Nora ANSELL-SALLES

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mardi 26 avril 2016

Satisfaction des patients hospitalisés : donnez votre avis en quelques clics !

Vous avez été hospitalisé... votre avis intéresse la Haute autorité
 
Depuis septembre 2015, chaque patient hospitalisé peut donner son avis sur son séjour dans un hôpital ou clinique en France grâce à un questionnaire de satisfaction sécurisé en ligne. À ce jour, 50 000 patients ont déjà participé. Avec le soutien du ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) et le Collectif Interassociatif sur la santé (CISS) s'unissent pour faire connaître ce droit, mobiliser plus largement les Français et recueillir l'avis de toutes les personnes hospitalisées.
 
Les résultats de satisfaction seront publiés en fin d'année, établissement par établissement, et consultables sur le site www.scopesante.fr
 
Recueillir la satisfaction des patients est aujourd'hui incontournable pour mesurer et améliorer la qualité des soins dans les établissements de santé. C'est pourquoi – après plusieurs années d'expérimentation menées par le ministère – la HAS a débuté le recueil de l'indicateur « e-Satis » en septembre dernier afin de mesurer en continu, de manière fiable et contrôlée, l'expérience et la satisfaction des patients hospitalisés.
Un questionnaire de satisfaction envoyé par courrier électronique à tous les patients : exprimez-vous !
Depuis le 7 septembre dernier, les patients hospitalisés dans l'un des 1 511 établissements ayant une activité de médecine, chirurgie ou d'obstétrique (MCO) sont appelés à donner leur avis.
 
En pratique, chaque patient est désormais sollicité pour communiquer son adresse électronique lors de son admission (condition indispensable pour accéder au questionnaire). Puis, pour toute hospitalisation d'au moins 48h, le patient reçoit par courriel deux semaines après sa sortie, un lien vers un questionnaire de satisfaction sécurisé. En moins de 10 minutes, il peut donner son avis sur :
 
- son accueil dans l'établissement,
- sa prise en charge (information, délais d'attente, respect de l'intimité/confidentialité, gestion de la douleur,…),
- sa chambre et ses repas,
- l'organisation de sa sortie.

Un score de satisfaction pour chaque établissement bientôt publié
A partir des réponses des patients, un score de satisfaction sera calculé pour chaque établissement de santé concerné. Ce score sera publié sur le site www.scopesante.fr[1] en fin d'année et permettra :
 
- à chaque Français de connaitre le niveau de satisfaction obtenu par chaque établissement et de comparer les établissements de santé entre eux ;
- aux hôpitaux et cliniques de connaître l'avis de leurs patients et de s'améliorer.
 
Retrouvez les documents en cliquant ici

mercredi 30 mars 2016

Voyage & risque de phlébite




La “phlébite du voyageur” n’est pas un mythe notamment pour les vols long-courriers, où les conditions multiplient le risque de phlébite. Plusieurs études ont démontré qu’un lien existe entre durée de vol et stase veineuse, appelé « syndrome de la classe économique » et reconnu par la Haute Autorité de Santé. 


Attention, les trajets en voiture, train, autobus sont tout aussi risqués pour les personnes souffrant d’insuffisance veineuse soit 1 français sur 3 (26 % d’hommes, 57 % des femmes).


Et pourtant 1 patient sur 4 ne respecte pas sa prescription médicale de port de compression

A titre préventif, porter des bas de contention en avion devrait être indispensable pour tout vol de plus de 6h, mais également vivement recommandé au dessus de 4 heures de voyage, quelque soit le moyen de transport emprunté (voiture, train, autocar...). 


  • Pourquoi faut-il porter des bas de compression pendant un voyage ? A quoi sert la compression ?

