AVC Vite le 15, et
après ?…
La vie continue
Deux Français sur trois déclarent connaître une personne
ayant déjà fait un AVC¹
Paralysie, perte de la parole, troubles de la
mémoire,… En moyenne, après un AVC, 41% des personnes touchées n’ont plus de
séquelles, 25% présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher
sans assistance².
A l’occasion de la 11ème journée mondiale
contre l’accident vasculaire cérébral, la Fédération Nationale France AVC et la
Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), soutenues par Bayer HealthCare,
lancent une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ?… La
vie continue » sur la prise en charge après un accident vasculaire
cérébral.
Cette nouvelle campagne a pour vocation de
sensibiliser les malades et leur famille aux bons gestes à adopter pour éviter
les risques de récidive d’AVC : bonne observance du traitement, hygiène de vie,
suivi médical,… Elle rappelle également l’importance d’appeler rapidement le 15
dès l’apparition d’un des trois symptômes majeurs de l’AVC³ afin de réduire au
maximum les séquelles voire le risque de décès. D’après une étude Ifop/Bayer
HeathCare¹, 76% des Français savent qu’il faut contacter les urgences (+7% par
rapport à 2012) en cas de paralysie, perte de la parole ou troubles de la
mémoire.
Chaque année, en
France, environ 130 000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC4 ; 33 000 en
meurent5 durant le 1er mois. L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de
l’adulte6 et la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer7.
AVC : agir vite pour réduire les risques de mortalité et de
séquelles
Visage paralysé, inertie d’un
membre, troubles de la parole… Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, il
est urgent d’appeler le 15. Plus de 3 Français sur 4 le savent, soit 7 points
de progression par rapport à 2012, selon le baromètre Ifop Bayer, réalisé en
septembre 20131. Face à un AVC, 4H30 pour agir8. Chaque minute compte
dès le premier symptôme et, le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend
de la rapidité de sa prise en charge. « Plus nous allons vite dans la prise
en charge d’une personne faisant un AVC, moins le cerveau est abîmé. Les
séquelles sont par conséquent moins graves et le risque de mortalité sensiblement
diminué » affirme le Dr François Rouanet, neurologue, Hôpital Pellegrin,
CHU Bordeaux Unité Neuro-Vascul
64% des
Français connaissent dans leur entourage au moins une personne ayant déjà eu un
accident vasculaire cérébral¹.
L’AVC est la 1ère cause
de handicap acquis de l’adulte6. Après un AVC, 25% des patients présentent un
handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance². « Les
séquelles les plus fréquentes sont des difficultés pour marcher, pour parler
mais aussi des problèmes de mémoire et d’attention, voire de dépression »
explique le Dr François Rouanet.
Eviter le risque de récidive à tout prix
Après un premier AVC, le risque
de rechute est important. Il est estimé entre 30% et 43% à 5 ans9. D’après
l’étude Ifop/Bayer HealthCare¹, 98% des personnes interrogées considèrent
qu’une rechute est probable pour une personne ayant déjà été victime d’un
accident vasculaire cérébral.
Pour éviter au maximum tout
risque de récidive, les patients présentant un facteur de risque élevé de faire
un AVC tels que l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le trouble
du rythme cardiaque ou fibrillation atriale, ou encore le diabète..., doivent
suivre un traitement adapté à leur pathologie. « Les personnes souffrant,
par exemple, de fibrillation atriale prennent au long cours un anticoagulant
pour fluidifier le sang et éviter ainsi la formation de caillots sanguins
responsables de l’AVC » explique le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU
Montpellier.
2/3 des
Français pensent qu’il faut arrêter de fumer pour éviter de refaire un AVC¹ ;
57% disent qu’il faut manger sainement¹.
En plus du traitement
médicamenteux, les patients doivent adopter une bonne hygiène de vie au
quotidien : « il faut manger de manière variée et équilibrée, avoir une
activité physique régulière, réduire sa consommation d’alcool et arrêter le
tabac pour les fumeurs » énonce le Dr François Rouanet.
Education thérapeutique
: apprendre à vivre mieux avec sa maladie
Qu’est-ce qu’un AVC ? Pourquoi prendre un traitement à vie ? Comment
éviter un AVC ou une rechute ? Comment récupérer après un AVC ? Pour répondre à
toutes les questions que se posent les patients présentant un facteur de risque
élevé de faire un AVC et/ou ayant déjà fait un AVC, certains hôpitaux proposent
des séances d’éducation thérapeutique à l’instar du CHU de Montpellier. « Ces
séances se déroulent soit individuellement avec un professionnel de santé, soit
collectivement avec d’autres patients présentant les mêmes problématiques de
santé comme la fibrillation atriale (FA) et deux soignants éducateurs qui
animent l’atelier pédagogique » explique Angélique Lienhardt,
infirmière-coordinatrice et membre de ChronEduc LR, réseau dédié à l’éducation
thérapeutique du patient en Languedoc-Roussillon. « On y aborde le
traitement anticoagulant pour les personnes souffrant de FA, l’importance de le
prendre, le but de ce traitement et les effets secondaires afin que le patient
vive mieux avec sa maladie et ne présente pas de complications. »
« Bien impliquer les patients dans leur traitement est
un facteur majeur de cohérence de traitement, d’acceptation des médicaments et
d’une meilleure observance » affirme le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU
Montpellier.
