MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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mercredi 5 août 2015
Hausse des coûts de santé : Sortir des paradoxes...
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Serge Brichet
mercredi 11 mars 2015
Libres propos : LETTRE OUVERTE AUX INTERNES ET AUX CHEFS DE CLINIQUE
Chers
collègues,
Vous avez appelé à manifester
le 15 mars contre le projet de loi de santé qui apporte des réponses
insatisfaisantes, voire inquiétantes, aux questions soulevées par la « stratégie
nationale de santé ». Vous avez été rejoints par l’ensemble des syndicats de
médecins libéraux et par la Fédération de l’hospitalisation privée à but
lucratif, qui sont en train de négocier les modifications de la loi avec la
ministre. Ce « front » de circonstance risque fort d’aboutir à une loi de
compromis autour du plus petit dénominateur commun, ce qui ne satisfera
réellement personne mais qui permettra, hélas, au système de suivre sa plus
grande pente : celle de la marchandisation de la médecine, d'un côté, et de sa
bureaucratisation de l'autre, à la satisfaction des managers adeptes du « new
public management », mais au détriment des professionnels, considérés comme des
prestataires à l'autonomie de plus en plus réduite, et des patients, transformés
en clients.
Ce mouvement témoigne de la
souffrance de l’ensemble des professionnels, médecins hospitaliers (dont
certains, à titre personnel, manifesteront avec vous par solidarité) comme
médecins libéraux, en raison de la dégradation de leurs conditions de travail :
toujours plus d’activités avec toujours moins de temps, toujours plus de
contraintes et toujours plus de tâches administratives. Mais au-delà, il nous
faut chercher à comprendre les origines du mal pour cesser de subir en
protestant, mais pour être capable de proposer une réforme globale concernant
aussi bien les modes d’exercice et de rémunération des professionnels que
l’organisation, le financement et la gestion du système de santé. Le système de
santé mixte dont nous avons hérité et qui a été encore consacré comme un des
meilleurs en 2000, ne cesse de se dégrader. La multiplicité des acteurs
institutionnels et commerciaux a rendu le système illisible pour nos
concitoyens, et même pour les professionnels que nous sommes. On ne cesse de
déplorer la coupure entre la ville et l’hôpital, l’insuffisance du travail
d’équipe, le manque de coordination, la dévalorisation de la médecine générale,
et plus globalement de l’acte intellectuel et du temps consacré au patient, la
sous-valorisation de nombreux actes de chirurgie, le désengagement de
l’assurance maladie obligatoire (Sécurité sociale), qui rembourse aujourd’hui
moins de 50% du coût des soins courants, le poids grandissant des assureurs
privés, mutuelles et compagnies d’assurances, qui manifestent leur volonté de
piloter le système de santé en organisant des réseaux de soins contrôlés grâce à
un conventionnement sélectif des professionnels.
Finalement, la gestion de ce
système mixte est inefficiente avec des coûts de gestion double de la moyenne
des pays de l’OCDE, soit plus de 16 milliards par an. Il faut en finir avec ce
cofinancement, en distinguant d’une part un panier de soins solidaire financé
par la Sécurité sociale et d’autre part des choix de santé personnels ne
relevant pas de la solidarité mais d’assurances privées supplémentaires
(mutualistes ou non). Il faut que la Sécurité sociale ne soit pas étatisée mais
cogérée par l’Etat, les professionnels de santé et les représentants des
usagers. Il faut qu’à côté de la tarification à l'activité et du paiement à
l’acte pour des activités standardisées soient mis en place des modes de
financement et de rémunération forfaitaires donnant la liberté aux
professionnels d’adapter l’offre de soins aux besoins des
patients.
Bref, un immense chantier est
devant nous. La loi Hôpital, patients, santé et territoires de 2009 a été
élaborée par des managers ralliés au concept d'« hôpital-entreprise », sans
dialogue avec les médecins. La nouvelle loi ne règlera rien, mais il nous
appartient, il vous appartient, de faire en sorte que toute nouvelle loi soit
préparée avec les professionnels, même si nous savons d’expérience que le corps
médical n'est jamais unanime.
Il est essentiel que soient
proposés au pays des choix clairs après un débat argumenté opposant
fondamentalement ceux qui pensent que la santé doit relever pour l’essentiel
d’une prise en charge solidaire permettant de réduire les inégalités sociales de
santé, et ceux qui estiment qu'elle relève de choix
individuels du patient promu « consommateur éclairé ». Il serait temps que les
questions de santé fassent partie du débat démocratique autrement qu’à travers
des slogans ou à l’occasion de nièmes mesures de replâtrage du système de soins.
