Nora ANSELL-SALLES

samedi 22 janvier 2022

AGENDA "L'avenir des complémentaires santé" le 27 janvier (Université Paris Dauphine)

Bien que le colloque a été indéniablement une réussite, et qu'il apporté un certains nombre de réponses, il convient de garder l'oeil ouvert sur :

👉La question du 100% Sécurité Sociale qui reste  importante à clarifier...

👉Tout comme l'impact du 100% santé sur la gestion des mutuelles qu'il convient de suivre de  près...

👉Ainsi que les conséquences de la PSC des fonctionnaires sur les mutuelles...

En un mot il nous  faut être attentif aux évolutions...

En attendant de retrouver sur cette page le compte rendu des travaux de cette journée, en voici le replay:

🖥 REGARDER LE REPLAY 


👉UN COLLOQUE A NE PAS MANQUER :

« L’avenir des complémentaires santé » le  27 janvier prochain entre 9h00 et 13h00 en direct l'université de Paris Dauphine


Organisé par la Chaire Gouvernance et Régulation de l’Université Paris Dauphine-PSL, ce colloque réunira à la fois les auteurs des études récentes menées sur le sujet, des experts et universitaires spécialistes de l’économie de la santé ou des assurances, ainsi que des représentants des différentes parties prenantes concernées par la question (OCAM, autorités de santé, opérateurs du système de soins).


Le financement des dépenses de santé en France repose sur l’articulation de l’assurance maladie obligatoire (AMO), qui couvre l’ensemble de la population, avec les organismes d’assurance complémentaire maladie (OCAM) qui assurent 13,4 % des dépenses de santé au bénéfice de 95% de la population. Ces chiffres moyens masquent de très fortes disparités dans les taux d’intervention des différents vecteurs de financement : l’AMO couvre l’essentiel des dépenses d’hospitalisation, et les complémentaires couvrent, entre autres, 70% des dépenses d’optiques et 40% des soins dentaires.

La dualité du système de financement trouve son origine dans la création des mutuelles, d’un côté, des instituts de prévoyance, de l’autre, qui ont permis dès le XIXème siècle de mutualiser des risques sociaux, respectivement entre les membres d’une collectivité territoriale ou professionnelle, ou entre employeurs et salariés. L’État est intervenu plus tard, notamment après 1945, pour étendre la prise en charge à un spectre de plus en plus large de catégories de citoyens, jusqu’à garantir une couverture universelle. Cette couverture s’est également étendue au fil du temps à un nombre croissant de catégories de dépenses de santé. Néanmoins, la persistance d’une couverture partielle des dépenses par l’AMO a pérennisé une demande de couverture par un système privé d’assurance complémentaire.

Trois types d’acteurs, aux statuts, régimes fiscaux et modèles économiques différents interviennent dans ce secteur. Au côté des organismes sans but lucratif que sont les mutuelles et les instituts de prévoyance, on trouve les compagnies d’assurance et les bancassurances, attirées, notamment à partir des années 1980, par ce marché en croissance et relativement peu risqué. Ces acteurs ont fortement modifié les pratiques commerciales en différenciant les services proposés aux divers segments de clientèle. Ils ont introduit un fort degré de concurrence dans une activité qui, historiquement, était fondée sur des prestataires opérant de facto sur des marchés protégés. Cette concurrence a été renforcée par différentes interventions de la puissance publique qui y a vu un biais pour faire baisser les coûts de l’assurance complémentaire, et du coup faciliter l’accès aux soins.

Du point de vue des pouvoirs publics, les OCAM ont en effet constitué l’un des vecteurs ayant permis, au cours des dernières décennies, d’améliorer le taux de couverture des dépenses de santé, et partant l’accès aux soins des français, sans peser sur les prélèvements obligatoires. Cela a conduit la puissance publique à encadrer, via des dispositifs fiscaux, l’offre de service des complémentaires santé en instaurant à la fois des « planchers » de prestation et des « plafonds » de remboursement. Par ailleurs, la solvabilisation de la demande a été organisée en mettant en place des transferts fiscaux entre catégories d’assurés.

