Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 23 novembre 2016

Le Sénat a adopté le PLFSS pour 2017


Communiqué de séance

Paris, le 22 novembre 2016
Le Sénat a adopté le PLFSS pour 2017

Mardi 22 novembre 2016, à l’issue des explications de vote des groupes, le Sénat a procédé à un vote solennel, par scrutin public en salle des Conférences, sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017. Le texte, modifié par le Sénat, a été adopté par 182 voix pour et 148 contre (voir les résultats du scrutin).
En savoir plus :

- Consulter les comptes rendus
- Rapporteurs pour la commission des affaires sociales

- Rapporteur pour avis au nom de la commission des finances : Francis Delattre (Les Républicains - Val-d’Oise)

Contact presse :
Juliette Elie
01 42 34 25 03 - presse@senat.fr

vendredi 9 octobre 2015

Régime obligatoire d'assurance maladie des fonctionnaires : le PLFSS 2016 inscrit dans la loi la fin de la gestion mutualiste !

Régime obligatoire d'assurance maladie des fonctionnaires :
le PLFSS 2016 inscrit dans la loi la fin de la gestion mutualiste !



Fin 2014, étaient publiées les préconisations des deux inspections générales visant notamment à
concentrer les opérateurs de gestion autour de deux seuls acteurs (la CNAMTS et la MSA) et à renvoyer à terme la gestion de l'assurance maladie obligatoire des fonctionnaires à la CNAMTS.
La MFP avait alors vivement réagi pour dénoncer ces conclusions « choquantes », les inspections
reconnaissant elles-mêmes l'intérêt d'une gestion couplée obligatoire et complémentaire !

Aujourd'hui, le PLFSS persiste et signe …

L'article 39 du projet de loi prévoit la concentration des régimes (indépendants non agricoles,
fonctionnaires, étudiants … ) et supprime, à compter du 1er janvier 2020, la délégation de gestion des
mutuelles territoriales et hospitalières. Il remet en cause les habilitations des mutuelles de fonctionnaires de l'Etat, qui deviendraient de simples délégataires de gestion révocables par décret, dessaisissant au passage le Parlement de ses prérogatives !

Or, ce modèle de gestion mutualiste a pourtant fait ses preuves :

o La qualité du service rendu par les mutuelles, évaluée sur la base d'indicateurs communs avec les
CPAM, est clairement reconnue par la CNAMTS elle-même qui a tout récemment salué leurs
performances en constante progression depuis 2010.

o Les adhérents fonctionnaires1 sont très satisfaits du modèle actuel : ils plébiscitent à 89 % la gestion de leur régime obligatoire par leur mutuelle.

Ainsi, alors même que les fonctionnaires font confiance à leur mutuelle professionnelle pour gérer
efficacement leur assurance maladie obligatoire, alors même que la Ministre de la Fonction publique vient de réaffirmer2 son engagement à défendre le modèle de protection sociale global et solidaire porté par les mutuelles de fonctionnaires, les actes contredisent une fois encore la parole publique !

La MFP et les Organisations syndicales de la Fonction publique ont su impulser ensemble, dans le strict respect de leurs champs de compétences respectifs, les évolutions nécessaires pour toujours mieux protéger les agents publics leur vie durant. Elles demandent aujourd'hui au Gouvernement le retrait pur et simple de cette mesure particulièrement pénalisante pour l'avenir de la protection sociale de plus de 6 millions d'assurés fonctionnaires.

