Nora ANSELL-SALLES

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dimanche 21 octobre 2018

Sénat : audition de Roxana Maracineanu






 
 
 
entend

Mercredi 24 octobre 2018 à 16 h 30
 
Mme Roxana Maracineanu, ministre des sports sur le projet de loi de finances pour 2019.
 
 
 

Cette audition n’est pas ouverte à la presse mais sera diffusée en direct sur le site internet du Sénat puis disponible en vidéo à la demande.

Contact presse : Jean-Christian LABIALLE - presse@senat.fr - 01 42 34 25 51

jeudi 28 juillet 2016

Publication du rapport de la Commission sur les données et la connaissance de l’interruption volontaire de grossesse (IVG)

La Commission sur les données et la connaissance de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), mise en place en 2015 par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, dans le cadre du programme national d’action pour améliorer l’accès à l’IVG en France, publie aujourd’hui son rapport.
Ce rapport, intitulé « IVG : état des lieux et perspectives d’évolution du système d’information », synthétise les travaux menés pendant un an par la Commission. Il rappelle que le nombre d’IVG en France est stable depuis une dizaine d’années, avec 218 100 IVG réalisées en 2015, et marqué par d’importantes disparités régionales. Il montre que si les conditions d’accès à l’IVG sont globalement satisfaisantes, des difficultés persistent, en particulier chez les femmes les plus jeunes ou connaissant une situation socio-économique précaire. Il souligne le besoin d’améliorer les connaissances concernant d’une part l’adéquation de l’offre aux attentes des femmes (accessibilité géographique, délais de prise en charge, méthodes proposées et accompagnement), et d’autre part leur parcours compris au sens large, englobant la contraception avant et après l’IVG.
 
Parmi les recommandations de la Commission, l’élaboration d’un à la demande des Agences régionales de santé, est déjà engagée, dans la perspective des plans d’actions régionaux d’accès à l’IVG. 
 
Faisant l’objet de la mesure 8 du programme national d’action présenté par Marisol Touraine le 16 janvier 2015 et chargée d’établir un état des lieux partagé de la pratique de l’IVG en France et du parcours des femmes, la commission sur les données et la connaissance de l’IVG a réuni les producteurs de données, des représentants des professionnels de santé, des chercheurs et des institutions et associations concernées par l’IVG. Elle a été pilotée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).
Accédez à toutes nos publications sur Internet : http://www.drees.social-sante.gouv.fr.
Les destinataires de ce courrier électronique sont informés de l'existence à la DREES d'un traitement de données à caractère personnel les concernant. Sous la responsabilité du directeur des publications, ce traitement a pour objet la diffusion des publications de la DREES. Les données utilisées sont l'identité, la profession, l'adresse postale et électronique personnelle ou professionnelle. Conformément aux dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, les destinataires disposent d'un droit d'accès et de rectification aux données les concernant, ainsi qu'un droit d'opposition à figurer dans ce traitement. Ils peuvent exercer ces droits en en écrivant à : Ministère des Affaires sociales et de la Santé - DREES - Bureau Publications et Communication - 14 avenue Duquesne - 75350 Paris 07 SP ou en envoyant un courriel à : drees-infos@sante.gouv.fr.

mercredi 23 mars 2016

Protection des mineurs

Commission des Lois

Communiqué de presse

Paris, le 22 mars 2016
La commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif
à l’information de l’administration et à la protection des mineurs a abouti

Réunie le mardi 22 mars 2016 à l’Assemblée nationale, sous la présidence de M. Dominique Raimbourg (Socialiste, républicain et citoyen – Loire Atlantique), président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, et la vice‑présidence, pour le Sénat, de M. Philippe Bas (Les Républicains – Manche), la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi relatif à l’information de l’administration et à la protection des mineurs est parvenue à un accord sur le rapport du député M. Erwann Binet (Socialiste, républicain et citoyen – Isère) et du sénateur M. François Zocchetto (UDI‑UC – Mayenne).

Le texte adopté permet d’améliorer les échanges d’informations entre le ministère de la justice et les administrations publiques, en organisant la possibilité pour les parquets de communiquer à l’administration certaines décisions prises par l’autorité judiciaire, qu’il s’agisse d’une condamnation ou de l’existence de poursuites pénales.

