Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 7 février 2014

Des moyens supplémentaires au service de la sécurité des Parisiens


Depuis ce matin des moyens supplémentaires sont déployés dans les 10e, 18e et 20e arrondissements comme cela avait été annoncé en décembre dernier par le Ministre de l’Intérieur.
 
Vingt-cinq policiers, formés et connaissant le terrain, composent une nouvelle Brigade Spécialisée de Terrain (BST). Ils sillonneront quotidiennement les quartiers de la Gare du Nord, de l’Hôpital Lariboisière, du boulevard de la Chapelle pour se consacrer à des interventions de proximité.
 
L’action de cette nouvelle brigade de policiers est accompagnée de la mise en place d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) réunissant, autour du procureur de la République, les services de la préfecture de police, de la Mairie de Paris et des mairies d’arrondissement pour une réponse pénale plus adaptée et plus efficace à chaque acte de délinquance.
 
Enfin, la réunion de lancement de la nouvelle Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) du 20e arrondissement se tiendra aujourd’hui en présence notamment du préfet de police, du procureur de la République, de mon adjointe chargée de la prévention et de la sécurité et de la maire du 20e arrondissement.
 
Les décisions prises par le Ministre de l’Intérieur, le préfet de police, le procureur de la République et la Ville de Paris traduisent d’une façon incontestable notre souci commun d’œuvrer pour la sécurité de Parisiens. Elles amplifient la dynamique engagée par l’arrivée des 332 gardiens de la paix affectés dans les commissariats de Paris depuis le 4 décembre dernier.
 
Ces mesures viennent s’ajouter à un travail constant depuis 2001 pour s’adapter aux évolutions de la délinquance : augmentation de plus de 50% de la participation de la Ville de Paris au budget spécial de la préfecture de police qui atteint désormais 308 millions d’euros, création de dix équipes de correspondants de nuit, renforcement des effectifs des inspecteurs de sécurité (de 459 à 612 agents), mise en place du Plan 1000 caméras de vidéo-protection, création du Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GPIS), qui permet à 200 agents de sillonner les ensembles sociaux sensibles, dispositif de réparation pénale pour les auteurs de dégradations des Vélib’, armement des inspecteurs de sécurité et des agents du GPIS…
 
Je tiens donc particulièrement à saluer l’engagement conjoint, sur le terrain, des services de police, de justice et de la municipalité parisienne pour la sécurité de tous.
Bertrand Delanoë

vendredi 31 janvier 2014

Une réforme de la sécu étudiante...






Ivry-sur-Seine, le 31 janvier 2014
 
 
La LMDE demande une réforme de la sécu étudiante au service des étudiants
 
 




Alors que la FAGE et l'UFC Que Choisir demandent la suppression du régime étudiant de sécurité sociale, la LMDE réaffirme son attachement à cet outil au service de la santé des jeunes. Si un débat sur le fonctionnement de ce régime est rendu nécessaire par le manque de moyens alloués par l'Etat pour permettre aux mutuelles étudiantes de remplir leurs missions de service public dans de bonnes conditions, la LMDE dénonce des constats erronés et des solutions de facilité qui ne sauraient être à même d'améliorer l'accès aux soins des jeunes. Alors que plus d'un tiers des étudiants renoncent à se soigner, le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour renforcer le régime étudiant de sécurité sociale, socle de la santé des jeunes.


Un régime peu coûteux mais sous-financé

Les mutuelles étudiantes sont des actrices globales de la santé des jeunes qui assurent des milliers d'actions de prévention ciblées chaque année, accompagnent les jeunes dans leur prise d'autonomie et, à la différence des CPAM, sont implantées au cœur des lieux de vie et d'études des étudiants. Les mutuelles étudiantes assurent donc des missions pour partie différentes de celles de l'Assurance maladie.


Pour assurer ces missions auprès d'une population en perpétuel renouvellement, les mutuelles étudiantes perçoivent de la CNAM 52€ par an et par étudiant. C'est bien moins que le coût moyen de gestion des CPAM (65,8€) ce qui fait du régime étudiant un système peu coûteux au regard de l'ensemble de l'Assurance maladie. Néanmoins, cette rémunération reste insuffisante à couvrir le coût de gestion réel d'un assuré, assumé par les mutuelles étudiantes. Ce sous-financement chronique des mutuelles étudiantes est source de difficultés que la LMDE soulève depuis de nombreuses années. L'Etat doit aujourd'hui prendre ses responsabilités pour cesser de sacrifier la santé des jeunes sur l'autel d'une vision comptable de la Sécurité sociale. Nous refusons d'être des variables d'ajustement des comptes publics.