Contact Presse : Laurence Tribillac au 01 44 10 87 22 / laurence.tribillac@mfp.fr

1 Résultats de la dernière enquête menée en janvier 2011 par l’institut de sondage TNS Sofres auprès de 1700 fonctionnaires

2 Magazine MFP INDISPENSABLES - septembre 2015, accessible sur mfp.fr

mardi 29 septembre 2015

Octobre, la vie en rose


Infolettre n° 225
mardi 29 septembre 2015
Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention. Tous les deux mois sur papier
dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité :  laurence@biensur-sante.com

EDITO
Octobre, la vie en rose
N'en doutons pas : pour la douzième année consécutive, la mobilisation autour du dépistage du cancer du sein sera forte. Les Pouvoirs publics, les associations, tout un aréopage du showbiz et des media vont une nouvelle fois tout faire pour que le « dépistage organisé » du cancer du sein accède enfin au statut de « dépistage généralisé ».
Car, après avoir connu une progression spectaculaire, le pourcentage de femmes âgées de 50 à 74 ans convaincues par cette campagne nationale reste irrémédiablement figé depuis 2008. A peine plus de la moitié d'entre elles acceptent de bénéficier d'un dépistage pourtant reconnu de grande qualité et parfaitement rôdé.
Alors que les événements mis en place autour de cette action de prévention majeure connaissent un succès grandissant, que l'information autour du cancer du sein et de son incidence (48.000 nouveaux cas annuels, 12.000 décès…) prend chaque année davantage d'ampleur, rien ne semble y faire.
Même la promesse d'une guérison constatée dans 90% des cas détectés précocement ne suffit pas à desserrer les freins empêchant le passage à l'acte de dépistage.
Comme il n'est évidemment pas question de baisser les armes devant le cancer le plus fréquent [et le plus meurtrier] chez la femme, Marisol Touraine et Agnès Buzin, présidente de l'INCa, ont décidé de bouleverser l'ordre bien établi des stratégies de communication convenues et de lancer une vaste concertation citoyenne et scientifique destinée à recueillir à la base les propositions et points de vue de chacun : grand public, professionnels de santé, associations, etc.
On pourrait se gausser de cette initiative décidant si tardivement de ne plus se contenter de sondages et de groupes de travail formels pour aller chercher à leur source les leviers de l'efficacité. C'est sans aucun doute l'attitude inverse qu'il faut adopter et se féliciter que le pouvoir politique reconnaisse – une fois n'est pas coutume – qu'il ne suffit pas d'annoncer pour réussir ni d'affirmer pour transformer les comportements.
Après tout, cette expérience de démocratie participative à la Ségolène, pourrait peut-être aussi s'appliquer à quelques aspects du texte de la loi Santé qui, paraît-il, souffrent de blocages chroniques…
Jacques DRAUSSIN

ACTUEXPRESS
Coeur : les femmes de plus en plus touchées
Le nombre d'infarctus continue à progresser
Le Fédération Française de Cardiologie tire le signal d'alarme à l'occasion de la Journée mondiale du coeur >>
Antibiotiques: toujours aussi automatiques?
Leur utilisation repart à la hausse
Le plan d'alerte sur les antibiotiques tablait sur une baisse de consommation de 25%. On en est loin >>
La démocratie participative au secours d'octobre rose?
La campagne de dépistage sous un jour nouveau
52%: c'est le pourcentage de femmes acceptant de bénéficier du dépistage organisé du cancer du sein. C'est trop p >>
Les audioprothésistes dans l'oeil du cyclone
Que Chosiir taille en pièces les profesionnels
L'association parle de scandale sanitaire et se livre à une attaque en règle du marché des aides auditives >>
IVG: 40 ans après, l'information manque encore
Mise en place d'un numéro d'appel gratuit
Alors que l'on célébrait lundi le 40e anniversaire de la loi Veil, 4 Français sur 10 estiment ne pas être suffisam >>
PLFSS: plus que 3,4 milliards à trouver
La branche maladie est encore fragile...
Alors que le déficit de l'Assurance Maladie devrait accuser un déficit de 7,4 milliards en 2015, Marisol Touraine >>
Alaitement maternel: ça progresse mais pas assez
On est encore loin des recommandations internationales
Aujourd'hui, en moyenne, les nouveau-nés sont nourris au sein durant 17 semaines. C'est mieux... mais pas assez? >>


Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

mercredi 20 novembre 2013

ALERTE INFO : 11ème colloque professionnel IPSE le 22 novembre 2013 dès 8h30 17-21, place Etienne Pernet, Paris 15ème


 

Généralisation de la complémentaire santé :

quelle nouvelle définition des rôles pour la sécurité sociale et les complémentaires ?