L’Assemblée nationale s’est rangée à la position de principe du Sénat sur le respect de la présomption d’innocence en renonçant à la possibilité de procéder à l’information à l’issue de la garde à vue ou de l’audition libre. L’information suppose la mise en examen ou le renvoi devant une juridiction de jugement. Le Sénat a toujours considéré qu’une information à un stade aussi précoce de la procédure, alors que la matérialité des faits reprochés à la personne n’a pas été suffisamment établie pour justifier une mise en examen, serait prématurée, contreviendrait gravement à la présomption d’innocence et constituerait un dispositif contraire à la Constitution. Le Sénat et l’Assemblée nationale ont estimé qu’une telle disposition risquerait de provoquer des conséquences dramatiques pour des personnes injustement mises en cause.


Cet accord entre les deux assemblées permet de protéger les mineurs sans porter une atteinte disproportionnée à la présomption d’innocence.
Enfin, la commission mixte paritaire a relevé qu’en tout état de cause, les dispositifs prévus par le projet de loi, qui confient à nouveau des missions supplémentaires au ministère public, ne sauraient être pleinement applicables sans un renforcement conséquent des moyens humains et matériels des parquets.

vendredi 24 janvier 2014

FIN DE VIE: la position de l'Académie de médecine


ACADEMIE  NATIONALE DE MEDECINE

Communiqué de presse / 20 janvier 2014

 

FIN DE VIE

l’Académie nationale de médecine réitère sa position

 

L’Académie nationale de médecine est très sensible à la situation de M. Vincent Lambert et à celle de sa famille, telle qu’elle a été rendue publique. Elle est aussi très attentive aux conclusions du Tribunal administratif de Châlons-sur-Marne, à l’encontre de la décision prise par les médecins hospitaliers. Cette décision des médecins avait été longuement précédée de toutes les procédures prescrites par la Loi de 2005, dite Loi Léonetti.

Coïncidence des faits, cette douloureuse affaire survient au moment où le Président de la République rappelle sa détermination à tenir son engagement électoral n° 21 visant à légaliser «une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Cela illustre combien serait réductrice et inadaptée une législation complémentaire à la Loi de 2005, dite Loi Léonetti. Votée à l’unanimité par le Parlement, elle a permis de préciser le droit des malades et le devoir des médecins dans ces circonstances.

L’Académie nationale de médecine, de longue date très impliquée dans cette réflexion, tient à rappeler la position qu'elle a rendue publique en décembre 2012, à l’occasion du rapport de la Commission Sicard relative à la Fin de vie. Elle tient à préciser qu’il convient de faire la distinction formelle entre « Fin de vie » et « Arrêt de vie ».

           

I- L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie en elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée, ne peut être assimilée à un acte médical. Sans équivoque, quand bien même il s’agirait « seulement » d’une aide au suicide, il s’agit d’une euthanasie active. Il n’est pas dans la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur.

 

II- Le terme « fin de vie » recouvre des situations humaines bien distinctes qui n’autorisent aucun amalgame avec la situation précédente.

 

En toutes circonstances,au-delà des traitements devenus inefficaces, refusant tout acharnement thérapeutique, auquel doivent alors être substitués des soins palliatifs, les médecins et les personnels soignants doivent savoir refuser également toute obstination de soins et y substituer l’accompagnement de la fin de vie, désormais imminente et inévitable.  Cette démarche est du devoir du médecin, quelle que soit la diversité des situations individuelles, quel que soit l’âge auquel survient la fin de vie, du fait de la maladie où d’accident. Il en est de même dans toutes les circonstances de l’inéluctable fin de vie du grand âge. C’est là un problème de santé publique devenu majeur dans notre société du fait de l’accroissement de la longévité. La démarche médicale première de « l’accompagnement » est le soulagement de la douleur, la sédation. Elle doit également comporter un accompagnement humain, affectif et spirituel, tant de la personne que  de son entourage.

