Nora ANSELL-SALLES

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mardi 4 octobre 2016

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lundi 2 décembre 2013

La bataille contre les caries de l’enfant n’est pas gagnée


D’après un entretien avec le Dr Patrick Rouas/ Maître de Conférences à l’Université Bordeaux Ségalen, Praticien Hospitalier au CHU de Bordeaux, chercheur permanent, au laboratoire PACEA, UMR5199, Université de Bordeaux

 

L’augmentation de la fréquence des caries, et tout particulièrement de la dégradation des premières molaires, est due à celle de la précarité, du surpoids et de l’obésité dont la prévalence chez les enfants de 3 à 17 ans s’élève à près de 18%. La bataille contre les caries de l’enfant n’est donc pas gagnée. Outre les conséquences des problématiques sociales, le mode d’alimentation, le grignotage et les boissons sucrées sont les pires ennemis des dents des enfants. C’est la raison pour laquelle la lutte contre les caries doit se faire dès le plus jeune âge. Celle-ci se prépare pendant la grossesse par une bonne information des mamans, s’entretient avec les doses de fluor adéquates et se gagne avec de bonnes habitudes d’hygiène et une alimentation équilibrée.

 

Décryptage de l’état des connaissances de la femme enceinte sur la santé bucco-dentaire de son futur enfant

 

80% des caries sont constatées chez 20% des enfants ! Ces enfants polycariés sont parfois très jeunes. Leurs caries sont agressives et les traitements sont difficiles. La précarité, l’isolement social, l’éclatement des familles en sont les causes les plus évidentes. Celles-ci ont des conséquences négatives sur l’hygiène bucco-dentaire et l’alimentation. Cette distribution inégale de la maladie carieuse augmente insidieusement année après année malgré les actions sanitaires, les campagnes d’information et d’éducation à la santé buccodentaire conduites de concert par les autorités de santé et la profession dentaire. D’autres facteurs peuvent être responsables des caries de l’enfant notamment la contamination précoce, entre 6 et 18 mois, de la mère à l’enfant qui est le plus souvent méconnue et sur laquelle les chirurgiens -dentistes peuvent agir par une sensibilisation soutenue des femmes pendant leur grossesse.

 

En effet, la grossesse est une période où les femmes peuvent être plus réceptives aux messages d’hygiène bucco-dentaire. Elles sont attentives à tout ce qui va dans le sens d’une meilleure protection de leur futur enfant. Mais que savent-elles vraiment sur ce sujet ?

 

Un décryptage de l’état des connaissances de la femme enceinte sur la santé bucco-dentaire de son futur enfant a été réalisé par les chirurgiens-dentistes. Deux études réalisées entre 2012 et 2013, en collaboration avec le service de maternité du CHU de Bordeaux (en cours de publication dans la presse scientifique internationale) chez la femme enceinte permettent de faire le point sur les connaissances de ces dernières concernant l’éducation à la santé bucco-dentaire de leur futur enfant et de tester le bénéfice d’une plaquette d’information qui serait délivrée à la maternité. Ces études ont été élaborées à partir de questionnaires distribués aux femmes enceintes. Ceux-ci, abordant les différents éléments de la santé bucco-dentaire, ont permis de mettre en évidence les connaissances ainsi que les lacunes. « Ce sont ces lacunes qu’il nous faut combattre en informant ces femmes. Se pose ensuite la question du meilleur moment pour transmettre l’information… en début de grossesse, l’impact serait faible… la fin de grossesse apparait comme le moment idéal » explique le Dr Rouas.

 

 

Que révèlent ces deux études ?

 

A partir des 614 questionnaires analysés :

- 23% des femmes donneront un biberon contenant une substance sucrée pour favoriser l’endormissement de l’enfant (ce comportement se retrouve significativement chez les jeunes mamans et chez les non actives).

- Seulement 33% des femmes enceintes débuteront le brossage des dents de leur enfant à l’âge de 6 mois.

- 22% iront consulter un chirurgien-dentiste au cours de la première année, 53% s’en remettront à l’avis du pédiatre, 21% attendront la première convocation au bilan buccodentaire de la sécurité sociale qui s’effectue seulement à 6 ans, et 4% attendront l’apparition de douleurs…

- 83% des femmes ignorent le caractère transmissible de la maladie carieuse ce qui engendrera des comportements à risque si aisément évitables (gouter la soupe dans la cuillère de l’enfant, nettoyer la tétine de l’enfant avec sa bouche…).

