Nora ANSELL-SALLES

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lundi 20 juillet 2015

Faire reculer le cancer ensemble c'est le pari de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse et des laboratoires Pierre Fabre

Signature d'un accord-cadre entre l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) et les Laboratoires Pierre Fabre pour
« faire reculer le cancer ensemble »


Il s'agit du premier accord-cadre passé par l'IUCT avec un partenaire industriel

Toulouse le 8 juillet 2015 - Sous l'égide de Toulouse Métropole, chef de file du développement économique de l'Oncopole, le Professeur André Syrota, Président de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) et Bertrand Parmentier, Directeur Général des Laboratoires et Président de l'Institut de Recherche Pierre Fabre (IRPF) ont signé aujourd'hui le premier accord-cadre mis en place entre l'IUCT et un partenaire industriel. L'IUCT a été créé il y a un an et représente en France un nouveau modèle de coordination des soins de la recherche et de l'enseignement en cancérologie. Les Laboratoires Pierre Fabre ont fait de l'oncologie leur premier axe de recherche et développement dans le domaine pharmaceutique. Grâce à cet accord, premier du genre pour l'IUCT, les deux structures entendent développer de nouveaux partenariats médico-scientifiques et susciter de nouvelles opportunités d'échanges, entre un maillage d'acteurs régionaux et l'IRPF, dans le domaine de l'oncologie, notamment la médecine translationnelle et le domaine prometteur des traitements immunologiques du cancer. 

Ce rapprochement portera principalement sur la mutualisation de plateformes de haute technologie, le développement de nouveaux candidats médicaments, la recherche clinique, l'animation scientifique de la région Toulousaine dans le domaine des sciences de la vie et la mise en commun d'un certain nombre de prestations de nature scientifiques (achats et maintenance de matériel scientifique notamment). 

"L'Oncopole, projet unique en Europe, est un symbole des ambitions réussies de notre territoire. Il fait la fierté de tous. Véritable initiative solidaire entre recherche publique et privée, ce protocole d'accord scientifique marque la volonté des acteurs de l'Oncopole de travailler ensemble, dans un but commun: la lutte contre le cancer", déclare Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole.

L'ensemble des acteurs du soin (39 établissements) et de la recherche en cancérologie de Midi-Pyrénées seront impliqués dans cette dynamique.

Quelques exemples d'actions communes à venir :
· Avancement des études exploratoires réalisées par l'IRPF sur des candidats médicaments en onco-hématologie grâce à la mise à disposition par l'IUCT d'échantillons de tissus prélevés sur des patients atteint par ce type de tumeurs afin d'identifier de nouvelles thérapies.

· Au-delà de ces phases exploratoires, combinant une approche médecine translationnelle, coordination ou réalisation de nouveaux essais cliniques de phase I, II ou III en partenariat avec l'ensemble des structures de soins en cancérologie basées dans la Région pour accélérer l'accès des patients aux nouvelles thérapies.

· L'IUCT et l'IRPF organiseront ou participeront conjointement à des colloques médico-scientifiques et programmes de formation portant sur la lutte contre le cancer et mettront en place des animations scientifiques au cœur de l'Oncopole. 

Un comité de pilotage a d'ores et déjà été mis en place avec pour mission de recenser les projets susceptibles d'être menés conjointement, d'étudier leur faisabilité et de définir les conventions encadrant leur mise en œuvre.
« Le continuum de la recherche fondamentale à la recherche clinique est indispensable à la réussite de l'innovation en matière de recherche médicale. Ce qui est particulièrement remarquable à Toulouse, c'est la présence simultanée des acteurs de la recherche fondamentale et clinique et des praticiens au sein du GIP IUCT et d'un industriel impliqué comme Pierre Fabre dans la R&D en partenariat. L'organisation du GIP IUCT, avec ses membres fondateurs publics et privés, est favorable au développement d'essais cliniques de phase 1 et 2 d'envergure. La signature de ce premier protocole d'accord est l'affirmation de notre souhait de travailler ensemble » a commenté André Syrota Président du GIP IUCT de Toulouse Oncopole

