MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
mercredi 30 octobre 2019
1mois sans tabac... envie de relever le défi ?
Le coup de griffe de Jacques Draussin
Infolettre n° 355 mardi 22 octobre 2019 | |
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur- | |
Un verre, bonjour les dégâts ! Quelle affaire ! Le petit monde de la prévention s’émeut depuis quelques jours d’une polémique déclenchée par une campagne de prévention en direction des femmes enceintes ou qui souhaitent l’être. A priori, comme ça, on n’a pas vraiment l’impression que le message soit à ce point scandaleux qu’il faille mobiliser le ban et l’arrière-ban des forces sanitaires pour s’opposer à la diffusion du sulfureux slogan « Un bon vin peut bien attendre neuf mois ». Mais il se trouve que l’auteur de cette action d’information qui va démarrer début novembre par de l’achat d’espace publicitaire dans les magazines et sur les sites web de la presse féminine et familiale a pour nom Vin & Société. Qui est Vin & Société ? Une association qui ne se cache pas d’agir au nom des 500.000 acteurs de la filière vini-viticole et étend sa sphère d’influence jusqu’à l’Elysée puisque son ancienne déléguée générale, Audrey Bourolleau est depuis mai 2017 « conseillère agriculture, pêche, forêt et développement rural » auprès du président de la République. Il serait malvenu de reprocher aux professionnels de santé de s’interroger sur la légitimité d’une structure ayant vocation à faire la promotion d’un produit potentiellement dangereux de se muer en Parangon de prévention. Mais lorsque sa démarche se trouve servir une cause de santé publique reconnue, pourquoi lui trouver tous les défauts de la terre et les desseins les plus sombres ? Vin & Société, contrairement au lobby du tabac qui a toujours - à son détriment d’ailleurs - cherché l’épreuve de force, a compris depuis longtemps qu’il fallait composer avec la société, ses contradictions et ses évolutions, avec le plaisir et la raison, l’héritage culturel et les réalités sanitaires. Sa campagne est intelligente et fine. On ne peut malheureusement en dire de même, ni du ministre de l’Agriculture dont la défense du jus de la treille est aussi délicate que celle de la tauromachie, ni des ayatollahs de la prévention qui ne voient que le visage du Grand Satan dans les messagers qui ne sont pas des leurs. Alors Vin & Société, on a beau ne pas être dupe sur la finalité de votre structure, on aime bien votre campagne. Pire : on la trouve utile ! Jacques DRAUSSIN [Erit à jeun et sans lien d’intérêt] | |
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Communiqué de presse Pierre Fabre
Pierre Fabre annonce la mise à disposition en France
de l'association BRAFTOVI® et MEKTOVI® dans l'indication
mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAFV600
Officialisé au Journal officiel du 22 août, les arrétés d'inscription sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux et sur la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics pris par la ministre des solidarités et de la santé et le ministre de l'action et des comptes publics pour l'association BRAFTOVI® et MEKTOVI® dans le mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAFV600 font suite à l'autorisation de mise sur le marché délivrée par la Commission européenne le 20 Septembre 2018 et à l'avis favorable à la prise en charge par la Commission de la Transparence du 12 juin 2019.
L'inscription au remboursement et l'agrément aux collectivités sont pris sur la base des résultats de l'essai de Phase 3 COLUMBUS montrant une médiane de survie sans progression de 14,9 mois et une médiane de survie globale de 33,6 mois avec cette association, comparativement au vemurafenib en monothérapie avec respectivement 7,3 mois (RR 0,54, IC 95 %, 0,41-0,71, p<0,001).1-3 et 16,9 mois (RR 0,61, IC 95 %, 0,47-0,79, p<0,0001) 1-2.4.