La combinaison du renforcement de la concurrence et de l’encadrement des pratiques contractuelles a toutefois eu des effets indésirables. L’empilement des réformes au cours du temps a en effet abouti à un système marqué par des inégalités entre assurés, un certain nombre d’inefficacités (telle l’inflation de certaines dépenses) tout en laissant persister des difficultés d’accès à certains types de soins pour une partie des assurés sociaux ou en générant des « reste à charge » élevés pour certaines catégories de dépenses.

Plusieurs rapports récents ont analysé ces dysfonctionnements et ont fait l’objet de discussions. Le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM), notamment, s’est penché sur l’organisation du système de financement de la santé et ses évolutions. Un débat s’est même engagé par voie de presse sur le développement d’une « Grande Sécu ». L’un des mérites du débat a été de souligner l’articulation de la question de l’organisation du financement des dépenses de santé avec des problématiques connexes comme la prévoyance, la prévention, la gestion des parcours de soins ou le financement de l’innovation. 

Plateforme d’échanges et de réflexions associant monde universitaire, acteurs de la décision publique et opérateurs des secteurs concernés par les régulations publiques, la Chaire Gouvernance et Régulation organise le 27 janvier 2022 une conférence qui réunira les auteurs des études récentes, des experts et universitaires spécialistes de l’économie de la santé ou des assurances, ainsi que des représentants des différentes parties prenantes concernées par la question : OCAM, autorités de santé, opérateurs du système de soins.

Il s’agira d’évoquer ensemble les problèmes soulevés par l’articulation entre assurance maladie obligatoire et complémentaires santé et de discuter des voies d’évolution qu’il est à la fois raisonnable et réaliste d’envisager pour renforcer la cohérence, l’efficacité et la dynamique de notre système de financement de la santé.

Ce colloque aura lieu en présentiel à Dauphine, avec diffusion des débats en ligne. Il donnera lieu à une synthèse écrite et à un montage vidéo, à l’image de l’ensemble des travaux de la Chaire.


 

PROGRAMME

Introduction : Eric Brousseau, Chaire Gouvernance & Régulation, Université Paris Dauphine-PSL

Table ronde 1 : Enjeux de l’articulation public-privé dans le financement de la santé et de l’offre de soin

Modérateur : Eric Brousseau, Directeur scientifique de la Chaire Gouvernance et Régulation

INTERVENANTS :

  • Brigitte Dormont, Professeure d'économie, Université Paris Dauphine-PSL
     
  • Carine Franc, Chercheuse associée en économie, INSERM (Institut National de la santé et de la Recherche Médicale)
     
  • Pierre Maitrot, Directeur des Affaires Publiques, Groupe Elsan, membre de la FHP (Fédération de l'Hospitalisation Privée)
     
  • Carine Milcent, Professeure d'économie, Paris School of Economics
     
  • Nicolas Peju, Directeur général, Centre  Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts

Table ronde 2 : Les complémentaires santé : Quel modèle économique ? Quelle offre de service ? Quelle régulation ? 

Modérateur : François-Xavier Albouy, Directeur de Recherche de la Chaire "Transitions démographiques, Transitions économiques"

Intervenants :


  • Eric Chenut, Président, Mutualité Française

  • Josette Guéniau, Associée fondatrice du cabinet de conseil JGSC, Directrice de l'Obervatoire Santé et Innovation, Institut Sapiens 

  • Florence Lustman, Présidente, France Assureurs (ex FFA)

  • Guillaume Moukala Same, Chargé d'études économiques, Cabinet Asterès et FONDAPOL (Fondation pour l'innovation politique)

