Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 2 juillet 2015

Médicaments écrasés et goût des aliments : ce qu’il faut savoir


L’Institut de Bien Vieillir Korian présente les résultats d’une nouvelle étude : Médicaments écrasés et goût des aliments : ce qu’il faut savoir



Présentation des résultats de l’étude MELA menée par le CHU de Nice, en collaboration avec l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian, sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. Les personnes âgées dépendantes sont souvent polymédiquées et prennent en moyenne 6 à 8 médicaments par jour en 6 à 20 prises .

Il est courant de mélanger ces nombreux médicaments aux aliments en cas de troubles de la déglutition ou de troubles cognitifs. Très souvent les médicaments écrasés ou mélangés ont mauvais  goût et, mélangés ensemble, peuvent conduire à un refus de la prise de repas voire à des troubles graves comme l’anorexie et la malnutrition. La Haute Autorité de Santé dispose d’une liste des médicaments autorisés à être écrasés mais il n’existait à ce jour aucune étude spécifique en gériatrie sur le sujet.

C’est pourquoi le CHU de Nice, l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian ont mené une étude sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. L’étude MELA fait actuellement l’objet d’une publication scientifique à paraître en 2015 dans le JNHR (The Journal of Nursing Home Research Sciences) et l’Institut du Bien Vieillir Korian propose un guide destinée aux soignants et aux aidants, visant à instaurer des bonnes pratiques autour des médicaments écrasés pour les personnes âgées dépendantes.

L’étude MELA a eu pour objectifs d’évaluer le goût des 10 médicaments les plus prescrits dans les EHPAD du groupe Korian puis de déterminer lesquels sont acceptables ou non lorsqu’ils sont écrasés dans les aliments. Le protocole MELA validé par les autorités de santé compétentes et par le Centre de recherche clinique du CHU de Nice consistait pour un jury indépendant, à déguster en aveugle des médicaments écrasés et mélangés dans de l’eau gélifiée et de la compote, goûter, recracher et noter la dégustation. Le jury composé de 8 soignants et 8 représentants du monde de la gastronomie, de la nutrition, et d’usagers ont ainsi évalué le goût des dix médicaments les plus fréquemment prescrits. Ils ont ainsi pu déterminer quels m é d i c a m e n t s ont un goût acceptable et ceux qu’il faut éviter d’écraser dans la nourriture.

Les 2 Chefs étoilés Michelin faisant partie du jury ont noté 0/10 et 1/10 le mélange et les plus mauvais médicaments. Les commentaires des goûteurs ont été unanimes sur le mauvais goût des médicaments écrasés et mélangés. 1/3 des participants de l’étude ont eu l’appétit coupé et n’ont pas déjeuné après la « dégustation ».

D’autre part, une étude complémentaire, réalisée auprès de 39 résidants en EHPAD Korian a permis de montrer que, bien faire la différence entre troubles de la  mastication et troubles de la déglutition, permettrait d’éviter de donner des médicaments écrasés à environ 10% des résidants.

Selon le Pr Isabelle Precheur de la Faculté de chirurgie dentaire de Nice, de l’Université de Nice Sophia Antipolis et praticien au CHU de Nice, qui a dirigé l’étude MELA : « la délivrance des médicaments et l’alimentation en EHPAD nécessitent avant tout d’observer, d’écouter, de parler et de communiquer avec les résidants ».

Les propositions concrètes et les bonnes pratiques de l’étude MELA sont aujourd’hui résumées dans un guide ESSENTIEL (X) de l’Institut du Bien Vieillir Korian à la disposition des soignants mais aussi des aidants et des proches de personnes âgées dépendantes :
Limiter les médicaments écrasés pour retrouver le plaisir de manger / Identifier les médicaments qui ont un mauvais goût

Éviter ou corriger certaines habitudes :
o Mélanger les médicaments écrasés entre eux
o Obliger les personnes fragiles à prendre des médicaments
qui ont mauvais goût
o Diluer les médicaments dans un volume important de liquide ou de
nourriture

Adopter les bons réflexes
o Écraser séparément chaque médicament
o Mélanger chaque médicament dans une petite portion de nourriture
o Privilégier les aliments mous, plutôt sucrés et en petite quantité
o Prendre ce mélange dans la plupart des cas en fin de repas
o Rechercher des alternatives (limiter ou changer les prescriptions pour
une meilleure forme galénique ou un meilleur goût quand cela est possible)

mercredi 26 mars 2014

JOUVE publie un livre blanc sur l'accessibilité numérique pour tous + Etude avec BrailleNet


Paris, le 26 mars 2014 –  Conscient des enjeux liés à l’accessibilité, l’agence interactive du Groupe Jouve s’est positionnée dès 1996 sur ce sujet. Afin d’accompagner les institutions et les entreprises dans leurs futurs projets, Jouve publie aujourd’hui son livre blanc.

Les experts en accessibilité Jouve ont également participé activement à l’étude initiée par BrailleNet : "Ce que les sites Web publics nous disent de leur accessibilité". Les résultats seront communiqués lors du 8ème Forum Européen de l'Accessibilité Numérique organisé par BrailleNet le 31 mars 2014.

