Nora ANSELL-SALLES

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lundi 24 février 2014

Tests de grossesse en grande surface

Un mauvais service rendu aux femmes !
Communiqué adopté par le Conseil du 12 février 2014 - Présenté à la séance du 19 février 2014

Selon le projet de loi récemment voté par le Parlement, les tests de grossesse pourraient être vendus bientôt

en libre service dans les supermarchés. Aux dires des promoteurs de la loi, cette disposition permettrait

d'élargir et de faciliter l'accès des femmes à ces tests et ainsi de détecter plus tôt leur grossesse, au moindre

coût et dans l'anonymat.
L'Académie nationale de Pharmacie considère que cette loi repose sur des arguments non seulement

fallacieux mais dangereux pour la santé publique, plus particulièrement pour les femmes très jeunes

ou en situation précaire.

La perte d’un interlocuteur, professionnel de santé et de terrain, marque un recul important en matière de

santé publique.

L’expérience actuelle des pharmaciens d’officine montre que l’information sur la notice et l'emballage



peut ne pas suffire pour garantir la sécurité d'usage de ces tests, surtout quand il s'agit de très jeunes

femmes en désarroi ou de femmes en situation précaire pour lesquelles une information personnalisée

s'impose.

En effet, un risque de test faussement négatif peut exister si ce test est pratiqué trop précocement, avec en



conséquence, une découverte tardive de la grossesse et le recours à un avortement, beaucoup plus lourd

psychologiquement et coûteux.

De plus, pour toutes les femmes, cet achat se fait dans une période d’incertitude qui appelle un conseil et



une réponse aux questions et aux angoisses en cas de test positif. Une information banalisée sur

l'emballage et la notice ne saurait remplacer un accompagnement personnalisé.

Les tests de grossesse sont parmi les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro en libre accès, ceux pour




lesquels le conseil du pharmacien est le plus précieux !
C'est pourquoi, l'Académie nationale de Pharmacie préconise le retour aux dispositions antérieures et

le maintien de la vente exclusive des auto-tests de grossesse dans le circuit officinal.

mardi 28 janvier 2014

Information Presse de la Chambre Syndicale de la Sophrologie

Méthode psycho corporelle associant la respiration, la décontraction musculaire et la visualisation d’images positives, la sophrologie est un art de vivre de plus en plus pratiqué en France.

 Efficace dans de nombreux domaines, la sophrologie peut illustrer vos dossiers : Stress - douleur- régimes - arrêt du tabac - santé/bien-être performance professionnelle - apprentissage scolaire, performance sportive, accompagnement thérapeutiques,

 
 Télécharger les communiqués de presse




Contact Presse
Chambre Syndicale de la Sophrologie

27 boulevard Saint-Martin 75003 Paris

01.43.38.43.90



jeudi 17 janvier 2013

Lancement du programme SHE, un programme européen de soutien aux femmes vivant avec le VIH


Programme SHE : Aider les femmes séropositives  à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes

Quand annoncer sa séropositivité à sonpartenaire ? Comment gérer au mieux sa vie sexuelle ? Quels sont ses droits quand on est une femme vivant avec le VIH ?...
Les femmes infectées par le VIH pourronttrouver réponses à leurs questions dans un programme unique de soutien, SHE (Strong, HIV Positive, Empowered Women), consultable gratuitement sur le site internet :
www.sheprogramme.fr.
Le programme SHE a été élaboré par des femmes infectées par le VIH, des associations de patients et des médecins spécialisés dans le suivi de patients atteints du VIH ; il est soutenu par Bristol-Myers Squibb.   
SHE a vocation à aider les femmes et les jeunes filles atteintes du VIH à mieux vivre avec le VIH, à développer leur autonomie et à reprendre confiance en elles, grâce, entre autres, à la mise en place de groupes d’entraide.
« Les inégalités physiologiques, culturelles, sociales et économiques, parfois cumulées et vécues par les femmes, les placent dans des situations fragilisantes face au VIH/sida, elles se retrouvent souvent isolées du fait des difficultés à révéler et à gérer leur statut séropositif » témoigne Hélène Freundlich, coordinatrice de l’action « Femmes & Migrantes » à Sida Info Service.
Chaque seconde une femme est contaminée par le VIH dans le monde
[1]. En 2010 en France, les femmes représentaient 32% des personnes nouvellement dépistées séropositives, dont 13% ayant moins de 25 ans[2]. En 2009, en France 48 000 femmes étaient infectées par le VIH[3].

