Nora ANSELL-SALLES

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lundi 29 juillet 2024

Info Presse - Ensemble Nous Poumons se réjouit de la publication de l'Appel à candidatures Dépistage des cancers du poumon émis par l'INCa ce 11/07/2024

1er août 2024 : journée mondiale contre le cancer du poumon

Le collectif Ensemble Nous Poumons se réjouit de la publication de
« l'Appel à candidatures 2024 Dépistage des cancers du poumon - Programme pilote » émis par l’INCa,
étape préalable à la mise en place du dépistage organisé du cancer du poumon en France
 
À quelques jours de la Journée mondiale contre le cancer du poumon qui aura lieu le 1er août prochain, le Collectif « Ensemble Nous Poumons » créé et soutenu par AstraZeneca, se réjouit de la publication ce 11 juillet 2024 de « l'Appel à candidatures 2024 Dépistage des cancers du poumon - Programme pilote » émis par l’INCa(1). C’est un des axes de la stratégie décennale de lutte contre le cancer(2) présentée en 2021. Préconisé par la Haute Autorité de Santé en 2022, ce programme pilote et la mise en place d’études complémentaires sont des prérequis nécessaires au déploiement d’un programme national de dépistage organisé du cancer du poumon en France(3).   

Il permettra en particulier d’évaluer le taux de détection de ces cancers dans la population dépistée et de déterminer les conditions et modalités de mise en œuvre les plus sûres et efficaces pour la population cible(1).

Une excellente nouvelle pour sensibiliser l’opinion publique et accélérer la mise en place d’un dépistage organisé du cancer du poumon par scanner faible dose en France. Car contrairement aux cancers colorectaux, du sein et du col de l’utérus, il ne fait, jusqu’à présent, pas l’objet d’un programme de dépistage organisé en France. C’est en en revanche déjà le cas chez certains de nos voisins européens(4).

L'arsenal thérapeutique dans le cancer du poumon se développe et, notamment lors du congrès de l'ASCO 2024, de nouvelles pistes thérapeutiques ont été mises en avant/présentées.

Malgré ces avancées, le cancer du poumon est souvent diagnostiqué à un stade tardif. Il demeure la tumeur maligne la plus meurtrière en France(6) : 52 777 nouveaux cas estimés en 2023, causant chaque année près de 31 000 décès. L’enjeu est donc d’augmenter les chances de survie et de guérison des patients en diagnostiquant la maladie à un stade précoce, lorsque des traitements à visée curative(7) sont envisageables. Pour rappel, aujourd’hui, pris dans leur ensemble, la survie à 5 ans n’est que de 20 %(1).


🔹️Dépistage du cancer du poumon en France : où en est-on ?

15 programmes pilotes sont déjà en cours en France. Ils permettront d’apporter des preuves complémentaires au pilote de l’INCa sur la faisabilité d’un dépistage organisé(8). Lancée en 2016 par le Dr Olivier Leleu membre du Collectif « Ensemble Nous Poumons », l’étude DEP KP80 menée dans le département la Somme est la première étude pilote française en vie réelle à l’échelle départementale à avoir confirmé la faisabilité et l’efficacité d’un dépistage du cancer du poumon par scanner faible dose. Cette étude a inclus plus de 1300 participants fumeurs ou anciens fumeurs âgés de 55 à 74 ans(9).

Aujourd’hui, les stratégies thérapeutiques pour les patients atteints de cancer du poumon sont toujours plus personnalisées et les travaux de recherche développent sans cesse de nouvelles avancées. Si ces travaux prometteurs sont combinés à un dépistage organisé et précoce à une large échelle, la perspective en matière de pronostic et de survie des patients sera décuplée.

🔹️Le dépistage en Europe
En décembre 2023, le conseil de l’Union Européenne a adopté de nouvelles recommandations et a encouragé la mise en place de stratégies de dépistage après avoir évalué l’efficacité réelle, le rapport coût-efficacité et la faisabilité de l’élargissement des programmes de dépistage organisé au cancer du poumon(10). Des programmes pilotes sont en cours en Italie, en Hongrie, en Slovaquie, en Allemagne et au Royaume-Uni(11). En Allemagne, l’étude HANSE de faisabilité du dépistage du cancer du poumon, a également pour but de dépister les principales pathologies cardiaques et pulmonaires associées(12). Le Royaume-Uni a de son côté été plus loin et a déployé fin 2022 le dépistage ciblé du cancer du poumon à travers le programme Targeted Lung Health Check destiné aux personnes âgées de 55 à 74 ans fumeurs ou anciens fumeurs(13,14). À terme, ces pays rejoindront probablement la Croatie, la Pologne et la République Tchèque où un programme national existe déjà.

