đ„ EXCLUSIF : Interview/Portrait de Soumia Malinbaum PrĂ©sidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
đ„ AVANT PROPOS
Née le 8 avril 1962 à Saint-Quentin,
Soumia Malinbaum, est membre du conseil exĂ©cutif du MEDEF Paris. Entrepreneuse engagĂ©e , elle a créé et dirigĂ© plusieurs entreprises dans le secteur du numĂ©rique et des technologies avant de rejoindre le groupe KEYRUS en qualitĂ© de vice-prĂ©sidente du Business DĂ©veloppement et ESG. Elle est aujourd’hui dirigeante du Groupe JEMS , une ETI française, spĂ©cialiste Data & IA .
Elle siÚge également au Conseil d'administration de Numeun ( ex Syntec Numérique.)
Cette brillante femme d'affaires française est depuis novembre 2021 présidente de la Chambre de commerce et d'industrie départementale de Paris.
đș️Si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?
Je suis femme, française, fille d’immigrĂ©s algĂ©riens, et entrepreneure engagĂ©e.
L’Energie de ma diffĂ©rence est mon moteur.
Ce que je suis ne tient pas en une seule case, et c’est sans doute ce qui m’a toujours portĂ©e : tracer des chemins lĂ oĂč l’on ne m’attendait pas.
SĂ©rieuse et bosseuse, j’aime cultiver un petit de grain de folie ! J’ai une passion pour le cinĂ©ma et la musique que je partage avec mes filles.
Le numĂ©rique a Ă©tĂ© mon terrain d’action mĂȘme si je ne l’ai pas choisi. J’ai dirigĂ©, conseillĂ©, dĂ©veloppĂ©. Mais bien au-delĂ de la technologie, c’est l’humain qui me passionne :
Comment crĂ©er un monde oĂč chacun a sa place. C’est cette conviction qui m’a menĂ©e Ă m’engager sur le champ social et sociĂ©tal, pour la diversitĂ© et l’inclusion comme une force, une Ă©nergie.
đș️Vous souvenez-vous de votre 1er engagement ?
Mon tout premier engagement a Ă©tĂ© en faveur de l’Ă©galitĂ© des chances, bien avant mĂȘme qu’on parle autant de diversitĂ© dans l’entreprise. Je l’ai vĂ©cu personnellement : ĂȘtre une femme, issue de l’immigration, dans un univers technologique et entrepreneurial trĂšs masculin et peu diversifiĂ©, ce n’est pas anodin. TrĂšs tĂŽt, j’ai ressenti le besoin de faire bouger les lignes, pas seulement pour moi, mais pour celles et ceux qui viendraient aprĂšs. Mais tout a commencĂ© par un constat personnel d’injustice, suivi d’une envie d’agir concrĂštement pour changer les choses.
En fondant en 2007, l’AFMD (l’Association Française des Managers de la DiversitĂ©), j’ai voulu promouvoir la diversitĂ© et la non-discrimination dans les entreprises et mettre rĂ©seau ceux qui croient que les diffĂ©rences enrichissent les organisations.
En tant que femme dans la tech, j’ai voulu ĂȘtre un modĂšle sans me poser en exception. J’ai appris que l’on avance plus vite quand on tend la main et quand on se serre les coudes.
Je suis une voix parmi d’autres, mais je la porte volontiers.
đș️Ă quelle carriĂšre vous destiniez-vous Ă 20 ans ?
Je ne me destinais pas du tout Ă une carriĂšre dans le numĂ©rique. Je rĂȘvais de devenir une avocate internationale auprĂšs des ONG et l’ONU me fascinait.
Au dĂ©part, comme beaucoup de jeunes issus de milieux modestes, j’ai dĂ» travailler tout en Ă©tudiant. Je pensais surtout Ă trouver ma place, ĂȘtre utile, progresser. J’ai Ă©tĂ© trĂšs vite attirĂ©e par le monde de l’entreprise, par les dynamiques humaines et la rĂ©alisation de projets concrets, l’indĂ©pendance financiĂšre. Mais trĂšs vite, la question du sens s’est imposĂ©e : comment rĂ©ussir sans renier d’oĂč l’on vient. Comment faire de son histoire une force plutĂŽt qu’un poids ?
