Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 26 février 2014

Compte rendu de la réunion entre Martin Hirsch, DG de l'APHP, et une délégation du MDHP

Compte rendu de la réunion entre Martin Hirsch (MH), DG de l'APHP, et une délégation du MDHP composée de Nathalie De Castro, Jean Paul Vernant, Bernard Granger et André Grimaldi, le 17/02/14

 
Au cours d'une réunion ayant duré plus de 2 heures, 4 points essentiels ont été abordés:


1. La dette et le déficit de l'APHP

2. La « restructuration » de l'APHP

3. L'avenir de l'Hôtel Dieu

4. Les conditions de travail des équipes soignantes


Voici les points essentiels que nous avons retenus :


1) La dette se situe à 2,4 milliards soit 32 pour cent du budget de l'APHP. Elle est dans la moyenne nationale et il est exclu de l'accroître. Cette dette à une histoire. Elle a plus que doublé ces 6 dernières années. Elle a notamment permis de financer la construction de la maternité de Port Royal et le bâtiment Laennec de Necker. Les 2 investissements lourds d'actualité concernent Lariboisière pour un peu moins de 300 millions et l'hôpital Nord (Bichat Beaujon) pour environ 700 millions, voire plus. L'APHP n’a pas les moyens de cet investissement. La mise en œuvre dépendra donc d´une décision du gouvernement. On a trop négligé les "petits investissements" nécessaires pour assurer l'entretien, le renouvellement et la modernisation des bâtiments et des plateaux techniques.


2) MH défend, en accord avec l'ARS, une vision de santé publique centrée sur les territoires. L'APHP doit à la fois nouer des partenariats avec les établissements publics hors APHP et les professionnels de ville, et mieux justifier sa spécificité et sa plus-value. Selon les normes actuelles, l'activité dite de recours ne représente que sept pour cent de l'activité de l'APHP. Elle est sous-évaluée et nécessite une révision de sa définition. Les choix d'activités et les plans de restructurations ne devraient se faire ni sur les seules critères médicaux ni sur des critères de rentabilité (T2A) mais sur des critères de Santé publique avec une évaluation médico économique globale (allant au-delà du critère de rentabilité pour l'établissement ou pour l’APHP).

Au-delà des conséquences générales de la T2A et de la loi HPST sur les rapports entre établissements et sur leur gouvernance, la concurrence entre GH, entre pôles ou entre services ne peut pas être le mode de fonctionnement interne à l'APHP qui doit procéder d'une planification interne concertée.

MH n'envisage pas de se lancer dans une nouvelle réforme de structures après celle des GHU puis celle des GH. Sur cette question il avancera, dit-il, de façon pragmatique : « le nombre de GH pourra évoluer si nécessaire ». L’essentiel est de changer le mode de fonctionnement et d'inverser la tendance actuelle au chacun pour soi au besoin au détriment des autres.


3) A notre question sur le caractère pléthorique et le manque d'efficience du siège, MH a répondu que contrairement à certains de ses prédécesseurs il n'a jamais dit que le siège était pléthorique et qu'il s'engageait à le réduire. « Sur cette question comme sur les questions de restructurations, je préfère être pragmatique et avancer au cas par cas. »

4) Par contre MH a été très clair sur la méthode qu'il souhaite promouvoir en rupture avec le passé. La concertation doit précéder la décision et non la suivre. Il faut 1) définir la question posée à partir d'une analyse documentée ; 2) fixer un calendrier pour la discussion et la décision ; 3) ouvrir la discussion sur la base de divers projets en évaluant les avantages et les inconvénients de chacun sur le plan médical comme sur le plan financier ; 4) les professionnels concernés par la décision doivent être associés depuis le début à la réflexion ; 5) la décision doit être motivée et transparente hors des enjeux de pouvoirs. Le MDHP ne peut qu'approuver et constater que ce n'est pas la méthode qui a été jusque-là appliquée, qu'il s'agisse de Trousseau, de Béclère ou de l'Hôtel Dieu. Les décisions étaient prises avant la concertation, celle-ci étant réduite au mieux à une pédagogie. Les professionnels opposés à la décision étaient systématiquement accusés de « conservatisme patrimonial ».


L'avenir de l'Hôtel Dieu servira de test à la nouvelle méthode prônée par MH. Il a convenu que le projet actuel est insuffisant sur le plan médical et inexistant sur le plan financier. La délégation du MDHP a souligné que la mise en place d'une nouvelle méthode pour l’Hôtel Dieu nécessite le changement de l’équipe de pilotage.