Ensemble, mobilisons-nous pour accélérer la mise en place du dépistage en France !

 

Un message du Collectif « Ensemble Nous Poumons » : Laure Guéroult-Accolas, Jean-Pierre Lassaigne, Dr Nicolas Benoît, Dr David Boulate, Pr Sébastien Couraud, Pr Paul Hofman, Pr Mathieu Lederlin, Dr Olivier Leleu, Dr Caroline Caramella, Dr Hervé Lena.

Créé et soutenu par AstraZeneca, le Collectif « Ensemble Nous Poumons », est constitué d’experts de la prise en charge du cancer du poumon (oncologues, radiothérapeutes, pneumologues, chirurgiens thoraciques, radiologues, pathologistes et associations de patients(15) qui ont pour mission d’informer et de sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur le cancer du poumon pour favoriser un diagnostic précoce de la maladie. Son ambition : éliminer, un jour, le cancer du poumon comme cause de décès.

Pour en savoir plus sur le Collectif et sur le cancer du poumon rendez-vous sur : https://ensemblenouspoumons.astrazeneca.fr

2. INCa. Stratégie décennale de lutte contre les cancers. 2021-2030.
3. HAS. Dépistage du cancer du poumon : la HAS recommande l’engagement d’un programme pilote.
7. Haute Autorité de Santé. Guide du parcours de soin. Tumeur ma­ligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancers broncho-pulmonaires [en ligne]. Juillet 2013.
8. Lung Policy network. Interactive map of lung cancer screening. 2024.
9. Leleu O et al. Résultat du deuxième tour de dépistage du cancer du poumon dans le département de la Somme : étude DEP KP80. No­vembre 2020.
10. Conseil de l’UE. Communiqué de presse. Le conseil met à jour sa recommandation sur le dépistage du cancer. Décembre 2022.
11. Wait S et al. Implementing Lung Cancer Screening in Europe: Taking a Systems Approach. JTO Clin Res Rep. 2022;3:100329.
12. Frost N et al. J Thorac Oncol. 2022;17:742-50.
13. Cancer Research UK. New target lung cancer screening pro­gramme on the horizon. Septembre 2022.
14. Cancer research UK. Lang cancer screening.
15. Associations de patients : « Mon Réseau Cancer du Poumon » et « De L’Air ».
Si vous désirez en savoir plus, vous trouverez en PJ un dossier de presse sur les leviers du diagnostic précoce face au cancer du poumon. Les experts du collectif Ensemble Nous Poumons seront heureux de vous apporter un éclairage complémentaire :

Études pilotes menées par des membres du collectif « Ensemble Nous Poumons »

- PREVALUNG, lancé en 2019 par le Dr David Boulate (Chirurgien thoracique) : dépistage des patients de plus de 50 ans ayant fumé une grande partie de leur vie qui consultent au service de cardiologie de l’hôpital Marie Lannelongue (92). Les personnes fumeurs à risque de développer un cancer du poumon ont en effet une forte propension à présenter également des maladies cardiovasculaires.

- PREVALUNG ETOILE, lancé en 2022 par le Dr David Boulate (Chirurgien thoracique à l’hôpital Nord de Marseille - APHM). Il s’agit de la création d’un parcours clinique de dépistage à l’APHM, tous les patients à risque qui consultent à l’APHM pourront intégrer le parcours de diagnostic BPCO/maladies cardiovasculaires/cancer du poumon. 

- PREVALUNG BIOCEPTION, lancé en 2024 par le Pr David Boulate (Chirurgien thoracique à l’hôpital Nord de Marseille - APHM). Il s’agit d’une étude prospective de cohorte multicentrique de validation de facteurs de risque biologiques candidats de cancers du poumon parmi les patients athéromateux à risque de cancer du poumon. Cette étude fait partie du projet européen HORIZON 2022 PREVALUNG EU. Il est prévu l’inclusion de 2750 participants en France, en Italie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

- ILYAD, est une étude mise en place par le Pr Sébastien Couraud (HCL - Chef de service pneumologie de l’hôpital Lyon Sud) au CHU de Lyon. Elle s’intéresse à mesurer la participation d’une population « épidémiologiquement captive » en fonction de différents stimuli. Le recrutement a été clôturé en 2024 et les premiers résultats seront présentés au congrès de l’ESMO à Barcelone en septembre 2024.

- MOB’ILYAD, dont le lancement est prévu en 2025 a été mise en place par le Pr Sébastien Couraud (HCL - Chef de service pneumologie de l’hôpital Lyon Sud). Le dépistage ira à la rencontre des populations défavorisées avec un camion scanner itinérant à travers toute la région Auvergne-Rhône-Alpes.

