Nora ANSELL-SALLES

vendredi 17 avril 2020


Bonjour,

L'éditeur, intégrateur et hébergeur de données de santé Softway Medical contribue à la lutte contre le COVID-19, aux côtés des Professionnels de Santé.

Avec son Dossier Patient et ses outils numériques spécialement et spécifiquement adaptés aux enjeux de la crise sanitaire, le leader de l'IT en Santé accompagne les soignants dans la prise en charge des usagers, concernés par le Coronavirus.

Vous trouverez dans le Dossier de Presse que nous vous adressons ci-joint, le détail des solutions et fonctionnalités mis en place dans des établissements de soins (Hôpitaux/Cliniques) pour répondre à la fois aux exigences de terrain, mais aussi aux réglementations ministérielles.

Nous vous relayons également un article de presse qui s’est intéressé à la nécessité d’avoir des outils numériques adaptés, dans les centres hospitaliers, en pleine crise sanitaire.

Enfin, vous pourrez écouter au sein du Dossier de Presse, un triple témoignage audio de médecin, attestant de l’importance d’adapter son système d’information hospitalier dans ce contexte inédit. 

Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, et pour toute demande d’interview.

Bien cordialement.

Déborah DRAI
Responsable Communication
          
T/ 04 88 71 13 00
P/ 06 30 91 24 69


Contact:
SOFTWAY MEDICAL, Route de la Côte d'Azur Arteparc C, MEYREUIL, . . France

Spécificités du régime entrepreneurial d'Outre mer


COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 17 avril 2020

LES SPÉCIFICITÉS DU TISSU ENTREPRENEURIAL DES OUTRE-MER DOIVENT ÊTRE PRISES EN COMPTE POUR L’EFFECTIVITÉ ET L’EFFICIENCE DES MESURES D’URGENCE


La Délégation sénatoriale aux outre-mer a tenu sa réunion hebdomadaire ce jeudi 16 avril.

Elle a ouvert une série d’auditions sur les effets économiques de la crise sanitaire déjà gravement préoccupants dans le cadre de son étude sur l’urgence économique dans les outre-mer. Ces remontées des acteurs de terrain lui permettront d’alerter le Gouvernement sur l’insuffisante prise en compte des particularités et de la vulnérabilité du tissu économique ultramarin déjà très impacté par une succession de crises récentes (ouragan Irma dans les Antilles, gilets jaunes à La Réunion, manifestations en Guyane et à Mayotte…).

La délégation a ainsi entendu M. Jean-Pierre Philibert, président de la Fédération des entreprises des outre-mer (Fedom) qui a d’abord répondu aux questions de Mme Nassimah Dindar (Union Centriste - La Réunion), Mme Viviane Artigalas (Socialiste et républicain- Hautes Pyrénées) et M. Stéphane Artano (RDSE, Saint-Pierre-et-Miquelon), rapporteurs de l’étude sur l’urgence économique en outre-mer.

M. Jean-Pierre Philibert a essentiellement pointé l’inadaptation aux outre-mer des conditions d’éligibilité aux dispositifs comme le Prêt Garanti par l’État (PGE) ou au Fonds de solidarité. Leurs critères ne tiennent pas compte des cycles d’activités irréguliers, de la « frilosité » des banques à l’égard des entreprises, mais surtout d’une écrasante proportion d’entreprises unipersonnelles qui caractérisent le tissu entrepreneurial ultramarin.

Malgré les incertitudes, le président de la Fedom a tout de même abordé la perspective de la reprise. Il a qualifié de « cataclysme » l’impact de la crise actuelle sur des secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration ou le BTP. La situation est également alarmante pour les transports aériens et maritimes. Avec des compagnies menacées de faillite, sans perspective d’aide de leurs collectivités, elles-mêmes financièrement exsangues, il a souligné que la continuité territoriale est en péril.