 

« On voit avec ces chiffres qu’il est nécessaire d’informer, de sensibiliser et de motiver les femmes enceintes. Elles ont un rôle essentiel vis à vis de leurs enfants en terme d’hygiène bucco-dentaire. La maternité est le lieu idéal pour atteindre le maximum de femmes et avoir une bonne écoute. Ensuite, il est presque trop tard… Les parents seront occupés par l’arrivée du nouveau-né à la maison et l’aspect bucco-dentaire sera souvent traité de manière secondaire » assure le Dr Rouas.

 

A savoir, quelques informations utiles…aux mamans

_ Dès l’apparition des premières dents, un nettoyage bi-quotidien devrait être réalisé par les parents, d’abord avec des compresses puis au fur et à mesure de l’apparition des molaires de lait, à l’aide d’une petite brosse à dent.

_ La contamination bactérienne précoce par streptocoque se fait le plus souvent selon une transmission mère/enfant appelée transmission verticale. Celle-ci est consécutive à certains comportements comme le partage d’une brosse à dent, d’une cuillère, le rinçage de la tétine avec la bouche…

_ La consommation fréquente de biberons contenant des liquides sucrés tels que les jus de fruits, les sodas ou le lait, y compris le lait naturel qui contient du lactose, ainsi que l’allaitement tardif, dit « à la demande », (l’enfant s’endormant au sein de sa mère) augmentent le risque de développer des caries.

_ Le grignotage et les prises alimentaires ou médicamenteuses fréquentes sous formes de sirops sucrés ou de granules homéopathiques notamment, représentent un danger pour les dents de l’enfant.

 

Apparition d’une nouvelle pathologie sur la dent de 6 ans : la MIH

 

La dent de 6 ans (première molaire permanente), pilier de l’arcade dentaire fait son éruption dans la cavité buccale dans un contexte délicat : elle apparait au fond de la bouche alors qu’aucune dent de lait n’est encore tombée, son émail n’est pas totalement mature et se trouve donc plus vulnérable. Trois années seront nécessaires pour qu’il atteigne sa maturité adulte. Il est donc important de prendre soin de cette première dent définitive par une bonne hygiène bucco-dentaire. Une anomalie de structure de l’émail dentaire, appelée MIH, est constatée de plus en plus fréquemment (3 à 25% d’enfants atteints) sur cette dent de 6 ans de manière plus ou moins sévère, associée parfois à des stigmates sur les incisives permanentes. La cause en est à ce jour inconnu…

 

Ainsi, de plus en plus de premières molaires permanentes abîmées sont observées chez l’enfant. Cela pose des problèmes de stratégies de prise en charge. Extraire ou conserver, d’autant plus si cette pathologie participe à détériorer les autres dents définitives qui feront leur apparition par la suite.

 

L’odontologie pédiatrique, en collaboration avec l’orthodontie, peut alors permettre d’offrir une solution face au délabrement précoce de ces dents de 6 ans. Néanmoins, le diagnostic précoce et la prévention des lésions sont des actions plus efficaces. « Mieux vaut intervenir en amont et éviter les dégâts » explique, le Dr Rouas On le voit à travers cet exemple, la précocité de la prise en charge de l’enfant par le chirurgien-dentiste conditionne son avenir bucco-dentaire. Malheureusement, c’est encore trop tardivement, et dans le contexte d’une urgence, que s’effectue le premier contact !

 

La protection de l’émail par le fluor : les recommandations en 2013

L’utilisation quotidienne et à petites doses du fluor est recommandée. Celui-ci a un effet protecteur vis à vis des caries. Le fluor topique comme le dentifrice, favorise la résistance de l’émail. Ainsi, un dentifrice fluoré peut être utilisé quotidiennement. Mais la quantité de fluor doit être adaptée à l’âge.

 

Avant 7 ans des dentifrices dosés à 500 ppm sont indiqués, entre 7 et 12 ans, à 1000 ppm, et à partir de 12 ans un dentifrice adulte est conseillé. Le fluor par voie systémique sous forme de gouttes ou de comprimés peut s’avérer nécessaire en complément du fluor topique dans les cas de hauts risques carieux. Mais attention, un excès de fluor chez l’enfant peut causer une pathologie appelée la fluorose. Celle-ci détériore l’émail sur lequel apparaissent des colorations plus ou moins disgracieuses. Il ne faut donc pas dépasser 1mg/24h. Pour plus de sécurité, un bilan fluoré doit être réalisé avant toute prescription de produits fluorés.