- DACAPO, projet piloté par le Pr Marquette (service de pneumologie au CHU de Nice) et le Pr Hofman (laboratoire de pathologie clinique et expérimental au CHU de Nice) qui permettra de dépister 2 600 personnes en combinant scanner basse dose, intelligence artificielle et biopsie liquide. Ce projet sera mené sur 5 ans et inclura des patients ayant fumé au moins un paquet par jour pendant 20 ans.

- DEP KP80, initié dès 2016 par le Dr Leleu (Chef de service de pneumo-oncologie au Centre hospitalier d’Abbeville), étude de faisabilité en vie réelle d'un dépistage du cancer du poumon par TDM LD des populations à risque en mobilisant notamment les médecins généralistes dans le département de la Somme. 

Autres études pilotes

- ACAPULCO lancée en juin 2021 par le Dr Franck Le Duff (Centre régional de coordination des dépistages des cancers de Corse) : dépistage de toutes les personnes à risque sur le territoire Corse, en mobilisant notamment les médecins généralistes.

- INTERCEPTION, lancée en 2021 par le Dr Suzette Delaloge, oncologue médicale à Gustave Roussy, Villejuif (Val-de-Marne), crée un parcours clinique de prévention personnalisée destiné aux personnes à haut risque de certains cancers, dont les grands fumeurs. Il propose un dépistage par scanner low dose associé à une prise en charge de réduction des risques de cancers liés au tabac. Ce projet inclut le projet européen « 4 in the lung run ». https://cordis.europa.eu/project/id/848294/fr

- CASCADE est une étude menée par les Pr Marie Wislez et Pr Marie-Pierre Revel (Cochin), lancée en 2022. Dans cette étude, le dépistage sera proposé à des femmes à risque, sur quatre territoires : Paris, Béthune, Grenoble et Rennes. Il semblerait que les femmes pourraient bénéficier d’une réduction de la mortalité encore plus importante que les hommes grâce au dépistage. 

Et les représentants des associations de patients :

Laure Guéroult-Accolas, fondatrice de l’association Patients en réseau – Mon Réseau Cancer du Poumon
Jean-Pierre Lassaigne, président de l’association De l’Air !

Contact :
Florence MILLET
Consultante Relations Medias & Influence
06 62 01 77 61

 



vendredi 21 avril 2023

INCa / Point presse le 09 mai 2023 / Lancement du G7 cancer


Point presse - le 09 mai à 12h00


« Lancement du G7 Cancer »

7 organisations à la pointe de la lutte contre les cancers renforcent

leur coordination pour accélérer les progrès au plan mondial

Point presse, suivi d’un buffet déjeunatoire
 

Rendez-vous le mardi 09 mai 2023 à 12h00

Institut national du cancer
52, avenue André Morizet 92 100, Boulogne-Billancourt 

Accueil dès 11h30

À l’initiative de l’Institut national du cancer, dans le cadre de la stratégie décennale de lutte contre les cancers, un groupe de coordination rassemblant les pays les plus avancés dans la lutte contre les cancers sera officiellement lancé le 9 mai prochain.

Réunissant des organisations à la pointe de la lutte contre les cancers, ce groupe a pour objectif de renforcer la coopération entre partenaires pour accélérer la lutte contre la maladie, et en particulier pour relever les défis les plus complexes.

Les objectifs et les premières priorités d’actions du G7 Cancer seront présentés lors du point presse.

 
Inscription au point presse – Agence PRPA
- Isabelle Closet 
isabelle.closet@prpa.fr – 06 28 01 19 76
- Valentine Martin
valentine.martin@prpa.fr – 06 32 29 43 82

mardi 29 septembre 2015

Octobre, la vie en rose


Infolettre n° 225
mardi 29 septembre 2015
Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention. Tous les deux mois sur papier
dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité :  laurence@biensur-sante.com