 

 

 

III- L’Académie nationale de médecine a déjà tenu clairement à faire apparaître les interrogations éthiques nouvelles qui ont surgi du fait des conséquences de certains échecs de techniques de plus en plus audacieuses, rendues possibles du fait des progrès de la médecine. Ces situations douloureuses peuvent être observées dans le cadre de la prise en charge de certaines pathologies vasculaires sévères (dont  les AVC) qui n’épargnent pas les jeunes, et qui furent longtemps rapidement suivies du décès. Elles sont aussi le fait des traumatismes cérébraux et médullaires, liés notamment aux accidents de la circulation, dont la fréquence et la gravité se sont trouvées amplifiées au sein des jeunes. C’est le cas de Vincent L. Dans ces circonstances, la personne devenue, de façon définitive, physiquement totalement dépendante, survit grâce à des soins constants et très lourds, dispensés dans un cadre institutionnel spécialisé ou dans leur entourage, avec générosité.

 

On ne peut confondre deux situations totalement différentes selon que la personne est ou non demeurée consciente et en capacité relationnelle lui permettant de faire valoir ses droits et d’exprimer sa volonté qui, en  toutes circonstances, doit être respectée.

 

L’Académie nationale de médecine rappelle qu’elle estime que dans l’une et l’autre de ces situations, la loi Léonetti de 2005, en l’état, définit clairement le cadre de la réflexion dont découlera la réponse :

Reconnaître le fait qu’il ne s’agissait  que d’une survie.

Accepter la décision de substituer aux soins prolongés, légitimement obstinés, mais sans doute devenus déraisonnables, le meilleur accompagnement possible du terme différé de cette survie.

 

Les modalités de cet accompagnement ne diffèrent pas de celles qui s’imposent au médecin dans l’accompagnement de toute fin de vie. Cette démarche ne saurait être qualifiée d’ « assistance médicale au suicide » ou de « suicide assisté ».

 

L’Académie nationale de médecine reconnaît que les questionnements les plus délicats surgissent des situations telles que celle de Vincent L. La dépendance physique est totale, mais, en l’absence de toute communication, l’incertitude demeure sur la persistance possible d’un certain niveau de conscience. Cette situation dite « pauci relationnelle » rend impossible le recueil de l’expression de la volonté de la personne.

 

L’Académie nationale de médecine tient ici à souligner que, sans qu’il soit besoin pour cela de légiférer à nouveau, il devient nécessaire de faire progresser dans notre société la notion et l’expression des directives anticipées. Dans les situations d’urgence, s’imposent la sincérité et la transparence des informations données d’emblée (au patient ou à sa personne de confiance, ou à sa famille) sur les traitements entrepris, leurs succès escomptés, mais aussi les échecs toujours possibles, et leurs conséquences probables.

 

L’Académie nationale de médecine souhaite ne pas être tenue à l’écart du débat annoncé par Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé au soir du 16 janvier, dès après qu’a été rendu public le jugement du Tribunal administratif, accélérant de ce fait le débat plus général déjà en cours sur « la fin de vie ».

 

 

 

Références

-          - D. Pellerin. Contribution à la réflexion publique des citoyens sur l’accompagnement des personnes en fin de vie (Mission Sicard). Bull. Acad. Natle, Med. 2012, n° 9, 1843-1870, séance du 11 déc. 2012

-          - D. Pellerin et J.R. Le Gall. Ne pas confondre « fin de vie » et « arrêt de vie », Février 2013. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-ne-pas-confondre-fin-de-vie-et-arret-de-vie/

 

 

 

 

 

mardi 17 décembre 2013

FOCUS sur : DISPOSITIONS D’ADAPTATION AU DROIT DE L’UNION EUROPÉENNE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ


 
Projet de loi n° 1336
Texte de la commission des affaires sociales
venant en discussion en séance publique :
n° 1623-A0
Rapporteur du texte : M. Olivier Véran (SRC, Isère)
 
[Ce document est extrait du site Internet de l’Assemblée : « www.assemblee-nationale.fr »]
 
 
Le projet de loi, déposé le 2 août 2013 sur le bureau de l’Assemblée nationale, et renvoyé à la commission des affaires sociales, sera examiné en séance publique le jeudi 19 décembre 2013.
 
L’examen des articles par la commission des affaires sociales s’est tenu le 11 décembre 2013.
 
Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur le projet de loi le 14 octobre 2013.
 