Castres, France (26 août 2019) - Pierre Fabre annonce aujourd'hui la mise à disposition à partir du 26 août 2019 en France de l'association BRAFTOVI® encorafénib, un inhibiteur de BRAF, et de MEKTOVI® binimétinib, un inhibiteur de MEK, dans le traitement des patients adultes atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAFV600 détectée par un test approuvé.1,2 En France, le traitement a déjà bénéficié à 91 patients dans le cadre d'ATU nominatives (Autorisation Temporaire d'Utilisation) initiées en Juin 2018.
« C'est une grande satisfaction de pouvoir donner accès à une nouvelle option thérapeutique aux patients français atteints d'un mélanome avancé avec une mutation BRAF. En France, comme partout en Europe, nos équipes sont engagées au quotidien à mettre l'association BRAFTOVI® MEKTOVI® à disposition des oncolologues, des pharmaciens et des patients dans les meilleures conditions » a déclaré Jean Luc Lowinski, Directeur Général de la division Médicaments et Santé.
« La mise à disposition de l'association BRAFTOVI® MEKTOVI® en France est une étape emblématique pour le groupe PIerre Fabre qui a placé l'oncologie et la dermatologie aux premiers rangs de ses priorités stratégiques. Il confirme aussi notre capacité, unique et différenciante, à considérer de façon globale le fléau des cancers cutanés, en allant de la prévention avec nos soins de photoprotection (gammes solaires Eau Thermale Avène, A-Derma, Klorane) à la prise en charge d'un mélanome dont on connaît le mauvais pronostic, en passant par celle de certaines tumeurs dermatologiques pré-cancéreuses. » a souligné Eric Ducournau Directeur Général du groupe Pierre Fabre
Les arrêtés d'inscription sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux et sur la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics pris par la ministre des solidarités et de la santé et le ministre de l'action et des comptes publics, font suite à l'autorisation de mise sur le marché émise en septembre dernier par l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) et à l'avis favorable à la prise en charge par la Commission de la Transparence du 12 juin 2019, sur la base des résultats de l'essai de Phase 3 COLUMBUS.
A partir du 26 août, les pharmacies pourront commander directement auprès des Laboratoires Pierre Fabre les 3 spécialités.
BRAFTOVI® 75 mg (boite de 42 gélules) PPTTC 1352,81€
BRAFTOVI® 50 mg (boite de 28 gélules) PPTTC 619,18 €
MEKTOVI® 15 mg (boite de 84 comprimés) PPTTC 2572,56 €
Des informations importantes sur la tolérance et les recommandations pour l'utilisation de BRAFTOVI® et MEKTOVI® sont détaillées dans le Résumé des caractéristiques du produit (RCP), publié dans le rapport européen public d'évaluation (EPAR).
Consulter le RCP complet aux liens suivants : http://www.ema.europa.eu.
POUR EN SAVOIR PLUS :
A propos du mélanome métastatique porteur d'une mutation BRAF
Le mélanome est une situation clinique grave mettant en jeu le pronostic vital. Si les formes diagnostiquées à un stade peu avancé sont de bon pronostic et guérissent généralement par la seule chirurgie, les formes évoluées et notamment les formes non résécables ou métastatiques sont de mauvais pronostic. En effet, le taux de survie à 5 ans passe de 88 % en cas de détection à un stade précoce, à 18 % pour les stades III avancés non résécables et stades IV6. De nombreuses altérations moléculaires ont été décrites dans le mélanome et notamment, la présence dans 37,2 % des cas d'une mutation BRAFV600 7.
A propos de BRAFTOVI® (encorafenib) et MEKTOVI® (binimetinib)
BRAFTOVI® (encorafenib) est une petite molécule inhibitrice des protéines kinases BRAF et administrée par voie orale. MEKTOVI® (binimetinib) est une petite molécule inhibitrice de MEK et administrée par voie orale, qui cible les principaux enzymes de la voie de signalisation MAPK (RAS-RAF-MEK-ERK). Une activation inappropriée des protéines de cette voie a été observée dans de nombreux cancers, notamment le mélanome, le cancer colorectal, les cancers du poumon non à petites cellules, le cancer de la thyroïde et bien d'autres.