De plus, pour permettre la résilience des économies et les investissements indispensables, en particulier pour rénover les réseaux d’eau, renforcer l’autosuffisance alimentaire et sanitaire, ou encore relever le défi numérique, M. Jean-Pierre Philibert a appelé à lever d’urgence certains freins juridiques et permettre aux outre-mer de bénéficier à leur juste mesure des fonds européens d’aides pour queles outre-mer ne soient pas exclus dans les faits de la solidarité.   

 M. Victorin Lurel (Socialiste et républicain - Guadeloupe) a abondé dans le sens de M. Jean-Pierre Philibert en informant ses collègues avoir pris l’initiative d’alerter le Gouvernement sur la nécessité d’ajuster les dispositifs d’aide aux outre-mer. Il a ensuite plaidé pour que l’urgence prenne le pas sur les statuts et les transferts de compétences en particulier s’agissant de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie. Il a cité en exemple l’adaptation du PGE étendu aux prêts de l’Agence française pour le développement (AFD) pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de mettre en place un dispositif de chômage partiel relevant de sa compétence. 


#OutremerSénat

L'activité du Sénat se déroule dans le strict respect des conditions sanitaires dictées par la nécessité d'enrayer la pandémie du COVID-19.

DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
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Sénat - Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 17 avril 2020

enfants et adolescents en danger : forte augmentation des appels au 119 depuis le début du confinement d’après adrien taquet


Très attentive, depuis le début du confinement, au suivi des politiques publiques de lutte contre les violences intrafamiliales, la délégation aux droits des femmes a entendu, jeudi 16 avril 2020, Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance.


Annick Billon, présidente, a souhaité « saluer l’engagement de tous les acteurs de la lutte contre les violences faites aux enfants, associations et institutions ». « Comment les enfants et les adolescents victimes sont-ils identifiés, depuis que l’école ne peut plus jouer son rôle d’informateur ? », s’est-elle inquiétée.


En matière de signalement des violences intrafamiliales, Adrien Taquet a souligné l’importance de la continuité des dispositifs d’alerte existants (dont le 119), la démultiplication des canaux de signalement autres que le 119 et la campagne de sensibilisation aux outils de signalement dans les grands médias, ayant conduit à l’augmentation de 20 % du nombre d’appels au 119 constatée au cours des trois premières semaines de mars et de 50 % pendant la première semaine d’avril. Selon le ministre, cette augmentation « traduit le baromètre de notre propre vigilance : chaque Français doit être la vigie de la sécurité de nos enfants ».


Adrien Taquet a insisté sur les mesures et initiatives mises en place par le gouvernement, en lien avec les associations et les départements, pour assurer la continuité de la lutte contre les violences faites aux enfants et adolescents et mettre l’accent sur leur prévention en période de confinement. Il a évoqué les points de vigilance suivants :

- l’accompagnement des parents, notant que beaucoup de responsabilités leur incombent depuis la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées,

- l’attention portée à l’affichage le plus large des informations concernant le 119, avec le soutien des réseaux de la grande distribution, des syndics et bailleurs sociaux ainsi que de l’Education nationale, via les outils de classe numérique,

- le harcèlement en ligne, dont le recours accru au numérique a aggravé le danger,

- la nécessité d’assurer la continuité des cellules de recueil des informations préoccupantes (CRIP), de l’aide sociale à l’enfance (ASE), de la protection maternelle et infantile (PMI) et de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO).


Le ministre a fixé comme priorité absolue la reprise des visites à domicile de l’ASE dans les foyers considérés comme les plus à risque, alors même que le confinement a eu pour conséquence, dans certains départements, l’arrêt de ces visites, mettant certains enfants en danger.


Enfin, les sénateurs et sénatrices de la délégation ont souligné l’importance décisive des éléments suivants :

- les enfants en situation de handicap dans le contexte issu de la fermeture des instituts médico-éducatifs (IME) et des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) depuis le début du confinement,

- la recrudescence de la prostitution et de l’exploitation sexuelle des mineurs sur internet, que le ministre a qualifié de véritable « fléau »,

- la situation des familles monoparentales, particulièrement exposées à l’épuisement et qui devraient être considérées, en période de confinement, comme « public vulnérable » bénéficiant de certaines dérogations,

- le respect de toutes les garanties nécessaires au recrutement des bénévoles et des animateurs des futures colonies éducatives.