 

Les acides : les vrais ennemis des dents

La déminéralisation de l’émail génère la carie. Cette déminéralisation produite par des acides survient quand le pH salivaire buccal descend au-dessous de 5,5 (pH critique). Une nourriture trop riche en glucides et des prises alimentaires trop fréquentes dans la journée sont en grande partie responsables de la maladie carieuse. Le grignotage peut prendre diverses formes. Par exemple, l’adolescent qui boit quelques gorgées de cola toutes les heures a son pH buccal en permanence en dessous du seuil critique. Cela a pour effet de rompre l’équilibre entre déminéralisation et reminéralisation au profit de la déminéralisation.

 

« Aujourd’hui, tout est fait pour que nous soyons exposés à de mauvaises habitudes alimentaires. Les canettes de cola sont remplacées par des bouteilles de 50cl que l’on peut refermer et, par conséquent, rouvrir régulièrement. La nourriture rapide est un phénomène de société. Le sucre est omniprésent dans les produits alimentaires. Des distributeurs de nourriture ou de boissons sont installés partout … Conséquences, nous constatons de plus en plus souvent chez des jeunes, les stigmates de l’érosion dentaire »

 

Ce sont les aliments renfermant du saccharose (jus de fruit, sodas…) qui favorisent cette dégradation tissulaire. Les sodas ont un fort potentiel érosif. Ils contiennent des additifs (E338 : acide phosphorique, E330 : acide citrique, E334 : acide tartrique), également présents dans les confiseries. La plupart des sodas et des jus de fruits ont un pH compris entre 2,4 et 3,6, c'est-à-dire très acide. Il en est de même pour les boissons light.

 

Ce qu’il faut savoir pour protéger les dents toutes neuves des enfants

_ Quatre repas par jour suffisent à l’enfant et entre les repas, seule l’eau est bienfaitrice.

_ De nombreux sucres se cachent (le goût d’un aliment ne suffit pas pour dire s’il contient

du sucre ou non). Les céréales, les chips ou le ketchup par exemple contiennent de l’amidon

qui se décompose en sucre.

_ Limiter les apports en sucre et les consommer plutôt au cours des repas.

_ La consistance des aliments est à prendre en compte. Une nourriture molle et collante reste plus longtemps en contact avec les dents, ce qui majore le risque de caries.

_ Le lait contient du lactose : par conséquent, il est cariogène.

_ Consommer des aliments cariostatiques* comme le fromage plutôt en fin de repas.

*Exemples d’aliments cariostatiques : le fromage, le beurre, le cacao, l’eau, les céréales, certains fruits ou légumes comme la pomme ou la carotte, etc.

 

En savoir plus
catherine.gros@prpa.fr / sophie.matos@prpa.fr

 

 

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  • lundi 29 juillet 2013

    A votre santé....


    Les centres de santé : situation économique et place dans l'offre de soins de demain. Un rapport de l'IGAS

    Dans un contexte où sont recherchées des formes d'exercice regroupé et coordonné de la médecine ambulatoire, ainsi que des réponses aux inégalités territoriales et sociales d'accès aux soins, le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales sur la situation économique des centres de santé, rendu public le 23 juillet, dresse un tableau complet des quelque 1 220 centres "qui forment un monde éclaté de par la variété de leurs activités.  

    Un tiers offre des soins exclusivement dentaires, un tiers des soins infirmiers, tandis que les centres médicaux ou polyvalents offrent une large palette d'activités. Ils peuvent en outre être gérés aussi bien par des associations (un tiers), des mutuelles (un tiers), que d'autres structures (caisses de sécurité sociale, établissements de santé ou communes)". Ces centres de santé, "qui accueillent en général des populations plus précaires que la moyenne nationale des médecins libéraux", sont financièrement fragiles, estime l'IGAS, une fragilité due aux imperfections de leur gestion et de leur modèle économique, "structurellement boiteux". Même si la mission a constaté la "réelle utilité sanitaire et sociale des centres de santé", "leur efficacité médico-économique ne peut être prouvée".