Pierre Fabre dispose des droits exclusifs pour développer et commercialiser BRAFTOVI® et MEKTOVI® dans le monde, sauf aux États-Unis et au Canada où Array BioPharma en conserve les droits exclusifs, en Israël où Medison dispose des droits exclusifs, ainsi qu'au Japon et en Corée du Sud où Ono Pharmaceutical dispose des droits exclusifs de commercialisation des deux produits.
Informations posologiques européennes abrégées pour BRAFTOVI® et MEKTOVI®
Ces médicaments sont soumis à une surveillance supplémentaire. Cela permet une identification rapide des nouvelles informations de sécurité. Les professionnels de santé doivent signaler toute réaction indésirable suspecte. Voir la rubrique 4.8 du RCP sur la manière de signaler des réactions indésirables.
Dénomination des médicaments : BRAFTOVI® (encorafenib) gélules de 75 mg et 50 mg. MEKTOVI® (binimetinib) comprimés enrobés de 15 mg.
Données cliniques :
Indications thérapeutiques : L'association d'encorafenib et de binimetinib est indiquée pour le traitement des patients adultes atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAFV600.
Posologie et mode d'administration : Le traitement par encorafenib et binimetinib doit être initié et suivi par un médecin expérimenté dans l'administration de thérapies anti-cancéreuses. Posologie : La dose recommandée d'encorafenib est de 450 mg (six gélules de 75 mg) en une prise par jour lorsqu'il est utilisé en association avec le binimetinib. La dose recommandée de binimetinib est de 45 mg (trois comprimés de 15 mg) deux fois par jour correspondant à une dose journalière totale de 90 mg, avec environ 12 heures d'intervalle entre les deux prises. Modification de la dose : La prise en charge des réactions indésirables peut nécessiter la réduction de la dose, l'interruption temporaire ou l'arrêt du traitement (consulter la rubrique 4.2 du RCP pour des informations complètes). Mode d'administration : Voie orale. Les gélules d'encorafenib sont à avaler entières avec de l'eau. Ils peuvent être pris avec ou sans nourriture. La prise concomitante d'encorafenib et de jus de pamplemousse doit être évitée. Les comprimés de binimetinib sont à avaler entiers avec de l'eau Ils peuvent être pris avec ou sans nourriture.
Contre-indications : Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP de BRAFTOVI® et MEKTOVI®.
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi L'encorafenib et le binimetinib doivent être administrés ensemble. La mutation BRAF V600 doit être confirmée par un test approuvé avant d'initier un traitement par encorafenib et binimetinib Pour l'ensemble des mises en garde spéciales et des précautions d'emploi : Patients dont le cancer a progressé sous traitement par un inhibiteur de BRAF, patients atteints de métastases cérébrales. Dysfonction ventriculaire gauche, hémorragie, toxicités oculaires. Allongement de l'intervalle QT, nouvelles tumeurs primaires, tumeurs cutanées et non cutanées, anomalies biologiques hépatiques, insuffisance hépatique, insuffisance rénale, augmentation du taux de créatinine kinase et rhabdomyolyse, hypertension, maladie thromboembolique veineuse (MTV), pneumonite/maladie interstitielle pulmonaire, intolérance au lactose, voir la rubrique 4.4 du RCP de BRAFTOVI® et MEKTOVI®.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions L'encorafenib est principalement métabolisé par le CYP3A4. Par conséquent, l'administration concomitante d'encorafenib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 devrait être évitée. Les agents qui sont des substrats du CYP3A4 (inhibiteurs et inducteurs) doivent être co-administrés avec précaution. Le binimetinib est principalement métabolisé par la glucuronidation médiée par l'UGT1A1. Par conséquent, les inducteurs et les inhibiteurs de l'UGT1A1 doivent être co-administrés avec précaution. Consulter la rubrique 4.5 du RCP pour des informations complètes.