Pour aller plus loin, Consulter la page Internet de la Délégation aux droits des femmes


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Contact presse : Direction de la communication du Sénat - Juliette Élie -  presse@senat.fr


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Erratum



Veille #codiv19


Sénat - OPECST
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Paris, le 17 avril 2020

Veille de l’Office parlementaire scientifique sur l’épidémie de Covid-19 : échange avec l’Académie nationale de médecine

 

Les députés et sénateurs membres de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques ont consacré la matinée du jeudi 16 avril à échanger avec les membres du groupe de travail constitué par l’Académie nationale de médecine sur la sortie de crise du Covid-19.


L’Office a salué la très grande mobilisation de l’Académie dans le suivi de l’épidémie et souligné l’intérêt de son travail interdisciplinaire, au croisement de la recherche fondamentale et de la recherche translationnelle, en lien avec ses partenaires étrangers, notamment européens, ainsi que les autres Académies.


Il a pris connaissance des réflexions du groupe de travail de l’Académie sur les différentes phases de sortie de crise et constaté les incertitudes encore fortes qui entourent en particulier le développement d’une immunité collective.


L’Office soutient la position de l’Académie qui promeut « le renforcement des mesures barrières sanitaires par le port obligatoire d’un masque grand public anti-projection, fût-il de fabrication artisanale, dans l’espace public ». Le port du masque est un outil essentiel de mobilisation citoyenne pour participer à l’effort engagé par la nation pour lutter contre l’épidémie.

Deux sujets particulièrement sensibles devront être approfondis d’ici le 11 mai dans l’objectif d’une sortie progressive du confinement : la situation des enfants au regard de la contagiosité du virus, et la caractérisation des catégories « à risques ».

L’Office suit attentivement le déroulement de l’épidémie. La gestion publique fait l’objet de travaux de contrôle des commissions et missions d’information au sein des assemblées, et l’Office concentre ses travaux sur la dimension sanitaire de la crise et sur la prise en compte de la recherche, de la science et des technologies pour contribuer à sa résolution. Plusieurs notes sur ces thèmes sont mises en ligne sur les pages de l’Office et actualisées en fonction de l’évolution de la situation (http://www2.assemblee-nationale.fr/15/les-delegations-comite-et-office-parlementaire/office-parlementaire-d-evaluation-des-choix-scientifiques-et-technologiqueset http://www.senat.fr/opecst/index.html).

 

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques est présidé par Gérard Longuet, sénateur (Meuse – Les Républicains) ; son premier vice-président est Cédric Villani, député (Essonne – La République en Marche).

CONTACTS PRESSE : 
Sénat • presse@senat.fr • +33142342551
Assemblée nationale • opecst-contact@assemblee-nationale.fr • +33140632686 

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Communiqué de l'UFSBD


Si vous avez des difficultés à visualiser cet email, suivez ce lien

 

 

Chères Consœurs, Chers Confrères,

 

L’UFSBD vous accompagne, depuis février 2020, sur l’émergence d’un nouveau virus SARS-COV2, son passage au stade pandémique et sur les protocoles et recommandations mis en place.

 

Aujourd’hui, notre association appelle à une vigilance par rapport à la conformité de l’évacuation des systèmes d’aspiration des cabinets dentaires pouvant présenter un risque sanitaire.

 

L’UFSBD attire votre attention pour éviter un risque de dissémination d’agents pathogènes dans les locaux de vérifier votre dispositif d’aspiration.

 

Il est important que l’évacuation de l’air expulsé de votre moteur d’aspiration soit bien étanche vers l’extérieur du bâtiment, à distance de toute prise d’air (aération bâtiment ou prise d’air du compresseur) ou d’une fenêtre.