« Tout l'enjeu de ces échanges entre les chercheurs de l'Institut de Recherche et Développement Pierre Fabre et l'IUCT est d'accélérer la mise au point de futurs traitements contre le cancer, et nous nous réjouissons de la signature de cet accord-cadre qui s'inscrit pleinement dans notre stratégie de développement de nos compétences en médecine translationnelle. Il y a 12 ans, alors que la catastrophe d'AZF venait de frapper l'agglomération toulousaine, Monsieur Pierre Fabre imaginait que chercheurs, cliniciens et patients soient réunis sur un même site dédié à la lutte contre le cancer. L'Oncopole et plus particulièrement ce partenariat entre l'IUCT et Pierre Fabre en est aujourd'hui la concrétisation. » a déclaré Bertrand Parmentier Directeur Général des Laboratoires Pierre Fabre.

Pour plus d'informations :
IUCT : Dominique SOULIE soulie.d@chu-toulouse.fr 05 61 77 87 06 / 06 27 59 58 96
Laboratoires Pierre Fabre : Valérie ROUCOULES valerie.roucoules@pierre-fabre.com 01 41 42 36 92 / 06 20 88 61 65

CP_PF_IUCT_8juil2015_FR.doc


mardi 17 juin 2014

Procès Nicolas Bonnemaison

En lien avec l'actualité, le cherche midi éditeur avait publié le témoignage posthume de Marie Deroubaix, porté par son époux, Bertrand Deroubaix. Marie avait à coeur de voir progresser le débat.
 

 

C'est à lire :
 
 
"6 MOIS À VIVRE" de Marie DEROUBAIX - Editions Le Cherche midi
« Quand Marie comprit que son cancer ne lui laissait aucune chance, elle me dit qu’elle avait un dernier combat à mener : raconter son parcours afin qu’un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvaient dans son cas de choisir leur mort. Elle entendait dénoncer certaines scandaleuses pratiques hospitalières et thérapeutiques, ainsi que l'inertie du gouvernement vis-à-vis de l'euthanasie, alors que la majorité des Français est en faveur d’une mort douce et dans la dignité.

Elle se mit à écrire de manière compulsive, dans l’urgence, car elle ne pensait pas disposer d’autant de temps. Elle se réveillait en pleine nuit pour écrire. Le matin, elle était exténuée. Pourtant, à aucun moment, elle n’a pensé arrêter d’écrire ce livre, qui sera une obsession jusqu’à la fin. Certains jours, elle était en pleurs. Je lui disais : “Laisse un peu tomber, Marie, allons nous promener tous les deux.” Quelque part, ce récit nous a enlevé des heures si rares, si comptées… »

Un témoignage bouleversant sur les manquements du système médical et de la loi française en matière de fin de vie par une journaliste brutalement atteinte d’un cancer incurable à 56 ans. Un plaidoyer contre l’acharnement thérapeutique et pour l’euthanasie, que l’auteur finira par obtenir en Belgique avec le soutien de son mari qui livre également ses sentiments dans ce récit de vie, de mort, mais surtout d’amour face à l’irrémédiable. Pourquoi ne peut-on pas choisir sa fin de vie en France, le pays de la liberté ? À l’heure de la Présidentielle (le droit à l’euthanasie figure dans le programme de François Hollande), un ouvrage choc au coeur d’un débat de société, indispensable pour tous les français, quand on sait qu’ils y sont favorables à plus de 90 %.



Bertrand Deroubaix, après la disparition de sa femme, a ajouté à ce livre quelques réflexions et un dernier chapitre, le seul que Marie ne pouvait écrire.


Marie Deroubaix est née à Paris en 1953. Elle a été styliste de mode, puis journaliste et écrivain (sous le nom de Marie de Lamare). Au bout de souffrances morales et physiques, elle a pu bénéficier en Belgique, en octobre 2011, d’une euthanasie douce et digne.