Effets indésirables : Résumé du profile de sécurité : Lorsque la dose recommandée (n = 274) était administrée aux patients atteints d'un mélanome métastatique, les réactions indésirables les plus fréquentes (??? 25 %) observées chez les patients traités par l'association encorafenib et binimetinib comprenaient une asthénie, des nausées, des diarrhées, des vomissements, un décollement rétinien, des douleurs abdominales, une arthralgie, un taux élevé de créatinine kinase dans le sang et une myalgie. Voir la rubrique 4.8 du RCP de BRAFTOVI® et MEKTOVI® pour des informations complètes.
Pour des informations complètes, consulter le RPC disponible en intégralité sur : http://www.ema.europa.eu.
A propos de COLUMBUS
L'essai COLUMBUS (NCT01909453) est un essai de phase 3 en deux parties, international, randomisé et ouvert, destiné à évaluer l'efficacité et l'innocuité de l'association de BRAFTOVI® (encorafenib) et de MEKTOVI® (binimetinib) par rapport à celles du vemurafenib et de l'encorafenib en monothérapie chez 921 patients atteints d'un mélanome localement avancé, non résécable ou métastatique avec mutation BRAFV600 9. Le critère principal de l'étude est la survie sans progression (PFS). Toutes les analyses de critères secondaires d'efficacité, y compris l'analyse planifiée de la SG, sont descriptives par nature Plus de 200 sites en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Australie ont participé à l'essai COLUMBUS.
La décision de la Commission européenne s'appuie sur les résultats de l'essai de Phase 3 COLUMBUS, qui a révélé que l'association améliorait la médiane de SSP, comparativement au vemurafenib seul (14,9 mois contre 7,3 mois, respectivement : RR 0,54, IC 95 %, 0,41-0,71, p<0,001).1-3 Comme en témoignent les résultats publiés dans The Lancet Oncology4 en septembre 2018, le traitement par l'association de BRAFTOVI® et MEKTOVI® a permis d'obtenir une médiane de SG de 33,6 mois, alors qu'elle n'était que de 16,9 mois pour les patients traités par vemurafenib en monothérapie (RR 0,61, IC 95 %, 0,47-0,79, p<0,0001), lors de l'analyse prévue au protocole de la SG dans le cadre de l'essai COLUMBUS.1-2.4 Les événements indésirables ayant conduit à l'arrêt du traitement et suspectés d'être liés au traitement à l'étude ont été retrouvés chez 6 % des patients.3,4 Les événements indésirables de grade 3/4 les plus communs, observés chez plus de 5 % des patients, comprenaient une augmentation du taux de gamma-glutamyltransférase (9 %), une augmentation du taux de créatine phosphokinase (7 %) et de l'hypertension (6 %)3,4.
A propos de Pierre Fabre
Présent sur un continuum d'activités allant des médicaments éthiques aux soins dermo-cosmétiques en passant par la santé grand public, le groupe Pierre Fabre est le 2ème laboratoire dermo-cosmétique mondial, le 2ème groupe pharmaceutique privé français et le leader en France des produits vendus sans ordonnance en pharmacie. Son portefeuille compte plusieurs marques ou franchises internationales dont Eau Thermale Avène, Klorane, Ducray, René Furterer, A-Derma, Galénic, Elancyl, Naturactive, Pierre Fabre Health Care, Pierre Fabre Oral Care, Pierre Fabre Dermatologie et Pierre Fabre Oncologie.
En 2018, Pierre Fabre a réalisé 2,3 milliards d'euros de revenus, dont 64% à l'international et 61% via sa branche dermo-cosmétique. Implanté depuis toujours en région Occitanie, dirigé à partir de Castres dans le Tarn, fort de 11 000 collaborateurs dans le monde, le groupe détient des filiales ou bureaux dans 47 pays et distribue ses produits dans plus de 130 pays. En 2018, Pierre Fabre a consacré 187 millions d'euros à ses dépenses de R&D, répartis entre oncologie, santé grand public, dermatologie et dermo-cosmétique.