 

Vendredi 22 novembre 2013

de 8h30 à 13h00

 

accueilli par le groupe Macif: 17-21, place Etienne Pernet , Paris 15e

 

Compte-tenu des aléas législatifs et alors que le PLFSS 2014 est en cours d’adoption, les modalités de  la généralisation de la complémentaire santé  continuent de faire débat y compris chez les fonctionnaires. De nombreux défis demeurent. Ils tiennent à la place, au rôle des organismes complémentaires et à l’accès aux soins. Ils portent également sur l’articulation nécessaire avec l’assurance maladie obligatoire et la rénovation des contrats solidaires.

 

 

La généralisation représente un progrès puisqu’il va permettre d’augmenter la couverture de millions de salariés. Mais cette avancée pose incontestablement un certain nombre de questions.

 

En premier lieu, la généralisation de la complémentaire santé ne va-t-elle pas avoir pour effet d’augmenter des inégalités flagrantes et croissantes puisque les jeunes en situation précaire, les chômeurs de longue durée et les retraités, populations qui ont le plus besoin d’une complémentaire, ne sont pas visés par cette généralisation ? La complémentaire santé obligatoire ne va-t-elle pas par ailleurs encourager indirectement au désengagement de la Sécurité Sociale, clé de voûte d’une protection sociale solidaire, dans la prise en charge des soins ambulatoires ? Ne risque-t-on pas en outre de voir s’aligner les garanties de la complémentaire santé vers un minimum fixé par le panier de soins et se développer en sus un « marché » de la sur-complémentaire santé ?

 

La généralisation de la complémentaire santé appelle avant tout à couvrir et accompagner les personnes dans leur parcours de santé tout au long de la vie. Cela ne peut se faire qu’avec une coopération étroite entre le régime obligatoire et les régimes complémentaires, mais aussi avec les collectivités territoriales telles que les conseils généraux, les intercommunalités et les régions. La généralisation de la couverture santé ne pourra donc être réussie que si un certains nombres de défis sont relevés, comme la rénovation des contrats solidaires et responsables, une clarification de la participation des complémentaires à la gestion du risque ou encore une meilleure articulation avec l’assurance maladie de base.

 

PROGRAMME

 

08h30 Accueil des participants

 

09h00 Allocutions de bienvenue

 

Gérard Andreck, Président du groupe Macif

 

Alain Chenot, Président de l’Ipse

 

Animation de la matinée : Jean-Marie Spaeth, Président du GIP Santé et protection sociale internationale

 

 

09h20 Mise en perspectives des enjeux de la généralisation de la complémentaire santé et du rôle des acteurs de la protection sociale

 

Jean-François Chadelat, Président d’honneur du Fonds CMU

 

09h40 Table ronde 1 : Le point de vue des opérateurs

Michel Régereau, Président du conseil de la CnamTS

• Paul Grasset, Directeur général de ProBTP

• Joseph Deniaud, Président d’Harmonie Mutuelle

• Serge Brichet, Président de la MGEFI, Vice président MFP, membre du groupe Istya

 

10h30 Débats avec les participants

 

11h00 Pause

 

11h15 Table ronde 2 : Le point de vue des décideurs

Véronique Descacq, CFDT

Geneviève Roy, CGPME

Philippe Thouron, UPA

Michel Dieu, FO

 

12h15 Débats avec les participants

 

12h45 Conclusions

Valérie Devillechabrolle, Rédactrice en chef, Protection sociale Informations

 

13h00 Cocktail déjeunatoire

 

Renseignement et Inscription : Ipse - 92, boulevard de Magenta - F 75010 Paris
Tél. 33 1 40 37 13 88 - Fax : 33 1 40 36 07 65 - europesociale@euroipse.org

 

 