5) Le MDHP a insisté sur la dégradation des conditions de travail ces dernières années en raison de 3 paramètres: augmentation de l'activité, réduction des effectifs (plus de 5000 en 10 ans selon les syndicats du personnel), déstructuration des équipes et des services conséquence de la loi HPST qui a mis en place de fait un « management d'entreprise » .Nous avons déploré le hiatus entre l'hôpital réel vécu par les soignants et les tableaux des emplois de l'administration. La « gestion numérique » de l’hôpital est déconnectée de la réalité du système D que vivent au quotidien les équipes soignantes : pas de reconnaissance de la qualification des infirmières cliniciennes qui suivent des patients mais confusion des tâches faute d'aides-soignantes ou d'agents hospitaliers, pas de définition de quota de professionnels nécessaires ( c'est à dire présents) par unité de soins. Pour le MDHP ce chiffrage de quota minimal devrait être présent dans les projets d'établissement dans la mesure où plusieurs études ont montré une corrélation entre la qualité des soins et l'existence d'équipes suffisamment nombreuses, stables et cohérentes. Sur ce point MH estime que la reconnaissance statutaire d'infirmière clinicienne est une priorité absolue qui devrait être inscrite dans la loi. Sans attendre l'APHP devrait avancer dans cette voie. Plus généralement, il reconnaît l'existence de contraintes externes mais il estime qu'il existe des marges de manœuvre internes grâce à une meilleure organisation et à une meilleure écoute des critiques et des propositions des différents professionnels. Il rapporte son expérience de visite de l'équipe de nuit de gériatrie à Ste Perrine.


Conclusion

Au cours cet échange très ouvert MH a exprimé 3 volontés

1 Améliorer la cohérence médicale interne à l'APHP (par exemple en cancérologie) et parallèlement accroître sa lisibilité externe

2 Inscrire l'activité de l'APHP dans une politique de santé publique territoriale en construisant des partenariats et mieux documenter les spécificités de l'APHP

3 Réaffirmer la vocation de l'APHP de soigner de façon identique tous les patients quel que soit leur statut social


Le MDHP ne peut que partager ces objectifs mais voit mal comment ils pourront être atteints dans les conditions actuelles de financement (T2A, réduction de l'ONDAM, convergence tarifaire intersectorielle maintenue) et d’un management dominé par le concept de « business plan ».

mercredi 22 mai 2013

Optic 2000 : un modèle coopératif au service du consommateur


Fort de la solidité et de la stabilité de son modèle économique coopératif, Optic 2000 revendique et développe depuis longtemps un positionnement articulé autour d'un axe fort : l'accès aux soins de qualité pour tous.

 

Depuis sa création en 1969 l'enseigne n'a cessé de croître pour devenir leader de la distribution optique en France, 1ère enseigne non-alimentaire du pays par nombre de point de vente : avec 1 200 points de vente au 1er janvier 2013, 80 % d'entre nous se trouvent à moins de 15 minutes en voiture d'un magasin Optic 2000...

 

Bien plus que des commerçants les opticiens du groupe s'affichent comme de véritables professionnels de la santé, conscients du rôle qu'ils ont à jouer dans le fonctionnement du système de santé français.

 
  

Coup de projecteur sur l'engagement en direction des professionnels de santé.

 
 
L’opticien partenaire et professionnel de la santé

 
  

Optic 2ooo, premier partenaire des complémentaires santé

 

Les opticiens Optic 2ooo ont passé des accords de partenariat avec de nombreuses complémentaires santé pour permettre aux clients de bénéficier de réels avantages. Au sein du groupement, une Direction des Partenariats santé a été créée : des outils informatiques et des process ont été créés afin de normaliser et de réguler les pratiques en magasin. En fonction de ces accords, les clients peuvent bénéficier :

 

®    De tarifs appropriés à chaque type de correction et de verre,

®    D’une réduction de la participation financière restant à charge (voire une dispense totale d’avance sur frais grâce au tiers-payant),

®    D’un équipement qui correspond à leurs besoins,

®    D’accords spécifiques avec les plus grands verriers (Essilor, BBGR, Carl Zeiss Vision, Novisia…).

 

L’enseigne lutte ainsi contre la marchandisation de la santé, pour défendre une consommation raisonnée.

 

Quelques chiffres :

 

®    Optic 2ooo est partenaire de près de 400 complémentaires santé.

 

Le permis européen

 

La position de leader et de précurseur du groupe conduit à toujours plus de transparence et d’exemplarité. Le permis de conduire européen en est un exemple : entré en vigueur le 19 janvier 2013, il précise, en application de la directive européenne sur le permis de conduire : « Tout candidat à un permis de conduire devra subir les examens appropriés pour s’assurer qu’il a une acuité visuelle compatible avec la conduite des véhicules à moteur. »

 

Dans le cadre de sa mise en place, Optic 2ooo et OptissimO ont lancé une expérimentation inédite en Alsace, permettant aux candidats au permis de conduire de faire tester gratuitement leur aptitude visuelle à la conduite chez les 54 opticiens partenaires. Depuis le lancement de « Mon permis à portée de vue », en avril 2012, ce sont plus de 1 000 personnes qui ont pu bénéficier de ces tests gratuits. Véritable enjeu pour la France en matière de sécurité routière et de prévention, cette expérimentation est prolongée en 2013 en Alsace. En effet, 90% des informations nécessaires à la conduite passent par la vue et 8 millions de conducteurs ont un défaut visuel non ou mal corrigé.