đș️Ă quelle Ă©poque et dans quelle circonstance le monde des "Affaires" a-t-il croisĂ© votre route ?
C’est ainsi que je me suis tournĂ©e vers l’entreprenariat oĂč l’on pouvait agir concrĂštement, diriger, entreprendre, mais aussi influencer. J’ai créé ma premiĂšre entreprise en 1991 dans le numĂ©rique qui s’est imposĂ© comme un terrain d’innovation, de croissance et de compĂ©titivitĂ©.
Dans un secteur qui disqualifiait dĂ©jĂ les femmes et oĂč le sexisme ordinaire existait presque naturellement. C’Ă©tait un monde encore trĂšs codifiĂ©, parfois fermĂ©, mais aussi en pleine mutation avec de belles opportunitĂ©s.
J’ai rapidement compris que pour y faire ma place, il faudrait non seulement maĂźtriser les codes, mais aussi oser bousculer les normes, proposer sa singularitĂ©.
Cette position m’a permis de mettre en pratique tout ce que je dĂ©fendais : leadership inclusif, innovation, excellence. J’y ai aussi vu combien les entreprises pouvaient Ă©voluer positivement quand on introduisait la responsabilitĂ© sociale. C’est cette expĂ©rience qui a renforcĂ© mon envie de lier le business Ă l’engagement, et m’a poussĂ©e Ă m’investir encore plus dans les questions sociales et sociĂ©tales.
C’est aussi Ă cette Ă©poque que j’ai pris davantage la parole publiquement, en devenant porte-parole DiversitĂ© du Medef National pour montrer que rĂ©ussir sans renier son identitĂ©, c’est possible — et mĂȘme nĂ©cessaire.
đș️Par quel chemin dĂ©tournĂ©, ou pas, devient-on prĂ©sidente du CCI de Paris IDF ?
On ne devient pas prĂ©sidente de la CCI du plus grand dĂ©partement de France par hasard. C’est souvent un chemin fait de convictions, de rĂ©seau, d’engagement territorial… et parfois, oui, de dĂ©tours inattendus.
Dans mon cas, ce n’Ă©tait pas un objectif initial. Mais au fil des annĂ©es, Ă force de m’impliquer dans le dĂ©veloppement des entreprises, dans la transformation numĂ©rique, dans les politiques d’inclusion, j’ai Ă©tĂ© de plus en plus sollicitĂ©e pour porter des causes, reprĂ©senter des intĂ©rĂȘts collectifs, faire le lien entre le monde Ă©conomique et les enjeux sociaux. C’est ce qui m’a menĂ©e naturellement vers des responsabilitĂ©s au sein d’organisations comme le Medef et la CCI.
Et parfois, ce sont les autres qui vous poussent Ă prendre ce genre de responsabilitĂ©, parce qu’ils voient en vous une voix diffĂ©rente, une Ă©nergie utile. C’est ce qui s’est passĂ© pour moi.
PrĂ©sidente d’une CCI, ce n’est pas qu’un titre : la CCI Paris est une institution publique ancrĂ©e dans son territoire, proche des TPE, PME, des 60 000 commerçants. C’est la maison des entrepreneur (e) s au service de toutes et tous quel que soit leurs tailles, activitĂ©s et secteurs.
Il faut savoir Ă©couter, fĂ©dĂ©rer, agir et apporter des outils et de solutions auprĂšs de tous les acteurs Ă©conomiques sans exception et porter une vision d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.
đș️Quels objectifs vous-ĂȘtes-vous fixĂ©s durant votre mandature ?