Le texte du projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine de la santé, son exposé des motifs, sa présentation et d’autres éléments d’information sont consultables sur le site Internet de l’Assemblée nationale :
 
Étude d’impact déposée par le Gouvernement (30 juillet 2013) :
 
 
Principales dispositions du projet de loi :
 
Article 1er  
Obligation d’assurance de responsabilité civile professionnelle pour les chiropracteurs et les ostéopathes.
 
Article 3  
Adaptation des dispositions du code de la santé publique relatives aux produits cosmétiques.
Précision des règles applicables aux produits de tatouage, celles-ci se définissant en France par renvoi aux dispositions régissant les produits cosmétiques.
 
Article 4
Encadrement de la vente en ligne de lentilles correctrices.
 
Article 7
Harmonisation du contenu des prescriptions transfrontières.
 
 
 
 
TRAVAUX DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
La commission des affaires sociales a adopté en 1ère lecture ce projet de loi le 11 décembre 2013
Rapport n° 1623 de M. Olivier Véran (SRC, Isère)
 
 Principales dispositions adoptées par la commission :
 
Article 7 
Création d’un label « éthique » symbolisé par un pictogramme distinctif réservé aux médicaments dérivés du sang et permettant de mieux identifier les produits ainsi que leur provenance (Disposition introduite à l’initiative du rapporteur et des membres du groupe SRC).
 
Voir le compte rendu n° 23 de la commission
 
 

Libres propos signés José Bové


L'élevage pris en otage par les margoulins

 

Après la viande de cheval dans les lasagnes de l'affaire Spanghero du début de l'année, la viande mise en cause aujourd'hui dans le Sud de la France à Narbonne, son origine et sa traçabilité pourraient être plus préoccupantes car les prolongements pourraient être d'ordre sanitaire.

En effet, cette viande serait susceptible de provenir de chevaux ayant été utilisés dans le cadre de programmes scientifiques ou issus d'animaux traités aux antibiotiques.

 

  

Pour José Bové - Député européen - Vice-Président de la Commission de l'agriculture et du développement rural

 

"Le nombre de vétérinaires en charge du contrôle des abattoirs est en chute libre. En 2004, on en comptait 1650, il n'y en a plus que 1400 aujourd'hui. Les conséquences sont immédiates. Les possibilités de fraudes se multiplient. Le manque de scrupules d'une poignée d'escrocs jettent le discrédit sur l'ensemble de la filière animale. La dernière crise a entrainé la fermeture d'abattoirs, et de nombreux licenciements. Combien de personnes vont se retrouver sans emploi cette fois-ci ? Les répercussions vont bien au-delà du secteur chevalin. Les consommateurs n'ont plus confiance dans la viande. Ils attendent toujours de l'UE une traçabilité sans faille aussi bien pour la viande que pour les plats cuisinés.. Les producteurs  sont également frappés. Ils éprouvent de plus en plus de difficulté à écouler leurs animaux à un prix couvrant leurs coûts de production.

 

Au cours de ces quinze dernières années, la restructuration de la filière d'abattage a entraîné la disparition de très nombreux petits abattoirs de proximité dont la plupart arrivaient pourtant à répondre aux normes sanitaires européennes. La course au gigantisme des abattoirs notamment liés aux plus grandes entreprises de l'agro-industrie, doit être stoppée. Ces usines où les conditions de travail sont extrêmement éprouvantes doivent être démantelées progressivement pour ré-installer des abattoirs de proximité, plus faciles à contrôler, plus proches des paysans et des consommateurs.

 

Le nombre de vétérinaires doit être augmenté pour qu'ils soient en mesure d'effectuer correctement leur mission et assurer la sécurité alimentaire de millions de consommateurs. Sans une amélioration des conditions de contrôle sanitaire, c'est l'ensemble de l'élevage français qui courent le risque d'être mis à l'index dans les autres pays de l'Union européenne."

 

mercredi 6 novembre 2013

Projet de loi "Economie sociale et solidaire" : Examen des amendements de séance

 La commission des affaires économiques du Sénat, présidée par M. Daniel Raoul (Soc – Maine-et-Loire), examinera 259 amendements de séance déposés sur ce texte ce mercredi 6 novembre au matin.

