour la première fois, sur une simple tablette, des données qui vont croiser les pratiques d’écoute au casque avec les résultats des tests auditifs dans le bruit. Communication et publication vont amplifier l’impact de l’action.

jeudi 18 avril 2013

LIBRES PROPOS : signés Jacky Lesueur

 


 

 
 
Dans un contexte économique et social qui reste hautement préoccupant, les questions relatives à la protection sociale prennent légitimement une place majeure dans les débats d’actualité, et, sur bon nombre de dossiers, tels que ceux sur le financement de la sécurité sociale, les retraites, la dépendance, les chantiers sont ouverts pour dégager des orientations et des décisions pour les mois à venir, voire la fin d’année. A l’évidence il conviendra d’y être attentifs au regard des préoccupations que peuvent susciter les  pistes qui se profilent.
 
Devant le développement des restes à charge de plus en plus importants et le creusement des inégalités face à la maladie ou aux accidents de la vie, la question de l’accès à des soins de qualité et de la réelle généralisation d’une couverture santé pour tous, reste posée avec acuité.
 
C’est pourquoi l’action sociale et solidaire que nous menons et qui se trouvera encore renforcée dans le cadre de la fusion qui se prépare avec nos amis de la MASFIP-MAI demeure essentielle, et jamais la « signature » de notre mutuelle «  Prévoir et agir ensemble » n’aura eu autant de sens.
 
Aussi importe-il de préserver et de réaffirmer avec force les principes et valeurs mutualistes que nous portons en impliquant véritablement nos adhérents au fonctionnement de notre mutuelle.
 
Les assemblées départementales en sont un moment privilégié, permettant d’échanger directement avec vos responsables locaux et nationaux, et rencontrer nos différents partenaires. Nous souhaitons vivement que cette année encore, vous soyez toujours plus nombreux à partager ce moment d’importance.
 
 
Avec nos meilleurs sentiments mutualistes
 
Jacky Lesueur




 

Mardi 4 juin 2013 : Bloquez  la journée  sur vos agendas !
 
Les Assemblées départementales MT et MGEFI se tiendront, comme l’an dernier, Salle de réunions du Conseil Général à Evreux, en présence de M.Gloux et des principaux responsables de l’équipe de Direction de la DDFIP.
 
Des convocations personnelles vous seront adressées directement et seront à joindre à vos  demandes d’autorisations d’absences.

lundi 21 janvier 2013

DIABETE ET PRECARITE

Dépister dès le stade du pré-diabète

Agir concrètement et au plus près des intéressés
 
Une enquête inédite, des résultats inattendus


A l'initiative de l'association PRESPODIA,* avec le concours de l'Académie nationale de médecine et de Languedoc Mutualité (Mutualité Française), une vaste enquête en Languedoc-Roussillon démontre la responsabilité de la précarité dans la progression du diabète et dans les insuffisances de sa prise en charge.


PRÉCARITÉ n'est pas seulement synonyme de « marginalité » ; il s'agit de plus en plus souvent d'une « vulnérabilité bio-psycho-sociale ». Le phénomène, accentué par la crise , touche des populations nouvelles, plus jeunes, souvent diplômées mais fragilisées sur le plan du travail, de la famille, du logement, sans accès facile aux soins, d'où des co-morbidités psychiatriques et des addictions.

LE DIABETE est un modèle de pathologie chronique en milieu précaire ; La précarisation apparaît comme un facteur aggravant qui exige une autre prise en charge de ces patients, notamment à travers les réseaux de soins.

* L'association PRESPODIA, créée en 1973, contribue dans l'Hérault à aider les malades diabétiques ou prédiabétiques à assumer leur prise en charge thérapeutique, en donnant notamment à l'éducation et l'exercice physique la place essentielle qui leur revient

 
Une nouvelle approche

Deux institutions, L'Académie nationale de médecine et la Mutualité Française,  vont à la rencontre des jeunes précaires et de leur entourage sur INTERNET pour éviter l'écueil des voeux pieux ou de l'injonction, inutiles en milieu précaire, dans tous les domaines où le risque de diabète est lié à la précarité (alimentation, hygiène, observance...). Les deux sites (www.academie-medecine.fr et www.mutualite.fr font un lien avec un site dédié «  précarite-diabete » à destination des personnes précaires, des professionnels de santé concernés et de leur entourage au sens le plus large.