Santé des jeunes : tous les acteurs doivent prendre leurs responsabilités

La délivrance des cartes Vitales est au cœur de tous les débats. Or, contrairement à une idée répandue à tort, se ne sont pas les mutuelles étudiantes qui les délivrent mais un GIE commun à l'ensemble des centres de sécurité sociale. Ce GIE est géré par la CNAMTS. Pour raccourcir les délais de fabrication des cartes Vitale, tous les acteurs doivent donc être associés à la réflexion.



Pas de réforme du régime étudiant sans les étudiants

Pour la LMDE, si des réformes du régime étudiant de sécurité sociale sont indispensable, elles ne peuvent pas se faire sans les jeunes ni au mépris de leur accès à la santé.

 
La LMDE participera en ce sens aux Etats Généraux de la santé des jeunes[1] organisés par l’UNEF, première organisation étudiante représentative, afin d'être partie prenante de la réflexion engagée par les étudiants pour réformer leur système de sécurité sociale. La LMDE demande notamment le retour à un opérateur unique pour la gestion du régime étudiant de sécurité sociale, garant d'économies budgétaires et de meilleure lisibilité pour ses usagers.

Qu’est ce que la LMDE ?
 
Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la Sécurité sociale de plus de 920 000 étudiants et la mutuelle complémentaire de 320 000 d’entre eux, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.

La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.


[1] Les Etats Généraux de la santé des jeunes seront organisés le 31 Janvier 2014 à l’institut national des langues et civilisations orientales

 
 
 




 
 
 

 

 
 


 
 
 
 
 
 






 
 
 
 
 




 
 

vendredi 15 novembre 2013

Face aux nouveaux défis des actions de secours, MSF replace le droit humanitaire au service des victimes




« Dictionnaire Pratique du droit humanitaire » de Françoise Bouchet-Saulnier - Editions La Découverte

 
 
L’accès aux victimes peut il être interdit ? La sécurité nationale peut elle justifier la torture ? Comment qualifier un civil qui participe aux hostilités ? Qui décide qu’il s’agit d’un conflit armé, d’un trouble à l’ordre public ou d’une menace terroriste ? La publication d’une nouvelle édition actualisée du Dictionnaire pratique du droit humanitaire présente sous une forme simple comment le droit international humanitaire a évolué face aux nouvelles formes de conflits. Pensé du point du vue des victimes et de ceux qui leur viennent en aide il défend une interprétation civile de ce droit et détaille le sens de plus de deux cent mots banalisés dont les significations juridiques et politiques restent largement méconnues.

Ce droit, toujours en mouvement, est surexploité dans la gestion internationale des crises et des conflits et, simultanément, mis à mal par la rhétorique et les pratiques de la  guerre contre le terrorisme. C'est avec des arguments humanitaires ou au nom de la « Responsabilité de protéger » que des interventions militaires ont été décidées en Irak, Afghanistan, Lybie, RDC, Mali ou Somalie, au risque de faire croire que l’action humanitaire devrait être militarisée. C’est ce même déclencheur « humanitaire » et de lutte contre l’impunité qui a conduit à la création de la Cour Pénale Internationale (CPI) et à la mise en accusation de chefs d'Etat. Paradoxalement les concepts de base du droit humanitaire (torture, détention, garanties fondamentales en période de conflit et définition des conflits) ont failli disparaître dans les trous noirs juridiques intentionnellement fabriqués par la « guerre mondiale contre le terrorisme ». C’est cependant avec les débris de ce droit et de ces principes humanitaires que les acteurs de secours s’accrochent aux terrains pour agir en Syrie, au Yémen, en RCA au Pakistan et ailleurs quand les interventions internationales échouent ou se retirent.

Face à toutes ces remises en question, le droit humanitaire s’est malgré tout renforcé mais au prix de sa complexification.