Facteur d’intégration sociale, professionnelle et culturelle, l’accessibilité du web augmente l’autonomie des personnes handicapées. Pourtant, la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées impose :
Pour le secteur public, de rendre accessible l’ensemble de ses contenus et services en ligne, Internet et Intranet inclus, en respectant le RGAA (équivalent niveau AA des WCAG/W3C),
Pour le secteur privé, de rendre accessible tous les contenus et services liés au recrutement (contact, offres d’emplois) en respectant a minima le niveau A des WCAG/W3C.

« Les bénéfices de l’accessibilité sont nombreux et au delà de la démarche citoyenne, l’accessibilité permet notamment d’augmenter le nombre d’utilisateurs, d’être mieux référencé par les moteurs de recherche et de favoriser la consultation multi-supports » explique Estelle Renaud, Consultante AMOA, Ergonomie et Accessibilité numérique au sein de l’Agence Interactive du Groupe Jouve.

En 2014, Jouve a contribué à une étude initiée par BrailleNet dont l’objectif est de dresser un état de l’art sur la conformité des sites des entreprises et institutions.

Les résultats seront dévoilés lors du 8ème Forum Européen de l'Accessibilité Numérique le 31 mars 2014. http://eaf2014.braillenet.org
L’ambition de BrailleNet, Jouve et ses partenaires est de créer prochainement un observatoire du marché afin de tester périodiquement les contenus des sites français et continuer à sensibiliser le secteur public/privé aux enjeux de l’accessibilité.

Découvrir le livre blanc : http://www.jouve.com/sites/default/files/livreblancaccessibilite-20140326.pdf


A propos de Jouve : Le Groupe Jouve conçoit, enrichit, valorise et diffuse les contenus sur tous les médias. A la pointe des technologies et expert des nouveaux usages, Jouve renforce l’agilité et la compétitivité de ses clients dans l’ère du numérique. Son offre de services est unique : conseil, conception et valorisation de contenus enrichis et multimédia, leader de la production de livres numériques, dématérialisation des flux documentaires,  IT Solutions, externalisation sécurisée des processus métiers, diffusion multicanale et optimisation des chaînes d’approvisionnement des imprimés. www.jouve.com

lundi 14 janvier 2013

Etude Ifop/ Groupe Prévoir | Les travailleurs non-salariés: une population fragilisée par une protection insuffisante

 
Les travailleurs non-salariés : une population fragilisée
par une protection insuffisante

 

Résultats de l'enquête du Groupe Prévoir sur la protection sociale des travailleurs non-salariés réalisée par l'Ifop

 

·         60 % des TNS disent avoir continué de travailler durant les 12 derniers mois alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé

 

·         Pour 29 % d'entre eux, c'est parce qu'ils ne sont pas couverts en cas d'arrêt de travail

 

·         Ils sont également un quart à estimer qu'ils ne profiteront pas d'une retraite en bonne santé

 

Le Groupe Prévoir, spécialiste de l'assurance de personnes a conduit une enquête pour mieux connaître les conditions de travail et de protection des Travailleurs Non-Salariés (TNS). Les TNS ont été interrogés sur leur comportement et leur ressenti en matière de santé, de protection familiale, mais aussi de couverture retraite ou de protection contre les risques majeurs.

 

Pour les TNS, l’état de santé est un bien précieux, car de lui dépend leur activité professionnelle. La majorité d’entre eux lui portent donc une attention particulière :
78 % des personnes interrogées déclarent faire attention à préserver leur capital santé afin d’exercer leur activité le plus longtemps possible. Néanmoins, l'étude révèle qu'un quart des TNS considèrent qu’ils ne pourront pas profiter d’une retraite en bonne santé.

 

Une des raisons pourrait tenir dans un comportement paradoxal souligné par l’étude : Malgré un fort souci de leur état de santé, 60 % des TNS disent avoir continué de travailler durant les 12 derniers mois alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé[1]. 21 % ne l’ont fait qu’une seule fois mais, pour 39 %, cette situation s’est répétée à plusieurs reprises.

 

« Les travailleurs non-salariés sont exposés plus fortement à un certain nombre de risques pour lesquels ils n’ont pas une protection toujours adaptée. Cette enquête souligne que leur santé peut faire les frais d’arbitrages économiques. L’ambition de l’ensemble des acteurs de la protection sociale doit être de retrouver pour les TNS un équilibre qui pèse en faveur de la personne face aux principaux risques sociaux, réfléchir et innover pour les accompagner sur le long terme face aux risques de santé et leurs conséquences sur leur activité et leur retraite », déclare le Dr Edouard Bidou, Directeur Innovation et Développement du Groupe Prévoir.

  

Parmi les TNS ayant continué de travailler dans les 12 derniers mois, alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé, on retrouve une forte proportion de chefs d’entreprise (71 %). D’une manière plus globale, les personnes qui ne travaillent pas seules sont davantage exposées à ce phénomène (70 % des personnes ayant entre 3 et 5 salariés contre 54 % des personnes travaillant seules). Les professionnels de l’hôtellerie restauration et du loisir (65 %), ceux de l’industrie (66 %) et les personnes travaillant dans le service aux particuliers ont davantage été contraints de travailler malgré leur mauvais état de santé. A l’inverse, les professionnels de la santé et du paramédical, qui peuvent moins facilement prendre ce risque, ne sont que 47 % à avoir continué leur activité malgré leur état de santé.