 Mercredi 30 janvier 2013

11h00

Académie nationale de médecine - 16, rue Bonaparte Paris 6e

 avec la participation de :

Etienne Caniard - Président de la Fédération nationale de la Mutualité française

Catherine Dardé - Directeur Général du groupe Languedoc Mutualité

Henri Hugues - Préfet honoraire, Président de l'Association PRESPODIA

Claude Jaffiol - Membre de l'Académie nationale de médecine, responsable de l'enquête

Jean-François Mattei - Président de la Croix Rouge, membre de l'Académie nationale de médecine

Serge Passeron – Responsable de l'Association PRESPODIA, coordonateur de l'enquête

Denyse Vannnereau - médecin diabétologue, coordinatrice de l'enquête
 
Confirmation présence  avant le 28 janvier prochain (nicole.priollaud@wanadoo.fr)

 

jeudi 11 octobre 2012

Agir pour les jeunes filles favorise le développement


COMMUNIQUE DE CATHERINE COUTELLE,

DEPUTEE, PRESIDENTE DE LA DELEGATION AUX DROITS DES FEMMES

ET A L’EGALITE DES CHANCES ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

 

 

11 octobre, 1ère journée internationale des filles

Agir pour les jeunes filles favorise le développement

 

Le 11 octobre 2012, première « Journée internationale des filles », à l’initiative de l’ONU : la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les Hommes et les Femmes de l’Assemblée Nationale présidée par Catherine Coutelle, Députée, entend à cette occasion affirmer sa solidarité avec les actions en faveur des jeunes filles, et attire l’attention de l’opinion sur la persistance des graves discriminations et des très fortes inégalités dont elles pâtissent à travers le monde.

 

Il est important d’avoir conscience que, particulièrement dans les pays en développement, le risque reste très fort qu’elles soient les premières victimes de toutes sortes de violences, d’être obligées au mariage, de subir des mutilations, d’être victimes de guerre, ou encore qu’elles subissent la pauvreté de façon plus appuyée que les garçons.

 

La formation de la jeunesse joue un rôle essentiel : investir dans l’éducation des jeunes filles contribue à libérer leur potentiel, donc collectivement celui des sociétés dans lesquelles elles vivent, et par conséquent d’améliorer également la santé et le niveau de vie de la prochaine génération. Aujourd’hui encore, 75 millions de filles en âge d’être scolarisées n’ont pas accès à l’éducation[1]. De plus, 96 millions de jeunes femmes (contre 57 millions de jeunes hommes) âgées de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire[2]. Or une année de plus d’école primaire augmente leurs revenus futurs de 10 à 20%, une année en plus d’école secondaire de 15 à 25%.

 

Les programmes internationaux pour le développement jouent un rôle majeur dans la promotion de l’éducation, de la contraception et des luttes contre les violences faites aux jeunes filles. L’effort doit être soutenu, la période qui s’ouvre sera déterminante : elle sera marquée par la perspective des 20 ans de la conférence internationale sur la « population et le développement » en 2014, et par la renégociation des Objectifs du Millénaire post 2015. Ces programmes doivent permettre une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des jeunes filles dans les aides au développement, et aussi de faire de la coopération internationale un réel outil de lutte contre les inégalités femmes - hommes.

 

Le 11 octobre, « journée internationale des filles », nous rappelle que la lutte pour l’égalité entre les sexes se joue dès le plus jeune âge. Il faut penser les actions en termes combinés d’éducation, de travail, de santé, mais aussi de changement des représentations de la féminité et de la masculinité. En France, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, et tout particulièrement Laurent Fabius à l’international et Najat Vallaud-Belkacem sur le territoire national, y travaillent, mettant en œuvre les engagements de François Hollande. La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes salue les avancées nationales et internationales en la matière, avec le souhait appuyé et permanent de veiller à l’effectivité des droits.

 

Contact : Jérôme Picaud 01 40 63 65 61 / 05 49 47 47 87

 



[1] ONU, The World’s Women, 2010
[2]  Source : ONG PLAN