D’une part les règles humanitaires fondamentales ont acquis le statut de règles coutumières devenant ainsi  utilisables sans accord préalable des Etats dans les conflits internes- qui sont la plus grande partie des confits armés contemporains. D’autre part les tribunaux internationaux se sont tardivement mais concrètement opposés aux interprétations abusives des Etats en rétablissant l’esprit et le contenu des garanties humanitaires fondamentales.

Cette complexification du droit humanitaire exige un effort nouveau de compréhension pour  les acteurs civils ou de secours.

Le Dictionnaire décrit les dangers potentiels, énonce la loi applicable et indique les moyens par lesquels faciliter l’application du droit et appréhender ses violations. Les entrées alphabétiques sont complétées par une analyse de décisions des tribunaux, des références bibliographiques précises, les adresses et contacts des organisations citées, un index thématique et une liste à jour des états de ratification de plus de trente conventions internationales et traités relatifs au droit humanitaire, aux droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit international pénal.

Une somme sans équivalent, destinée en particulier aux décideurs, journalistes, acteurs de secours, chercheurs et  citoyens engagés. Les précédentes éditions de ce dictionnaire ont été traduites en sept langues.

mercredi 13 novembre 2013

606 opticiens certifiés AFNOR pour leur qualité en optique


AFNOR ProContact référence plus de 500 opticiens certifiés « Engagement de service - Qualité en optique »

AFNOR ProContact valorise depuis septembre 2013 les opticiens certifiés « Engagement de service - Qualité en optique ». L’annuaire des professionnels de qualité du Groupe AFNOR référence 504 opticiens : 350 Optic 2000, 115 Krys et 39 autres enseignes. Avec AFNOR ProContact, les consommateurs pourront très facilement obtenir des informations auprès de l’opticien de leurs choix ; ils sont assurés d’obtenir une réponse rapide. Ils peuvent aussi donner leur avis sur leur opticien ; cet avis non rendu public, lui sera transmis et lui permettra de reprendre contact avec eux selon leurs souhaits.

AFNOR ProContact est un annuaire qui permet à tous de reconnaître professionnels engagés dans une démarche de qualité. Grâce à des fonctionnalités pensées pour les besoins spécifiques du particulier, l’internaute peut en quelques clics trouver un professionnel près de chez lui ou capable d’intervenir chez lui ; rentrer en contact avec les professionnels soit par téléphone soit par formulaire en ligne ; gérer ses demandes d’informations et de devis en ligne ; être mis en relation téléphonique gratuitement avec les prestataires…

Plus de 4000 prestataires de services peuvent être localisés et contactés facilement : sociétés de déménagement, sociétés de garde-meuble, services d’assistance à domicile pour les enfants ou les personnes âgées, entretien, maintenance dépannage en chauffage, diagnostics techniques immobiliers, dépannage automobile, hébergement touristique… Et dorénavant, des opticiens certifiés « Engagement de service - Qualité en optique ».
Régulièrement mis à jour, AFNOR Procontact suivra le déploiement de la certification « Engagement de service - Qualité en optique » auprès des opticiens qu’ils soient indépendants ou rattachés à une enseigne.



La certification « Engagement de service - Qualité en optique » a été élaborée par AFNOR Certification et validée avec toutes les parties prenantes de la filière vision (opticiens, centrales d’achats, ophtalmologistes, syndicats professionnels, associations de consommateurs…). De portée nationale, cette certification se base sur le respect de 15 engagements de service s’appuyant sur 6 critères de confiance* reprenant les bonnes pratiques de la profession en matière de prestation de service et de vente de produit d’optique. Pour les consommateurs, c’est un signe distinctif précieux pour identifier les opticiens qui s’engagent sur la qualité et la transparence de leurs prestations.
 