 

 


Point aveugle de l'épidémie de #codiv19...


Un point aveugle de l'épidémie Covid-19 :

la transmission nosocomiale au personnel soignant

Communiqué de l'Académie nationale de Médecine

14 avril 2020

 

De plus en plus d'hôpitaux font état de contaminations du personnel soignant (PS) dans les services prenant en charge les patients Covid-19, mais aussi de foyers de transmission dans les services hospitaliers ne recevant en principe pas de patient infecté. La transmission nosocomiale du virus touche non seulement des patients mais aussi des PS, parfois en grand nombre.

 

La diffusion du Sars-CoV-2 dans les services hospitaliers est un des points aveugles de cette épidémie en l'absence d'enquête de dépistage systématique parmi le PS dans les zones les plus affectées. À l'heure actuelle, les tests n'étant indiqués que pour les PS présentant des symptômes, les formes asymptomatiques ou pré-symptomatiques échappent à tout contrôle. Or, différentes études internationales révèlent que ces formes inapparentes sont majoritaires.

 

Ces enquêtes sont urgentes pour plusieurs raisons :

– Elles peuvent amener à reconsidérer les procédures de protection du PS, par exemple lors des actes de soin qui les exposent à des aérosols potentiellement infectieux.
 

– Le dépistage des PS porteurs du virus et leur isolement pendant la période contagieuse sont essentiels pour éviter la transmission à des patients souvent fragiles et à risque de forme sévère.
 

– Le PS n'étant pas confiné, il a de nombreux contacts sur ses lieux de travail et à domicile. S'il ne se sait pas porteur de virus et contagieux il peut représenter une source de contamination importante pour ses collègues et ses proches. La consigne du port de masque chirurgical ne s'appliquant que sur le lieu de travail, l'expérience montre que des personnes non averties de leur infection ont du mal à la respecter toute la journée, notamment lors des pauses.

 

Outre l'absence actuelle d'isolement strict des patients porteurs du virus ne relevant pas, ou plus, de l'hospitalisation en soins aigus [1], la transmission nosocomiale du Sars-CoV-2 contribue à entretenir l'épidémie en France malgré les efforts de confinement consentis par la population.

 

L'Académie nationale de médecine recommande :

 

  1. la réalisation d'enquêtes de dépistage systématique de tous les PS, symptomatiques ou non, dans les hôpitaux prenant en charge des patients Covid-19, associant la détection de l'ARN viral par PCR et la recherche d'anticorps sériques ;
  2. le renouvellement du test de détection par PCR chez les PS séronégatifs en cas d'exposition ;
  3. l'isolement des PS porteurs asymptomatiques du Sars-CoV-2 pendant une période identique à celle des PS symptomatiques, soit à domicile si cela est réalisable, soit dans des structures de type « Hôtel Covid-19 », afin de protéger leurs proches ;
  4. le dépistage systématique des personnes « contacts » des PS infectés, même en l'absence de symptômes ;
  5. la réactualisation des procédures de protection du PS actuellement en vigueur en fonction de résultats de ces enquêtes et de l'avancement des connaissances.

[1] Communiqué de l'Académie « Pour l'ouverture d'hôtels Covid-19



Sortie de l'épidémie de #codiv19: la position de l'Académie de médecine...


Sortie de l'épidémie de Covid-19

Pour une méthodologie de déconfinement respectueuse de l'Humain

Communiqué de l'Académie nationale de médecine

Avril 2020

 

Dans un précédent communiqué[1], l'Académie a déjà attiré l'attention sur la nécessité d'un certain nombre d'ajustements pour la mise en œuvre des mesures de confinement dans les établissements spécialisés accueillant des personnes âgées le plus souvent dépendantes. Les contraintes liées au Covid-19 sont source d'isolement pour ces personnes, d'éloignement pour leurs familles, et de contraintes morales pour les personnels de santé attachés à leur procurer une qualité de vie satisfaisante. Les souffrances morales induites ne doivent pas être sous-estimées.