  • Erwan Samyn, Rapporteur extérieur, Cour des Comptes

  • Denis Raynaud, Directeur, IRDES (Institut de Recherche et de Documentation en Économie de la Santé)

  • Joëlle Toledano, Professeur Émérite, associée à la Chaire Gouvernance et Régulation, membre du Conseil National du Numérique (CNNUM)

Conclusion : Éric Brousseau

Nous vous attendons nombreux(ses) à cet événement sur place à Dauphine ; il est alternativement proposé en ligne sur la plateforme Livestorm; lien d'inscription en présentiel et lien d'inscription à la plateforme Livestorm ci-dessous:

Inscription à la conférence sur place à Dauphine

=> Salle Raymond Aron  (2ème étage - Université Paris-Dauphine)

Le pass sanitaire sera contrôlé à l'entrée de l'événement.

Pour vous inscrire,  cliquez sur les liens suivants :

Contact:

 Cécile Crétien

Consultante relations presse senior

Mob. | +33 (0) 6 72 72 03 16

47 bis, rue des Vinaigriers | 75010 Paris


jeudi 20 janvier 2022

Il n'y a pas qu'une vie dans la vie : Yannick Barbançon lève le voile sur son violon d'Ingres...



 "Solus sine alter"
toile réalisée en 2011 sur commande de la MAI (Serge Brichet et Bernard Le Gallo) pour un débat à l'AG de St Malo.

 
🎙Interview
Yannick Barbançon lève le voile pour les lecteurs de "Mine d'Infos" sur son violon d'ingres:  la peinture !


Bonjour Yannick Barbançon, les militants mutualistes de la MAI & de la MGEFI, et plus largement le monde de la Mutualité Française vous connaissent , mais pour les autres lecteurs, pourriez-vous nous brosser en quelques lignes votre portrait et votre parcours professionnel ?
Après ma nomination comme Inspecteur des Impôts à St Brieuc j'ai commencé à m'intéresser à la vie de ma Mutuelle professionnelle en...1978. Et les évènements se sont rapidement enchainés : entrée au CA de la MGI en 1980, au Bureau National en 1981, administrateur de la FNMF (Mutualité Française) en 1985, président de la Mutualité Française Côtes d'Armor en 1986. En fait je me suis passionné pour la prévention et la santé publique à partir de 1982 et suis devenu président de ce département à la FNMF (présidée par René Teulade) de 1990 jusqu'en 1997. Je me suis à cette date recentré sur ma Bretagne natale pour entrer au bureau de la Conférence régionale de Santé Bretagne,  produire en 1998 un rapport sur la politique de santé en Bretagne dans le cadre du CESR, être chargé par la DRASS de diriger la recherche multidisciplinaire sur la sursuicidité en Bretagne de 1999 à novembre 2002, date de la publication de mes travaux qui ont servi de base à l'élaboration du programme régional de santé Bretagne 2004-2009. Cela m'a valu d'être appelé à donner quelques cours (DU, M1 et M2) à la Faculté de médecine de Brest et dans diverses unités universitaires de sciences humaines à Lorient et Rennes de 2003 à fin 2010, date de mon départ en retraite. Toutes expériences enrichissantes s'il en fut ! Tout comme le fut la présidence du CNCRESS (Conseil national des CRESS) de 2006 à 2010 au cours de laquelle j'ai pu enfin rassembler au sein du Conseil toutes les Chambres régionales de l'Économie Sociale puis mettre en place les Observatoires régionaux et National de l'ESS puis créer le "Mois de l'ESS" en 2007 qui depuis, chaque année en novembre, donne à voir les réalisations de l'ESS.
Et en juillet 2010, ayant comme disait Jacques Brel, "des rêves plein la tête et la furieuse envie d'en réaliser quelques uns", j'ai profité de l'opportunité de la conjonction du renouvellement de tous mes mandats et de l'âge de la retraite pour tout arrêter, me mettre véritablement à peindre et parcourir le monde...

