Nora ANSELL-SALLES

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lundi 14 septembre 2015

L'AFRIQUE EN DISCOURS

C'est à lire:

L'AFRIQUE EN DISCOURS



Lieux communs & stéréotypes de la crise
Nathalie Narváez Bruneau, Michael Rinn
Sous la direction de Michael Rinn & Nathalie Narváez Bruneau
Local et Global
ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE LINGUISTIQUE AFRIQUE NOIRE


Depuis plusieurs décennies, les discours publics francophones utilisent un ensemble de lieux communs et de stéréotypes pour présenter l'Afrique comme un continent en crise. Les auteurs de ce livre s'interrogent sur les modalités historiques, anthropologiques, linguistiques et littéraires de ces discours afin de mieux comprendre pourquoi les idées reçues sur l'Afrique en crise s'inscrivent dans la longue durée. Comment les lieux communs parviennent-ils à établir des normes culturelles dans les sociétés francophones, et comment l'opinion est-elle marquée par les stéréotypes de la crise ?

En savoir plus 

www.univ-brest.fr/menu/recherche-innovation/.../NARVAEZ-Nathalie/
NARVÁEZ BRUNEAU Nathalie Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche Département d'Espagnol et de Langues Étrangères Appliquées

www.sociocritique-crist.org/membres/michael-rinn.html
Michael Rinn est professeur en sciences du langage à l'Université de Bretagne Occidentale. Agrégé en lettres, docteur en linguistique, il mène des recherches ...
 

mercredi 14 mai 2014

La contraception en question : un an après la crise...

...quelle place pour la pilule ?

Un an après la « crise » de la pilule, l’enquête1 menée par Arcane Research et  Listening Pharma, réalisée en février 2014, avec notamment le soutien de Gedeon Richter France Santé de la femme, fait le point sur le comportement des femmes françaises à l’égard de leur contraception. Les résultats sont présentés au cours du  colloque « La contraception en question : un an après la crise, quelle place pour la pilule ? » du jeudi 15 mai 2014 à Paris. Il ressort de cette étude que près de 80% des femmes ont entendu parler de la crise de la pilule. Pour 39% d’entre elles, cette crise a eu un impact direct sur leur avis concernant la contraception. 17% ont changé de contraception depuis et 1/10 connaît désormais la « génération » de sa pilule. Aujourd’hui encore, la pilule reste le moyen contraceptif le plus utilisé (58% des  femmes utilisant une contraception de fond y ont recours). Cependant, cette crise a  peu impacté la confiance envers le médecin qui leur prescrit leur contraception : 9  femmes sur 10 leur font confiance.

 

Une majorité de françaises utilisant un moyen de contraception prennent la pilule mais la moitié ne sait pas quelle est sa génération

 Pour cette enquête 9.206 françaises, représentatives de la population française âgée de 15 à 50 ans, ont été interrogées. Parmi elles, 56% (soit 5.020 femmes) utilisent un moyen de contraception dans un but contraceptif. Le médecin prescripteur ou conseiller de la contraception de fond est actuellement le gynécologue pour 50% des femmes et le médecin généraliste pour 27%.

 Au global 92% sont satisfaites de leur contraception de fond actuelle, et dans le détail, les 3 critères les mieux notés sont l’efficacité, la sécurité et la tolérance.

 L’enquête montre également que, depuis 1 an, les françaises ont peu modifié leur mode de contraception : en moyenne, 12% ont changé, essentiellement pour le stérilet (un score plus élevé auprès des utilisatrices de patchs et d’anneaux soit 30%). 9% ont changé de marque de contraceptif et seules 6%, de génération de pilule. Les principales raisons du changement invoquées étaient des effets indésirables liés à la contraception précédente, les contraintes, la recherche de « naturalité2» et le conseil du médecin.

 

 

1  5.020 femmes françaises âgées de 15 à 50 ans(non ménopausées), fertiles, hétérosexuelles ayant eu des rapports sexuels

dans les 12 derniers mois, non enceintes, ne voulant pas d’enfants à court terme, toutes méthodes et tous modes de

contraception utilisés dans un but contraceptif confondus, ont été interrogées par Internet entre le 30 janvier et le 21 février

2014. Une invitation à l’enquête a été envoyée à plus de 20.000 personnes. Cette base de sondage était parfaitement

représentative de la population française en termes d'âge, de catégorie socio-professionnelle, de localisation (régions UDA,

degré d'urbanisation) et de composition du foyer. Tous les répondants à l'enquête sont des membres de notre panel  

consommateurs dont ARCANE Research est propriétaire : http://www.panelia.fr

 

2 Réponse donnée à la question « Pour quelle(s) raison(s) avez-vous changé ce mode de contraception ? » : je souhaitais une

contraception plus naturelle

 

Focus sur la pilule

 

Pour 9 femmes sur 10, la pilule est le moyen de contraception le plus connu. C’est également le moyen le plus utilisé en France (58%des femmes utilisant une  contraception de fond). En revanche, 63% des femmes ne connaissent pas le type de pilules qu’elles utilisent. Seules 1/3 savent si leur pilule est progestative ou estroprogestative, et la moitié connaît la génération de sa pilule (de 2ème génération pour près de la moitié d’entre elles).

