Dimanche soir sera diffusé sur M6, dans l'émission
Zone interdite, un reportage de 90 minutes intitulé « Enfants handicapés : révélations
sur les centres qui les maltraitent ». Un reportage choc qui a le mérite de
mettre en avant le sujet du handicap à une heure de grande écoute et d'évoquer
certaines préoccupations clefs de notre secteur : le désarroi des parents face
aux manques de places dans les établissements, les abus médicamenteux de la
prise en charge psychiatrique de l'autisme et autres TED, le problème de la
Belgique, dont les établissements, bénéficiant de financements pourtant français,
échappent à nos normes et à nos critères qualité.
Le reportage met également en avant les pratiques maltraitantes de certains établissements français. Les images sont choquantes, violentes et souvent insoutenables. Elles suscitent l'indignation et l'émotion, ce qui est tout à fait légitime. De tels agissements sont inadmissibles et tout doit être mis en place pour éviter qu'ils se reproduisent. A cet égard, ce type de documentaire a la vertu d'obliger l'ensemble des acteurs concernés, établissements et services, parents, décideurs publics, à prendre leurs responsabilités pour prévenir si possible, ou dénoncer si nécessaire, ces pratiques.
Néanmoins, au-delà de l'émotion suscitée par ces situations spécifiques, il ne faut pas oublier le travail de qualité réalisé par la grande majorité des 7 000 établissements et des services pour enfants handicapés aujourd'hui en France et par les professionnels qui les composent. Il ne faut également pas oublier que la qualité de l'accompagnement est étroitement liée aux marges financières dont disposent les établissements, et qui sont aujourd'hui de plus en plus restreintes.
Alors évitons l'amalgame et poursuivons la mobilisation collective au service de la qualité des accompagnements, dans le respect de la dignité des personnes.
Le reportage met également en avant les pratiques maltraitantes de certains établissements français. Les images sont choquantes, violentes et souvent insoutenables. Elles suscitent l'indignation et l'émotion, ce qui est tout à fait légitime. De tels agissements sont inadmissibles et tout doit être mis en place pour éviter qu'ils se reproduisent. A cet égard, ce type de documentaire a la vertu d'obliger l'ensemble des acteurs concernés, établissements et services, parents, décideurs publics, à prendre leurs responsabilités pour prévenir si possible, ou dénoncer si nécessaire, ces pratiques.
Néanmoins, au-delà de l'émotion suscitée par ces situations spécifiques, il ne faut pas oublier le travail de qualité réalisé par la grande majorité des 7 000 établissements et des services pour enfants handicapés aujourd'hui en France et par les professionnels qui les composent. Il ne faut également pas oublier que la qualité de l'accompagnement est étroitement liée aux marges financières dont disposent les établissements, et qui sont aujourd'hui de plus en plus restreintes.
Alors évitons l'amalgame et poursuivons la mobilisation collective au service de la qualité des accompagnements, dans le respect de la dignité des personnes.
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