Nora ANSELL-SALLES

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lundi 22 juillet 2013

Décès de Pierre Fabre


Réaction des Laboratoires Pierre Fabre à la disparition de leur Président Fondateur

 

C’est avec une tristesse incommensurable que les Laboratoires Pierre Fabre et leurs 10 000 collaborateurs ont appris le décès de leur Président et Fondateur, Monsieur Pierre FABRE.

 
 
 
 
 
 

Depuis sa création en 1961 et jusqu’à ces derniers jours il a consacré toute son énergie à l’entreprise. Il en a géré, piloté, orchestré toutes les étapes du développement et bâti pierre après pierre une entreprise internationale.

Entrepreneur visionnaire doté d’une intuition et d’une capacité de travail exceptionnelles, Monsieur Pierre FABRE a su conduire avec un talent et une persévérance inégalables son groupe sur les chemins de la réussite.

Il l’a fait en restant attaché à ses valeurs auxquelles il ne dérogeait pas : maintenir l’indépendance de l’entreprise, rester fidèle à sa région d’origine, privilégier le moyen terme et réaliser les investissements nécessaires à la pérennité du groupe sur le plan de la recherche comme sur le plan industriel. Il l’a fait avec le souci permanent du bien être de ses collaborateurs en les associant au capital de l’entreprise et en attachant à la qualité des rapports humains une attention de tous les instants.

Il l’a fait en restant humble, discret et désintéressé.

Pour assurer l’avenir de l’entreprise et la mettre à l’abri de tous risques de démembrement ou de spéculation financière, il a légué ses actions à la Fondation Pierre Fabre reconnue d’utilité publique.

L’entreprise connait le plus grand deuil de son histoire. Tous ses collaborateurs partagent l’immense peine que ressentent les proches de Monsieur Pierre FABRE et sa famille.

L’heure est au recueillement et à l’expression par tous d’un sentiment d’immense reconnaissance et de gratitude envers celui qui a tout donné à son entreprise.

Celle-ci, selon ses vœux les plus les chers, poursuivra l’aventure initiée par Monsieur Pierre FABRE en 1961. Elle communiquera prochainement les dispositions prises pour le faire dans les meilleures conditions possibles et dans le respect des valeurs et des volontés de son Président et Fondateur.

 

 

A propos de Pierre Fabre

Les Laboratoires Pierre Fabre, second groupe pharmaceutique indépendant français, ont réalisé un chiffre d'affaires de 1,98 milliard d'euros en 2012, les ventes à l’international représentant 54% du total. Pierre Fabre est présent dans 42 pays et ses produits sont distribués dans plus de 130 pays.

A travers la société holding Pierre Fabre Participations, les Laboratoires Pierre Fabre sont détenus à 65% par la Fondation Pierre Fabre, reconnue d’utilité publique depuis 1999. Par ailleurs, grâce au programme d’actionnariat salarié mis en place depuis 2005, les collaborateurs de l’entreprise en sont collectivement actionnaires à hauteur de 7%. Cette gouvernance originale est garante de l’indépendance et de la pérennité de l’entreprise.

Les activités de Pierre Fabre couvrent l’ensemble des segments de la santé : des médicaments éthiques aux soins dermo-cosmétiques en passant par la médication officinale (OTC). Pierre Fabre emploie 10000 collaborateurs dans le monde, dont 1400 en R&D. Chaque année, le groupe consacre près de 20 % du chiffre d’affaires réalisé dans le médicament à la R&D, autour de trois axes de recherche prioritaires : oncologie, dermatologie et neuropsychiatrie.

Forts de marques telles qu’Avène, A-Derma, Ducray, Galénic, Klorane, Naturactive, René Furterer ou Pierre Fabre Oral Care, les Laboratoires Pierre Fabre sont N°1 du marché français des produits dermo-cosmétiques, capillaires et bucco-dentaires vendus en pharmacie et parapharmacie. Commercialisée dans plus de 100 pays, Avène est la marque leader des soins dermo-cosmétiques en Europe, au Japon et en Chine. Dans le domaine du médicament, Pierre Fabre se concentre sur 4 franchises thérapeutiques prioritaires : oncologie, dermatologie, neuropsychiatrie et santé féminine.  En oncologie, Pierre Fabre réalise près de 90% de son chiffre d’affaires à l’international.