  • Pourquoi faut-il mettre des bas de compression lorsque l’on a des varices ou des phlébites? explications de notre expert le Dr. Jean-Charles Benzimra, phlébologue angiologue,
  • Astuces et solutions AVANT, PENDANT et APRES le voyage pour voler vers les lointains rivages sans ravages ! Communiqué en PJ

Nous vous invitons à tester au choix une compression de maintien la chaussette Miss Relax de Solidea ou une compression de classe 2 le collant Ethéré de Varisan




Le clic, le plus chic et le plus ergonomique pour la compression

MES-JAMBES.COM est le 1er site d’information et de vente en ligne de produits de compression médicale, le 1er agréé par la Sécurité Sociale, qui donne accès à toutes les marques, et leurs dernières nouveautés Glam à des prix attractifs.

MES-JAMBES.COM, c’est aussi et surtout un service complet online de la prise de mesure accompagnée (guide des tailles intelligent) au choix de produits (20 000 références : Sigvaris, Thuasne, Varisan, Radiante, etc.) à la livraison à domicile 48h chrono !

jeudi 13 novembre 2014

Ensemble, engageons-nous pour des soins continus entre la ville et l’hôpital

Marianne ASSDF_72dpi.jpg                 Hexagone SSP avec contour-01.png               

La sécurité des soins est une exigence légitime de tous les patients et de tous les usagers de la santé. C’est aussi un devoir pour les pouvoirs publics et pour l’ensemble des acteurs de la santé,

que ce soit au sein des établissements hospitaliers, des structures ambulatoires ou des cabinets de ville. Les événements indésirables graves ne sont pas une fatalité : c’est la raison pour laquelle le ministère chargé de la santé encourage chaque année les professionnels à s’engager lors de la Semaine de la Sécurité des Patients (SSP), afin de renforcer le dialogue entre soignants et soignés et, ainsi, associer pleinement ces derniers en tant que co-acteurs de leur prise en charge.

 

Dans le cadre de l’édition 2014 de la semaine de la sécurité des patients, le ministère vous invite à participer à un « café SSP » qui s’inscrit dans le cycle des cafés nile, le 26 novembre à partir de 8h30 au « Sir Winston » (5, rue de Presbourg, Paris 16ème).

 

-          Alain-Michel CERETTI, Conseiller Santé du Défenseur des Droits

-          Renaud NADJAHI, Président de l’URPS Pharmacien d’Ile de France

-          Michel SERIN, vice-président de la Fédération Française des Maisons et Pôles de Santé

-           praticien hospitalier

 

Viendront  débattre sur le thème :

 

« Ensemble, engageons-nous pour des soins continus entre la ville et l’hôpital»

 

Jean-Luc HAROUSSEAU, Président de la Haute Autorité de Santé, nous fait l’honneur d’être le Grand Témoin de ces échanges !

 

 Merci de confirmer votre présence par mail: olivier.mariotte@nile-consulting.eu

Pour de plus amples informations consulter : la semaine de la sécurité des patients

 

vendredi 13 décembre 2013

Libres propos Leciss : Hostilités ?


Le président du comité économique des produits de santé a déclaré, le 3 décembre 2013, devant la représentation nationale qu’il était hostile à la nomination de représentants des usagers au comité économique des produits de santé au motif que l’on y prenait des décisions et non des avis, d’une part ; et que la présence de tels représentants n’était pas souhaitable compte tenu de l’atteinte potentielle, du fait de leur simple présence, à la protection des secrets de l’industrie, d’autre part.

 

On en suffoque…

 

Au moment où la ministre des affaires sociales et de la santé, elle-même, propose de faire de la démocratie sanitaire le troisième pilier de la stratégie nationale de santé, on s’étonne de tels propos par une personnalité nommée par la ministre elle-même à la présidence de ce comité.

 

D’autant que cette représentation des usagers découle d’un principe général codifié à l’article L. 1114-1 du code de la santé publique. Et que les dispositions codifiées ne prévoient pas de distinguer entre les lieux où les représentants des usagers sont admis selon qu’il s’y prend des décisions ou des avis. D’ailleurs, chacun observera que les représentants des usagers sont bien membres de lieux de décision : comme les conseils d’administrations de l’Inpes, de l’Invs et de la CNSA ! Tout comme ils sont aussi membres de nombreux lieux d’émission d’avis : le Hcaam, Hcfips, le conseil de la CNAMTS, et tant d’autres.