Vivre au quotidien
après un AVC
« Les séquelles de l’AVC ont des répercussions sur la vie
sociale et familiale des patients et de leur entourage. Toute la famille subit
les conséquences d’un AVC » affirme le neurologue François Rouanet. Pour
aider les patients à mieux vivre au quotidien après un AVC, différents
professionnels de santé – médecin généraliste, cardiologue, neurologue,
orthophoniste, kinésithérapeute, psychiatre, infirmier… – assurent leur prise
en charge.
Des associations de patients
telles que France AVC apportent également un soutien aux personnes ayant fait
un AVC ainsi qu’à leur entourage en première ligne pour assurer le quotidien. «
Chaque antenne de France AVC dans l’Hexagone développe des permanences
téléphoniques afin d’apporter du soutien et des informations aux patients ainsi
qu’à leur famille. Nous mettons en place des groupes de parole mais aussi
différentes activités telles que du théâtre, des séances de gymnastique, des
sorties culturelles pour rompre la solitude des malades et de leur famille »
explique Françoise Benon, secrétaire nationale de France AVC. « La Société
Française Neuro-Vasculaire joue un rôle important dans les campagnes d’informations
aux côtés de France AVC et c’est cette parfaite synergie avec les antennes de
France AVC, qui permet d’amplifier les messages » ajoute le Pr Thierry
Moulin, Professeur de neurologie au CHU de Besançon et Président de la Société
Française Neuro-Vasculaire.
Dans le cadre de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire
cérébral, Bayer HealthCare lance une nouvelle campagne d’information « AVC
Vite le 15, et après ? » sur plus de 500 radios et chaînes de télévision
locales et web TV, du 21 octobre au 10 novembre, à travers un programme de 10
chroniques son/vidéo d’1 minute dans l’émission « Place à la Santé ».
Cette série donne la parole à deux médecins, cardiologue et neurologue,
ainsi qu’à France AVC pour définir en termes simples :
• ce qu’est un
AVC,
• les facteurs
de risque,
• les
répercussions d’un AVC sur le quotidien des patients,
• les moyens
pour éviter la récidive,
• et le type de soutien apporté au
patient et à son entourage…
10 spots radio sur la thématique AVC seront également diffusés sur France Bleu pendant la
journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral du 29 octobre.
À propos de
France AVC
France-AVC (Association loi 1901 d'aide aux
patients et aux familles de patients victimes d'AVC) a été créée en 1998 avec
pour objectifs la prévention, l’information du public, des pouvoirs publics et
des médias sur les accidents vasculaires cérébraux ; d’apporter une aide et un
soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC ; de développer
l'éducation thérapeutique du patient et d’aider à la recherche sur les AVC.
À propos de la
SFNV
Association loi 1901 créée en 1996, la Société
Française NeuroVasculaire (SFNV) a pour objectif principal l'amélioration de la
prise en charge des AVC. Elle est la société savante qui regroupe l'ensemble
des professionnels concernés par les pathologies vasculaires cérébrales dont
les accidents vasculaires cérébraux (AVC), leur diagnostic, traitement et
prévention. Elle développe des actions selon plusieurs axes majeurs : les
filières de soins, en lien avec les organismes institutionnels, dans le but de
permettre à toute personne souffrant d'un AVC d'être prise en charge dans les
meilleures conditions ; la formation des professionnels de santé ; la
recherche, dans le but d'accroître les connaissances sur les AVC et de
permettre ainsi d'améliorer le diagnostic et le soin.
À propos de
Bayer HealthCare
Le groupe Bayer AG, basée à Leverkusen,
(Allemagne) est une entreprise mondiale avec des compétences majeures dans le
domaine de la santé, de la nutrition et des matériaux de haute performance.
Filiale de Bayer AG, Bayer HealthCare compte 55 300 collaborateurs et a réalisé
un chiffre d’affaires de 18,6 milliards d'euros pour l'année 2012. Présente
dans plus de 100 pays c’est l'une des toutes premières entreprises innovantes
au monde dans le secteur de la santé humaine et animale et des produits
médicaux.
En France, Bayer HealthCare compte 1 254
collaborateurs, et est présente au travers de ses 5 divisions : Pharmacie,
Diabète, Santé familiale, Santé animale, Radiology & Interventional. En
permettant le diagnostic et le traitement des maladies, ses produits sont le
gage d’un plus grand bien-être et d’une meilleure qualité de vie.