EDITO
Octobre, la vie en rose
N'en doutons pas : pour la douzième année consécutive, la mobilisation autour du dépistage du cancer du sein sera forte. Les Pouvoirs publics, les associations, tout un aréopage du showbiz et des media vont une nouvelle fois tout faire pour que le « dépistage organisé » du cancer du sein accède enfin au statut de « dépistage généralisé ».
Car, après avoir connu une progression spectaculaire, le pourcentage de femmes âgées de 50 à 74 ans convaincues par cette campagne nationale reste irrémédiablement figé depuis 2008. A peine plus de la moitié d'entre elles acceptent de bénéficier d'un dépistage pourtant reconnu de grande qualité et parfaitement rôdé.
Alors que les événements mis en place autour de cette action de prévention majeure connaissent un succès grandissant, que l'information autour du cancer du sein et de son incidence (48.000 nouveaux cas annuels, 12.000 décès…) prend chaque année davantage d'ampleur, rien ne semble y faire.
Même la promesse d'une guérison constatée dans 90% des cas détectés précocement ne suffit pas à desserrer les freins empêchant le passage à l'acte de dépistage.
Comme il n'est évidemment pas question de baisser les armes devant le cancer le plus fréquent [et le plus meurtrier] chez la femme, Marisol Touraine et Agnès Buzin, présidente de l'INCa, ont décidé de bouleverser l'ordre bien établi des stratégies de communication convenues et de lancer une vaste concertation citoyenne et scientifique destinée à recueillir à la base les propositions et points de vue de chacun : grand public, professionnels de santé, associations, etc.
On pourrait se gausser de cette initiative décidant si tardivement de ne plus se contenter de sondages et de groupes de travail formels pour aller chercher à leur source les leviers de l'efficacité. C'est sans aucun doute l'attitude inverse qu'il faut adopter et se féliciter que le pouvoir politique reconnaisse – une fois n'est pas coutume – qu'il ne suffit pas d'annoncer pour réussir ni d'affirmer pour transformer les comportements.
Après tout, cette expérience de démocratie participative à la Ségolène, pourrait peut-être aussi s'appliquer à quelques aspects du texte de la loi Santé qui, paraît-il, souffrent de blocages chroniques…
Jacques DRAUSSIN

ACTUEXPRESS
Coeur : les femmes de plus en plus touchées
Le nombre d'infarctus continue à progresser
Le Fédération Française de Cardiologie tire le signal d'alarme à l'occasion de la Journée mondiale du coeur >>
Antibiotiques: toujours aussi automatiques?
Leur utilisation repart à la hausse
Le plan d'alerte sur les antibiotiques tablait sur une baisse de consommation de 25%. On en est loin >>
La démocratie participative au secours d'octobre rose?
La campagne de dépistage sous un jour nouveau
52%: c'est le pourcentage de femmes acceptant de bénéficier du dépistage organisé du cancer du sein. C'est trop p >>
Les audioprothésistes dans l'oeil du cyclone
Que Chosiir taille en pièces les profesionnels
L'association parle de scandale sanitaire et se livre à une attaque en règle du marché des aides auditives >>
IVG: 40 ans après, l'information manque encore
Mise en place d'un numéro d'appel gratuit
Alors que l'on célébrait lundi le 40e anniversaire de la loi Veil, 4 Français sur 10 estiment ne pas être suffisam >>
PLFSS: plus que 3,4 milliards à trouver
La branche maladie est encore fragile...
Alors que le déficit de l'Assurance Maladie devrait accuser un déficit de 7,4 milliards en 2015, Marisol Touraine >>
Alaitement maternel: ça progresse mais pas assez
On est encore loin des recommandations internationales
Aujourd'hui, en moyenne, les nouveau-nés sont nourris au sein durant 17 semaines. C'est mieux... mais pas assez? >>


Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

mercredi 13 mai 2015

Lancement des tests immunologiques pour le dépistage organisé du cancer colorectal

Lancement des tests immunologiques pour le dépistage organisé du cancer colorectal