 

Le retour à une certaine normalité est donc attendu avec une particulière impatience par ces aînés. Mais compte tenu de la somme d'incertitudes qui subsistent quant à l'évolution de l'épidémie dans la population, il est difficile d'anticiper la sortie de crise et la mise en œuvre du déconfinement s'avère très délicate. La tentation simplificatrice consistant à gérer cet épisode par tranches d'âge (hypothèse déjà écartée par l'Académie[2]) et à imposer aux personnes âgées, au nom de leur propre protection, de rester confinées n'est pas satisfaisante.

 

Très préoccupée par le retentissement d'une telle stratégie dans l'opinion et son amplification par les réseaux sociaux jusqu'à l'Union européenne, l'Académie nationale de médecine souhaite rappeler quelques principes élémentaires d'humanisme :

– L'amalgame entre personnes âgées, personnes en situation de handicap et personnes affectées par des maladies chroniques, compréhensible pour un statisticien, peut être très mal vécu par les personnes humaines ainsi cataloguées.

– Toute catégorisation impose des limites précises et génère des effets de seuil. Quel âge limite ? Quelles maladies chroniques ? Quel degré de sévérité ? Quels handicaps ? Comment évaluer le risque encouru individuellement face à l'infinie diversité des situations cliniques particulières.

– Il existe une confusion latente entre la population globale des seniors et celle des EHPAD, composée de personnes affligées de divers degrés de dépendance et soumises à des contraintes spécifiques. Des personnes âgées vivant à domicile sont aussi partiellement dépendantes d'aides médicales et matérielles. Mais il existe aussi toute une population de seniors en bonne santé, actifs, et utiles, qui contribuent non seulement à l'économie, au bénévolat associatif, mais aussi à l'activité de leurs descendants en assurant des gardes de petits enfants. Si ces grands parents sont assignés à résidence, ils feront défaut lors de la reprise d'activité des parents.

– Si l'idée de déconfiner les seniors en dernier repose sur le souhait de les protéger, elle tend à en faire des citoyens de second rang. La perspective d'un confinement au terme non défini puisque tributaire de la disponibilité de tests, de traitements validés, et idéalement d'un vaccin, est de nature à induire une souffrance et une désespérance dont on mesure mal l'impact, au-delà de ses conséquences physiopathologiques.

– Vaut-il mieux prendre un risque contrôlé en respectant les gestes barrière pour vivre avec les autres, ou s'étioler dans une solitude sans espoir ? Un tel choix appartient à chacun ; il faut respecter ce qu'il est convenu d'appeler le consentement du patient en rappelant que vieillir en santé « c'est garder ses capacités pour continuer à faire ce qui est important pour chacun d'entre nous »[3].

Afin que la sortie du confinement se réalise dans les meilleures conditions et qu'elle bénéficie de l'adhésion des populations impliquées, l'Académie nationale de Médecine recommande de respecter les principes suivants :

  1. Inciter la population générale à la solidarité intergénérationnelle en continuant à appliquer en tous lieux et en tous temps les règles d'hygiène et les mesures barrière, incluant le port d'un masque grand public, qui contribueront à créer pour les personnes fragiles un environnement favorable ou à moindre risque ;
  2. Considérer toutes les personnes présentant une fragilité de quelque nature que ce soit (âge, handicap, maladies chroniques) comme des personnes responsables et utiles à la société, et ne leur proposer que des recommandations, à l'exclusion de toute réglementation contraignante et arbitraire ;
  3. Respecter dans tous les cas la décision du patient, issue du colloque singulier qu'il entretient avec son médecin.

 

 

[1] Académie nationale de Médecine, Communiqué du 27 mars 2020 sur « Epidémie Covid 19 dans les EHPAD. Permettre aux médecins et aux soignants d'exercer leur mission en accord avec leur devoir d'humanité ».

[2] Académie nationale de Médecine, Communiqué du 5 avril 2020 sur « Covid 19 : sortie du confinement ».