- Comment est née cette passion  de la peinture ? 
La passion de la peinture date de ma jeunesse : de 12 à 18 ans, pendant mes études secondaires, j'ai fréquenté l'école municipale des Beaux Arts de St Brieuc avant d'être prié par mes parents de faire de "vraies études"... Ce n'est qu'en 1995 que je renouerai avec la peinture en cherchant une activité qui puisse me permettre de "décompresser" pendant le peu de temps libre que me laissaient mes activités mutualistes et de santé publique. Quelques années aux cours adultes des Beaux Arts et des travaux avec quelques artistes professionnels m'ont permis de me remettre à niveau. Ainsi depuis ma retraite en 2011, la peinture est l'une de mes principales activités.

Quelle place tient-elle dans votre vie ?
Une place importante qui me permet de m'exprimer, encore plus que ne me le permet la photo que je pratique aussi depuis mon plus jeune âge.

Quels artistes vous ont inspirés ?
Ils sont à la fois nombreux et divers : Turner, les impressionnistes, principalement Claude Monet, et surtout les peintres XXè siècle, Kandinsky, Matisse, Miro, Mathieu, Debré, Soulages,  Malevitch, Klein, Nicolas de Staël, Zao Wu Ki pour n'en citer que quelques uns. Ce n'est pas un hasard si ma dernière toile, "2021-12-26", actuellement exposée à la Biennale régionale "Peintres et sculpteurs de Bretagne" porte comme sous titre "la substantifique moelle" !

Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
Ma peinture ressortit du courant de l'abstraction lyrique. L'inspiration, à partir d'une émotion, peut y être très diverse : un paysage, un évènement, une situation de la vie, un sentiment etc. J'ai beaucoup été inspiré par la mer, les paysages notamment désertiques.

Est-vous un collectionneur ?
Non. Mais au cours de ma vie j'ai bien évidemment cédé à plusieurs coups de coeur pour quelques toiles et sculptures

- Que deviennent vos oeuvres une fois achevées ?
Soit je les garde pour moi, soit je les offre, soit je les vends dans les expositions auxquelles je participe. Sur la centaine de toiles que j'ai produites j'en ai vendu 24 et offert 42, la dernière en cadeau de départ en retraite d'un ancien collaborateur devenu un ami.

Quel tableau de vous préférez-vous ? Et d'un autre peintre ?
J'ai envie de dire le prochain.. Plus sérieusement il y en a plusieurs, disons "2019-11-3" pour ce qui concerne mes toiles. 
Et comme autre peintre, Miro et son triptyque "Bleu" notamment "Bleu II" qui est un chef d'oeuvre absolu pour moi, exposé en permanence au Centre Pompidou à Paris.

Qu'est-ce que la peinture a changé dans votre vie ?
Peu de chose en fait car elle a trouvé naturellement sa place en me permettant de continuer à créer, à innover même après ma cessation d'activité professionnelle. Elle a permis une continuité de ma créativité qui a toujours été l'une de mes "marques de fabrique".

Pouvez-vous nous dire deux mots de vos projets ?
Avant 2020, j'aurais répondu continuer de parcourir le monde pour y découvrir les merveilles qui m'inspirent. Aujourd'hui du fait de la pandémie, c'est plutôt trouver en soi les sources d'inspiration de nouvelles toiles pour maintenir un lien indispensable au cours des expositions tant avec les collègues artistes qu'avec le public rencontré.

- La peinture est-elle votre seule passion ?
J'ai quelques autres passions, à commencer par la cuisine que je fais pour la venue d'amis, mais aussi tous les jours. Et aussi la montagne, été comme hiver. Cependant, l'âge avançant oblige, cela ne sera bientôt plus qu'un souvenir car il n'est physiquement plus question que je retourne comme en 2015 au Tibet vers le camp de base de l'Everest à 5200 m d'altitude..!


