Nora ANSELL-SALLES

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mardi 21 mai 2013

Les perturbateurs endocriniens quels risques pour demain ?


SANTÉ & ENVIRONNEMENT

Les perturbateurs endocriniens quels risques pour demain ?

Le mardi 4 Juin 2013  de 11H à 13H

ESPACE CHARENTON

327, rue de Charenton 75012 Paris


Métro
ligne 8 Station : Porte de Charenton - Tram T3 : Station : Porte de Charenton:
Bus :
Ligne PC 2 Arrêt : Porte de Charenton  Ligne 87 Arrêt : Charenton jardinier Ligne 111 Arrêt : Porte de Charenton

Par la route : Périphérique sortie : Porte de Charenton  Porte de Bercy


Ces substances toxiques qui nous entourent…


Notre santé dépend du bon fonctionnement de notre système endocrinien. Il régule la sécrétion d’hormones essentielles au métabolisme, à la croissance, au développement, au sommeil et à l’humeur…

Certaines substances, connues sous le nom de perturbateurs endocriniens, viennent perturber une ou plusieurs fonctions du système endocrinien et ainsi accroître le risque de survenue de problèmes de santé.
Baisse de la fertilité masculine, puberté précoce, malformations congénitales, cancers du sein,… autant de troubles qui sont en nette augmentation ces dernières décennies.


Certains perturbateurs endocriniens sont naturels tandis que d’autres synthétiques sont  présents dans les pesticides, les appareils électroniques, les produits d’hygiène personnelle et les cosmétiques.

Certains additifs alimentaires ou contaminants présents dans l’alimentation sont également susceptibles de perturber le système endocrinien.


La santé environnementale soulève des problématiques émergentes directement liées à notre état de santé. Même s’il est encore extrêmement difficile de déterminer exactement les causes et les effets,
les pouvoirs publics devront définir des priorités de recherche pour étudier les liens entre les perturbateurs endocriniens chimiques et la santé et ainsi atténuer les risques. Il incombe aussi à tous de protéger les générations futures.




Pour en débattre :



Animateur
:

Jacques DRAUSSIN, Rédacteur en chef du magazine « Bien Sûr Santé »


Intervenants
:


Dr William VEZINET, Médecin inspecteur de santé publique, ancien Conseiller technique à la direction de L’hospitalisation et de l'organisation des soins
«Le principe de précaution et les risques populationnels»;


Pr Robert BAROUKI, Directeur de l’Unité UMR-S 747 Inserm-Université Paris Descartes "Toxicologie Pharmacologie et Signalisation Cellulaire"

«Les perturbateurs endocriniens: liens avec les pathologies et leurs modes d’actions»


Léonora TREHEL, Présidente de la mutualité française Ile de France

«Le contexte et les enjeux en Ile-de-France, l’implication de la Mutualité Française»



Valérie DOMENEGHETTY, WECF Ile-de-France Consultante en santé environnementale

«Les actions du WECF: présentation  des actions de sensibilisation à travers les ateliers Nesting et MA maison MA santé »


Débat avec la salle



Un déjeuner réunira intervenants et journalistes

 

NOTA : l’Assemblée générale nationale de la MGEFI se déroulera les 18 et 19 juin prochains au palais des congrès de Reims.

Confirmation de présence et inscription au déjeuner auprès de :

Nora ANSELL-SALLES
06 70 74 15 42/ 06 60 43 58 09

nansellsalles@mgefi.fr

vendredi 15 février 2013

C'est à lire : « Plantes toxiques à usage médicinal du pourtour méditerranéen »


de  V. Hammiche, R. Merad, M. Azzouz – Editions Springer

 

 

 L’intérêt nouveau pour les remèdes naturels engendre un retour en force du végétal, mais on a parfois oublié que la nature, grande pourvoyeuse d’aliments et de remèdes, constitue aussi un réservoir redoutable de poisons. Ainsi, les services hospitaliers de réanimation enregistrent-ils chaque année des centaines de cas d’intoxications, parfois mortelles, suite à l’usage impropre ou inconsidéré de certains végétaux. Et, malgré les progrès réalisés dans les investigations toxicologiques, il arrive, encore, que médecins et SAMU soient déroutés face à certains tableaux toxiques, ne sachant quel traitement mettre en place, par méconnaissance des végétaux pouvant être à l’origine des empoisonnements observés.

 

L’objectif de cet ouvrage est de présenter les données éparses existant aussi bien dans les archives des centres antipoison, des établissements hospitaliers et des laboratoires universitaires que dans la littérature internationale afin de présenter une documentation sur les plantes vénéneuses du Maghreb et, plus largement, du pourtour méditerranéen. Il se veut un outil commode, à destination des praticiens cliniciens et analystes, à travers des fiches de synthèse résumant les principales données botaniques, toxicologiques et analytiques. C’est également une aide au diagnostic de ces intoxications destinée aux urgentistes et aux spécialistes des laboratoires de toxicologie d’urgence notamment, ceux de la rive Nord de la Méditerranée pouvant être confrontés à des cas liés aux plantes importées par la population immigrée.