Coup de projecteur
 
MGEFI ET IPSE
09h40 Table ronde 1 : Le point de vue des opérateurs
 
Michel Régereau, Président du conseil de la CnamTS
• Paul Grasset, Directeur général de ProBTP
• Joseph Deniaud, Président d’Harmonie Mutuelle
• Serge Brichet, Président de la MGEFI, Vice président MFP, membre du groupe Istya

 



 


Contact presse MGEFI

Nora Ansell-Salles




Vous n’avez pu assister au colloque
mais souhaitez recevoir le Cpte rendu
Merci d’adresser votre demande par mail :

 

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

mardi 19 novembre 2013

Journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques

Marisol Touraine et Stéphane Le Foll mobilisés contre la résistance aux antibiotiques

 

A l’occasion de la journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, et Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, se sont rendus au laboratoire du Pr. François-Xavier Weill de l’Institut Pasteur ce matin.

 

Les antibiotiques sont indispensables pour soigner des maladies graves. Mal utilisés, ils favorisent le développement de résistances bactériennes. Concrètement, le risque est de ne plus pouvoir traiter des situations graves, les antibiotiques n’étant alors plus efficaces.



Lors d’une conférence de presse commune, les ministres ont annoncé des mesures pour favoriser le bon usage, préserver certains antibiotiques et informer, notamment :

1) Favoriser le bon usage des antibiotiques :
- Développement de l’utilisation des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) par les professionnels de santé, pour parvenir à une réduction importante des prescriptions inappropriées d’antibiotiques.

- Limitation de la durée de prescription et de délivrance de certains antibiotiques les plus générateurs de résistance, en réponse à des prescriptions parfois trop longues et donc inappropriées.

- Création d’un référent hospitalier sur les antibiotiques dans tous les établissements et de référents vétérinaires pour la prescription des antibiotiques critiques en médecine vétérinaire.


2) Préserver certains antibiotiques dits « critiques » (à garder pour des situations graves où ils sont le dernier recours) :
- Expérimentation de la délivrance à l’unité dans les pharmacies : Marisol Touraine a rappelé cette mesure prévue par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014.

- Proposition au niveau européen d’instaurer un statut particulier pour les antibiotiques en s’inspirant du statut des médicaments orphelins, pour maintenir sur notre marché les vieux antibiotiques et inciter au développement de nouveaux.

- Stéphane Le Foll a également rappelé son ambition de réduire fortement l’exposition antibiotique chez l’animal. Un objectif chiffré de réduction de l'utilisation des antibiotiques critiques pour l'homme sera fixé dans le cadre du projet de loi d'avenir de l'agriculture de l'alimentation et de la forêt discuté au Parlement en janvier. Des guides de bonnes pratiques de prescription seront élaborés et validés par les agences sanitaires. Par ailleurs un décret viendra renforcer les conditions préalables à la prescription de ces antibiotiques.


3) Informer les citoyens et mobiliser tous les professionnels :
- Création d’un nouvel indicateur hospitalier de suivi de l’exposition aux antibiotiques (ICATB 2) accessible au public en toute transparence,

- Lancement d'une campagne à destination du grand public et des professionnels par l’assurance maladie sur internet dès aujourd’hui.


Le gouvernement est pleinement engagé dans la lutte contre la résistance des bactéries aux antibiotiques, enjeu majeur de santé publique tant en santé humaine qu'animale. L'action du Gouvernement en la matière s'inscrit pleinement dans l'objectif fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : Une seule santé.


NDLR : MGEFI et ANTIBIOTIQUES
Internet                                
  • Dr MOPS                      
  •  


    mercredi 6 novembre 2013

    PLFSS : Un risque de nivellement par le bas de la qualité des équipements optiques des Français


    Le projet de loi de Financement de la sécurité sociale 2014 (article 45) introduit deux mesures ayant un impact direct sur l’accès aux équipements optique et aux modalités de prises en charge.

    "Si sur le fond, les mesures liées à l’optique peuvent apparaitre intéressantes, leur rédaction laisse clairement présager le renforcement des inégalités sociales et économiques, la mise à mort de notre système de protection sociale à la Française et de la filière optique au profit des complémentaires santé, seules vraies gagnantes des différentes mesures en cours de discussion !"
    explique Christian Roméas, président du SynOpE.