C’est notre devoir de médecins d’impulser et de participer à ce débat, parce que
nous continuons à penser que préserver la santé de tous est un objectif parmi
les plus précieux, et que nous devons poursuivre avec détermination cet objectif
qui donne un sens à notre vie. C’est avec cette conviction et sur cette base que
nous vous proposons d’élaborer ensemble une nouvelle charte de la santé pour des
temps nouveaux.
Pour le Mouvement de défense de
l'hôpital public
Natahalie De Castro, Alain
Faye, Noël Garabédian, Anne Gervais, Bernard Granger, André Grimaldi, Julie
Peltier
FIL DE LA DISCUSSIONRésultats pour #manifestation du 15 mars
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mardi 24 septembre 2013
La Mutualité Française accueille avec satisfaction la présentation de la stratégie nationale de santé
Lors des débats sur les échéances
électorales de 2012, la Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des
mutuelles santé, avait insisté sur la nécessité de mettre en place un parcours
de santé à partir des soins de premiers recours, ainsi que le tiers payant pour
y accéder.
Elle accueille donc avec satisfaction la présentation de la
stratégie nationale de santé par la Ministre des affaires sociales et de la
santé et les 3 piliers de cette stratégie :
- le développement de la prévention
à tous les âges de la vie,
- le parcours de santé organisé
autour du patient et des soins de premier recours,
- la rénovation du pilotage du
système de santé.
La Mutualité Française partage la volonté de mettre en
place le tiers payant dans les soins de premiers recours qui permettra d'améliorer
l'accès à des soins de qualité. La Mutualité Française participera activement
aux travaux permettant d’y parvenir rapidement en respectant le rôle et la
place de chacun : Assurance maladie obligatoire, Assurance maladie complémentaire
et professionnels de santé.
La Mutualité Française accueille également avec
satisfaction et impatience la généralisation de la complémentaire santé ainsi
que la réorientation des aides publiques accordées aux garanties complémentaires
vers les plus démunis. Elle réaffirme qu'une fiscalité volontariste est seule à
même de permettre de développer des garanties solidaires et responsables.
Enfin, la Mutualité Française se félicite de la consécration
de la démocratie sanitaire comme axe à part entière de la stratégie nationale
de santé. Mouvement social historique, elle prendra naturellement toute sa
place dans l’évolution envisagée.
À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère
la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français
sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de
38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses
de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif,
des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le
code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical
et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation
sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement
mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres
dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux
personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour
accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes
de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le
service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions
de santé.
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion
de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins
et d’accompagnement. www.mutualite.fr
jeudi 7 février 2013
Communiqué du Mouvement de défense de l’hôpital public du 7 février 2013
Le MDHP a été reçu le 5 février 2013 par monsieur Denis Morin, directeur
de cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, qui était
accompagné du directeur adjoint, monsieur Bruno Maquart, ancien inspecteur général
des affaires sociales. La délégation du MDHP était composée de René Adam (Paul
Brousse), Anne Gervais (Bichat), Bernard Granger (Cochin), André Grimaldi (Pitié-Salpêtrière)
et Julie Peltier (Tenon).
Nous avons été écoutés très
courtoisement pendant plus d’une heure. Nous ne sommes pas sûrs d’avoir été
entendus.
La demande d’une mission spécifique
sur l’avenir de l’APHP, son organisation hospitalo-universitaire et son
fonctionnement n’a pas reçu de réponse. De même, il n’a pas été possible de
discuter du plan d’économie de 150 millions qui est à nouveau demandé à l’APHP
(soit 500 millions en 5 ans). Le directeur de cabinet n’était pas informé des
baisses de recettes (notamment des MIG) de l’APHP, sans baisse d’activité. C’est
« l’affaire de la direction générale de l’Assistance publique », a-t-il estimé.