Avec les Ă©lus de la CCI Paris, j’ai placĂ© ma mandature sous le signe des ‘4 I’ :
Inclusion, Innovation, Industries créatives & culturelles, et Impact.
• L’Inclusion, parce que nous croyons profondĂ©ment au potentiel inexploitĂ© de nombreux talents, souvent ignorĂ©s ou marginalisĂ©s. Il est de notre devoir d’aller Ă leur rencontre, de les intĂ©grer pleinement dans la dynamique Ă©conomique parisienne, et de leur offrir les mĂȘmes chances de rĂ©ussite.
• L’Innovation, qui est un moteur essentiel de transformation et de compĂ©titivitĂ©. Nous accompagnons les entreprises dans leurs dĂ©marches innovantes, qu’il s’agisse de transition numĂ©rique, l’arrivĂ©e de l’IA, des nouvelles formes d’organisation ou d’adaptation aux grands dĂ©fis de demain.
• Les Industries culturelles et crĂ©atives, parce que Paris est depuis toujours une capitale mondiale de la crĂ©ation. Les rĂ©cents Jeux Olympiques ont encore renforcĂ© cette position. Nous voulons que chaque artiste, chaque crĂ©ateur, puisse aussi devenir un entrepreneur Ă part entiĂšre pour faire vivre ses idĂ©es.
• Et enfin, l’Impact, car il est fondamental que l’action de la CCI Paris soit concrĂšte, mesurable et ancrĂ©e dans la rĂ©alitĂ© de chaque parcours entrepreneurial.
Ces axes se traduisent par des rĂ©sultats concrets : depuis 2023, plus de 150 entrepreneures ont Ă©tĂ© accompagnĂ©es grĂące Ă notre programme « Boost Entrepreneurs au FĂ©minin ».
Plus de 1 000 entreprises ont Ă©tĂ© formĂ©es Ă l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle. Et ce sont prĂšs d’un millier de start-ups que nous soutenons au quotidien via l'un de nos programmes.
Notre objectif est clair : élargir toujours plus le cercle des bénéficiaires et faire rayonner Paris comme capitale économique et entrepreneuriale de demain.
đș️Vous ĂȘtes particuliĂšrement prĂ©sente sur les rĂ©seaux sociaux... par choix ou nĂ©cessitĂ© ? - GĂ©rez-vous vos comptes vous-mĂȘme ?
Je suis prĂ©sente sur LinkedIn essentiellement pour diffuser de l’information et communiquer sur mon groupe JEMS et je gĂšre personnellement mon compte.
Je ne communique peu ou pas sur mes engagements, je prĂ©fĂšre la vraie vie et l’interaction humaine.
Pour mieux faire connaßtre les missions et actions de notre CCI, nous utilisons tous les réseaux sociaux et médias.
đș️Comment imaginez-vous la place des RS d'ici Ă 5 ans ?
Dans cinq ans, les rĂ©seaux sociaux seront plus immersifs, plus fragmentĂ©s, mais aussi plus rĂ©gulĂ©s. Ils ne seront plus juste des murs de posts, mais des espaces d’interaction “vĂ©cus”.
PlutĂŽt que de parler Ă tout le monde, on parlera Ă sa “tribu”. Les utilisateurs se tourneront vers des espaces plus restreints, plus ciblĂ©s.
Les intelligences artificielles risquent de devenir de plus en plus biaisées, car elles sont alimentées par des volumes massifs de données qui reflÚtent, voire amplifient, les stéréotypes de genre et les discriminations existantes.
Face Ă ces dĂ©rives, il devient urgent de repenser la conception des algorithmes, d’imposer une exigence Ă©thique forte, de renforcer les mĂ©canismes de contrĂŽle, et d’instaurer une rĂ©gulation claire, Ă la hauteur des enjeux humains et sociĂ©taux.
Pour la premiÚre fois, le mini sondage de la rédaction sur votre personnalité est unanime...