    La première mesure vise à étendre le dispositif CMUC aux bénéficiaires de l’ACS (700 000 personnes environ). La détermination de ces tarifs est renvoyée à la négociation conventionnelle tripartite. Mme La Ministre avertit : si la négociation n’aboutit pas, elle tranchera par décret !

    "Mais quelle négociation Mme la Ministre ? Dans la mesure où vous la promettez sans cesse mais ne la mettez jamais en place !"

    s'insurge Christian Roméas.

    La seconde mesure concerne tous les français qui bénéficient d’une complémentaire santé par le biais des Contrats responsables (93% des contrats). Le gouvernement veut fixer un montant minimal de prise en charge et un plafond tarifaire.

    Si nous sommes favorables à étudier la détermination d’un plancher et d’un plafond de remboursement, cela ne doit s’envisager QUE dans la concertation avec les professionnels de l’optique mais tel n’est pas le cas !

    Les professionnels de santé directement concernés n’ont même pas été consultés sur cette mesure.
    La rédaction du texte revient à fixer de manière déguisée des tarifs imposés au secteur de l’optique ! Avec des milliers de perte d’emplois à la clé !

    Ce plafond tarifaire sera-t-il basé sur le tarif de responsabilité qui n’a pas été modifié depuis plus de 30 ans ? Et sans qu’aucune étude d’impact économique n’ait été réalisée ?

    Faut-il accepter de mettre à mort la filière optique française au profit des seules complémentaires santé et au détriment de la qualité des produits optique accessibles aux français ?


    Le SynOpE attend de la Ministre de la Santé qu’elle mette ENFIN en œuvre la concertation avec les professionnels de l’Optique qu’elle ne cesse de promettre mais que nous attendons toujours, alors que pendant ce temps là, les mesures pleuvent

    NDLR : MGEFI ET OPTIQUE
    La MGEFI et sa vision de l'optique avec Optistya                     
    Rechercher un professionnel de santé                     
    Remboursement des équipements d'optique vendus en ligne
    Foire aux questions sur la santé                     
    F.A.Q. Santé                     
    Foire aux questions sur la prévoyance                     
    Foire aux questions pratiques                     
    Réaliser vos simulations                      
    Fiches pratiques santé                     
    La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya
     
     

     
     
     

    lundi 28 octobre 2013

    L'article 12bis du PLFSS condamne la possibilité pour les pharmaciens d'enclencher une spirale vertueuse de décélération des prix et précarise grandement les 8000 emplois des dépositaires


    En introduisant un article additionnel par amendement (n°809) qui crée une nouvelle taxe de 20% sur les ventes directes de produits de santé (sauf ceux listés à l’article L. 138-9 du code de la sécurité sociale), le gouvernement prend le risque de les condamner et de mettre en péril le métier des dépositaires de produits de santé. Cet amendement, qui modifie l’article L. 138-2, introduit donc une troisième taxe qui  va aboutir à l’inverse du but recherché, qui est de favoriser les économies sur les dépenses de médicaments :

     

    -        il limite la régulation des dépenses de santé en interdisant la concurrence sur les coûts des traitements par les pharmaciens

    -        il est mortifère pour un pan entier de la distribution des produits de santé en concentrant alors cette distribution entre les mains des grossistes-répartiteurs

    -        ne pouvant plus mettre en concurrence les distributeurs, il contraint les pharmaciens à payer des frais de livraisons injustifiés aux grossistes


    Les dépositaires, acteurs de la distribution des produits de santé ne représentent aucun coût pour l’assurance maladie. Travaillant par ordre et pour le compte des entreprises productrices de produits de santé, ils sont rémunérés par elles et ne pèsent donc pas sur les comptes de la Sécurité Sociale (définition ici). En taxant les ventes directes de produits de santé, le gouvernement prend le risque de mettre en situation extrêmement difficile un acteur de santé (puisque les dépositaires sont des établissements pharmaceutiques), assurant plus de 95% de la distribution des produits de santé à l’hôpital et acteur majeur des approvisionnements d’urgence sanitaire. En assurant une mutualisation des achats, il permet des coûts favorables au pharmacien d’officine ce qui assure une dynamique déflationnistes des prix des produits de santé (et tout particulièrement sur les produits non remboursés) par le jeu de la concurrence qu’il stimule.
     