Le projet de loi relatif à l’économie sociale et solidaire reconnaît et conforte un autre modèle de développement économique et social, complémentaire des modèles classiques, en soutenant les entreprises du secteur (coopératives, mutuelles, associations, fondations, entreprises sociales) qui redonnent du pouvoir aux salariés et parties prenantes tout en favorisant l’emploi local, le soutien aux personnes en situation de fragilité, la lutte contre les inégalités et le renforcement de la cohésion territoriale.

Lors d’une première réunion, le 16 octobre dernier, le texte du projet de loi a été adopté par la commission avec des modifications importantes. À l’initiative de son rapporteur, M. Marc Daunis (Soc – Alpes maritimes) et des autres sénateurs, la commission a notamment :

– précisé et renforcé l’échelle des rémunérations qui conditionne l’accès à l’agrément « entreprise solidaire d’utilité sociale » ;

– introduit une définition de l’innovation sociale qui facilite sa promotion ;

– prévu l’information des salariés, tout au long de la vie de l’entreprise, sur les possibilités de reprise ;

– inclus dans la définition générale des coopératives une référence aux grands principes coopératifs reconnus au niveau international ;

– conforté l’aspect pédagogique de la procédure de révision des sociétés coopératives, tout en l’étendant et en l’adaptant à diverses familles du secteur ;

– autorisé les coopératives artisanales à mettre en œuvre des politiques commerciales communes.

L’examen du projet de loi en séance, sur la base du texte adopté par la commission au cours de sa première réunion, aura lieu les 6 et 7 novembre prochains.

lundi 16 septembre 2013

Santé en France : comment accroître la part de la prévention ?


2% du budget de la Santé est alloué à la prévention. Or, la durée de vie s’allonge, les comportements à risque se multiplient et on assiste à un accroissement des maladies chroniques et des maladies professionnelles. La nécessité de passer à une approche davantage préventive que curative pour faire face au développement des maladies multifactorielles à évolution séquentielle a fait son chemin mais doit se traduire concrètement en actes. Quel est le rôle de l’entreprise pour minimiser les risques, notamment les risques psychosociaux, et pour réduire l’incidence des maladies ? Comment renforcer l’égalité d’accès à la prévention santé sur les territoires et mieux toucher les publics prioritaires ?

Dans ce contexte, Jean-Pierre DOOR, député du Loiret, vice-président de la Commission des affaires sociales, et Catherine GENISSON, sénatrice du Pas-de-Calais, vice-présidente de la Commission des affaires sociales ont décidé d'organiser :

la Conférence parlementaire sur la Prévention santé

Sur le thème :
 
« Santé en France : comment accroître la part de la prévention ?»

  


Débat I - Prévenir les maladies professionnelles et les accidents du travail
Débat II - Quels programmes de prévention pour toucher efficacement les publics prioritaires ?

La journée-débat se déroulera le mardi 15 octobre 2013 à la Maison de la Chimie.

Pour vous inscrire en ligne, nous vous invitons à vous rendre sur notre site internet. Vous pouvez également nous envoyer votre bulletin d'inscription dûment complété à l'adresse inscription@rivington.fr, par fax au 01 84 16 56 58, ou par courrier.

Cette conférence a pour but de réunir et favoriser les échanges entre de nombreux parlementaires, acteurs institutionnels et professionnels désireux de promouvoir une nouvelle approche de la prévention dans le domaine de la santé.

Nous espérons vivement que vous pourrez participer à tout ou partie de la journée. Dans l'attente de pouvoir vous accueillir, nous sommes à votre disposition pour toute précision et vous prions de croire à l'expression de nos sentiments respectueux.


Julien AGUIAR 
RIVINGTON
inscription@rivington.fr


 

lundi 2 septembre 2013

Eté 2013 : l'actualité de la HAS


Cet été, la Haute Autorité de Santé (HAS) a communiqué sur plusieurs travaux dont voici un récapitulatif. Retrouvez les communiqués de presse et les documents en ligne sur le site

 

31 juillet 2013
Les anticoagulants oraux antivitamine K restent la référence dans la fibrillation auriculaire non valvulaire


Pour les personnes souffrant de fibrillation auriculaire non valvulaire, la prise d'anticoagulants oraux est souvent indispensable. Au premier semestre 2013, la Commission de la Transparence a achevé l'évaluation des trois anticoagulants oraux disponibles sur le marché dont le mode d'action est différent de celui des antivitamines K (AVK). La Haute Autorité de Santé (HAS) diffuse ce jour une fiche de bon usage à l'attention des prescripteurs. Le message principal : les anticoagulants oraux antivitamine K restent le traitement de référence, les autres anticoagulants oraux représentent une alternative.


