Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 15 novembre 2013

Face aux nouveaux défis des actions de secours, MSF replace le droit humanitaire au service des victimes




« Dictionnaire Pratique du droit humanitaire » de Françoise Bouchet-Saulnier - Editions La Découverte

 
 
L’accès aux victimes peut il être interdit ? La sécurité nationale peut elle justifier la torture ? Comment qualifier un civil qui participe aux hostilités ? Qui décide qu’il s’agit d’un conflit armé, d’un trouble à l’ordre public ou d’une menace terroriste ? La publication d’une nouvelle édition actualisée du Dictionnaire pratique du droit humanitaire présente sous une forme simple comment le droit international humanitaire a évolué face aux nouvelles formes de conflits. Pensé du point du vue des victimes et de ceux qui leur viennent en aide il défend une interprétation civile de ce droit et détaille le sens de plus de deux cent mots banalisés dont les significations juridiques et politiques restent largement méconnues.

Ce droit, toujours en mouvement, est surexploité dans la gestion internationale des crises et des conflits et, simultanément, mis à mal par la rhétorique et les pratiques de la  guerre contre le terrorisme. C'est avec des arguments humanitaires ou au nom de la « Responsabilité de protéger » que des interventions militaires ont été décidées en Irak, Afghanistan, Lybie, RDC, Mali ou Somalie, au risque de faire croire que l’action humanitaire devrait être militarisée. C’est ce même déclencheur « humanitaire » et de lutte contre l’impunité qui a conduit à la création de la Cour Pénale Internationale (CPI) et à la mise en accusation de chefs d'Etat. Paradoxalement les concepts de base du droit humanitaire (torture, détention, garanties fondamentales en période de conflit et définition des conflits) ont failli disparaître dans les trous noirs juridiques intentionnellement fabriqués par la « guerre mondiale contre le terrorisme ». C’est cependant avec les débris de ce droit et de ces principes humanitaires que les acteurs de secours s’accrochent aux terrains pour agir en Syrie, au Yémen, en RCA au Pakistan et ailleurs quand les interventions internationales échouent ou se retirent.

Face à toutes ces remises en question, le droit humanitaire s’est malgré tout renforcé mais au prix de sa complexification.

D’une part les règles humanitaires fondamentales ont acquis le statut de règles coutumières devenant ainsi  utilisables sans accord préalable des Etats dans les conflits internes- qui sont la plus grande partie des confits armés contemporains. D’autre part les tribunaux internationaux se sont tardivement mais concrètement opposés aux interprétations abusives des Etats en rétablissant l’esprit et le contenu des garanties humanitaires fondamentales.

Cette complexification du droit humanitaire exige un effort nouveau de compréhension pour  les acteurs civils ou de secours.

Le Dictionnaire décrit les dangers potentiels, énonce la loi applicable et indique les moyens par lesquels faciliter l’application du droit et appréhender ses violations. Les entrées alphabétiques sont complétées par une analyse de décisions des tribunaux, des références bibliographiques précises, les adresses et contacts des organisations citées, un index thématique et une liste à jour des états de ratification de plus de trente conventions internationales et traités relatifs au droit humanitaire, aux droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit international pénal.

Une somme sans équivalent, destinée en particulier aux décideurs, journalistes, acteurs de secours, chercheurs et  citoyens engagés. Les précédentes éditions de ce dictionnaire ont été traduites en sept langues.

jeudi 24 janvier 2013

MOBILISATION PREMIERS SECOURS AUX ACCIDENTÉS DE LA ROUTE


Du lundi 11 au dimanche 17 février 2013 : Semaine nationale 300 vies
PREMIERS SECOURS AUX ACCIDENTÉS DE LA ROUTE
 
Les étudiants en médecine sollicitent votre aide…

 

Mobilisation virale organisée sous l’égide

de l’ANEMF* (Association Nationale des Etudiants en Médecine de France),

 

En partenariat avec l’ACMF** (Automobile-Club Médical de France),

la MACSF (la Mutuelle d’assurances des professionnels de la santé),

l’Etudiant, le Nouvel Economiste et le Groupe RENAULT.

 

Contrairement à la plupart de nos voisins européens, peu de Français sont formés à la conduite à tenir s'ils sont témoins d'un accident de la route.

 

Afin d'obtenir des Pouvoirs Publics qu'une courte formation aux premiers secours soit délivrée préalablement à l'examen du permis de conduire, jeunes et moins jeunes sont invités à visionner une courte vidéo de sensibilisation aux gestes simples qui peuvent sauver, à la partager avec tous leurs contacts, à liker et à twitter pour soutenir le mouvement :

« 300 vies par an sont en jeu ! ».

 

 


 

 

KIT MEDIA 300 VIES (logo, affiche, photo, visuel) :


 
  

L’Automobile-Club Médical de France (ACMF) a manifesté à maintes reprises, et depuis de nombreuses années, le vœu que l’ensemble des usagers de la route soient formés à la conduite à tenir face à un accident de la route. Un récent rapport de l’Académie Nationale de Médecine « Secourisme en France, Panorama, Perspectives et Propositions », montre le retard de notre pays en la matière et propose la mise en place d’un parcours secouriste citoyen avec des formations adaptées aux différentes étapes de la vie.

