Nora ANSELL-SALLES

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lundi 21 octobre 2013

LIBRES PROPOS signés Michèle Rivasi


Pollution de l'air et cancers : il y a des solutions pour éviter l'hécatombe
 
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé vient de classer la pollution atmosphérique comme cancérigène certain. En effet, les scientifiques disposent de preuves suffisantes pour affirmer que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon notamment.
 
Michèle Rivasi, députée européenne EELV, rappelle qu'avec 42.000 morts prématurées par an en France, la pollution de l’air extérieur, notamment due aux particules fines du diesel (classé lui aussi cancérigène en 2012), au dioxyde de soufre (SO2),  monoxyde d’azote (NO) ou encore à l'ozone (O3) "pèse particulièrement sur notre santé, et sur notre système de sécurité sociale. Je rappelle par ailleurs que la France est actuellement en contentieux européen pour non respect des seuils d’exposition des populations aux particules fines : elle encourt de très lourdes pénalités financières si elle ne se met pas rapidement en conformité avec la réglementation européenne".
 
Pour la députée écologiste, "il est indispensable d’orienter le crédit impôt compétitivité destiné aux industries automobiles vers la création de véhicules consommant deux litres d’essence aux 100 kilomètres. D'autre part, les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) ont vu leur financement baisser et le principe des zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa) a été abandonné car aucun dossier n'a été déposé par les villes candidates : l’absence de volonté politique gouvernementale sur ce sujet est déplorable".
 
En tant que présidente du Comité territorial Drôme-Ardèche d’AIR Rhône-Alpes (qui est une ASQAA) je suggère quelques solutions simples, à appliquer au niveau des villes pour permettre  de réduire l’exposition des habitants à cette pollution, notamment :
 
-              En matière d’urbanisme, les écoles, maisons de retraites et équipements sportifs de plein air devraient majoritairement être implantées loin des grands axes routiers ;
-              Les parkings relais avec navettes gratuites pour rejoindre le centre ville doivent être multipliés ;
-              Les poids lourds ne doivent plus se retrouver en ville, et les livraisons en ville pourraient se faire à partir de plateformes logistiques à l’extérieur des villes, en camion électrique.
 
Enfin, les enjeux sanitaires liés à la pollution atmosphérique ne doivent pas occulter un autre sujet tout aussi préoccupant, à savoir la pollution de l'air intérieur. "La fumée de tabac environnementale, l’amiante, le radon, le benzène, le formaldéhyde (formol), plus le dioxyde de carbone (CO2), souvent imputable à une mauvaise ventilation  peuvent provoquer l’apparition de certains cancers".
 

mercredi 17 juillet 2013

LIBRES PROPOS signés : Claude LEICHER ; Gilles BONNEFOND ; Annick TOUBA





MG France /
 
USPO /
SNIIL
/ UJCD
/ UNSKMKL

Bureau d’ouverture à l’UNPS ?

Les élections pour le renouvellement du bureau de l'UNPS (Union Nationale des Professionnels de Santé) se sont déroulées le jeudi 11 juillet à Paris. Les syndicats signataires du présent communiqué de presse sont respectueux de la démocratie et prennent acte du résultat des votes.

Pour autant, ils relèvent que le président nouvellement élu est à la tête d'un bureau qui exclut totalement la représentation d'une vision réformiste de l'avenir des professions de santé libérales. Ce bureau donne une image qui contredit avec force sa déclaration préliminaire d'unité et d'ouverture.

Les représentants des syndicats signataires prennent la décision, à titre conservatoire, de se retirer sans délai des groupes de travail de l'UNPS. Ils décident unanimement de démissionner de l'ensemble des mandats de représentation de cette institution.

Parmi eux figurent les premiers syndicats pour leur profession, chez les infirmières le SNIIL, chez les généralistes MG FRANCE, et d’autres syndicats qui jouent un rôle moteur dans les évolutions nécessaires de leur métier respectif.

Il n’y a aucune fatalité dans cette absence persistante de «l’Interpro» qui décidera à la rentrée de septembre comment faire entendre sa voix dans un esprit de propositions et de réformes nécessaires que portent notamment les jeunes générations qui souhaitent la promotion du travail en équipe de soins de premier recours.

La stratégie nationale de santé, annoncée pour cet été, sera l’occasion pour nous de concrétiser des propositions qui font aujourd’hui consensus, le développement des soins de proximité ambulatoires articulés en bonne intelligence avec les structures d’hospitalisation.