    Les dépositaires demandent donc le retrait de cet amendement et se tiennent à la disposition des parlementaires pour répondre aux questions qui se posent.

    Jean-François Fusco
    Président de LOGSanté

    vendredi 18 octobre 2013

    Un PLFSS déconnecté de la Stratégie nationale de santé

    Le financement d’actions de prévention : une priorité pour 83% des usagers

    A première vue le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 ne comporte pas de disposition pesant directement sur les usagers. Cependant, on se rend vite compte qu’il prévoit des contributions détournées comme le financement d’une nouvelle franchise, le « forfait médecin traitant » par une taxe sur les complémentaires qui sera inévitablement répercutée sur les cotisations.

    Plus globalement, nous regrettons qu’il soit si timide face à de nombreux enjeux prioritaires pourtant bien identifiés dans la récente communication publique sur la stratégie nationale de santé.

    Prévention : une priorité absente dans les financements Pourtant 83% des Français[1] pensent que le financement d’actions de prévention doit être une priorité pour l’Assurance maladie, rejoignant les récentes déclarations de la ministre de la santé qui fait de la prévention le premier pilier de la future stratégie nationale de santé. Ce sont des engagements auxquels les associations d’usagers sont particulièrement sensibles et qu’elles auraient souhaité voir traduits dans le PLFSS pour 2014 sans attendre la future loi de santé publique.

    La très vive attente de nos concitoyens sur l’accès aux soins Des dispositions laissant espérer une plus juste utilisation des ressources investies dans la santé sont plébiscitées :

    - 73% des sondés pensent que le gouvernement devrait agir contre les dépassements d’honoraires à l’hôpital public (24% en mettant fin à cette pratique et 49% en l’encadrant mieux) ;

    - 79% de sondés estiment que les complémentaires santé doivent avoir un rôle pour encadrer les tarifs des dépenses de santé qu’elles remboursent (dépassements d’honoraires, prothèses dentaires, lunettes), dont 50% « tout à fait d’accord » avec cette proposition.

    Comme on le voit, la préoccupation de nos concitoyens sur le coût de la santé devient pour eux une priorité. D’ailleurs, la généralisation du tiers-payant chez le médecin est une mesure bien perçue pour 73% d’entre eux dans la perspective de faciliter l’accès aux soins pour tous.
    Le troisième pilier sans le sou

    Dans sa communication du 23 septembre dernier, le gouvernement a élevé la démocratie sanitaire au rang de troisième pilier de la stratégie nationale de santé. Mais, il n’y a strictement rien dans le projet de loi pour répondre au défi du financement de l’organisation et de la coordination de la représentation des usagers.

    Il est temps de passer à un financement plus mature de cette représentation. Le CISS reprendra donc devant le parlement son plaidoyer sur la création d’un fonds dédié pour la participation des usagers aux processus de démocratie sanitaire. Avec un financement aujourd’hui de 0, 0011 % du budget de l’assurance maladie, c’est un troisième pilier bien fragile !

    Des interrogations persistantes

    Soucieux de l’accès à des soins de qualité pour tous, nous adressons aux Parlementaires des propositions d’amendements portant notamment sur les points suivants :

    - Remplacement de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé par une CMU-c payante, pour simplifier le dispositif et étendre le nombre de bénéficiaires de la couverture complémentaire de bon niveau que constitue la CMU-c.

    - Encaissement des honoraires des praticiens exerçant en libéral à l’hôpital afin de mieux réguler leur activité.

    - Permettre aux salariés travaillant à temps très réduit d’accéder à un droit effectif aux indemnités journalières en cas d’arrêt maladie.

