MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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lundi 13 juin 2016
mercredi 2 mars 2016
La pension de réversion pour toutes et tous !
Vu pour vous |
Communiqué 1er
mars 2016
La pension de réversion pour
toutes et tous !
Dans une communication exclusive
sur Yagg en date du 1er mars, Marisol Touraine, ministre de la Santé, annonce
la fin d’une discrimination envers les couples mariés de même sexe. C’est une
victoire pour AIDES et ses partenaires qui dénonçaient cette inégalité depuis
la loi sur le mariage pour tous. Désormais, les années de PACS seront donc
prises en compte pour déterminer l’ouverture du droit à réversion du ou de la
conjointe survivante d’un couple marié de même sexe.
La pension de réversion est le
versement d'une part de la pension de retraite d'une personne décédée au profit
du ou de la conjointe survivante dès lors que celui ou celle-ci a plus de 55
ans et un revenu ne dépassant pas un certain plafond. Dans certains cas, un
nombre minimum d’années de mariage est exigé (entre 2 et 4 ans).
La loi sur le mariage pour tous ne datant que de mai 2013, il était
mathématiquement impossible pour les couples de même sexe de remplir les
conditions d’ancienneté de mariage nécessaires à l’ouverture de droits à
réversion. Suite au décès d’un-e des deux conjoint-e-s, la personne survivante
se retrouvait donc privée d’une ressource à laquelle elle avait pourtant droit
!
En répondant positivement à la demande exprimée par de nombreuses
associations de prendre en compte les années de PACS dans le calcul de
l’ancienneté du mariage, Marisol Touraine met donc fin à cette discrimination
pour les couples marié-e-s avant le 31 décembre 2014.
« Depuis le début de l’épidémie de VIH, nous avons vu de trop nombreuses
personnes se retrouver en situation de précarité extrême au moment du décès de
leur conjoint-e, sans aucun droit sur l’histoire du couple ou son patrimoine.
C’est pourquoi AIDES a milité pour le mariage puis pour la réversion pour
toutes et tous » explique Aurélien Beaucamp, Président de AIDES, « Cela va très
concrètement changer la vie de nombreuses personnes et les sortir de situations
de précarité injustifiées et injustifiables. »
Cette annonce répond à l’une des 23 propositions formulées dans le rapport
remis au gouvernement sur le vieillissement des personnes LGBT et vivant avec
le VIH rédigé en 2013 par AIDES, le groupe SOS, et SOS homophobie. Ces
propositions visent à renforcer l’accès aux droits et aux soins pour des
personnes âgées, LGBT ou vivant avec le VIH.
Profitons aujourd’hui de cette avancée pour rappeler que bien d’autres
propositions de ce rapport telles que l’accès aux maisons de retraite pour les
personnes vivant avec le VIH, la reconnaissance de l’intimité et de la
sexualité dans l’âge, l’expérimentation de lieux d’accueil communautaires
permettant un accueil inclusif respectant l’identité de genre, l’orientation
sexuelle et l’état de santé des personnes restent en chantier !
lundi 14 avril 2014
L'ultime combat de Dominique #Baudis
Fin de l'interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives :
Une dernière victoire de Dominique Baudis, Défenseur des droits
C'est avec une profonde tristesse que AIDES a appris la disparition de Dominique Baudis, premier Défenseur des droits. AIDES salue son ultime victoire contre l'une des discriminations les plus violentes faites à l'égard des personnes porteuses du VIH ou d'une hépatite virale : l'interdiction de soins funéraires.
Le 4 mars dernier, Dominique Baudis adressait un courrier à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé lui demandant d'"agir au plus vite" pour lever cette interdiction. Par une réponse en date du 24 mars (lettre jointe à ce communiqué), Marisol Touraine valide les conclusions du Défenseur des droits et annonce la mise en place d'un nouveau cadre règlementaire permettant enfin de prodiguer aux personnes séropositives les soins de conservation dont ils étaient privés depuis 1986.