Pierre Fabre est détenu à 86% par la Fondation Pierre Fabre, une fondation reconnue d'utilité publique depuis 1999, et secondairement par ses collaborateurs à travers un plan international d'actionnariat salarié.
En 2019, Ecocert Environnement a évalué la démarche de responsabilité sociétale et environnementale du Groupe selon la norme ISO 26000 du développement durable et lui a attribué le niveau « Excellence » ECOCERT 26000.
@PierreFabre
Références
[1] European Medicines Agency. BRAFTOVI® (encorafenib) Summary of Product Characteristics. Consultable à l'adresse : [https://www.ema.europa.eu/en/
[2] European Medicines Agency. MEKTOVI® (binimetinib) Summary of Product Characteristics.
Consultable à l'adresse : https://www.ema.europa.eu/en/
[3] Dummer R, et al. Lancet Oncol 2018;19:603-615.
[4] Dummer R, et al. Lancet Oncol 2018. Consultable à l'adresse : https://www.thelancet.com/
[5] Array BioPharma. BRAFTOVI® US Prescribing Information 2018. Consultable à l'adresse : https://www.accessdata.fda.
septembre 2018.
[6] INCa - Survie attendue des patients atteints de cancers en France???: état des lieux. (Institut National du Cancer, 2015).
[7] INCa - Les tests ou marqueurs déterminant l'accès à des thérapies ciblées - Les tests moléculaires. (2016).
[8] Array BioPharma. MEKTOVI® US Prescribing Information 2018. Available at: https://www.accessdata.fda.
September 2018.
[9] Clinical Trials.gov. Study Comparing Combination of LGX818 Plus MEK162 Versus Vemurafenib and LGX818 Monotherapy in BRAF Mutant Melanoma (COLUMBUS). Available at: https://clinicaltrials.gov/
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Effets indésirables | Fréquence | |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées | Carcinome épidermoïde cutanéa | Fréquent |
Carcinome basocellulaire* | Fréquent | |
Papillome cutané* | Fréquent | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Anémie | Très fréquent |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilitéb | Fréquent |
Affections du système nerveux | Neuropathie périphérique* | Très fréquent |
Sensations vertigineuses* | Très fréquent | |
Céphalées* | Très fréquent | |
Dysgueusie | Fréquent | |
Affections oculaires | Troubles de la vision* | Très fréquent |
Décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine (DEPR)* | Très fréquent | |
Uvéite* | Fréquent | |
Affections cardiaques | Dysfonction ventriculaire gauche (DVG)d | Fréquent |
Affections vasculaires | Hé |
Une initiative locale originale
Clip « La Ville prend soin des professionnels de santé ! » disponible sur la page « Mulhouse » de Youtube :
Nina OUMEDJKANE |
Vaccination
Saint Denis La Plaine, le 30 octobre 2019
Vacciner tous les garçons contre les papillomavirus ? La HAS met en consultation publique un projet de recommandation vaccinale
La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est aujourd'hui recommandée chez les jeunes filles et jeunes hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) pour prévenir l'apparition de cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin et des cancers anaux. Associée au dépistage du cancer du col de l'utérus, elle constitue la meilleure stratégie de lutte contre ce cancer qui provoque toujours en France près de 1000 décès par an. Mais les HPV sont également impliqués dans la survenue de cancers qui ne touchent pas uniquement les femmes ou les HSH comme les cancers de la sphère ORL. Ainsi, près de 25% des cancers provoqués par les HPV surviennent chez les hommes.
Si à ce jour il est recommandé de vacciner les jeunes filles et les HSH, qui continuent d'être les plus affectés par les maladies liées aux papillomavirus, une vaccination élargie à tous les hommes, quelle que soit leur orientation sexuelle, bénéficierait non seulement à leur santé, en les protégeant directement, mais améliorerait aussi la protection des jeunes filles non vaccinées.