    En outre, au nom de la sécurité sanitaire et de l’égalité d’accès aux traitements, nous nous montrerons particulièrement vigilants dans les semaines à venir sur les articles 38 et 39 du PLFSS pour 2014 qui traitent des médicaments biosimilaires et de l’accès à l’innovation dans le cadre des autorisations temporaires d’utilisation.

    L’ensemble des dispositifs proposés et les exposés de leurs motifs sont disponibles sur le site du CISS : www.leciss.org/publications-documentation/enquetes-tribunes-plaidoyers-du-ciss

    [1] Sondage Viavoice pour le CISS, interviews réalisées par téléphone du 2 au 4 octobre 2013 auprès d’un échantillon de 1013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


    ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
    APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
    France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde
    SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

    mardi 15 octobre 2013

    "Le PLFSS 2014, quelle vision, quels enjeux?"

     Le petit- déjeuner-Débat organisé par l’Association DESSEIN qui s'est tenu à l'Institut Curie, avec le député Gérard Bapt, rapporteur général pour les recettes et l’équilibre des recettes générales pour le PLFSS 2014 et le député Jean-Pierre Door, vice-président de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, modéré par Christine Roullière-le Lidec et Guillaume Guichard, le 10 octobre 2013 -lendemain de la présentation en conseil des ministres du PLFSS 2014- a initier des discussions à la fois vives et passionnantes.


     
    Docteur Christine Roullière-le Lidec
     

    Le débat a début après l'allocution d'ouverture du sénateur Claude Huriet, président de Curie avec comme principaux temps forts :

     

    les échanges croisés entre le vice président du CA de la CNAMTS pour le MEDEF , et le secrétaire national aux questions de santé de la CFDT présents dans la salle et les députés, particulièrement apprécié.

     

    Les discussions qui ont démarré à cette occasion, ont entrainé de nouvelles ouvertures de travail.

     

    L'urgence de mettre en œuvre des réformes de fond pour que le système de santé puisse garder son niveau d'excellence et une soutenabilité financière a été soulignée au cours des différents échanges.

     

    De même le lien entre le PLFSS et la loi de santé publique qui reste à développer.

     

    L'importance de penser organisation des soins, parcours de soins et service rendu à la population avant de parler budget a été soulignée par la séquence entre la présentation de la stratégie nationale de santé et celle du PLFSS

     

    Même si de nombreuses questions n'ont pu être posées, et que des points d'amélioration subsistent…Pour autant ce débat à montré que les questions sur le parcours de soins, son organisation, son financement en particulier sont au cœur du système.

     

    Le prochain séminaire de DESSEIN « le Parcours de soin, so what ? » du 16 octobre 2013, arrive avec le bon timing.

    AGENDA :

     

    L’association DESSEIN (Dauphine EcoSanté Social Entente et Idées Nouvelles) avec l’Institut Curie et l’Université Paris Dauphine dans le cadre de Paris Sciences et Lettres, vous invite au Séminaire :

     

    «Le parcours de soins: So What?»

    Mercredi 16 octobre 2013

    8h30 - 12h30

    Salle Raymond Aron,

    Université Paris-Dauphine, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny – 75016 PARIS

     

    Le parcours de soins existe dans les faits mais il est également devenu un concept de politiques publiques. A ce titre, il fait l’objet de nombreuses discussions sans que l’on puisse encore bien cerner ni son périmètre ni ses objectifs.

     

    -       Quelle est son périmètre ? Sa réalité pour les acteurs du système de santé ? Sa finalité ? Des soins mieux organisés ? Un meilleur service médical rendu ? Des objectifs de santé publique identifiables et pratiques ? Une rationalité économique ? Un rapport cout-efficacité favorable ?

     

    -       Quelle gouvernance induit-il ? Une gouvernance régionale ? Nationale ?

     

    -       Quelle implication économique ? Peut-il être évalué ? Comment ?




    Inscription : christine.roulliere@wanadoo.fr