Intervention de Marisol Touraine
Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Conférence de presse
Lancement des tests immunologiques pour le dépistage organisé du cancer colorectal
Mercredi 6 mai 2015
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Directeur général de la Santé,
Madame la Présidente de l’Institut national du cancer (INCA),
Madame la Directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins à la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS),
Mesdames et messieurs les journalistes,
Le cancer colorectal touche un grand nombre de nos concitoyens. C’est le troisième cancer le plus fréquent. Chaque année plus de 42 000 personnes en France développent un cancer colorectal, dont 23 000 hommes et près de 19 000 femmes. La France est l’un des pays d’Europe où l’incidence de ce cancer est la plus élevée.
Même si les taux de mortalité diminuent très nettement, de l’ordre de 25% en vingt ans, il s’agit du deuxième cancer le plus meurtrier : plus de 17 500 malades en meurent chaque année.
C’est pourquoi nous devons agir toujours plus, pour mieux dépister, mieux diagnostiquer, mieux traiter.
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Seul le prononcé fait foi
En effet, détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans neuf cas sur dix, alors que dépisté tardivement, ce n’est le cas qu’une fois sur sept.
Le dépistage est donc primordial ; un diagnostic à un stade précoce permet un traitement moins long, moins compliqué, moins douloureux et moins mutilant pour le patient.
Le plan Cancer 2014-2019 lancé par le Président de la République le 4 février 2014 a renforcé les mesures concernant le dépistage du cancer colorectal. Le premier objectif à atteindre est de « favoriser des diagnostics plus précoces » pour réduire la mortalité et la lourdeur des traitements.
Les tests de dépistage sont proposés tous les deux ans aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans, sans symptôme et sans antécédent personnel ou familial. Le test et l’analyse sont pris en charge à 100% sans avance de frais.
Au-delà, il s’agit d’accroître l’efficacité des dépistages grâce à la mise en oeuvre de nouveaux tests.
Pour répondre à cette attente, le ministère de la santé s’est mobilisé avec la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l’Institut national du cancer (INCA). Le nouveau programme de dépistage organisé avec les tests immunologiques est le fruit de cette volonté politique forte.
En effet, les programmes de dépistage organisé doivent intégrer les évolutions technologiques. Un nouveau test immunologique remplacera l’ancien test au Gaiäc dit « Hemoccult » utilisé depuis plusieurs années. Après plusieurs mois d’attente, ce test est désormais disponible.
Ce test immunologique est « plus performant, plus fiable, plus simple » : Plus performant d’abord : grâce à sa sensibilité élevée, il détecte 2 à 2,5 fois plus de cancers et 3 à 4 fois plus d’adénomes avancés que le précédent test. Plus fiable ensuite : sa lecture automatisée et centralisée garantit une meilleure fiabilité. Plus simple, enfin : un seul prélèvement est nécessaire contre six actuellement. L’ergonomie du test est améliorée.
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Seul le prononcé fait foi
La mise en place de ce nouveau test immunologique représente une avancée significative pour le dépistage du cancer colorectal.
Les anciens tests au Gaïac ont été arrêtés début 2015 pour mettre à disposition ce nouveau test auprès des professionnels de santé et des personnes à dépister. Depuis plusieurs semaines, les médecins ont été formés à l'utilisation de ce nouveau test à l'aide de kits de dépistage.
Neuf millions de Français vont bénéficier de ce nouveau test. Les personnes ayant réalisé l’ancien test début 2015 et dont les résultats n’ont pas pu être lus par les centres de lecture sont évidemment prioritaires, avec un courrier spécifique à leur attention envoyé par les structures de gestion du dépistage organisé.
Je veux dire aux patients qu’ils ne doivent pas hésiter à demander ce test à leurs médecins et à le réaliser. Et leur rappeler qu’il est indispensable de renouveler le test tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Trop de personnes se font dépister une première fois puis abandonnent le dépistage par la suite. Or, un dépistage de qualité n’est possible que s’il est répété régulièrement.
* * *
Ce nouveau test ne servirait à rien sans la mobilisation des médecins et des patients.
En 2014, la participation à ce dépistage ne s’est élevée qu’à 30%.
C’est trop peu et largement inférieur aux recommandations européennes qui sont de 45% au minimum.
Nous savons que la participation au test de dépistage organisé augmente avec l’âge et que les femmes adhèrent davantage au programme que les hommes.
Nous savons aussi qu’il existe d’importantes disparités entre les régions et les départements. Seuls les départements du Haut-Rhin et de la Saône-et-Loire ont des taux de participation supérieurs au seuil minimal de 45% recommandé et le taux est
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Seul le prononcé fait foi
particulièrement bas (inférieur à 20%) pour les départements de la Corse, de Paris, des Hauts-de Seine, de la Lozère et de la Guyane.
Aussi, nous devons aujourd’hui progresser dans cette participation au dépistage. Pour réduire les inégalités territoriales et mieux protéger de ce cancer fréquent les femmes et les hommes de 50 à 74 ans.
Nous lançons aujourd’hui avec l’Institut national du cancer (INCA) une nouvelle campagne d’information avec ce message fort : « un geste simple peut vous sauver la vie ». Une campagne sera diffusée à la télévision à partir du 10 mai et un spot radio dès le 9 mai. D’autres outils pédagogiques et d’information ont été développés et seront diffusés à l’attention tant des patients que des médecins.
Les médecins généralistes et les gastro-entérologues ont un rôle essentiel à jouer pour évaluer le risque des patients et leur proposer la modalité de dépistage adaptée, les inciter à réaliser le dépistage et les prendre en charge en cas de résultat positif.
Je sais que nous pouvons compter sur la mobilisation des médecins pour permettre au plus grand nombre de nos concitoyens de se prémunir contre ce cancer.
Je vous remercie.

jeudi 15 mai 2014

Implants mammaires en silicone (hors PIP) :

 
 
Rapport dévaluation de l’utilisation en France


 

Les implants mammaires font partie des dispositifs médicaux implantables faisant l’objet d’une surveillance particulière par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Cest dans ce cadre, que lANSM publie un rapport sur les implants mammaires en silicone en France. Ce rapport synthétise les données de vigilance ainsi que celles issues dinspections et de contrôles effectués par l’Agence sur ces produits et les industriels qui les fabriquent.
Depuis 2001, plus de 610 000 implants mammaires remplis de gel de silicone ont été vendus en France. Il y aurait ainsi environ 340 000 femmes porteuses de (ou ayant porté) ces implants dans le pays.