 Ce sont les 19-29 ans qui les utilisent le plus (41%), suivies des 30-39 ans (26%). La recommandation d’une pilule par un professionnel de la santé est le motif principal de son utilisation (68%), devant son efficacité (50%).

 

 

La crise a-t-elle un impact sur le mode de contraception

 des femmes françaises ?

 Près de 80% des femmes ont entendu parler de la crise de la pilule et plus de la moitié

ont cité les risques thromboemboliques veineux ou de phlébite. En revanche, cette crise a

eu un impact pour 39% d’entre elles : 13% ont changé de contraception après avis d’un

 professionnel de santé et 10% connaissent désormais la génération de leur pilule. Enfin 10% ont développé une peur des hormones et, 8%, de la contraception en général. La crise a eu un impact plus important sur les pilules, au profit du stérilet.

Cependant, pour 61% des femmes ayant entendu parler de la crise de la pilule, cela n’a pas eu d’impact. 33% font pleinement confiance à leur médecin consulté pour la contraception et 18% considèrent qu’elles prennent une contraception qui ne présente aucun risque.

Globalement, cette enquête montre que la crise a peu changé le comportement des femmes à l’égard de leur contraception. La pilule reste le moyen contraceptif privilégié, leur confiance n’a pas réellement été altérée. Ce qui a vraiment changé est le rapport qu’entretiennent les femmes avec leur pilule. Elles ont désormais conscience que la pilule est un médicament avec des conséquences médicales. Qu’elles aient modifié ou non leur comportement, leur médecin reste le professionnel de santé vers lequel elles se tournent pour le choix de leur contraception.

 

mardi 25 juin 2013

Automédication


la France affiche une forte croissance en 2012
par rapport aux autres pays européens

En France, le marché de l’automédication sur le segment des Antalgiques, Voies respiratoires, Voies digestives et Circulation (produits avec ou sans AMM), a progressé en valeur de 8 % en 2012 contre 1 à 2 % chez nos voisins européens Allemagne, Belgique et Espagne. La hausse s’observe également en volume, la France  étant le seul pays européen à afficher une croissance positive.

Selon l’étude d’IMS Health, le marché français se distingue du reste de l’Europe par l’importance des ventes sur prescriptions, synonymes d’accès au remboursement, en particulier sur le marché des antalgiques. Le poids de la prescription reste stable en Europe sur les cinq dernières années, excepté en Espagne qui traverse une grave crise économique et budgétaire.

 

France : 65 % des produits OTC prescrits

En automédication stricte (non prescrit), l’Allemagne reste leader européen avec des ventes hors prescription de 762 millions d’unités en 2012 (-0,5%) pour un chiffre d’affaires d’1,84 milliard d’euros (+2 %). En France, 361 millions d’unités ont été vendues (+3,5 %), pour un chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros (+7,9 %). L’Espagne a enregistré sur la même période des ventes de 144 millions d’unités (-1,7%) pour un chiffre d’affaires de 495 millions d’euros (+2 %).

Mais la France fait figure d’exception dans un marché OTC essentiellement dominé par l’automédication puisqu’il se vend plus du double d’unités sur prescription qu’en automédication stricte. Le poids global de la prescription en pourcentage d’unités vendues se monte ainsi à 65 % en France sur les quatre marchés considérés, contre 10 % en Allemagne, 25 % en Belgique et 12 % en Espagne. IMS Health note que cette proportion a été divisée par quatre en Espagne depuis 2008. C’est le marché des antalgiques qui présente la plus forte proportion de médicaments prescrits en France avec 75 %, pour un total de neuf unités consommées par habitant, contre deux en Allemagne ou en Belgique. La forte consommation d’antalgiques est donc bien une exception culturelle française, essentiellement liée au poids de la prescription.

 

Un marché dominé par des acteurs locaux en France

C’est également le poids important de la prescription qui explique que les prix soient globalement moins élevés en France, à l’exception du marché des voies respiratoires. Les prix des produits à prescription facultative sont en effet fixés par le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) et non par les fabricants eux-mêmes. En outre, et contrairement là aussi à nos voisins européens, le segment de l’automédication reste dominé en France par les entreprises nationales telles que Sanofi, Servier, Boiron ou encore Biocodex.