🖌Liste des toiles de l'artiste : NB : toutes mes toiles sont des huiles sur toile de lin

- 2011-6 Solus sine alter

- 2012 Gwin zegal (port naturel breton près de Plouha)

- 2014 Impact

- 2016 de l'ombre à la lumière


- 2018-10-31 N&B
- 2019-11-3
- 2021-12-26 la substantifique moelle









😏Vous avez vous aussi envie de partager votre expérience avec les lecteurs de Mine d'Infos... Rien de plus simple :

✒Envoyez votre témoignage, accompagné d'une brève présentation, et  à la rédaction de "Mine d'Infos". 
📧 
Nora Ansell-Salles
Pressentinelle2@gmail.com
🤗Lancez-vous!


Le manager commercial de proximité, personnage clé de la transformation des réseaux du secteur Assurance et Protection Sociale

Cher collègue,

 

Nous vous rappelons notre invitation à notre prochain webinaire du 3 février à 9h00 avec notre partenaire PRA sur :

 

« Le manager commercial de proximité, personnage clé de la transformation des réseaux du secteur Assurance et Protection Sociale »

Au plaisir de s’y retrouver, en vous inscrivant par le lien : Inscription (gotowebinar.com)

Bien cordialement.

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr

  Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/

 


mercredi 19 janvier 2022

ça va faire du bruit dans le monde mutualiste



pour info
pas simple la vie de famille!!!

bien amicalement
Jacky


Mutuelles de fonctionnaires : un départ d’AG2R La Mondiale

FRANÇOIS LIMOGE |  

GROUPES DE PROTECTION SOCIALEAG2R LA MONDIALE

Mutuelles de fonctionnaires : un départ d’AG2R La
              Mondiale
Le siège du groupe de protection sociale AG2R La Mondiale à Paris© Victor Noiret

Une mutuelle vient d’annoncer son départ du groupe de protection sociale AG2R La Mondiale. Un départ en lien avec l’actuelle réforme de la protection sociale des fonctionnaires 

La réforme de la protection sociale des fonctionnaires agite fortement le monde des assureurs santé et prévoyance, tout particulièrement les mutualistes. Nouvelle démonstration avec ce communiqué d’une des mutuelles adhérentes au pôle mutualiste d’AG2R La Mondiale.

« Le conseil d’administration extraordinaire de la MMJ qui s’est tenu le mardi 18 janvier 2022 a décidé de soumettre à son assemblée générale la sortie de la MMJ de la société de groupe d’assurance de protection sociale (SGAPS) d’AG2R la Mondiale ainsi que le départ du groupe d’AG2R la Mondiale », annonce la Mutuelle des métiers de la Justice et de la sécurité, en précisant : « Cette sortie de la SGAPS devra, en outre, être entérinée par l’ACPR. »

L'arrivée d'Interiale

La MMJ qui a rejoint le groupe AG2R La Mondiale en 2017 détaille peu les raisons de ce départ annoncé « Face aux nouveaux enjeux de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires, la MMJ souhaite aujourd’hui poursuivre son développement et préserver son autonomie en sortant du groupe AG2R la Mondiale », se borne à indiquer la mutuelle qui a perdu, en 2017, son référencement sur le ministère de la Justice au profit d’Interiale. Et c’est justement l’arrivée de cette dernière mutuelle au sein du groupe de protection sociale qui semble expliquer la décision de MMJ. Il ne fait pas mystère que sa présidente, Elisabeth Chabot, est fortement opposée à l’adhésion de l’organisme présidée par Gilles Bachelier.

Annoncée depuis plusieurs mois, le rapprochement entre Intériale et AG2R La Mondiale a connu quelques rebondissements. Mais selon nos informations, AG Mut a engagé des discussions avec Intériale et le pôle mutualiste d’AG2R La Mondiale doit se prononcer fin mars sur l’adhésion de la mutuelle positionnée sur le ministère de l’Intérieur et la Fonction publique territoriale, et également référencé sur la Justice, l'Education nationale et les Armées.