En France, huit sociétés commercialisent des implants mammaires en silicone. Entre 2010 et 2013, les inspections conduites sur les sites des sociétés concernées et les contrôles en laboratoire effectués sur les implants prélevés n’ont montré aucune non-conformité susceptible d’engendrer un risque pour la santé des patientes. Une mesure de suspension temporaire d’activité d'un industriel (Cereplas) est en cours de mise en œuvre du fait d’un défaut de validation de certains éléments de son processus de production. Ce défaut n’a pas eu d’incidence sur la qualité des prothèses qui ont été fabriquées. Il est à noter qu’aucune situation frauduleuse telle que celle rencontrée avec la société PIP n’a été constatée.

Données de matériovigilance et avis de lINCa
Une analyse des incidents de matériovigilance entre 2010 et 2012 montre que la majorité des signalements déclarés (environ 65 % entre 2010 et 2012) à l’ANSM sont des ruptures d’implants. Les autres incidents sont : la formation de coque, des plis, des vagues ou rotation de la prothèse, des inflammations, des infections, ou encore la perspiration de silicone (voir glossaire du rapport p.10). Selon les déclarations d’incidents rapportées à l’Agence, le taux de ruptures (soit le ratio entre le nombre d’implants rompus et le nombre total d’implants posés) est très faible (de 0,01 à 0,30 % en fonction de la durée d’implantation).

L’ANSM rappelle que la durée de vie des implants posés est quoiqu’il en soit limitée dans le temps.

Par ailleurs, les signalements de matériovigilance ont remonté 22 cas de cancers du sein (adénocarcinomes). Cette donnée ne correspond à aucun sur-risque de cancer du sein par rapport à la population générale de femmes.

Selon les données du réseau français LYMPHOPATH, 9 cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) de localisation mammaire associés à la présence d’un implant ont été enregistrés depuis l’ouverture du réseau le 1er janvier 2010[1]. Ces 9 cas comprennent les 6 déclarations faîtes à l’ANSM concernant des femmes porteuses d’implants mammaires en gel de silicone hors PIP. Le LAGC est une pathologie extrêmement rare qui n’a été observée que chez des femmes porteuses d’implants mammaires (remplis de gel de silicone ou de sérum physiologique). La majorité des cas décrits a présenté une évolution favorable avec un traitement local.





Information des femmes et recommandations de suivi à venir



L’Agence rappelle d’autre part que les femmes pour lesquelles une implantation est envisagée doivent être clairement informées par leur chirurgien notamment :

- des risques de complications liés à l’intervention chirurgicale et à la pose des implants ;

- de la durée de vie limitée des implants posés qui implique une ou plusieurs autres interventions après la pose initiale.

La connaissance de ces éléments d’information permet aux femmes de formuler un consentement éclairé quant à la pose des implants. Par la suite, il est recommandé un suivi médical régulier, pour s’assurer en particulier de l’intégrité de l’implant mammaire.

Afin de compléter l’information des personnes qui souhaitent avoir recours à la pose d’implants mammaires en silicone ou qui sont déjà porteuses de ces implants, l’ANSM a élaboré un document questions/réponses disponible sur son site Internet.

En collaboration avec l’INCa, la Haute Autorité de Santé (HAS) et des sociétés savantes, l’ANSM élaborera prochainement des recommandations plus précises pour l’information et le suivi des femmes porteuses d’implants mammaires.

Il est enfin rappelé que le chirurgien reste l’interlocuteur privilégié pour toutes les questions relatives à la pose et au port d’implants mammaires.

Ci-après le rapport sur l’évaluation de l’utilisation des implants mammaires en silicone (hors PIP) en France sur la période 2010-2013 et le questions/réponses destiné aux personnes envisageant le recours à la pose d’implants mammaires en gel de silicone ou déjà porteuses d’implants mammaires (mai 2014)



[1] Rapport INCa mars 2014 - Propositions de conduite à tenir pour les femmes porteuses d’implants mammaires : Avis d’experts coordonné par l’INCa

 
 
 



mardi 18 février 2014

Plan Cancer 3 : comment se mobiliser ? Agnès BUZYN, Pdte de l'INCa, invité du café #nile demain à 8h30 au Sir Winston


Agenda :  Agnès Buzyn, Présidente de l’Institut National du Cancer (INCa) et l’honneur de viendra débattre mercredi 19 février prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème : « Plan Cancer 3 : comment se mobiliser ? »
 
 
VIDEO DU CAFE NILE DU  5 février  2014
 
En suivant le lien http://loeildenile.eu/2014/02/17/quelques-questions-lors-du-cafe-nile-le-5-fevrier-2014/ vous trouverez les questions posées aux intervenants du café nile du 5 février dernier dont le thème était « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé.
 