 

30 juillet 2013
La Haute Autorité de Santé a procédé au


La Haute Autorité de Santé a procédé au renouvellement de la Commission Nationale d'Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (). La CNEDIMTS a été créée pour donner un avis aux pouvoirs publics sur l'accès ou non au remboursement des dispositifs médicaux et actes professionnels et dans l'objectif de contribuer à améliorer la qualité des pratiques professionnelles et des soins aux patients. La nouvelle commission tiendra le 3 septembre 2013, sa première séance plénière.


 

18 juillet 2013
Télémédecine : deux outils à disposition des acteurs du monde de la santé


La télémédecine, pratique médicale à distance fondée sur l'utilisation des technologies de l'information et de la communication, est aujourd'hui considérée comme un levier d'action susceptible d'apporter une réponse aux défis organisationnels et économiques de l'offre de soins. L'amélioration de la qualité et de l'accès aux soins sur l'ensemble du territoire et l'optimisation de l'utilisation des ressources humaines, financières et technologiques disponibles sont les principaux enjeux associés à son développement. La HAS publie aujourd'hui deux travaux sur le sujet pour accompagner le développement des projets de télémédecine : un cadre d'évaluation médico-économique ainsi qu'une grille de pilotage et de sécurité des projets de télémédecine.


 

2 juillet 2013

Chirurgie bariatrique : un nouveau set d'indicateurs pour évaluer la qualité de la prise en charge préopératoire

La HAS propose 7 nouveaux indicateurs issus des recommandations de bonne pratique

vendredi 15 mars 2013

Santé et environnement au coeur des préocupations de la MGEFI...


Nous passons en moyenne 14 heures par jour à notre domicile. Nous évoluons dans un environnement que nous souhaitons confortable et agréable à vivre, mais l’air que nous y respirons est parfois chargé de particules potentiellement nocives pour la santé. Ainsi, notre intérieur est susceptible de provoquer allergies, irritations ou maladies des voies respiratoires, et intoxications.


 

 

2 questions à Jean Guesné

Président de la Commission Prévention de la MGEFI

Engagée de puis toujours dans la prévention, la MGEFI a choisi en 2013 de sensibiliser ses adhérents au thème de la santé et de l’environnement. Jean GUESNE, président de la Commission Prévention, explique les raisons de ce choix.

 

Pourquoi le thème de la santé et environnement ?

 

 « Il est aujourd’hui admis que de nombreux facteurs environnementaux, la qualité de l’air intérieur, de l’air extérieur, la qualité des eaux distribuées, les pollutions des sols, la radioactivité, l’insalubrité, le bruit… peuvent avoir un rôle déterminant dans la survenue de pathologies, telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires, l’asthme, les allergies, les troubles neurologiques, troubles du sommeil ou de l’audition.

 

Chacun de nous est concerné. C’est pourquoi La MGEFI a souhaité aborder la problématique de la qualité de l’air intérieur.

 

Pourquoi ce périmètre ?

 

:« La notion de qualité de l’air intérieur est récente. Les enquêtes de l’INSPES montrent que la pollution de l’air fait l’objet d’un sentiment d’information particulièrement bas. Or, des études témoignent d’une pollution spécifique à l’intérieur des logements, des bureaux ou des écoles, due à la présence de certains polluants. Notre mode de vie conduit la plupart d’entre nous à passer plus de 80% du temps dans des espaces fermées, au domicile ou au travail. Si la pollution de l’air intérieur touche une personne sur cinq, les gestes préventifs sont simples à mettre en œuvre.

 

En savoir plus

Retrouvez dans le N° 11 de Février 2013 de Couleurs MGEFI  ainsi que sur le CD audio cet article