*Déontologie et éthique/Accueil client/Relations Partenaires santé et prescripteurs/Prestation de service/suivi du client/Satisfaction sur client


En savoir plus sur la certification

 

Vous pouvez les trouver par ville, sur http://www.procontact.afnor.org/# en sélectionnant « opticiens »
 

NDLR :
 
- MGEFI ET AFNOR
 
 
 

- MGEFI ET OPTISTYA

 
La MGEFI et sa vision de l'optique avec Optistya                     
  • La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya                               
  • Trouvez un opticien Optistya                     
  • Les opticiens du réseau Optistya                     
  • Fiches pratiques santé                     
  • La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya                               
  • Prémi                     

  • ·        

    vendredi 8 novembre 2013

    MGEFI : Bronchiolite du nourrisson : service de kinésithérapeutes de garde


    Si vous avez un enfant âgé de moins de 2 ans, il sera peut-être exposé cet hiver à l’épidémie de bronchiolite qui touche chaque année un nombre important de nourrissons. Si votre enfant contracte cette maladie, votre médecin peut lui prescrire des séances de kinésithérapie respiratoire.

     

    Ce traitement, souvent indispensable, évite dans de nombreux cas une hospitalisation. Mais votre kinésithérapeute peut ne pas être disponible certains week-ends.

    Pour vous aider, la MGEFI vous informe de la mise en place d’un service de kinésithérapeutes de garde. Ce service, accessible les samedis, dimanches et jours fériés d’octobre 2013 à février 2014, vous permettra d’accéder à un kinésithérapeute qui vous recevra à son cabinet.

    Cette initiative de la MGEFI, s’inscrit dans une action de partenariat entre MFP Services (Mutualité Fonction Publique Services) et les kinésithérapeutes de votre région.

    Cliquez ici pour télécharger les coordonnées des kinésithérapeutes à contacter près de chez vous



    

    lundi 28 octobre 2013

    La MGEFI recherche un(e) Responsable de service (H/F) basé à Paris



    Responsable de service « Gestion des contrats »

    Description de l'offre

    Encadrement, animation et gestion de l'ensemble des ressources humaines, financières et techniques du service ou de la région dont il a la charge.

    Proposition de projets de développement et étude de leur faisabilité humaine, financière et technique.-

    Conduite de projets spécifiques et thématiques, participe de manière très opérationnelle aux activités du service ou de la région placé sous son autorité.

    Coordination des activités d'un service conformément aux orientations politiques et stratégiques validées par la Direction Générale.

    Définir et mettre en œuvre l'organisation des activités du service, du département

    Définir et mettre en place les procédures de traitement des dossiers (délais, réglementation, ...)

    Elaborer ou mettre à jour les outils de suivi qualitatif et quantitatif de l'activité

    Prendre les mesures correctives selon l'évaluation de l'activité du service, groupe, département

    Entreprise

    La MGEFI place l'adhérent au cœur de sa mission qui repose sur la gestion du risque santé et prévoyance des agents des ministères économique et financier. Elle s'engage par ailleurs dans des actions de prévention sur l'ensemble du territoire. La MGEFI, comme le mouvement mutualiste, est portée par les valeurs de solidarité, de liberté, de démocratie et de responsabilité.

    Informations complémentaires

    Détail de l'offre

     

    Lieu de travail : Paris (Ile de France)

    Type de contrat :  tout public

    Date de début de contrat : 16/10/2013

    Expérience : Expérience exigée de 5 An(s)

    Connaissances bureautiques

    Qualification : Cadre

    Salaire indicatif : Annuel de 36 000,00 à 36 500,00 euros sur 13.5 mois

    Durée hebdomadaire de travail : 35h HEBDO Horaires normaux

     

    Taille de l'entreprise : 250 à 300 SALARIES

    Secteur d'activité : Mutualité
    http://www.miroirsocial.com/offre-emploi/la-mgefi-recherche-un-e-responsable-de-service-h-f-base-a-paris

    Vos candidatures sont à adresser par courrier électronique :
    MGEFI
    Frédéric RICHERT
    recrutement@mgefi.fr

    jeudi 24 octobre 2013

    Une grande première à l'Adacemie de Médecine...


    LES MARDIS DE L'ACADEMIE  DE MEDECINE

    Mardi 29 octobre 2013, 14h00

     

     

     

    CONFERENCES INVITÉES

     

    14h00 : Le Service de Santé des Armées par Jean-Marc DEBONNE (Médecin général des armées. Directeur central du service de santé des armées).

     

    14h30 : La médecine générale : une jeune spécialité pleine d'avenir par (ancien Président du Collège  National des Généralistes enseignants - CNGE).