 
Les prochains " #cafénile" :
 
26 février avec Claire Compagnon sur son rapport sur la démocratie sanitaire
 
5 mars avec Isabelle Adenot (Pdte du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens) sur l’action de l ’Ordre vers les jeunes de la profession

vendredi 27 septembre 2013

Octobre Rose - "Pour le dépistage, suivez la baguette"

Dans le cadre d’Octobre Rose, les Comités Féminins pour la prévention et le dépistage des cancers, en partenariat avec l’Institut national du cancer (INCa) et la Mutualité Française, organisent, du 30 septembre au 6 octobre 2013, une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, « Pour le dépistage, suivez la baguette », dans 2 000 boulangeries du réseau de la Ronde des pains, réparties sur l’ensemble du territoire.

 

Durant cette campagne, plus de 5 millions de Français seront sensibilisés au dépistage du cancer du sein après 50 ans, grâce à la remise de baguettes habillées d’un étui sur lequel sera inscrit le message de prévention suivant : « A partir de 50 ans, la mammographie est recommandée tous les deux ans ». L’objectif de cette campagne est d’inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein et de sensibiliser les clients à en parler aux femmes de leur entourage.

 

En 2011, l’Institut national du cancer (INCa) a chargé l’institut BVA de réaliser une enquête afin de mesurer l’efficacité de cette campagne. Relayée avec enthousiasme par les boulangers, celle-ci a aussi été très bien accueillie et perçue par les clients. Ainsi, 88% des personnes interrogées a trouvé cette opération utile en termes de santé publique.

Source : BVA - INCa - Opération Octobre Rose en Boulangeries - Décembre 2011

 

Rappelons qu’encore en 2012, le cancer du sein reste la première cause de mortalité par cancer chez les femmes et que seulement plus de la moitié des femmes de 50 à 74 ans (52,7% de la population cible, soit 2,5 millions de femmes) a eu recours au dépistage organisé du cancer du sein.

Source : données publiées par l’Institut de veille sanitaire - InVS – le 5 avril 2012

 

 

Acteur de santé reconnu, la Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, s’engage, depuis plusieurs années, dans la promotion du dépistage et la prévention des cancers ainsi que dans l’accompagnement des patients et de leurs familles.

C’est donc naturellement que la Mutualité Française se mobilise dans le cadre d’Octobre rose.

 

Au niveau national, Priorité Santé Mutualiste, le service santé pratique des mutuelles de la Mutualité Française, participe à Octobre Rose. A compter du 30 septembre, le Facebook de Priorité Santé Mutualiste et le site www.prioritesantemutualiste.fr seront personnalisés aux couleurs de la campagne 2013. Le 27 octobre, le site proposera une présentation interactive sur les étapes à suivre après la détection d’une suspicion d’un cancer du sein « En cas de suspicion de cancer du sein, que se passe-t-il ?" Priorité Santé Mutualiste apporte des réponses concrètes et fiables aux questions que chacun peut se poser sur sa santé et son bien être, et en particulier sur les facteurs de risque et la prévention des cancers.  

 

Au niveau local, grâce à ses Unions régionales qui la représentent sur l’ensemble du territoire français, de nombreuses actions de sensibilisation au dépistage du cancer du sein sont organisées et proposées aux femmes. Cette année, onze régions se mobilisent à cette occasion.

 

  En Auvergne

En lien avec de nombreux partenaires (Comité féminin du Puy-de-Dôme pour la prévention et le dépistage des cancers, Association régionale des dépistages organisés des cancers, CPAM 63, Agence régionale de santé, etc.), l’Union régionale Auvergne propose, dans plusieurs villes, une initiation gratuite à la marche nordique ainsi qu’à la marche active.

 

Contact : Céline Blanc-Lartigue (04 73 16 63 44)

Pour aller plus loin : www.auvergne.mutualite.fr

 

  En Aquitaine

Au sein d’un « village » dédiée au dépistage du cancer du sein, l’Union régionale Aquitaine propose des animations originales en lien avec de nombreux partenaires : Street Art, Expo photo, distribution de tee shirts, Zumba,…

 

Contact : Sophie Lentz (05 56 96 76 73)

Pour aller plus loin : www.aquitaine.mutualite.fr

 

  En Ile-de-France

Pour la deuxième année consécutive, l’Union régionale Ile-de-France propose sur différents marchés de la région parisienne : « La patrouille de parapluies roses ». Trois parapluies décorés en tétons et fermés par un long tulle rose servent de chapiteaux ambulants sous lesquels des comédiens invitent les passants à écouter une histoire courte autour de la prévention et du dépistage organisé du cancer du sein.