 

Cette synthèse permet d’informer les professionnels comme les profanes, des dangers pouvant résulter d’un mauvais usage des plantes et des intoxications qu’elles peuvent provoquer. Elle donne les moyens d’identifier les plantes incriminées à travers un descriptif botanique simple accessible au personnel des structures d’urgence. Une aide supplémentaire est apportée par les tableaux récapitulant les noms vernaculaires d’usage courant. Les auteurs, pharmaciens toxicologues et botaniste, réunissent les compétences botaniques, chimiques et médicales donnant à cet ouvrage une véritable caution scientifique.

 

Victoria Hammiche a exercé en tant que pharmacien, professeure en botanique Médicale à l’université d’Alger, chef de service de la Pharmacie au CHU Mustapha – Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’ Alger. Rachida Merad a été professeure en Toxicologie à l’université d’Alger, chef de service de Toxicologie et du Centre anti-poisons d’Alger au CHU Mustapha, CHU Bab El Oued d’Alger. Mohamed Azzouz est pharmacien, professeur en toxicologie à l’université d’Alger. Il a été chef d’unité de Toxicologie, service de toxicologie au CHU Bab El Oued, et est actuellement chef d’unité de toxicologie, Service de Biologie-Toxicologie à l’EHS Ait Idir à Alger.

jeudi 20 décembre 2012

JOUETS TOXIQUES : PÉTITION DE L’ASSOCIATION WECF SUR CHANGE.ORG POUR L’INTERDICTION DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS


·         Près de 4000 personnes ont signé en quelques jours une pétition sur Change.org pour l’interdiction des perturbateurs endocriniens dans les jouets.

·         Hier, Arte rassemblait près de 400 000 téléspectateurs lors d’une soirée spéciale “Jouets Toxiques”

PARIS, le 19/12/2012 – L’association Women for a Common Future (WECF-France) lance une pétition sur Change.org appellant la Ministre de l’Écologie Delphine Batho à faire interdire les perturbateurs endocriniens dans les jouets et les articles de puériculture.

Cette pétition intervient quelques jours après le vote par le Sénat de l’interdiction du Bisphénol A dans les contenants alimentaires. À la suite de ce vote, Madame Batho avait en effet annoncé publiquement que la France pourrait proposer une interdiction de ces substances dans les jouets au niveau européen.

Nous sommes satisfait que le gouvernement s’engage dans cette direction, mais nous attendons des actes. Cela fait des années que le sujet de la sécurité des jouets mobilise en période de Noël mais passe aux oubliettes dès la saison d'hiver passée. Preuve que la nouvelle réglementation européenne n'est pas adéquate: elle est déjà en cours de révision alors qu'elle n'est pas encore entrée en vigueur!” explique Elisabeth Ruffinengo, chargée de mission plaidoyer à WECF France.

La semaine dernière, WECF publiait les résultats d’une étude auprès des acteurs du marché (distributeurs et fabricants). “Un constat alarmant tant par le manque de transparence des professionnels (seules quatre enseignes sur seize ont accepté de répondre) que par l’absence de mobilisation contre les substances toxiques (une seule enseigne a affirmé avoir supprimé de ses ventes les produits composés de Bisphénol A)”, déclarait alors l’association.

Aucune information n’est aujourd’hui disponible pour les parents qui souhaitent acheter des produits sains pour leurs enfants”, déplore Elisabeth Ruffinengo. “Nous avons donc lancé cette pétition sur Change.org car il est urgent de mettre en place un système pour que ces produits soient signalés aux consommateurs, avant d’être interdits au niveau européen.”. Ce manque d’information s’est illustré par les centaines de questions de téléspectateurs postées sur le chat qui a suivi l’émission “Jouet Toxiques”, diffusée ce mardi 18 décembre sur Arte.

Ce sujet semble être au coeur des préoccupations des Français : plus de 45 000 personnes ont signé la pétition Réseau Environnement Santé pour l’interdiction du Bisphénol A dans les contenants alimentaires, pétition qui a poussé les Députés français à faire appliquer la loi “Bisphénol A” dès le 1er janvier 2015, au lieu de juillet 2015.

Selon Benjamin des Gachons, Directeur des campagnes de Change.org, “le succès de ces pétitions lancées sur Change.org montre qu’en cette veille de Noël, les questions liées à la santé, et en particulier aux substances toxiques contenues dans les produits de grande consommation mobilisent massivement les citoyens.”

Lien vers la pétition du WECF sur Change.org: www.change.org/JouetsToxiques


Lien vers la page d’Arte “Jouets toxiques” http://www.arte.tv/fr/thema-jouets-toxiques/7088102.html

Lien vers le Chat d’Arte sur les Jouets Toxiques http://www.arte.tv/fr/jouets-toxiques/7089264.html