Vous bénéficier
visiblement d'une "belle image" de marque comme le résume assez bien les deux témoignages ci-dessus :
✒️ «J'ai rencontrĂ© Soumia Malinbaum alors que j'Ă©tais Directrice Territoriale de la CMA Ăle-de-France – Paris. DĂšs nos premiers Ă©changes, j'ai Ă©tĂ© frappĂ© par sa capacitĂ© d'Ă©coute, sa bienveillance et sa simplicitĂ©. Elle dĂ©gage une forme de sĂ©rĂ©nitĂ© et d'assurance qui se met immĂ©diatement en confiance, sans jamais chercher Ă imposer, mais toujours Ă construire ensemble.
Nos deux chambres consulaires ont eu l'occasion de collaborer Ă plusieurs reprises, dans des contextes Ă la fois sensibles et porteurs. Je pense notamment aux visites que nous avons effectuĂ©es ensemble dans le 19e arrondissement, aprĂšs une sĂ©rie de dĂ©gradations qui avaient gravement affectĂ© les commerçants et artisans du quartier. Ces moments de terrain, parfois marquĂ©s par l'urgence et l'Ă©motion, ont rĂ©vĂ©lĂ© une femme Ă l'Ă©coute, soucieuse de comprendre les rĂ©alitĂ©s vĂ©cues et de faire Ă©merger des rĂ©ponses concrĂštes. Je garde aussi en mĂ©moire notre collaboration lors de colloques organisĂ©s rĂ©unis, oĂč son engagement pour l'inclusion, la diversitĂ© et l'entrepreneuriat s'est exprimĂ© avec force et sincĂ©ritĂ©.
Soumia est une femme de conviction, mais surtout une femme de lien. Elle sait crĂ©er les conditions du dialogue, faire se rencontrer des mondes parfois Ă©loignĂ©s, et porter une parole fĂ©dĂ©ratrice dans des contextes complexes. Son parcours est impressionnant, mais c'est sa posture humaine, son humilitĂ©, et sa maniĂšre d'ĂȘtre pleinement prĂ©sente aux autres qui m'ont profondĂ©ment marquĂ©.
Travailler Ă ses cĂŽtĂ©s a Ă©tĂ© une expĂ©rience enrichissante Ă bien des Ă©gards. Elle incarne pour moi ce que devrait ĂȘtre une responsable consulaire : engagĂ©e, accessible, tournĂ©e vers l'action, mais aussi profondĂ©ment attentive Ă l'humain».
✒️ «Lorsque j'ai dĂ©couvert le parcours de Madame Malimbaum Ă la fin des annĂ©es 80, j'Ă©tais jeune informaticienne, ravie d'identifier cette figure fĂ©minine dans un univers encore largement dominĂ© par les hommes. Son arrivĂ©e chez HTI en tant que directrice commerciale France, suivie de la crĂ©ation de Specimen, sociĂ©tĂ© d'ingĂ©nierie et de conseil dans les NTIC, a constituĂ© pour moi une vĂ©ritable source d'inspiration.
Aujourd'hui, en tant qu'entrepreneure travaillant en lien étroit avec les enjeux de la souveraineté numérique et de la conformité aux réglementations, le parcours de Madame Malimbaum continue de représenter, à mes yeux, un modÚle de clarté, de courage et de constance dans un environnement technologique en perpétuelle évolution.
»
đș️Ătes-vous surprise par ce concert de bienveillance ? Vous attendiez-vous un peu ? Vous reconnaissez-vous dans cette description de vous ?
Les tĂ©moignages dĂ©peignent un portrait de moi Ă©logieux et inspirant, j'aimerais bien la rencontrer….
Un peu surprise, dans le bon sens du terme. On peut connaĂźtre les personnes Ă travers leurs fonctions ou leur parcours, mais je ne soupçonnais pas toujours Ă quel point on peut marquer personnellement et humainement. Ces retours montrent ma personnalitĂ© pleine d'Ă©nergie, humaine, intuitive et donc fĂ©dĂ©ratrice ….