    L'IGAS invite logiquement les centres de santé à réaliser "d'importants efforts de gestion" et d'organisation interne. Elle propose un nouveau modèle économique, reconnaissant aux centres de santé une rémunération forfaitaire en plus du paiement à l'acte, sous réserve d'efforts de gestion. Cette rémunération forfaitaire spécifique serait à "trois étages" : un forfait de gestion regroupée qui se substituerait à l'option de coordination ; un forfait de coordination médicale interne et externe (versé par l'ARS) ; enfin des suppléments versés au titre des missions d'accompagnement social et de santé publique, cofinancés par les collectivités territoriales et l'ARS. L'IGAS propose par ailleurs de mettre en place un "pilotage stratégique" des centres de santé. Pour cela, elle demande le renouvellement de l'accord national signé en avril 2003 entre ces centres et l'Assurance maladie. Elle appelle enfin de ses vœux un développement de la contractualisation entre ces structures et les ARS.
    > Le rapport de 138 pages - juillet 2013



    La MGEFI, première mutuelle de la fonction publique à être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR 

    La MGEFI (280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées), engagée dans cette démarche depuis le 1er janvier 2012, est la première mutuelle de la fonction publique à recevoir la certification délivrée par l'AFNOR. 

    Le périmètre de certification est limité à la relation à l'adhérent : l'activité de gestion des contrats de couverture complémentaire santé et prévoyance ; l'activité de traitement des prestations santé et prévoyance ; le suivi de la relation adhérent. Au cours de la réunion de clôture de l'audit de certification, l'auditeur a salué une implication générale du personnel "rarement rencontrée".
    > Communiqué - Le certificat délivré le 17 juillet 2013



    Mauvais cru 2012 pour les revenus des médecins libéraux selon les estimations de l'UNASA
     

    Les médecins n'échappent par à la crise. Le chiffre d'affaires de la quasi-totalité des praticiens libéraux a reculé l'année dernière, selon les Données statistiques 2012 sur la profession libérale en France publiées par l'Union nationale des associations agréées (UNASA). 

    Ces statistiques 2012 ont été établies sur la base des déclarations de résultats de 32 624 médecins libéraux adhérents dans 74 AGA. L'évolution des revenus 2012, par rapport à 2011 a été calculée à effectifs constants. Le site du Médecin Généraliste analyse discipline par discipline les résultats d'une année que "les médecins libéraux vont vite devoir oublier..."

    Pour les généralistes, il s'agit "de la pire de ces sept dernières années" avec une baisse de 1,7 % de leurs revenus, il est vrai après une année 2011 boostée par la revalorisation du tarif de la consultation à 23 euros. relève le journal. Du côté des spécialistes, les plus touchés sont les radiologues, qui ont vu leurs bénéfices chuter de 5,8 %, à cause surtout de baisses de tarifs imposés par l'Assurance maladie et l'Etat, devant les gynécologues-obstétriciens (-3,3%), les pédiatres (-3,2%) ou encore les chirurgiens (-2,7%). Les pneumologues s'en sortent le mieux (+3 % après + 4,6 % en 2011), suivis des gastro-entérologues (+ 2,7 % après + 1,9 %), des anesthésistes (+2 % après +3,4 %). Tous les chiffres ne prennent pas en compte l'inflation, qui s'est élevée à 2 % l'année dernière, et qui plombe d'autant plus les revenus réels des généralistes comme des spécialistes. Les mauvais résultats de 2012 sont à mettre en lien avec une activité atone déjà relevée par la CNAMTS fin 2012 dans un contexte d'absence de revalorisation de la plupart des lettres clés. En comparaison, Le Médecin Généraliste relève les scores honnêtes des paramédicaux : + 2,1 % pour les kinésithérapeutes, + 1,9 % pour les infirmières. Quant aux bénéfices des chirurgiens-dentistes, ils sont en baisse de 0,5 %.


    L'année 2013 pourrait toutefois se révéler meilleure. Certains praticiens ont commencé à toucher en avril la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP). Ils vont aussi bénéficié de revalorisations de tarifs au 1er juillet 2013, contreparties de l'avenant n° 8 à la convention médicale signé le 25 octobre dernier.
    > L'article du Médecin généraliste (pour les inscrits)
    > Données statistiques sur les revenus de la Profession libérale édition 2013.pdf (pdf, 8,4 Mo)



    Santé bucco-dentaire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge

    La santé bucco-dentaire des enfants s'est nettement améliorée ces vingt dernières années, toutes situations socio-professionnelles confondues. Le nombre moyen de dents cariées est passé de 4,2 en 1987 à 1,2 en 2006 chez les enfants de 12 ans. 