 

Malgré les améliorations spectaculaires de l’accidentalité routière ces dernières années, force est de constater qu’elle demeure un véritable problème de santé publique : 3 963 morts et 81 251 blessés en 2011 selon le recueil de l’Observatoire Interministériel à la Sécurité Routière. La plupart des accidents graves se produisent sur le réseau secondaire, l’intervention des services de secours professionnels y est donc souvent retardée (moyenne nationale d’intervention des pompiers = 13mn).

 

Les constatations des services de secours et des études internationales ont prouvé que l’intervention - dans la période qui précède l’arrivée des professionnels - d’un premier témoin ayant reçu une formation même courte, est bénéfique pour le devenir du blessé. Il sera plus à même de transmettre des informations pertinentes au médecin régulateur lors de l’alerte et de réaliser des gestes que ce dernier pourra lui conseiller. En présence d’une détresse vitale, ladite formation permet, par exemple, d’intervenir sur une victime dont l’état respiratoire et hémodynamique sera in fine moins dégradé et donc augure à l’évidence d’une amélioration de la survie. Les estimations en matière de régression de la mortalité routière vont de 5 à 10 % dans l’hypothèse où un premier témoin intervient ; soit pour la seule année 2011, un gain qui aurait pu aller jusqu’à 300 vies.

 

Il convient d’ajouter, et c’est non négligeable, que la prise en charge précoce d’une détresse respiratoire ou d’une hémorragie notamment, réduit de manière significative les séquelles hypoxiques et anoxiques des traumatismes.

 

Il a par ailleurs été prouvé que les usagers de la route formés aux gestes qui sauvent ont une attitude préventive sur la route ; pour eux les accidents sont donc moins nombreux.

 

Plusieurs enquêtes d’opinion, enfin, ont prouvé que les Français sont d’accord pour se former aux gestes de premiers secours, sous réserve que le temps à y consacrer soit court, pour des raisons évidentes d’organisation et de budget.

 

Dans ces conditions, il apparaît à ce jour pertinent d’instaurer une formation systématique lors de la préparation de l’examen du permis de conduire. Un programme pédagogique « Protéger - Alerter- Secourir » a été élaboré par un groupe d’experts et est en cours de validation.

 

Les étudiants en médecine se mobilisent et « sollicitent votre aide… ».

 
  
 

*L’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) est présidée par Monsieur Pierre Catoire

 

**L’Automobile-Club Médical de France (ACMF) est une association à but non lucratif créée en 1952 par des médecins et aujourd’hui présidée par le Docteur Philippe LAUWICK. Elle a pour vocation de fournir assistances et services aux professionnels de la santé. Depuis des décennies, l’ACMF est reconnu comme un acteur majeur de l’automobile et de la sécurité routière.

Plus d’informations sur le site Internet www.acmf.asso.fr.

 


Contact : AUTOMOBILE-CLUB MÉDICAL DE FRANCE

74 avenue Kléber, 75116 Paris  -  Tel : 01 47 04 31 30


 
 

Contact presse : Damien MAILLARD  - Agence MEDISPHERE

Tel. : 01 41 31 96 31/30   -  Mob. : 06 68 06 20 33


 

 

mercredi 12 décembre 2012

Suivi médical de l’aptitude à la conduite et Premiers Secours aux Accidentés de la Route


·         Faut-il généraliser le suivi médical de l’aptitude à la conduite

Face à cette question récurrente après chaque accident mettant en cause un conducteur malade et/ou âgé, c’est une intuition naturelle que d’imaginer que des visites médicales systématiques de l’ensemble des conducteurs -et notamment des plus âgés- seraient un facteur d’amélioration de la sécurité routière.

Ce n’est pourtant pas le point de vue des responsables de l’ACMF, partagé par beaucoup de spécialistes...

 

·         Premiers Secours aux Accidentés de la Route : Mobilisation des jeunes en février 2013 : Semaine nationale 300 vies

Le nombre d’accidents de la route, spectaculaires et meurtriers, et le manque incontestable de formations aux premiers secours en France, révélé par le rapport de l’Académie Nationale de Médecine (« Secourisme en France, Panorama, Perspectives et Propositions »), placent les gestes de premiers secours au coeur de l’actualité.

En partenariat avec l’ANEMF (Association Nationale des Etudiants en Médecine de France), l’ACMF organisera en février 2013 une campagne de mobilisation virale, via internet et les réseaux sociaux, pour mobiliser les jeunes et exiger une formation systématique avant l’examen du permis de conduire.

 

 

Pour en savoir plus et retrouver le dossier de presse fait suite au Congrès « ROUTE ET MÉDECINE 2012 » (22 et 23 novembre 2012), réunissant les acteurs majeurs de la sécurité et de la médecine routières.