    La médecine générale est aujourd'hui reconnue comme une discipline médicale universitaire à part entière. C'est l'aboutissement d'un long combat, emblématique d'une mutation à la fois de notre système soins et surtout des mentalités, dans le monde médical et l'opinion publique. Les avantages en termes d’efficience des soins comme de Santé publique sont évidents : la médecine générale est un observatoire indispensable de la population. L’expertise en médecine générale permet l’ajustement entre l’offre de soins, les demandes des patients et les besoins de santé.  L’articulation entre santé publique et médecine générale donne une dimension opérationnelle à cette expertise, avec des conséquences économiques  non négligeables. La littérature internationale montre que les systèmes de santé fondés sur des soins de santé primaires efficaces, avec des médecins généralistes possédant un haut niveau de formation, fournissent des soins plus rentables et plus efficaces que les systèmes moins orientés vers des soins de santé primaires. La légitimité de l’expertise en médecine générale est désormais acquise et sa pertinence est clairement établie : il appartient maintenant aux acteurs de soins et de santé d’en partager la nécessité.

     

    Agences et  autorités de santé

    (Organisateur : Michel HUGUIER)

     

    Introduction par Guy NICOLAS (Membre de l’Académie nationale de médecine)

     

    Communications

    La décentralisation des responsabilités de l’État dans le domaine de la santé publique par Renaud DENOIX de SAINT MARC (Membre de l’Académie nationale de médecine. Vice-président du Conseil d’État honoraire)

     

    Les agences nationales de sécurité sanitaires : constats et perspectives par Didier HOUSSIN (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) En près de vingt ans, le dispositif national d’expertise en matière de sécurité sanitaire, actuellement constitué de huit agences, a évolué dans sa composition mais il a perduré. S’il a permis un renforcement de la capacité de l’État à protéger la santé de la population, il n’a pas garanti une sécurité sanitaire totale. Le maintien des priorités données à la sécurité sanitaire dans le champ de la santé publique, la préservation d’une expertise scientifique crédible et de haut niveau, la contribution à relever le défi de la sécurité des soins et l’attention portée à l’organisation de la sécurité sanitaire au niveau européen détermineront l’avenir des agences nationales de sécurité sanitaire.

     

    La Haute autorité de Santé (HAS) par Michel HUGUIER (Membre de l’Académie nationale de médecine ) et Claude ROSSIGNOL (Membre correspondant honoraire de l’Académie nationale de médecine) La Haute autorité de Santé (HAS) a été créée en 2004 avec trois missions principales : la certification des établissements de santé, la définition des affections de longue durée (ALD) et les recommandations de bonne pratique médicale. La certification des établissements de santé est onéreuse, en 2012, 22,4 millions. C’est une procédure lourde qui mobilise quatre-vingt-neuf agents de la HAS (de la direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins), et six cent quatre-vingt-un experts visiteurs. Les éléments médicaux ne sont pris en compte que de façon très générale et théorique, ce qui a pu les faire qualifier par la Cour des comptes « d’angle mort ». S’adressant aux établissements dans leur ensemble, elle est amenée à se prononcer globalement sur des sites qui peuvent être de qualité très variées.

    Quant aux définitions des ALD, leur imprécision permet une certaine souplesse d’interprétation pour les médecins conseils des caisses. A contrario, elle entraîne, de considérables disparités des taux standardisés d’admission en ALD d’une région à l’autre. Enfin, les recommandations de bonne pratique devraient reposer sur les résultats des études scientifiques les plus rigoureuses et dûment référencées. Ce n’est guère le cas, aboutissant à des documents qui manquent de rigueur, de clarté et de concision. En conclusion, les résultats de trois des missions de la HAS que nous avons analysées sont peu convaincants. La suppression de la HAS, générerait des économies de soixante-sept millions. La certification des établissements pourrait être remplacée par des inspections inopinées de l’Inspection générale des affaires sociales ou du service médical des caisses d’assurance maladie. La définition des ALD et les recommandations de bonne pratique médicale pourraient être assumées par les sociétés savantes ou les académies comme le prouve l’exemple de l’hypertension artérielle. Cette orientation irait dans la direction suggérée par le rapport de 2012 de l’Inspection générale des finances.

    mardi 1 octobre 2013

    Pour un véritable service public de l’information en santé !