Voilà de nombreuses années maintenant que AIDES et plusieurs associations de lutte contre le sida se mobilisent[1], contre ce qui apparaît comme une ultime discrimination des personnes séropositives : la discrimination post-mortem. Le Conseil National du Sida avait lui-même pointé du doigt le caractère infondé, pour ne pas dire anachronique, de ce morbide héritage des années 80. Il y a quelques mois, Jean Luc Romero lançait une pétition afin de relancer cette question et de sensibiliser l'opinion publique. Recueillant plus de 92000 signatures en quelques semaines, cette pétition a permis de remettre un coup de projecteur sur cette interdiction absurde et terriblement stigmatisante pour le défunt et ses proches. En parallèle, en février 2014, l'Inspection Générale des Affaires Sociales et l'Inspection Générale de l'Administration (IGAS-IGA) rendaient public un rapport très attendu. Ce rapport, en plaidant pour une évolution règlementaire des pratiques de la thanatopraxie, se prononçait déjà pour la levée de l'interdiction des soins funéraires.
"C'est une très bonne nouvelle car elle mettra enfin un terme à une discrimination insoutenable pour les personnes, leurs familles et leurs amis" confie Bruno Spire, président de AIDES. "Personne ne peut imaginer la violence que représente cette privation de deuil pour les proches, qui ne pouvaient faire leurs adieux dans des conditions dignes."
Au nom de toutes les personnes séropositives nous saluons l'engagement d'un combattant infatigable pour les droits humains, et lui disons MERCI.
Contact presse : Théau Brigand - 06 46 84 82 15 / Antoine Henry 06 10 41 23 86
mardi 25 février 2014
5 mars – Journée MGEN – L’Obésité : une épidémie ?
Résultats de l’étude « Habitudes de vie et surpoids » réalisée par OpinionWay (10h25 à 11h25)
L'épidémie se répand dans le monde, en France près de 15 % de la population est obèse.
Conséquences sur la santé : diabète, maladies cardiovasculaires et respiratoires, hypertension… À l’origine de stigmatisation et de discrimination sociale, l’obésité altère la qualité de vie.
Pourquoi cette évolution ? Quelles sont les causes de cette maladie ? Comment lutter contre ? Comment la prendre en charge ? Comment la prévenir ?
Pour la 1ère fois, la MGEN vous ouvre les portes de sa journée éthique, société et solidarité qui portera cette année sur le thème de « L’Obésité, une épidémie ? ». À cette occasion, les résultats de l’enquête MGEN « Habitudes de vie et surpoids » réalisée avec l’institut de sondage OpinionWay (entre janvier et février 2014) seront révélés et interprétés par différents experts de la santé.
Sociologue, professeurs, endocrinologue, nutritionniste, médecin, psychiatre et autres s’interrogeront sur ce phénomène de société avant d’ouvrir le débat avec la salle.
La MGEN vous invite donc à participer à ce rendez-vous unique :
Le mercredi 5 mars 2014, de 10h à 13h
Au 3, square Max-Hymans – Paris 15ème
Métro : Montparnasse-Bienvenüe (lignes 4, 6, 12 et 13)
Accès piétons par le 25-27 boulevard de Vaugirard (plan d’accès en pièce jointe)
Au programme :
9h30 Accueil café
10h Mots d’introduction par Thierry Beaudet, Président de la MGEN
10H25 Présentation des résultats de l’étude MGEN / OpinionWay par Nadia Auzanneau, directeur du département santé OpinionWay
+ Session de Questions/ Réponses réservée aux journalistes
10h50 Table-ronde d’experts sur l’Obésité, abordée sous différents angles :
Enjeux médicaux et sociétaux par Arnaud Basdevant, endocrinologue et nutritionniste, professeur à l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie, Président du Plan Obésité
Perceptions du surpoids et inégalités sociales par Thibault de Saint Pol, sociologue
Aspects biologiques de l’obésité, avant et après son installation par Gérard Ailhaud, professeur Emérite de Biochimie à l’Université de Nice-Sophia Antipolis
Obésité de l’enfant, mieux la comprendre pour mieux la soigner par Patrick Tounian, professeur de pédiatrie, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatriques de l’Hôpital Armand-Trousseau
Troubles des conduites alimentaires : aspects actuels par Bernard Waysfeld médecin, psychiatre et nutritionniste
Animée par Laurence Ostolaza, journaliste santé
12h Débat
12h45 Échanges avec la salle
NDLR : MGEFI et MGEN
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