Un nouveau partenariat

Dans ce même communiqué, la MMJ précise qu’elle « entend réaffirmer son positionnement affinitaire, qui fait sa singularité et sa force, et mène des travaux pour s’engager dans un nouveau partenariat structurant ». Parmi les structures possibles d'accueil, on pense évidemment au groupe Vyv mais également au récent Aesio Fonctions publiques, en sachant par ailleurs que MMJ vient de conclure un partenariat avec Maif


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dimanche 16 janvier 2022

L' Art et la chirurgie esthétique...

L'art et la chirurgie esthétique

Par le docteur Vladimir Mitz

Chirurgien esthétique à Paris

On parle souvent du caractère artistique du chirurgien esthétique, comparant son adresse chirurgicale à la virtuosité que manifeste le peintre ou le sculpteur, maniant habilement son pinceau ou son burin.

C'est vrai que (comme dans une activité artistique), l'expérience du chirurgien conduit à une forme de plénitude du rendu chirurgical, comparable à un tableau de la Renaissance aux belles  formes harmonieuses, et aux couleurs chatoyantes.

  Tableau de  Chaïm Soutine


Réussir l'opération du premier coup sans erreur!

 

Contrairement à l'artiste le chirurgien n'a pas le droit à l'erreur, bien que dans certains cas, il lui faille faire des retouches pour arriver à un résultat aussi parfait que possible; bien sûr; l'opération peut se prolonger, des petites retailles, reprises, modifications des tissus sont parfois nécessaires pendant l'acte, mais une seule opération définitive est souhaitée par le patient super informé de nos jours, tolérant mal l'approximation et le retour au bloc pour reprise sous anesthésie.

Toutefois, comme dans l'art, le chirurgien esthétique connait l'inspiration du moment, ce qui rend son opération non pas aléatoire mais comportant un certain nombre de coups de bistouri variables dont le but final est d'arriver au résultat souhaité, non pas par un esprit chirurgical artistique, mais bien dans l'optique et le désir du patient demandeur d'une réparation d'un complexe.

C'est pourquoi on parle beaucoup plus d'une technique chirurgicale que d'un art de la chirurgie, bien que beaucoup de praticiens dans cette discipline se souhaitent intérieurement dignes d'un artiste et non point d'un moindre exécutant! Artisan plus qu'artiste, c'est ainsi que se voit la majorité des collègues en exercice.

  Tableau de Jacques Le Pesteur


Pourtant, à la différence fondamentale d'un artiste, le travail idéal du chirurgien esthétique est un rendu qui demeure INVISIBLE, Naturel, NON RETOUCHE!

Pas de félicitations glorieuses à attendre de ceux qui voient, remarquent ou critiquent un nez opéré d'évidence, ou un lifting si tendu que les oreilles se rapprochent du nez ou la bouche soit fendue en gueule de vieille carpe...

 Tableau de Vladimir Mitz


Une prédisposition génétique?

 
Un certain nombre de mes collègues sont issus de familles où il y avait un parent peintre ou sculpteur, designer ou publicitaire.
Ce n'était pas du tout mon cas;
Mon premier rapport à l'art est apparu bien tard quand j'étais étudiant en médecine, à la Faculté de

Médecine des Saints-Pères à Paris.
Ce bâtiment hiératique, au fronton orné de sculptures célébrant la médecine antique, est situé en plein milieu des galeries parisiennes dévolu à l'art le plus moderne; c'est en me promenant dans ce quartier que j'ai
découvert la beauté d'un tableau de Soutine, représentant la lune peinte à grandes flaques de blanc de zinc, en pleine nuit tourmentée parsemée de nuages éventés, tableau bien au-delà de mes moyens financiers à cette époque d'indigence pour moi; ce tableau qui m'a toujours fait rêver,
était  vendu dans une galerie spécialisée dans l'école de Paris dont la propriétaire, maligne, l'exposait en ayant changé le nom du peintre, pour éviter que l'œuvre  ne soit volée par un amateur malhonnête!