 

On a honte…

 

De voir qu’un haut fonctionnaire s’abandonne à penser que par nature certains membres d’instances décisionnelles, parce qu’ils ont la qualité de représentant des usagers, seraient, par destination en quelque sorte, quasi naturellement sans doute ( ?), les auteurs potentiels d’infractions au secret de l’industrie. Ce qui fait la « balance » ce n’est pas son statut, quel qu’il soit, mais son comportement délictuel !

 

On réclame…

 

Le CISS réclame l’application de la loi et demande plus que jamais que le principe général dégagé par le législateur à l’unanimité des deux chambres lors du vote de la loi du 4 mars 2002 soit appliqué sans réserve, y compris pour toutes les instances qui ont vocation à se prononcer sur ce qui concerne les conditions de prise en charge des patients : le comité économique des produits de santé (CEPS) ; le haut conseil de la santé publique (HCSP) ; la commission de la transparence (CT), la commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) et le collège de la Haute autorité de santé.

 

 

La prochaine désignation des membres du collège de la Haute autorité de santé sera l’occasion de voir si les actes suivent les paroles… et la .

 

 

  

mardi 22 octobre 2013

Article 39 du PLFSS 2014 et accès aux médicaments innovants


L’inégalité légale reste une inégalité? inacceptable

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale déposé devant l’Assemblée nationale par le gouvernement comporte un article 39 qui aboutit à priver certains malades de la prise en charge des médicaments innovants indispensables à leur traitement et à leur survie. L’article prévoit de restreindre l’acc?s à ces traitements aux seules situations d’urgence thérapeutique établies avant l’autorisation de mise sur le marché du médicament, tant que le prix final de remboursement n’est pas publié au Journal officiel. Cela va repousser d’un an en moyenne l’acc?s aux médicaments pour les patients correspondant à l’AMM du médicament, même s'ils sont sans alternative thérapeutique.
 

Ces patients risquent donc de voir leur santé se dégrader, et même de mourir. Nous l’avons déjà dit aux députés qui examineront à partir de ce mardi le projet de loi. Aucun n’a déposé d’amendement visant à établir l’égalité d’acc?s à l’innovation thérapeutique vitale. Dans quel pays vivons-nous ?

Seule réponse à nos interpellations : l’un d’entre eux dépose un amendement pour réclamer que le gouvernement établisse chaque année un rapport. Un rapport pour compter les morts ? C’est indécent.

 

Où sont les craintes ?

 

Que les laboratoires risqueraient d’abuser du dispositif de prise en charge dérogatoire de l’article 39. Mais, les pouvoirs publics, justement parce qu’ils sont les pouvoirs publics, disposent de prérogatives de puissance publique pour agir préventivement. Et la négociation contractuelle entre le CEPS et les laboratoires constituent un deuxi?me outil d’encadrement des risques de dérives.

 

Le gouvernement nous a opposé qu’inclure les patients sans alternative thérapeutique dans le dispositif aboutirait à aggraver le déficit de l’Assurance maladie de 3 millions d’euros par an. On sacrifie donc la santé de personnes sans alternative thérapeutique en leur refusant l’acc?s à des traitements pourtant validés par les agences de régulation du médicament.

 

Pourtant il s’agit de permettre l’acc?s à des traitements innovants essentiels, alors qu’on continue dans le même temps à financer des soins non pertinents comme le rév?lent les travaux scientifiques et les rapports des inspections et corps de contr?le.

Or des solutions existent. On pourrait par exemple choisir d’inclure cette somme dans le dispositif de droit commun qui prévoit le remboursement à l’euro pr?s par l’industrie pharmaceutique des surcoûts liés à la prise en charge dérogatoire avant la fixation du prix du nouveau traitement par le CEPS, objet initial de cet article 39.

