Un constat pour une
meilleure prévention
« Environnement chimique, obésité, diabète : un constat pour une meilleure prévention », c’est le thème du colloque, organisé à Paris le 4 avril dernier par
« Nous sommes aujourd’hui face à une épidémie de maladies chroniques et c’est à cet enjeu que nous devons répondre dès à présent » ont rappelé Etienne Caniard, président de
Ce colloque s’est articulé autour de deux temps forts. La matinée a été consacrée aux travaux de recherche sur les maladies métaboliques et les perturbateurs endocriniens pour dresser un premier constat. En effet, sans remettre en cause les rôles de l’excès énergétique et de la sédentarité dans la progression de l’obésité par exemple, d’autres facteurs comme diverses molécules de synthèse présentes dans notre environnement interviennent dans l’évolution de ce type de maladie métabolique. La compréhension des mécanismes d'action de ces substances chimiques, dit perturbateurs endocriniens, est aujourd'hui décisive pour agir en matière de santé publique. Pour en parler : le Pr Arnaud Basdevant, Responsable du pôle « Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition-Prévention » à l'hôpital de
L’après-midi a tout d’abord été axée sur les aspects réglementaires et économiques avec les interventions du Dr Jean-Martin Cohen Solal, directeur général de
La conclusion de cette journée a porté sur la place des maladies métaboliques dans la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Catherine Mir, adjointe au chef de service de la prévention des nuisances et de la qualité de l’environnement au sein de
Catherine Mir a évoqué les enjeux autour de
Au-delà de la réglementation, André Cicolella a invité
« Il faut que les plans et stratégies se croisent» a rappelé Serge Hercberg insistant sur la nécessité d’examiner de façon commune la pollution chimique par les perturbateurs endocriniens dans les différents plans nationaux PNSE, PNNS, Plan Obésité et Plan Alimentation.
Rémy Slama et Robert Barouki ont quant à eux souligné les besoins de recherche sur cette thématique ajoutant qu’il n’est pas nécessaire de connaitre toutes les réponses pour commencer dès à présent à agir. Robert Barouki a rappelé que « La recherche d’aujourd’hui va aider la prévention et les décisions de demain ».
Après cette journée d’échanges et de discussions, André Cicolella a conclu : « l’impact des perturbateurs endocriniens dans l’épidémie de maladies chroniques ne peut plus être ignoré. Les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité doivent ainsi être prises en compte dans
A propos de
Présidée par Etienne Caniard,
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
A propos du RES
Présidé par André Cicolella, le Réseau Environnement Santé (association loi 1901) a été créé en 2009 pour mettre les questions d’environnement et de santé au cœur des politiques publiques. Il regroupe 4 groupes d’associations : ONG, scientifiques, professionnels de santé et malades.
Nous agissons pour une meilleure prise en compte du principe de précaution sur une base scientifique solide, qui s’appuie sur des études validées et indépendantes des intérêts privés.
La 1ère campagne lancée par le RES a abouti, tout d’abord à l’interdiction dans les biberons puis dans tous les contenants alimentaires du Bisphénol A, une molécule employée par l’industrie chimique malgré les nombreux risques sanitaires associés : cancer, diabète, obésité, troubles de la reproduction et du système nerveux.
Comme l’illustre cette campagne, le RES cherche à mettre dans le débat public les connaissances scientifiques disponibles et faire en sorte que les acteurs institutionnels et économiques mettent en œuvre le principe de précaution pour établir les réglementations et transformer les procédés industriels.
A propos du partenariat entre
Partenaires depuis 2010,
- construire des actions d’information, de sensibilisation et de formation à destination des mutualistes sur la santé environnementale,
- développer des actions d’information et de sensibilisation à destination du grand public,
- réaliser des états des lieux de publications sur des thèmes pour lesquels il est important de faire avancer la connaissance,
- contribuer à des projets de recherche sur les risques émergents.
NDLR : MGEFI et
Pr Robert Barouki,
Le professeur Barouki
sera l’un des intervenants de la table ronde « SANTE ET ENVIROMENT »
qui clôturera les travaux de l’assemblée MGEFI de Paris le 4 juin prochain de
11h30 à 13h à l’Espace Charenton.
Cette table ronde
fera l’objet d’une couverture presse
Pour en savoir plus
contacter :
nansellsalles@mgefi.fr