[3] OMS, programme ICOPE, (Bull World Health Organ 2017;95:756–763)

 

CONTACT PRESSE :

Virginie Gustin : +33 (0)6 62 52 43 42 | virginie.gustin@academie-medecine.fr


Nouveau dispositif pour les personnes vulnérables et salariés en arrêt pour garde d'enfant...


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Olivier VERAN

Ministre des Solidarités et de la Santé

Muriel Pénicaud

Ministre du Travail

COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le 17 avril 2020

Personnes vulnérables et salariés en arrêt pour garde d’enfant : un nouveau dispositif simple et protecteur

Le Gouvernement s’engage pour assurer une indemnisation adaptée des arrêts de travail rendus nécessaires par la crise sanitaire, que ce soit pour les arrêts de travail pour garde d’enfants ou pour les arrêts de travail délivrés aux personnes vulnérables présentant un risque accru de développer des formes graves de la maladie.

 

Le délai de carence habituellement applicable avant le versement des indemnités journalières de sécurité sociale (3 jours) et du complément employeur (7 jours) est supprimé pour ces arrêts, quelle que soit l’ancienneté du salarié.

 

Par ailleurs, le niveau de rémunération des salariés concernés est garanti :

 

Jusqu’au 30 avril, ces salariés seront indemnisés par leur employeur, en complément des indemnités journalières de sécurité sociale, à hauteur de 90% de leur salaire, quelle que soit leur ancienneté. 

 

Ces dispositions sont rétroactives et s’appliquent aux jours d’absence intervenus depuis le 12 mars.

 

A partir du 1er mai, les salariés en arrêt de travail pour ces motifs seront placés en activité partielle et percevront une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net. Ces montants seront portés à 100 % du salaire pour les salariés rémunérés au niveau du SMIC.  Cette indemnité sera versée au salarié à l’échéance normale de paie par l’entreprise, qui se fera intégralement rembourser par l’Etat dans les mêmes conditions que le reste de l’activité partielle.

 

Cette mesure permet d’éviter une réduction de l’indemnisation des personnes concernées : sans cette mesure, le niveau d’indemnisation des salariés aurait diminué pour atteindre 66% du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple.

 

Le dispositif d’activité partielle, qui permet déjà l’indemnisation de plus de 9 millions de salariés, avec un remboursement des entreprises en 7 à 10 jours, sera adapté dans les semaines à venir pour permettre cette prise en charge, dans les mêmes conditions que pour les entreprises qui subissent une baisse d’activité.

 

Les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public en arrêt de travail pour ces motifs pourront continuer à solliciter un arrêt de travail sur le site declare.ameli.fr et percevoir leurs indemnités dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui, et ce jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

 

Contact presse :

Cabinet d’Olivier Véran : sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr

Cabinet de Muriel Pénicaud : sec.presse.travail@cab.travail.gouv.fr

 

Si vous ne souhaite


lundi 13 avril 2020

Création d'une aide exceptionnelle pour les artisans et commerçants



Pour voir cet email, cliquez ici.
COMMUNIQUE DE PRESSE


Paris, le 10/04/2020
N°2119 / 1009

Création par le Conseil de la protection
sociale des travailleurs indépendants (CPSTI)
d’une aide exceptionnelle à destination de
tous les artisans et commerçants

Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics saluent la décision prise ce matin par le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) de mettre en place une aide financière exceptionnelle à destination de tous les artisans et commerçants.

A l’issue d’une concertation menée cette semaine avec les principales organisations d’employeurs membres du CPSTI (U2P, CPME, Medef), les ministres, avec l’accord du Premier ministre, ont décidé de valider la proposition du conseil de mobiliser les réserves financières du régime complémentaire des indépendants à hauteur d’1 Md€ pour financer cette aide exceptionnelle.

L’aide correspondra au montant des cotisations de retraite complémentaire versées par les artisans et commerçants sur la base de leurs revenus de 2018 et pourra aller jusqu’à 1 250 euros. Cette aide sera versée de façon automatique par les Urssaf et ne nécessitera aucune démarche des travailleurs indépendants concernés.