 

L’expérimentation « Mon permis à portée de vue » s’inscrit, en 2012 et 2013, au Plan d’actions de sécurité routière (PDASR) du Bas-Rhin.

 

Quelques chiffres :

 

®    Près de 1 400 candidats au permis de conduire ont bénéficié des tests gratuits.

®    1/3 des candidats testés, dont l’âge moyen est de 21 ans, sont déjà porteurs d’un équipement optique (lunettes et/ou lentilles de contact).

®    Moins de 2% ont une acuité visuelle binoculaire inférieure à 5/10ème (seuil fixé pour une conduite en toute sécurité).

®    20% ont néanmoins été orientés vers un ophtalmologiste.

®    Plus de 98% des candidats testés estiment que la démarche est utile.

®    90% d’entre eux pensent qu’un contrôle de vue devrait être systématique.

 

La certification AFNOR

 

L’enseigne Optic 2ooo s’est engagée dans une démarche de certification AFNOR pour l’ensemble de son réseau. Lancée en mars 2011, cette mise en place s’inscrit dans la volonté de garantir toujours plus de service à ses clients.

 

La certification AFNOR implique un engagement très fort de chaque magasin : pour pouvoir prendre soin de la santé visuelle de tous, chaque membre de l’équipe se doit d’être irréprochable en matière de qualité de service client. Une organisation optimale du magasin et la formation régulière des collaborateurs constituent des éléments-clefs. L’obtention de la certification n’est possible que si le magasin répond à une quinzaine de critères très complets, répartis sous six grands thèmes : déontologie et éthique, accueil du client, relations avec les partenaires santé et les prescripteurs, prestation de service, suivi et satisfaction du client. Ils permettent de mesurer la qualité des conseils, des prestations et des services qui sont fournis en magasin, de valider la cohérence entre l’ordonnance et le produit proposé dans le respect du cadre légal, et enfin de tester l’engagement de loyauté, de confiance et de transparence vis-à-vis des complémentaires santé.

 

Quelques chiffres :

 

®    Au 15 avril 2013, 240 opticiens Optic 2ooo sont certifiés, soit près de 67% de l’ensemble des magasins d’optique certifiés en France.

®    50% du réseau devrait être certifié d’ici fin 2013.

®    Objectif : 100% du réseau certifié d’ici fin 2015.



Optic 2ooo, spécialiste de la Basse Vision

 

En France, 3 millions de personnes sont concernées par des déficiences visuelles. Partant de ce constat, Optic 2ooo s’implique depuis plusieurs années dans la Basse Vision, avec un double engagement :

 

®    Le développement de Centres agréés spécialistes Basse Vision sur l’ensemble de son réseau (111 centres à ce jour, objectif de 150 centres d’ici à fin 2013),

®    L’ouverture du Centre Basse Vision CECOM (Centre d’essais et de conseils en optique pour les personnes malvoyantes) avec la Fondation Groupe Optic 2ooo.

 

Ouvert en octobre 2010, le Centre Basse Vision CECOM a pour vocation d’informer les malvoyants, de leur faire essayer et de leur conseiller les aides visuelles les mieux adaptées à leurs besoins. Ce service gratuit permet aux personnes parfois sous-informées d’envisager une amélioration de confort de vue et donc de vie. Situé à proximité de l’Institut de la Vision, à Paris, le Centre Basse Vision CECOM est un service informatif, neutre et personnalisé, à but non lucratif, ni commercial, ni médical.

 

 

 

 

Créé en 1962 par cinq opticiens de l’ouest de la France, le Groupement d’achats des opticiens lunetiers (Gadol) a donné naissance, sept ans plus tard, à l’enseigne
Optic 2ooo. Depuis 1969, celle-ci n’a cessé de croître pour devenir leader de la distribution optique en France, première enseigne non-alimentaire du pays par nombre de points de vente.

 

Le Groupe Optic 2ooo est aujourd’hui composé de :

 

®      Optic 2ooo : 1 200 points de vente,

®      Gadol : 225 points de vente,

®      Optic 2ooo Suisse (création en 1999) : 53 points de vente,

®      Lissac (rachat en 2005) : 208 points de vente,

®      AUDIO 2OOO (création en 2009) : 258 points de vente,

®      Audioptic Trade Services, GIE qui fournit produits et services aux différentes enseignes.

 

Toutes ces sociétés ont contribué à dégager en 2012 un chiffre d’affaires magasins de 1 182 millions d’euros TTC.

 

 

NDLR : MGEFI et OPTIC 2000

Dans le cadre de la convention  Optistya les adhérents de la MGEFI bénéficient de la charte signée avec  enseignes Optic 2000 signataires de la convention soit environ 1/3 du réseau Optic 2000

Rendez-vous sur le site mgefi.fr