 

Claude LEICHER ; Gilles BONNEFOND ; Annick TOUBA

Président de MG France/ Président de USPO/ Présidente du SNIIL

 
 

jeudi 25 avril 2013

LIBRES PROPOS signés du Pr Bernard GRANGER


Alcoolisme : appel de personnalités en faveur du Baclofène


PARIS - Une trentaine de personnalités dont de nombreux médecins ont dénoncé l'atermoiement des pouvoirs publics dans la mise à disposition du public du Baclofène, un médicament testé actuellement pour traiter l'alcoolo-dépendance, dans un appel rendu public mercredi.

Alors qu'il existe un médicament susceptible d'aider une large proportion des patients alcoolo-dépendants, les pouvoirs publics font preuve d'atermoiements et freinent la mise à disposition de ce traitement pour tous ceux qui en auraient besoin, écrivent les signataires de l'appel qui demandent à l'agence du médicament (ANSM) d'autoriser une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) dans les plus brefs délais pour ce médicament en attendant son autorisation de mise sur le marché (AMM).

La RTU est une mesure qui peut être prise par l'ANSM lorsqu'il n'existe pas d'alternative thérapeutique appropriée disposant d'une AMM pour une pathologie donnée. Elle ne peut excéder une durée de trois ans. Une demande de RTU est actuellement en cours d'instruction à l'ANSM.

Les signataires relèvent que plus de 100 personnes meurent prématurément chaque jour en France à cause de l'alcool, un fléau social de grande ampleur qui touche non seulement les patients alcoolo-dépendants mais également leur entourage.

Parmi les signataires figurent notamment le professeur Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), le Pr Bernard Debré, député UMP de Paris, et le Professeur Bernard Granger, professeur de psychiatrie à l'Université René Descartes (Paris).

Deux essais cliniques sont en cours sur le baclofène, l'essai Bacloville, autorisé en avril 2012 par l'ANSM, et l'étude Alpadir, initiée en milieu hospitalier en octobre dernier.

(©AFP / 24 avril 2013 16h11)

Comité de  parrainage

 

Appel en faveur du baclofène

 

Plus de cent morts par jour ça suffit !

 

Fin 2004, le professeur Olivier Ameisen publiait dans la presse scientifique le succès thérapeutique obtenu par le baclofène à hautes doses sur sa dépendance à l’alcool. En 2008, il publiait Le Dernier Verre, qui a popularisé cette découverte. Depuis, plusieurs publications scientifiques ont rapporté les effets favorables de ce traitement sur de larges cohortes de patients, alors que les résultats obtenus par les autres méthodes thérapeutiques sont largement inférieurs. Deux essais en double aveugle contre placebo sont en cours pour démontrer avec le plus haut niveau de preuves les effets du baclofène à hautes doses dans l’alcoolo-dépendance. Pendant ce temps-là, on considère qu’en France plus de 100 personnes meurent prématurément chaque jour à cause de l’alcool. L’alcool est aussi à l’origine de multiples drames, accidents de la route, violences conjugales, passages à l’acte auto ou hétéro-agressifs. C’est un fléau social de grande ampleur qui touche non seulement les patients alcoolo-dépendants mais également leur entourage. Alors qu’il existe un médicament susceptible d’aider une large proportion des patients alcoolo-dépendants, les pouvoirs publics font preuve d’atermoiements et freinent la mise à la disposition de ce traitement pour tous ceux qui en auraient besoin. L’Agence nationale de sécurité sanitaire doit autoriser une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) dans les plus brefs délais en attendant l’autorisation de mise sur le marché.

 

Il faut mettre un terme aussi rapidement que possible à ce retard aux conséquences

 

graves pour les malades qui seraient sensibles au baclofène !

 

 

Comité de Parrainage 

Président : Pr Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d’éthique

Coordination : Pr Bernard Granger  (bernard.granger@cch.aphp.fr – tél : +33 6 71 68 40 77)

 

 

Signataires de l’appel en faveur du baclofène

 

Plus de cent morts par jour, ça suffit !