Petit à petit, et dès que mes moyens me l'ont permis, j'ai acquis des œuvres de certains de mes patients qui, en tant qu'artistes me consultant par hasard, ont ressenti en moi une fibre artistique naissante, comme amateur d'art et non comme pratiquant.

Pratiquer un art pour éduquer l'œil et la main
 
Je me suis rendu compte au cours de ces années que seule la pratique du dessin, et à moindre 
degré, de la peinture me permettait de mieux comprendre la qualité d'une œuvre artistique, et l'importance de la lumière reflétée par le corps humain ou par un objet: Cette constatation fondamentale a d'ailleurs beaucoup
influé sur mes techniques de rajeunissement du visage chez les patients âgés, notamment en augmentant des volumes disparus au niveau des pommettes des joues ou des tempes;
C'est surtout la pratique de la sculpture sur le marbre ou sur des calcaires qui représente ma source de joie
artistique  la plus féconde, suivi par le dessin sous toutes ses formes; bien sûr la beauté de la femme et la volupté qu'elle dégage restent une source d'inspiration fondamentale, ce qui m'évite des pulsions disparates et plus ambiguës.
Finalement je ne considère pas les actes chirurgicaux comme une pratique artistique, mais la formation et l'exercice de l'art sont par contre un moteur fondamental dans mon analyse de chaque patient à opérer, et dans la prévision en 3D des
volumes à améliorer à restituer ou à diminuer; l'exemple le plus frappant en est la plastie de réduction ou d'augmentation mammaire: Là où beaucoup de mes collègues ont besoin des ordinateurs ultra
sophistiqués pour se représenter l'objectif final de leur intervention, j'ai développé une sorte d'instinct pour imaginer
les surfaces et les volumes à modifier pour parvenir au résultat idéal sans trop de perte de temps ni d'erreurs .
Par contre bien que j'apprécie l'art abstrait, celui-ci me semble plus difficile à intégrer en tant que substrat de pensée pour mon exercice de chirurgie au quotidien; je reconnais que la trouvaille de l'équilibre dans un tableau de Kandinsky,
de Paul Klee ou des primitivistes russes est toujours une émotion forte, mais ne comporte pas d'arc-en-ciel d'inspiration pour la conception d'un acte opératoire, du moins en ce qui me concerne.
Chirurgien esthétique aimant l'art mais pas artiste total!
 
 Je pense qu'il faut se méfier des chirurgiens esthétiques qui se considèrent comme des artistes; il y en a eu qui ont réussi cette double vocation, qui ont voulu faire des expositions
et VENDRE leurs œuvres comme tout peintre ou sculpteur en quête de renommée-en même temps qu'ils menaient une carrière chirurgicale; ce fut le cas du Suisse Rudi Meyer;
mais on ne peut pas être grand en personnage dédoublé; beaucoup de mes collègues ont des talents de dessinateur ou d'artiste, comme feu mon ami Jacques le Pesteur,
peintre de grand talent sous le nom de Boroffe; mais lui qui était un peintre extraordinaire, ayant étudié aux Beaux-Arts, ne voulait pas porter le même nom que le magnifique chirurgien qu'il était. Pourquoi?
Sans doute par une sorte de pudeur et par un instinct qui lui disait de bien séparer son activité professionnelle brillante, et sa pulsion artistique- pour laquelle il réservait une grande partie de son temps secret,
s'ouvrant à des  amitiés  avec d'autres créateurs bien en dehors du monde du bistouri.
Mais l'art nourrit notre esprit scientifique, car être chirurgien, c'est être homme de technique, de raison, de cartésianisme auquel une bonne pincée d'instinct, de talent, d'inspiration, de doutes vient apporter son pesant d'or
d'humanité et d'empathie.
 

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