SHE : un programme de soutien dédié aux femmes séropositives

Associations de patients, médecins spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de VIH et femmes séropositives ont collaboré ensemble en Europe afin de mettre au point un programme unique, SHE, destiné plus spécifiquement aux femmes porteuses du virus du sida, afin de répondre aux questions qu’elles peuvent se poser.

« Lors de ma participation à l’élaboration du programme SHE, j’ai été stupéfaite du peu d’intérêt et de données qu’il y avait dans la littérature sur la thématique des femmes séropositives. En effet, les thèmes de la recherche chez les femmes séropositives se limitent souvent à la procréation en oubliant les aspects sociaux, économiques, psychologiques et les effets secondaires des traitements… Ces différentes thématiques sont traitées dans le programme SHE et sont destinés aux femmes séropositives et au personnel de santé afin d’optimiser la prise en charge et la qualité de vie des patientes » indique le Dr Stéphanie Dominguez, PH Service d’Immunologie Clinique Hôpital Henri Mondor, Créteil.

 

La boîte à outils du programme SHE - divisée en sept modules - permet aux femmes séropositives désireuses de venir en aide aux autres femmes et adolescentes malades d’organiser des groupes de paroles pour aborder toutes les questions qu’elles se posent et ainsi essayer de vivre mieux avec le VIH.
« La richesse du programme SHE est l’ensemble de ses thématiques qui nous permet de mener la discussion, d’abord entre les accompagnatrices, ce qui est très enrichissant, puis avec le groupe. Cette boite à outils officie comme un guide et nous permet de cadrer les échanges » affirme Bernadette Rwegera, directrice de l’association Ikambere.

Des échanges entre pairs, bénéfiques aux femmes et jeunes filles atteintes de VIH pour améliorer leur qualité de vie

Discrimination, rejet, violence, précarité, isolement…., sont le lot de nombreuses femmes atteintes du VIH. « La grande majorité des femmes qui viennent à Ikambere souffrent de discrimination liée à leur séropositivité. Certaines ont été exclues par leur mari ou leur famille ; d’autres ont été licenciées. Ces femmes se trouvent plongées dans une grande précarité et dans une profonde détresse émotionnelle. Nous les aidons avec nos partenaires à trouver un logement puis on commence le travail de soutien », témoigne Bernadette Rwegera.

Différents groupes de discussion entre pairs sont organisés dans les associations de patients ou à l’hôpital. Les participantes échangent sur une thématique du programme SHE et font part de leur expérience, des difficultés rencontrées, de leurs peurs, de leurs succès. « A l’annonce de sa séropositivité, la femme pense que sa vie est terminée. En venant à ces groupes de paroles où elle rencontre des femmes malades comme elle, elle échange, pose toutes les questions qu’elle souhaite même les plus dérangeantes. En participant à ces différents groupes de soutien, elle se reconstruit et imagine une vie après l’annonce de la maladie. Notre objectif est que les femmes atteintes de VIH retrouvent une estime de soi et deviennent autonomes » explique la directrice d’Ikambere, Bernadette Rwegera.

 

Une optimisation de la prise en charge

Contraception, grossesse, ménopause... Les femmes ont des spécificités dont il faut tenir compte dans leur prise en charge médicale. Le programme SHE permet aux professionnels de santé d’être sensibilisés à ces problématiques.

« Les réunions et les outils du programme SHE m’ont déjà fait changer d’attitude sur des questions liées à l’annonce du diagnostic, le dépistage, les traitements… Par exemple, je suis plus exigeante sur les questions gynécologiques. Je réclame le compte-rendu de consultations gynécologiques pour connaître le contraceptif employé afin d’éviter les interactions médicamenteuses avec les traitements que je prescris. SHE est un programme de sensibilisation dont les médecins ont besoin » assure le Docteur Stéphanie Dominguez.

 

[1]ONUSIDA2011. Disponible sur  www.unaids.org/en/resources/infographics/20120608gendereveryminute/ dernier accès janvier 2013.
[2]
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire – InVS.  L’infection à VIH-sida en France en 2009-2010 : découvertes de séropositivité, admissions en ALD et pathologies inaugurales de sida. 29 novembre 2011. Disponible sur www.invs.sante.fr/content/download/23800/134355/version/15/file/BEH_43_44_2011.pdf. Dernier accès janvier 2013
[3]
Rapport ONUSIDA/OMS 2010. Disponible sur

 

Retrouvez toutes les thématiques de la boîte à outils, de plus amples informations et des vidéos gratuitement sur :


 

Association ayant participé pour la France à l’élaboration du Programme SHE :
Sida Info Service,
www.sida-info-service.org/

 
A propos de Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale, dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, visitez www.bmsfrance.fr

jeudi 18 octobre 2012