La HAS souhaite ainsi recommander une vaccination des garçons de 11 à 14 ans avec un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans. Cette recommandation provisoire est soumise à la consultation publique sur le site de la HAS jusqu'au 27 novembre prochain. L'objectif de cette dernière étape d'élaboration est de recueillir l'avis de tous les acteurs concernés par la politique vaccinale tels que les associations de patients et d'usagers du système de santé, les collèges nationaux professionnels, les sociétés savantes, les institutions publiques, les industriels, etc. Toutes les contributions seront ensuite analysées et discutées par les membres de la commission technique des vaccinations[1] qui en tiendront compte pour établir la version finale de la recommandation.
De nombreux arguments scientifiques et éthiques motivent la recommandation de la HAS
Gardasil 9 a démontré sa sécurité et son profil de tolérance est identique chez les garçons et chez les filles. Le vaccin a aussi démontré son efficacité dans la prévention des condylomes génitaux et des lésions précancéreuses et cancéreuses liées aux HPV. Les pays qui ont obtenu une couverture vaccinale élevée, constatent aujourd'hui les bénéfices de la vaccination tant chez les filles vaccinées que chez les garçons indirectement protégés.
Pourtant, en France, plus de dix ans après les premières recommandations, le constat est aujourd'hui préoccupant : seules 24% des jeunes filles se sont faites vacciner selon un schéma complet à 16 ans, ce qui est bien en dessous de l'objectif de 60% fixé à l'horizon 2019 dans le cadre du Plan Cancer. L'un des freins à la vaccination contre les HPV est la difficulté pour les professionnels de santé à faire accepter ce vaccin : d'abord réticents à aborder la question de la sexualité avec des adolescents qui n'ont parfois pas commencé leur vie sexuelle, ils sont aussi confrontés à la méfiance des patients et de leurs familles envers la sécurité des vaccins. Rendre la proposition vaccinale sans considération de genre pourra les aider à aborder la question.
Par ailleurs, il s'agit aussi pour la HAS de considérer plusieurs enjeux éthiques. Premièrement, la vaccination contre les HPV ciblant les filles et les HSH pose des questions d'égalité d'accès à la vaccination vis-à-vis des autres hommes. Ces derniers peuvent être infectés par les HPV, il apparait donc juste de leur proposer le vaccin. Et parce que la santé des femmes concerne également les hommes, l'élargissement de la vaccination contre les HPV aux jeunes garçons responsabiliserait l'ensemble des adolescents à la santé sexuelle face au problème de santé publique que représentent les maladies induites par les HPV. De plus, la stratégie de vaccination actuelle peut engendrer un non-respect de la vie privée et une stigmatisation liée à l'orientation sexuelle. A l'instar de la quinzaine de pays européens qui ont déjà mis en place une vaccination universelle contre les HPV pour les deux sexes, la HAS considère que la vaccination de tous les adolescents favoriserait la vaccination avant le début de leur activité sexuelle et sans distinction des préférences sexuelles.
Au regard de la couverture vaccinale constatée en France, la HAS estime cependant que l'élargissement de la vaccination par Gardasil 9 aux garçons est une condition nécessaire mais pas suffisante pour atteindre l'objectif de protection de la population, estimant que la couverture vaccinale des garçons resterait au mieux similaire à celle des filles sans autre mesure. Cette extension n'aura de sens que si les pouvoirs publics mettent en œuvre une politique vaccinale plus engagée visant à une proposition vaccinale systématique de la part des professionnels de santé et à restaurer de la confiance vis-à-vis de cette vaccination auprès du public et des professionnels de santé, tout en poursuivant les efforts sur le dépistage du cancer du col de l'utérus.
HAUTE AUTORITE DE SANTE Responsable du service presse : Florence GAUDIN Contact presse : Julia VOLLERIN 01 55 93 73 18 contact.presse@has-sante.fr |