 

C’est ce que nos associations recommandent en se tenant à disposition de ceux, parlementaires ou gouvernement, qui souhaiteraient répondre honorablement à cet épisode de la bataille permanente pour l’acc?s à l’innovation thérapeutique.

 

Les associations toujours  absentes du Comité économique des produits de santé

 

Nous rappelons que malgré la loi du 4 mars 2002, les associations d’usagers sont toujours tenues aussi éloignées du cœur de la décision dans les prises en charge qui les concernent. Elles n’ont toujours pas de représentants ni au Coll?ge, ni à la Commission de la transparence, ni à la Commission d’évaluation des dispositifs médicaux de la Haute Autorité de Santé, et pas non plus en l’occurrence au Comité économique des produits de santé.

 

mercredi 11 septembre 2013

Quelle contraception pour les femmes à risque cardio-vasculaire ?


 

Le choix d'une contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n'est pas toujours aisé. Pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée en fonction de la maladie ou du facteur de risque existant, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie ce jour une nouvelle fiche mémo. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l'Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français.

 

Cette nouvelle fiche mémo destinée aux professionnels de santé est à visée pédagogique et se veut claire et synthétique. Elle leur permettra de trouver avec chaque femme selon ses antécédents médicaux et ses préférences, la méthode de contraception qui lui convient le mieux et ce, à une période donnée de sa vie.

Cette fiche présente plusieurs parties : la liste des principaux facteurs de risque et maladies cardiovasculaires, les moyens d'identifier une femme à risque vasculaire (incluant l'interrogatoire, l'examen clinique, le bilan biologique, l'information à délivrer sur le risque de thrombose et le suivi médical), les critères d'éligibilité selon les situations et les différents facteurs de risque cardiovasculaire.

 

Une présentation en couleur des méthodes contraceptives utilisables ou non selon la maladie ou le facteur de risque

 

Selon les situations, la fiche propose des niveaux d'éligibilité présentés selon un code couleur (vert à rouge) pour une meilleure lisibilité afin de faciliter son utilisation par les professionnels de santé :

·        en vert : méthode utilisable sans aucune restriction d'utilisation ;

·        en jaune : méthode utilisable de manière générale avec un suivi plus attentif ;

·        en orange : méthode non recommandée de manière générale à moins qu'aucune autre méthode ne soit disponible ou acceptable, suivi rigoureux à mettre en place ;

·        en rouge : méthode à ne pas utiliser car elle est susceptible d'exposer à un risque majeur pour la santé.

Par ailleurs, la HAS propose 3 types de présentations différentes (liste, tableau et diagramme circulaire) afin que le professionnel de santé choisisse celle qui lui convient le mieux, ainsi qu'un document en annexe pour complément d'information.

 

Quelques exemples concrets

 

Si une femme a déjà eu une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire : les dispositifs utérins implantables (DIU) sont classés en catégorie verte, les méthodes progestatives (DIU au lévonorgestrel, pilule, implant) sont classées en catégorie jaune et les progestatifs injectables en catégorie orange. Les méthodes estroprogestatives ne doivent pas être utilisées (en rouge).

Il en est de même si une femme souhaite instaurer une contraception alors qu'elle a un antécédent d'accident vasculaire cérébral.

 

Quelles sont les principales pathologies ou facteurs de risque cardiovasculaires ?

 

·      Thrombose veineuse profonde (TVP) / embolie pulmonaire (EP) ;

·     Thrombose veineuse superficielle ;

·     Facteurs héréditaires de risque de thrombose ;

·     Accident vasculaire cérébral ;

·     Cardiopathie ischémique ;

·    Valvulopathies cardiaques et cardiopathies congénitales;

·     Céphalées, migraines ;

·     Lupus érythémateux disséminé et autres maladies inflammatoires de systèmes, syndrome des anticorps antiphospholipides ;

·      Facteurs de risque : âge, hypertension artérielle (HTA), tabac, hyperlipidémies sévères, obésité, diabète, association de plusieurs facteurs...

 

 

Consultez les documents en cliquant ici