Quant au fait que les trois groupes hospitaliers ayant le déficit le plus lourd
soient ceux prenant en charge les populations les plus défavorisées
(Seine-Saint-Denis, Nord et Est de Paris), cela n’a suscité aucun commentaire
particulier de la part de nos interlocuteurs. L’évocation des conséquences de
cette politique sur la réduction des emplois, la dégradation de la qualité des
soins et la diminution de la sécurité des patients, sur la démotivation des
soignants dont témoignent le taux d’absentéisme et les départs de l’institution,
a été écoutée avec la bienveillance d’usage. Toutefois monsieur Morin a souligné,
avec une indéniable empathie, que la dette de l’APHP était relativement moins
importante que celle des hôpitaux civils de Lyon, qu’il connaît mieux en tant
qu’ancien directeur de l’ARS Rhône-Alpes.
Nos propositions de
modifications des modes de financement des hôpitaux, voire de simple ajustement
de la T2A (notamment pour permettre la prise en charge ambulatoire de patients
atteints de maladies chroniques), ont suscité un rappel des défauts historiques
incontestables du « budget global » et des mérites de la T2A favorisant la
redistribution et stimulant la production, expliquant son adoption
internationale (bien qu’elle soit aujourd’hui largement critiquée).
Monsieur Morin a cependant
reconnu que la T2A n’est pas faite pour assurer le financement des
investissements lourds. Il a convenu que la réduction des investissements telle
que la connaît l’APHP ne devrait pas être un moyen utilisé durablement pour
maintenir l’équilibre financier, au risque de ne pas pouvoir suivre les progrès
techniques ni même assurer le renouvellement des appareils (radiographie,
endoscopie...), sans parler des conditions d’accueil des patients dans des locaux
vétustes, parfois indignes.
On nous a rappelé que de
nombreux hôpitaux vivent heureux et équilibrés comme « l’hôpital de Chambéry,
qui a gagné des parts de marché ».
Pour conclure, le directeur de
cabinet a insisté sur l’importance pour les « managers » de ne pas changer en
permanence les règles. Ce souci de stabilité ne lui a cependant pas paru
contradictoire avec la baisse nationale automatique des tarifs quand l’augmentation
d’activité entraîne un dépassement de l’ONDAM. Le fait que cette baisse appliquée
nationalement pénalise non seulement ceux qui ont des coûts trop élevés, mais
aussi les praticiens vertueux appliquant le juste soin et ne pratiquant pas l’ «
up-coding », ne serait en somme qu’un dégât collatéral regrettable. Quant à
notre proposition d’une régulation des tarifs par établissement avec une baisse
au-delà d’un quota fixé chaque année contractuellement avec les ARS (comme cela
se fait dans d’autres pays), elle a semblé quasi surréaliste.
Nous avons donc eu le sentiment
insolite de rencontrer non pas des responsables politiques ouverts aux
changements mais des gestionnaires décidés à garder le même logiciel. Après
cette entrevue, nous ne pouvons que faire part de notre inquiétude sur le sort
qui sera réservé au rapport d’Edouard Couty (le pré-rapport oral laissant espérer
une nouvelle approche avait suscité notre approbation).
Le MDHP a décidé de demander à
rencontrer officiellement les élus des assemblées en charge de la Santé, ceux
de la majorité comme ceux de l’opposition, ainsi que la FHF et les grandes
organisations syndicales, pour leur faire part de ses propositions.
Nous appelons les collègues de l’ensemble
des hôpitaux publics à se préparer à agir dans l’unité.
René Adam, Anne Gervais, Bernard
Granger, André Grimaldi et Julie Peltier.
Libellés :
7 février 2013,
André Grimaldi,
Anne Gervais,
Bernard Granger,
Bichat,
Cochin,
défense,
Denis Morin,
hôpital,
Julie Peltier,
MDHP,
mouvement,
Paul Brousse,
Pitié-Salpêtrière,
public,
René Adam,
Tenon
lundi 28 janvier 2013
Propos mutualistes dans la presse
Etienne Caniard,
président de la Mutualité française soutient la ...
Etienne Caniard, président de la Mutualité française soutient la création de l' observatoire. >25/01/13. « Il existe un véritable tabou sur l'importance et les ...
www.observatoiresuicides.fr/.../etienne-caniard-president-de-la...
Etienne Caniard, président de la Mutualité française soutient la création de l' observatoire. >25/01/13. « Il existe un véritable tabou sur l'importance et les ...
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Le groupe Istya partenaire santé du 1er
Grenoble-Vizille
Rejoignez la Mutualité Française, premier mouvement social français qui regroupe 95% des vraies mutuelles. Découvrez les actualités santé de la Mutualité ...
www.mutualiteisere.org/actualites-p35-le-groupe-istya-partena...
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