Finalement, pas tellement surprise mais je vous rassure je n'ai pas que des amis !!!
đș️La personne que vous ĂȘtes aujourd'hui a-t-elle rĂ©alisĂ©e une partie de ses rĂȘves d'enfant ?
Oui, sans doute. Petite, je rĂȘvais qu’un jour je m’envolerai… Mes parents m’ont beaucoup inspirĂ© et je sentais dĂ©jĂ que je voulais faire bouger les choses, ĂȘtre libre, crĂ©er du sens autour de moi.
Alors oui, en Ă©tant entrepreneure, en prenant la parole, en accompagnant les autres, en m’engageant pour plus, je crois que j’ai donnĂ© forme Ă ces rĂȘves un peu flous, mais puissants.
Je n’ai pas tout accompli, bien sĂ»r. Mais j’avance, avec la mĂȘme curiositĂ©, la mĂȘme envie d’apprendre, et ce regard d’enfant qui continue, quelque part, Ă croire que tout est encore possible.
đș️Il n'y a pas qu'une vie dans la vie... Pensez-vous dĂ©jĂ Ă la prochaine Ă©tape ?
Oui, et j’y pense souvent. Je crois profondĂ©ment qu’une vie ne se rĂ©sume pas Ă un seul parcours, un seul rĂŽle, une seule fonction. Il y a des cycles, des rĂ©inventions, des moments oĂč l’on transmet plus qu’on ne construit pour soi. L’Energie et l’envie m’accompagnent et je laisse aussi une place Ă la sĂ©rendipitĂ©, ces rencontres et hasards heureux qui ouvrent des chemins inattendus Ă de nouveaux challenges.
đș️Si vous aviez la possibilitĂ© de faire vous-mĂȘme les questions/rĂ©ponses laquelle vous seriez-vous posĂ©e et quelle rĂ©ponse y auriez-vous apportĂ©e ?
đ€Ma Question :
đ« Ma RĂ©ponse :
Je ne referais pas tout pareil, non. Mais je garderais l’essentiel : l’Ă©lan, la curiositĂ©, le besoin d’agir. J’Ă©viterais peut-ĂȘtre certains dĂ©tours, j’oserais plus tĂŽt, je culpabiliserais moins.
Mais chaque Ă©tape m’a construite.
✒️ « Soumia Malinbaum est une entrepreneure dans l'Ăąme. Sa persĂ©vĂ©rance est totale dans l'action et dans la dĂ©fense de ses convictions, comme celle de la nĂ©cessitĂ© de promouvoir les femmes dans l'entrepreneuriat.
Quand elle m'a proposĂ© de devenir l'un des parrains du programme « Boost au fĂ©minin » qu'elle a lancĂ© avec la CCI Paris pour accompagner les crĂ©atrices d'entreprises, j'ai tout de suite trouvĂ© son projet formidable et j'ai acceptĂ©. Parce que comme elle, je crois en la mĂ©ritocratie et j'ai toujours agi pour la paritĂ©. Il fallait un dispositif qui contribue Ă donner Ă ces femmes entrepreneures les mĂȘmes chances sur le chemin de la rĂ©ussite. Je l'ai vue Ă l'Ćuvre : elle est Ă l'Ă©coute et force de proposition pour chacune d'entre elles. Tout en travaillant sans relĂąche Ă Ă©tendre ce programme partout en France et Ă lui donner plus de moyens et d'ampleur.
Cette initiative illustre pour moi l'Ă©tendue de sa force et de son engagement : toujours plus de proximitĂ© avec les entrepreneurs, plus d'inclusion, plus d'impact ».
đ° C'EST Ă LIRE
Paris17 est une vĂ©ritable terre d’accueil pour le #commerce !
đ️ DĂ©couvrez l’ITW croisĂ©e entre @soumiabm, PrĂ©sidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, et @geoffroyboulard dans le dernier #ParisDixSept (p.30/31) : calameo.com/read/000536966….
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles Legrand
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