 

A propos d’IMS Health : IMS Health est le leader mondial de l’information, du conseil, des services et technologies pour les acteurs de la santé. IMS s'appuie sur son infrastructure technologique mondiale et ses capacités uniques de conseils, services analytiques on-shore et off-shore et plateformes logicielles pour aider ses clients à mieux comprendre la performance et les dynamiques des systèmes de santé et élaborer leurs stratégies. Présent dans plus de 100 pays et avec plus de 55 ans d'expérience dans l'industrie, IMS sert l’ensemble des décideurs de la santé, qu’ils soient laboratoires pharmaceutiques, professionnels de santé, payeurs, financiers, autorités de santé ou chercheurs.
Pour plus d’information, visitez notre site
www.imshealth.com.

jeudi 11 avril 2013

LE MORAL DES FRANçAIS FACE À L'EMPLOI ET À LA CRISE

 


Nouvelle enquête Jobintree 2013 réalisée sur un échantillon national de 8696 personnes




Le taux de chômage atteint des sommets en ce début d’année 2013 rattrapant le niveau record de 1997. Le gouvernement a pour objectif d’enrayer le phénomène avec différents projets :
Le projet de loi sur l’emploi rédigé par les syndicats et patronat qui compte apporter de la « flexi-sécurité » au marché du travail,
Les contrats de génération et empl
ois d’avenir, à destination des personnes les moins qualifiées ou les plus fragiles pour leur faciliter l’accès à l’emploi.

Malgré les prévisions plutôt pessimistes, le gouvernement maintient son objectif d’inverser la courbe du chômage en 2013. Que pensent les français de la situation économique ? Quel est leur moral face à l’emploi ?



Sondage réalisé via un questionnaire électronique Survey-Monkey du 1er au 15 février 2013.

Échantillon national de 8696 personnes âgées de 15 ans et + résidant en France, redressé par pondération (sexe, catégorie socioprofessionnelle

Population active selon la définition de l’Insee (population active ayant un emploi et les demandeurs d’emploi) mais également sur les retraités et les étudiants



Les français : un moral au plus bas face à l’emploi et à la crise




Pour répondre à ces questions, le site d’emploi par métier Jobintree.com (

http://www.jobintree.com/) a réalisé une enquête sur le moral des Français face à l’emploi et à la crise. Réalisée sur un échantillon national de 8696 personnes cette étude révèle une vision des français pessimiste sur l’emploi actuel et à venir, avec :


Courbe du chômage
: 84% des actifs pensent que le nombre de chômeurs va un peu ou fortement augmenter en 2013.


Vision actuelle des Français
: 94% des actifs pensent que trouver un emploi actuellement est difficile voire très difficile.


Situation économique :
79% des chômeurs pensent que la situation économique s’est dégradée au cours des 12 derniers mois et 51% pensent que la situation économique va continuer de se dégrader en 2013.
71% des chefs d’entreprises pensent que la situation économique s’est dégradée au cours des 12 derniers mois et 45% pensent que la situation économique va continuer de se dégrader en 2013.

Visions hommes / Femmes
:
19% des hommes pensent que la situation économique va s’améliorer en 2013... Idée partagée par seulement 12% des femmes.
28% des hommes pensent que leurs revenus augmenteront en 2013... Et 21% des femmes partagent ce point de vue

Création d’entreprise
: Seulement 3.5% des chercheurs d’emploi envisagent de se lancer dans la création d’entreprise


Moral des chercheurs d’emploi / CDI / Etudiants / Retraités / Inactifs :
46% des chercheurs d’emploi précédemment en CDI pensent retrouver un CDI
88% des chercheurs d’emploi estiment qu'il leur sera difficile voire très difficile de retrouver un emploi
48% des français actuellement en CDI déclarent souhaiter changer d’emploi... Mais 20% d’entre eux ne chercheront pas de nouvel emploi principalement à cause de la crise.
24% des étudiants pensent que l’économie va un peu s’améliorer les 12 prochains mois, même s’ils considèrent globalement qu’il leur sera difficile de trouver un premier emploi... Tout comme les jeunes actifs, les étudiants semblent être moins alarmés de la situation économique et plus particulièrement les filières professionnelles.
86% des retraités pensent que le chômage va continuer d’augmenter en 2013
56% des retraités et inactifs pensent qu’il est actuellement difficile de trouver un emploi.

Télécharger l'étude complète en PDF et l'infographie :

mardi 27 novembre 2012

Programme 5 décembre séminaire DESSEIN Santé et crise économique


L’association DESSEIN (Dauphine EcoSanté Social Entente et Idées Nouvelles), l’Université Paris-Dauphine et  l’Institut Curie organisent, dans le cadre de Paris Sciences et Lettres, un séminaire.


Mercredi 5 décembre 2012


Santé, Crise économique
 Quel est l’impact de la crise sur le système de santé, son financement et la qualité des soins ?
La santé, facteur de surendettement ? Ou facteur de croissance ?

 

 

Institut Curie, Accueil 8h45 - 9h-12h30 Amphi Constant Burg
12 rue Lhomond, Paris 5e

 

 

 

Inscription obligatoire par mail : christine.roulliere@wanadoo.fr

 

 

 

 

En partenariat avec :
La Fédération Hospitalière de France, La Fédération de l’Hospitalisation  Privée, La  Fédération des  Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne, privés  non lucratifs, Le Collège des Economistes de la Santé, le Laboratoire d'Economie et de Gestion des Organisations de Santé