    Une première étape

     

    Le gouvernement vient de présenter le premier volet de service public de l’information en santé annoncé dans la stratégie nationale de santé. Ce service devrait répondre aux attentes d’information sur le médicament. C’est donc une bonne nouvelle.

     

    Des attentes encore très fortes

     

    Cependant, nos concitoyens témoignent que leurs attentes dépassent largement la question très ponctuelle du médicament. Ainsi, les recommandations vaccinales, notamment le calendrier des vaccins, sont insuffisamment connus des familles et conduisent aujourd’hui à de faibles couvertures vaccinales préjudiciables à la santé publique.

    Au-delà du médicament, les malades attendent aussi des informations sur la maladie et les modes de prise en charge. En outre, alors que les maladies chroniques explosent, les patients et leur entourage peinent à accéder à des informations fiables sur les parcours de santé, notamment dans leurs aspects médico-sociaux et sociaux (séjour en établissement, prise en charge des coûts d'hébergement et d'accompagnement par les familles, revenus de remplacement, actions d’accompagnement, aide aux aidants…).

    Enfin, alors que nos concitoyens connaissent des difficultés économiques majeures, une véritable information en santé ne peut pas éluder la question des prix et de la qualité des biens et services objets de cette information.

     

    Autant de défis pour un véritable service public de l’information en santé.

     

    Une clarification attendue avant de poursuivre

     

    Cela fait plus de dix années maintenant que tous nos responsables politiques admettent que les patients sont proprement victimes d’une asymétrie d’information dans leur usage du système de santé par rapport à ceux qui sont les fournisseurs de biens et services en santé. Pour autant, la stratégie nationale de santé qui vient d’être annoncée ne consacre que quelques lignes confuses au futur service public de l’information en santé, donnant même le sentiment qu’il se réduirait à un annuaire des services de santé mis à jour deux fois par an par les agences régionales de santé.

     

    Il faut aller vers un portail global fournissant des réponses de référence adaptées aux attentes de nos concitoyens.

     

     

     

    Le service public de l’information en santé doit être accessible par un portail unique, contenir des informations lisibles et compréhensibles par tous, être animé en lien avec les personnes concernées et leurs représentants et contenir une réponse globale couvrant les domaines de la prévention, du soin et de l’accompagnement médico-social.




     
    ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

    APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

    France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde

    SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     




     







    vendredi 26 juillet 2013

    Certification Afnor : Ils l'ont vécue... ils en témoignent


    La MGEFI est certifiée, sans aucune non-conformité même mineure, depuis le 17 juillet dernier. Cette certification ne décrit pas un niveau de qualité atteint, mais l’existence d’une démarche d’amélioration continue.


    Ce qui est certifié est la  capacité de la mutuelle à s’améliorer en permanence. Elle sera désormais soumise, chaque année,  à un audit qui mesurera  les actions menées pour maîtriser son activité.


    La MGEFI s’inscrit, par cette certification dans un cycle « vertueux». Il lui faut conforter le suivi du dispositif pour maintenir cet acquis. L’action continue…

    La certification ils peuvent vous en parler : ils l’ont portée….


    Antoine Catinchi,

    Directeur Général  de la MGEFI



    « La MGEFI s’inscrit, grâce à la certification acquise, dans un cycle vertueux. Claire Gonalons a été un brillant chef d’orchestre de la première étape. Pour maintenir cet acquis il faut faire vivre cette satisfaction collective si bien retracée dans les témoignes des collaborateurs de la MGEFI».





    Valérie Audry-Adardour,

    Secrétaire générale de la MGEFI



    « Cet audit a rassemblé les services et les instances nationales autour de la certification : une force pour les projets stratégiques à venir ».


    Serge Brichet,

    Président de la MGEFI



    « Je suis fier de ce que nos équipes ont réalisé. La certification de la MGEFI sera un élément déterminant dans la prochaine procédure de référencement ».

     
     
    0 non-conformités à la norme
    13 points forts
    18 mois de travail
    41 collaborateurs audités
    300 exigences satisfaites
    2 463 kilomètres parcourus durant l’audit
    2013/55606.1 numéro d’enregistrement AFNOR



     

    "Le certificat"