    Et chez ces mêmes enfants, 56 % n'avaient aucune carie en 2006, contre seulement 12 % en 1987. Cependant, des inégalités sociales de recours aux soins et de santé demeurent, constate la DREES dans une étude publiée le 24 juillet 2013. 9 enfants de cadres âgés de 6 ans sur 10 n'ont jamais eu de caries contre 7 enfants d'ouvriers sur 10 en 2006. La Haute Autorité de santé préconise une visite annuelle chez le dentiste dès l'apparition des dents de lait. Or, le recours aux soins dentaires des enfants est inférieur à cette recommandation. Selon l'enquête Handicap-Santé de 2008, seuls 70 % des 5-15 ans avaient consulté un chirurgien-dentiste au cours des douze derniers mois. Ce pourcentage masque à la fois des inégalités sociales et territoriales, puisque ce sont 8 enfants de cadres sur 10 qui ont consulté un dentiste dans l'année contre 6 enfants d'ouvriers. Ces inégalités de recours se traduisent par un repérage plus tardif des caries. En maternelle, 4 % des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée, contre 23 % des enfants d'ouvriers. Par ailleurs, les enfants scolarisés dans les DOM ont deux fois plus souvent des dents cariées non traitées qu'en Métropole.

    Pour remédier à ces inégalités sociales de recours aux soins dès l'enfance, un programme de prévention a été mis en place par l'Assurance maladie en 2007 : M'T DENTS. Mais le recours au programme diffère selon le groupe social des parents. La gratuité des soins et l'absence d'avance de frais ne garantissent donc pas le recours aux soins dentaires. La méconnaissance de ce dispositif ajoutée à la crainte de la visite chez le dentiste peuvent expliquer les écarts de recours. Ces résultats soulignent la nécessité de cibler davantage certaines populations dans les campagnes de prévention.
    > DREES Études et résultats n° 847 - 24 juillet 2013



    • + 19,9 %, c'est le taux d'évolution du CA (TTC) des médicaments génériques délivrés en officines de ville en cumul annuel mobile juin 2013/juin 2012. Source Xpr-SO®, le panel temps réel de CELTIPHARM (Tableau de bord du 26 juillet 2013)


    Sources :

    Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
    Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le
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    mardi 12 février 2013

    Pathologie bucco-dentaire / un nouveau diplôme ?


    L’Académie nationale de médecine a pris acte de la création du Diplôme d'Études Spécialisées en Chirurgie Orale pour pallier l’insuffisance prévisible du nombre de stomatologistes et de chirurgiens-dentistes exerçant la chirurgie buccale. Si la création du DESCO relève d’une volonté louable sur ce point, les difficultés de sa mise en œuvre objectivent des obstacles qui ne pourront être franchis qu’après une meilleure coordination entre les facultés d’odontologie et les facultés de médecine. Dans l’état actuel, il est à craindre que les disparités nationales fassent remettre en question ce premier pont jeté entre l’odontologie et la médecine.

    L’Académie nationale de médecine recommande :

    - une précision claire et rapide du périmètre d’activité thérapeutique des futurs diplômés DESCO et en particulier les interventions chirurgicales autorisées, en pleine concertation avec les disciplines qui partagent le même champ d’application. Ceci est d’autant plus urgent que des équivalences ont déjà été attribuées à des chirurgiens-dentistes ;

    - la mise en place d'une commission universitaire nationale mixte médicale et odontologique, pour aplanir les difficultés rencontrées dans l’application des réglementations concernant ce diplôme médico-odontologique DESCO ;

    - la poursuite du rapprochement, qui vient d'être amorcé entre l’odontologie et la médecine, en partie grâce au DESCO, afin que tous les acteurs de soins concernés puissent œuvrer à l'amélioration de la prise en charge des soins bucco-dentaires de l'ensemble de la population.


    Rapport intégral sur simple demande

    jeudi 29 novembre 2012

    LE CHIFFRE : 51 %


    C'est le pourcentage de Français qui ont déjà évité de sourire au moins une fois pour ne pas montrer leurs dents ou leur bouche. Logiquement, ceux qui déclarent être insatisfaits de leur sourire (77%) et avoir des dents et gencives en mauvais état (73%) sont plus nombreux à avoir déjà évité de sourire. Le milieu professionnel est la première situation où l'on évite de sourire (44 % au total et 54 % pour les catégories socio-professionnelles de condition modeste), devant le contexte amical (33%) ou encore amoureux (22% au total et  41 % pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans). Principalement par peur d'avoir une mauvaise haleine (24 %) ou à cause d'un manque d'hygiène bucco-dentaire (23 %).
    NDLR : à lire dans les prochains jours dans la veille "Mine d’Infos" MGEFI et sur le blog, les principaux thèmes abordés lors du congrès 2012 de l’Association dentaire français -ADF

    Source : Enquête Opinionway pour l' ADF  "Sourire et santé bucco-dentaire"