En 2012, la démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE) des Laboratoires Pierre Fabre a été évaluée AFAQ 26000 par AFNOR Certification au niveau confirmé.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pierre-fabre.com

 

 

 

lundi 4 février 2013

Prescrire publie une liste de médicaments « plus dangereux qu'utiles » à retirer du marché


 Le N° de février de la revue Prescrire publie une liste de médicaments « plus dangereux qu'utiles » à retirer du marché

 « Prescrire » publie dans son édition de février 2013 une liste des principaux médicaments « à écarter des soins et à retirer du marché » sur la base des analyses déjà  publiées de 2010 à 2012.

La  liste présente ces médicaments,( nouveaux et  anciens) par domaine thérapeutique, et par ordre alphabétique de dénomination commune internationale.

Les membres de la rédaction tout comme la revue sont indépendants financièrement des laboratoires pharmaceutiques

L'article est téléchargeable en accès libre sur le site de Prescrire

Prescrire publie une liste de médicaments « plus dangereux qu'utiles » à retirer du marché


Le N° de février de la revue Prescrire publie une liste de médicaments « plus dangereux qu'utiles » à retirer du marché

 « Prescrire » publie dans son édition de février 2013 une liste des principaux médicaments « à écarter des soins et à retirer du marché » sur la base des analyses déjà  publiées de 2010 à 2012.

La  liste présente ces médicaments,( nouveaux et  anciens) par domaine thérapeutique, et par ordre alphabétique de dénomination commune internationale.

Les membres de la rédaction tout comme la revue sont indépendants financièrement des laboratoires pharmaceutiques

L'article est téléchargeable en accès libre sur le site de Prescrire

vendredi 11 janvier 2013

LIBRES PROPOS : Michèle RIVASI


Pilules de 3e génération : pourquoi protéger davantage les laboratoires que les patients?

L'Agence européenne des médicaments (EMA) vient d'annoncer dans un communiqué de ce jour que "les femmes n'ont aucune raison d'arrêter de prendre des pilules contraceptives combinées (oestroprogestatives), y compris celles de la 3e génération", car selon elle "il n'y a actuellement aucune nouvelle preuve suggérant un changement dans le profil de sécurité connu des pilules combinées commercialisées actuellement. Il n'y a de ce fait aucune raison que les femmes arrêtent leur contraception".

Pour Michèle Rivasi, députée européenne Vice-présidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, cette déclaration est incompréhensible : "Comment l'EMA peut-elle écrire, en se basant sur une évaluation faite en 2011 (1), qu'un sur-risque identifié (risque double de thrombose avec ces pilules par rapport aux 2G), n'est pas une raison de changer de traitement ou de réduire la prescription, quand des alternatives meilleures existent? Il est évident que la taille de la population cible n'a pas été correctement prise en compte dans l'analyse du rapport bénéfices/risques de ces pilules contraceptives".

Pour la députée européenne, il n'est pas question de remettre en cause l'utilisation de la pilule contraceptive de façon générale, mais de restreindre les presciptions de ces pilules de 3e génération qui n'apportent pas forcément d'amélioration (ASMR) : "Comment justifier la mise sur le marché de ces pilules de 3e génération qui comportent deux fois plus de risques que celles de 2e génération et qui sont en outre plus chères car plus récentes (1)? S'intérroge l'eurodéputée. "L'EMA devrait alerter les Etats membres en leur demandant de favoriser les prescriptions de pilules de 2e génération, moins dangereuses".

Certains médicaments comme Diane 35 (autorisés en France en 1987) n'ont pas reçu d'Autorisation de mise sur le marché (AMM) par l'EMA, et sont aujourd'hui prescrits de façon abusive et détournée ("off label use"), comme ce fut le cas pour le Médiator. Ce médicament a été autorisé en France en 1987 pour traiter l'acné, mais en raison de ses propriétés contraceptives, il est également prescrit par les médecins comme contraceptif. "J'ai envoyé à la Commission européenne une question écrite sur ce problème en demandant comment l'EMA pouvait intervenir auprès des agences sanitaires nationales pour interdire ce type de pratique", conclut Michèle Rivasi.