Les Ministres ont par ailleurs décidé que le montant de cette aide serait exonéré d’impôt sur le revenu ainsi que de cotisations et de contributions sociales.

Le recours aux réserves financières se justifie par la gravité de la crise économique qui fragilise l’ensemble des artisans et commerçants. Le niveau des réserves du régime de retraite complémentaire des indépendants, résultat d’une gestion responsable, permet de financer cette aide exceptionnelle sans remettre en cause la capacité du régime à garantir les pensions sur le long terme.

Cette aide s’ajoute à l’ensemble des mesures prises en faveur des travailleurs indépendants par le Gouvernement depuis le début de la crise : report automatique du paiement de leurs cotisations sociales personnelles pour les mois de mars et avril, aide du fonds de solidarité, recours au chômage partiel pour leurs salariés, possibilité de solliciter un prêt bancaire garanti par l’Etat et versement d’indemnités journalières en cas d’impossibilité de poursuivre son activité pour cause de garde d’enfant ou en raison d’une situation de vulnérabilité particulière vis-à-vis du Covid.

Le fonds d’action sociale des travailleurs indépendants demeure également mobilisable, en particulier pour les travailleurs indépendants qui ne seraient pas éligibles au fonds de solidarité.

Cette aide exceptionnelle complète un dispositif massif de soutien à l’activité économique des artisans et des commerçants afin de maintenir leur activité et permettre une reprise rapide et forte de l’économie.




Cabinet d’Olivier Véran

01 40 56 60 65

sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr


Cabinet de Bruno Le Maire

01 53 18 41 13

presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr


Cabinet de Gérald Darmanin

01 53 18 45 06

presse.macp@cabinets.finances.gouv.fr


139, rue de Bercy
75012 Paris


L'Académie de médecine plaide pour l'ouverture d'hôtels #codiv19


Pour l'ouverture d'hôtels Covid-19

Communiqué de l'Académie nationale de Médecine

10 Avril 2020

L'épidémie de Covid-19, qui a tué en France plus de 10 000 personnes en 10 semaines, n'a pas encore atteint une phase de plateau stabilisée après trois semaines de confinement.
 

Malgré leur efficacité, les mesures barrières (distanciation sociale, lavage des mains) accompagnant les procédures de confinement doivent encore être renforcées, notamment par le port obligatoire d'un masque anti-projections dans l'espace public [1], afin de réduire le taux de reproduction de l'infection Covid-19 à une valeur inférieure à 1. L'ensemble de ces mesures devront être maintenues ensuite pendant la phase de sortie du confinement.
 

De nombreuses données indiquent que c'est au sein des foyers familiaux qu'a lieu la transmission du Sars-CoV-2 dans la majorité des cas. Une enquête chinoise menée sur 344 épisodes de cas groupés (clusters) totalisant 1 308 cas étudiés dans les provinces du Guangdong et du Sichuan a montré que la plupart de ces épisodes (respectivement 78 % et 85 %) étaient survenus au sein des familles [2].
 

Les recommandations actuellement en vigueur pour les patients Covid-19 ayant une forme simple ou modérée de l'infection sont un confinement strict à domicile et l'observation de mesures barrières visant à éviter la contamination de l'entourage du patient « jusqu'à sa guérison ». L'expérience montre qu'il est extrêmement difficile de respecter ces consignes pendant la durée nécessaire dans un espace domiciliaire restreint, quand les personnes qui y vivent sont nombreuses ou présentent des facteurs de risque. Ces difficultés favorisent la survenue de cas secondaires dans l'entourage du patient. Le même risque de transmission intra-domiciliaire existe autour d'un convalescent après une hospitalisation pour Covid-19.
 