Une balade « santé convivialité » de Montmartre aux Buttes-Chaumont est également organisée en partenariat avec la Fédération française de randonnée, Europa Donna France, l’ADECA 75, ainsi que le Comité de Paris de la ligue contre le cancer.

 

Contact : Cécile Espaignet (01 55 07 57 85)


 

  En Languedoc-Roussillon

Une dizaine de cinés débats sont proposés sur la thématique du cancer dans plusieurs villes de la région.

 

Contact : Florine Gautier (04 99 58 88 94)

Pour aller plus loin : www.languedocroussillon.mutualite.fr

 

  En Limousin

L’union régionale organise plusieurs groupes d’échange, en partenariat avec la Ligue contre le cancer, sur la promotion du dépistage du cancer du sein. Un de ces groupes se déroulera dans un centre aquatique, à l’issue d’un cours d’aquagym.

 

Contact : Raphaël Ozier (05 55 33 06 27)

Pour aller plus loin : www.mutualitefrancaiselimousin.fr

 

  En Lorraine

Un spectacle de théâtre d’improvisation, réalisé par l’ADECA 54, la CAMIEG et produit par la troupe Crache texte, sera présenté dans plusieurs villes de la région, sur le thème de la démarche du dépistage (Toul, Epinal, Metz).

Des stands d’information se tiendront sur différents marchés de la région (Vandoeuvre-lès-Nancy et Metz-Borny) en lien avec des partenaires locaux.

 

Contact : Nathalie Gressier (03.83.20.43.84)


 

  En Midi-Pyrénées

La troupe du spectacle « Les délieuses de langue » incitera le public au dépistage en abordant avec humour et sensibilité les représentations, la peur de savoir, l’attente des résultats, dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Un médecin sera présent pour répondre aux questions de la salle.

 

Contact : Caroline Cottard (05 34 44 33 14)


 

  En Nord Pas de Calais

L’Union régionale organise un stand d’information dans le cadre d'un tour régional en vélo visant à promouvoir le dépistage. Le comité féminin pour le dépistage des cancers accueillera les cyclistes et leur délivrera de l'information.

 

Contact : Charlie Labourey (03 20 16 15 46)

Pour aller plus loin : www.nordpasdecalais.mutualite.fr/ý

 

  En Picardie

Tout au long du mois d’octobre, l’Union régionale sensibilise sur le dépistage du cancer du sein grâce à des actions atypiques : flashmobs, arbres à soutien-gorge, buffet rose, etc.

 

Contact : Nicolas Michel (03 23 62 33 11)

Pour aller plus loin : www.mutualite-aisne.fr

 

  En Provence Alpes Côte d’Azur

C’est grâce à l’organisation d’un théâtre Forum que l’Union régionale souhaite sensibiliser le public au dépistage des cancers du sein. La manifestation sera suivie d'un débat avec un médecin.

 

Contact : Hélène Asensi (04 13 10 80 63)

Pour aller plus loin / www.paca.mutualite.fr

 

  En Rhône-Alpes

Profitant des pharmacies mutualistes et des établissements hospitaliers de son secteur, l’Union régionale Rhône-Alpes s’adresse au grand public en lui proposant de nombreuses actions afin de le sensibiliser et le l’informer sur l’intérêt du dépistage organisé du cancer du sein. Des actions spécifiques, type groupes d’information et d’échanges, seront proposées aux professionnels de santé.

L’Union régionale s’associe également à quelques boulangeries de l’opération baguettes pour promouvoir le dépistage du cancer du sein. (place Bellevue-Lyon, Saint-Priest),

Du théâtre de rue, une vente aux enchères et des marches sportives viendront compléter le dispositif.

 

Contact : Estelle Merle (04 78 41 22 44)

Pour aller plus loin : www.rhone-alpes.mutualite.fr

 

A propos de :

 

 
Les Comités Féminins pour la prévention et le dépistage des cancers
Véritables acteurs de prévention depuis plus de 12 ans, les Comités Féminins se mobilisent auprès des femmes pour informer sans terroriser, rassurer sans banaliser et encourager la prévention et le dépistage.
Pour en savoir plus : www.comitesdepistagecancers.fr
 

 

 
La Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
Pour en savoir plus : www.mutualite.fr