 

Une majorité des TNS se trouve donc contrainte, chaque année, de continuer son activité professionnelle alors que son état de santé justifierait un arrêt de travail. Le statut spécifique de ces travailleurs et leur système de protection contribuent largement à ce phénomène : selon eux, c'est en tout premier lieu le sentiment de responsabilité qui les pousse à travailler en toute circonstance, même lorsqu’ils sont en mauvaise santé.  43 % justifient cette situation par un sens du service client (notamment dans le BTP, 57 %) et 37 % indiquent faire le choix de ne pas mettre en péril leur chiffre d’affaires par leur absence.

 

Les TNS se trouvent souvent contraints de travailler alors qu’ils sont malades car personne ne peut se substituer à eux, soit par manque de disponibilité (33 %, dont 48 % dans le secteur médical), soit parce que la situation financière de l’entreprise ne permet pas de rémunérer un personnel remplaçant (33 %, dont 51 % dans l’agriculture).

Enfin, 29 % des personnes ayant travaillé malgré un mauvais état de santé déclarent ne pas être couvertes en cas d’arrêt de travail.

 

En termes de protection pour des arrêts maladie, les TNS font part d’une situation parfois précaire : une personne sur deux ne se considère pas suffisamment protégée en cas d’arrêt de travail (51 %). Il s’agit plus particulièrement de jeunes travailleurs (56 % des moins de 35 ans), de commerçants ou assimilés (57 %) et de personnes exerçant dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration (59 %) et des services aux particuliers    (63 %).

 


Les résultats complets sont disponibles sur demande auprès du service de presse et sur le site Prévoir.

 

Le Groupe Prévoir apporte des solutions et travaille à l’élaboration de garanties innovantes adaptées aux TNS. Par ailleurs, il contribue aux réflexions de l’Institut de la Protection Sociale pour le développement d’une protection sociale plus efficace pour l’entreprise et ses salariés. Prévoir propose depuis 2006 des solutions retraite, prévoyance et santé destinées aux TNS à travers la gamme PRÉVOIRPRO.

 

Méthodologie de l'étude :

L'enquête a été réalisée entre le 21 et le 26 novembre 2012 par l'institut de sondage Ifop pour le groupe Prévoir. Elle a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 1002 travailleurs non-salariés, dont : 102 créateurs d’entreprise, 207 gérants majoritaires d’une Sarl et 693 travailleurs individuels indépendants. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge et profession de l’interviewé) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing).

 

Le Groupe Prévoir en chiffres :

Spécialiste de l’assurance de personnes, créé en 1910, le Groupe Prévoir propose des contrats d’assurance vie et de prévoyance à une clientèle de particuliers et de travailleurs non-salariés. Il totalise 570 000 contrats en portefeuille provenant de 355 000 clients individuels. Son chiffre d’affaire consolidé est de 476,2 millions en 2011. Structure de taille intermédiaire (1 350 collaborateurs, dont un réseau commercial dédié de 900 collaborateurs), le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2 sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de gestion d’actifs et de 5 implantations à l’international : Portugal, Pologne, Vietnam, Brésil et Cambodge. C’est une entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les retraités.

 

 

Contact presse Rumeur Publique
Pauline Florentin | 01 55 74 52 10
Elodie Bailly | 01 55 74 52 32
Laura Sergeant | 01 55 74 52 35
Contact presse Prévoir
Josépha Sire-Schmidt | 01 53 20 26 88
josepha.sire-schmidt@prevoir.com

www.prevoir.com

Twitter :@GroupePrévoir
Facebook : Groupe Prévoir

 




[1] En regard, 44 % en moyenne des travailleurs salariés français sont venus travailler alors que leur état de santé nécessitait un arrêt de travail, selon une enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS) réalisée en 2010.  http://www.eurofound.europa.eu/surveys/smt/ewcs/ewcs2010_07_06_fr.htm

 

jeudi 8 novembre 2012

Le chiffre : 59


 
C’est le pourcentage de Français interrogés qui déclarent être personnellement préoccupés par la santé et la qualité des soins.

Source : Etude réalisée pour Pélerin et Covéa Finance  - TNS Sofres – octobre 2012

lundi 6 août 2012

MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentrée …

24 avril 2012 Présentation à la presse des premiers résultats du 1er « Baromètre Santé des fonctionnaires ».
MFP Services, pour le compte de ses mutuelles membres, et les mutuelles MCDEF, MGAS, MGEFI et MMJ, dans le cadre d’une étude spécifique, ont interrogé à l’automne dernier 15 700 agents publics provenant d’un nombre important d’Administrations, sur la perception de leur santé et du système de soins français.

Sur une première population analysée de 2 200 répondants, il en ressort que les fonctionnaires sont satisfaits de leur état de santé, mais éprouvent des difficultés pour se soigner.

Je vous prie de trouver ci-dessous les liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.