Afin de réduire le risque de transmission intra-domiciliaire qui contribuerait à l'entretien de l'épidémie, l'Académie nationale de médecine recommande que des établissements hôteliers (ou autres lieux de résidence assimilés) soient mis à la disposition des Agences Régionales de Santé pour accueillir, jusqu'à la guérison clinique et la négativation des tests de détection virale, les patients atteints de formes simples ou modérées de Covid-19, ou convalescents de cette maladie sortant de l'hôpital, sur la base du volontariat.

Cette disposition ne s'appliquerait pas dès lors que les caractéristiques du domicile et de l'entourage du patient permettent un confinement efficace.

 

[1] Communiqué de l'Académie : « Pandémie de Covid-19 : mesures barrières renforcées pendant le confinement et en phase de sortie de confinement »

[2] Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 


Prenez soin de vous et des animaux



 
#mediationanimaleconfinement
 
 

Prenez soin de vous et de vos proches.
Respectez les consignes sanitaires du gouvernement.

 
Médiation animale et confinement - Claire Corbel - psychomotricienne

La Fondation vous donne la parole

Pendant cette période de crise sanitaire inédite, la Fondation a souhaité donner la parole aux acteurs de la médiation animale pour connaître leur quotidien et le message qu'ils vous adressent. Aujourd'hui, Claire Corbel, psychomotricienne.

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Adopter un animal en période de pandémie.

Le ministère de l'intérieur autorise les sorties en refuge pour adopter un animal à compter du 16 avril.
Plus d'informations sur le site de France 3.

les-excellents

La musique adoucit les moeurs

Pour vous détendre ainsi que vos animaux, une version unique du "Beau Lérot de Vaclav Havel" par les excellents.

 

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dimanche 12 avril 2020

Alerte info : en vélo, au pas de course, ou en marchant tout simplement les distances à respecter ne sont pas les mêmes...

LE JOGGING, FACTEUR IMPORTANT DE CONTAGION DU CORONAVIRUS SELON UNE ÉTUDE

Mis à jour le  | Publié le 
Les joggers sont de plus en plus nombreux depuis le début du confinement à Paris.[BERTRAND GUAY / AFP]

Alors que depuis le confinement, il y a une recrudescence du nombre de joggers notamment à Paris, des simulations réalisées par l’entreprise américaine Ansys révèlent que la distance d’un mètre préconisé entre les personnes n’est pas du tout compatible avec le footing.

En s’appuyant sur une étude réalisée par les universités de Louvain (Belgique) et d’Eindhoven (Pays-Bas), le spécialiste dans la simulation numérique explique en effet que les mesures de distanciation sociale ne sont pas les mêmes lorsque l’on se retrouve en train de courir. 

Avec les nombreuses structures fermées, les sportifs sont obligés de s'entrainer chez eux.
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Ainsi, observer une distance d’un mètre entre les individus ne serait pas suffisant pour limiter la transmission du virus. Dans plusieurs vidéos publiées sur sa page YouTube, Ansys a d'ailleurs tenté de l’expliquer en images.

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Simulation de l'évacuation de microgoutelettes à 4km/h selon les universités de Louvain (Belgique) et d’Eindhoven (Pays-Bas).

«Les recherches menées par Ansys montrent qu’une distance d’un mètre est insuffisante pour se protéger de la contamination par le Covid-19, a expliqué à Futura Sciences, Thierry Marchal, directeur Santé chez Ansys. En effet, à cette distance, les gouttelettes expulsées lors d’un éternuement ou d’une quinte de toux peuvent parcourir jusqu’à 28 m/s dans certaines conditions et n'ont pas le temps de retomber au sol sous l'effet de la gravité. Après 1,5 mètre ou 2 mètres, la majorité des gouttelettes, en matière de volume rejoignent le sol. Le risque de contamination est moindre, mais le risque nul n'existe pas toutefois.»

Conséquence, la pratique du jogging peut représenter un facteur aggravant de transmission du virus. Pourquoi ? Parce que la portée des molécules expulsées est plus grande. «Un coureur devrait respecter une distance de trois mètres minimum et les cyclistes de 10 mètres», préconise Futura Sciences. Les amateurs de footing sont prévenus.