 

Dr Xavier Aknine, médecin généraliste, président de l'ANGREHC (Association Nationale des Généralistes pour la Recherche et l'Etude sur les Hépatopathies Chroniques)

Dr Renaud de Beaurepaire, psychiatre, centre hospitalier Paul Guiraud, Villejuif

Dr Sibel Bilal, management de réseaux de santé, Paris

Pr Jacques-Louis Binet, secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie de médecine

Madame Elisabeth Borrel, vice-présidente au Tribunal de Grande Instance de Bourg-en-Bresse

M. Yves Brasey, vice-président de l'association Baclofène

Dr Claude Bronner, médecin généraliste, président d'Union Généraliste

Dr Didier Bry, directeur du Resad84 (Réseau santé addiction, VIH, Hépatites Vaucluse Camargue)

Pr François Chast, université Paris Descartes, ancien président de l’Académie nationale de pharmacie

M. Bernard Choquet, président de Créalis Médias

Pr Bernard Debré, député

Dr Gille Demigneux, médecin spécialiste de santé publique et alcoologue

Pr Gérard Dubois, membre de l’Académie de médecine et ancien président de l’Alliance Prévention Alcool

Dr Françoise Faisandier, médecine psychosomatique, nutrition et addiction, Paris

Dr Pascal Gache, médecin alcoologue, Genève, ancien médecin des Hôpitaux Universitaires de Genève

Mme Marion Gaud, vice-présidente et coordinatrice de l’association Aubes

M. Jean-François Gomez, éducateur spécialisé et docteur en sciences de l'éducation

Pr Bernard Granger, psychiatre, université Paris Descartes, AP-HP

Mme Sylvie Imbert, présidente de l’association Baclofène

Dr Bernard Joussaume, Président et co-fondateur de l’association Aubes

Dr Paul Kiritzé-Topor, médecin généraliste et alcoologue

Dr Patrick de La Selle, président du Réseau Addictions Baclofène

M. Pierre Leclerc, coordinateur du Collectif « 7 ans, 100 000 morts »

Pr Jean-Roger Le Gall, membre de l’Académie de médecine, ancien chef de service de réanimation médicale à l’hôpital Saint Louis

P. Joël de Leiris, université de Grenoble

Dr Denis Mechali, médecin, centre hospitalier de Saint Denis

Pr A. Pélissolo, psychiatre, université Pierre et Maris Curie

Pr T. Poynard, chef du service d’hépatologie de l’hôpital Pitié-Salpêtrière, université Pierre et Marie Curie

Dr Annie Rapp, secrétaire générale du Réseau Addiction Baclofène, psychothérapeute, Paris

M. Jean Marc Savoye, éditeur

Pr Didier Sicard, président d’honneur du Comité consultatif national d’éthique

Dr Philippe Viau, médecin généraliste libéral impliqué dans la prise en charge des dépendances

 

Pour recevoir le programme de la journée Baclofène merci de prendre directement contact auprès de : bernard.granger@cch.aphp.fr

 

 
Pour information, la dépêche AFP concernant l’appel ci-dessous, la liste provisoire des signataires et ci-joint le programme de la journée organisée à Cochin le 3 juin prochain, avec une conférence de presse prévue de 12 heures à 13 heures. Les intervenants de cette journée répondront aux questions des journalistes.
Pr B. Granger.
 

 

LIBRES PROPOS Signés Serge BRICHET Président de la MGEFI




Ensemble

 

Préparer l’après ANI. Tel est le mot d’ordre désormais de la Mutualité, convaincue que la vraie généralisation de la complémentaire santé restera à faire une fois le vote du Parlement acquis.

 

Préparer l’après ANI, c’est dès lors faire part de nos légitimes exigences dans sa déclinaison règlementaire et sa mise en œuvre pratique, n’ayant pu être entendu en amont. C’est également faire preuve de beaucoup de cohérence au sein de notre mouvement, se mettre en ordre de marche et travailler ensemble.

 

Facile à dire (ou à écrire) mais facile à faire ?

 

Commençons peut-être par éviter qu’au sein de la « famille » mutualiste, l’ANI ne se résume à des affrontements entre tenants du collectif et de l’individuel, entre “inter-pros” et Mutuelles de la Fonction publique, voire même entre Mutualité et partenaires sociaux.

 

Si le rôle de ces derniers est valorisé par les dispositions de cet accord, continuons d’échanger avec eux sur le bien fondé et les caractéristiques de nos constructions solidaires. De même entre groupements apprenons à mieux nous connaître encore dans nos fondamentaux, nos évolutions, nos adaptations pour éviter la défense stérile de pré-carrés. Dans cette démarche d’ensemble la FNMF aura son rôle à jouer mais ses composantes auront la responsabilité de la cohésion.

 

Ce n’est qu’à ce prix que pourront être atténués les bouleversements provoqués par l’ANI, voire éviter la fin du mouvement mutualiste comme le craignent les plus pessimistes.

 

Faisons en sorte que ces derniers ne soient pas les plus réalistes.

 

Serge BRICHET

Président