Nora ANSELL-SALLES

vendredi 26 janvier 2018

A la UNE cette semaine : le canabis

Un Index des Prix du Cannabis 2018 sera publié Mercredi 31 Janvier prochain. Je souhaitais vous offrir l'opportunité de consulter le communiqué de presse à l'avance afin que vous puissiez estimer si cette étude serait susceptible d'intéresser votre audience ou non.

En collectant des données provenant de plus de 120 villes à travers le monde,incluant des villes où la consommation et vente de cannabis a été légalisé, ces données révèlent le coût de la marijuana au gramme et la consommation annuelle du produit de chacune des villes. De plus, cette étude estime l'éventuel montant que chaque ville pourrait collecter chaque année si le cannabis viendrait à être légalisé en utilisant le taux d'imposition des cigarettes de chaque pays.

Ces données fournissent une base intéressantes qui peut déboucher sur une multitude d'angles différents à propos du cannabis comme une discussion à propos des coûts du produit, de la consommation ou des éventuelles retombées économiques.

N'hésitez pas à me faire savoir si vous êtes intéressé et souhaitez recevoir le communiqué de presse. Je reste aussi à vitre disposition s vous avez la moindre question.

Bien à vous,

 

Yaniss Illoul
Content Strategist
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Kastanienallee 97
10435 Berlin
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If you would rather not receive future communications from ABCD Agency UG, let us know by clicking here.
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jeudi 25 janvier 2018

mercredi 24 janvier 2018

Urgent la mutualité IDF recherche


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La Mutualité Française IDF recherche un chargé de projets prévention

Réf. 15955Offre d'emploi. CDD. Paris. Publiée le 24/01/2018.

Employeur

La Mutualité Française Ile de France regroupe 280 mutuelles, représentant 5,5 millions de personnes protégées sur la Région Ile de France. Dans le cadre de nos missions, nous développons des actions de santé publique en lien avec les mutuelles adhérentes, les acteurs régionaux et locaux.

Le service Santé de la Mutualité Française Ile de France met en place de nombreuses actions de prévention et de promotion de la santé sur le territoire Francilien notamment sur les thématiques suivantes : prévention des maladies cardio-vasculaires, cancer, maintien de l’autonomie des personnes âgées, santé environnementale…

Aujourd’hui, nous souhaitons développer à plus grande échelle nos actions à destination des séniors en collaboration avec les centres de santé et les centres sociaux notamment.

Coordonnées

15, cité Malesherbes, Paris 9eme arrondissement

http://www.iledefrance.mutualite.fr/

Description du poste

Au sein de la Mutualité Française Ile de France, la/le chargé(e) de projets déploiera en région des actions prioritairement orientées vers les personnes âgées de plus de 60 ans.

Sous la responsabilité de la responsable du service santé et en lien fonctionnel avec les chefs de projets, la/le chargé (e) de projets aura pour missions :

D’animer des actions de promotion de la santé sur diverses thématiques liées au vieillissement (présence sur des stands d’information, animation d‘une exposition sur la vue et l’audition, échanges avec le public…)De mettre en œuvre les interventions qui lui sont confiées dans le respect des délais et des budgets définis, en s’assurant de la mobilisation des différents acteurs concernés,De rendre compte aux chefs de projets du déroulement des interventions et des difficultés éventuelles,De coordonner et planifier les différents intervenants (orthoptistes, infirmières, diététiciennes…),D’analyser et rédiger les bilans des interventions menées,De gérer les différents canaux de diffusion de l’information en lien avec chaque intervention (mutuelles, villes, …),D’assurer la gestion administrative et logistique liée aux interventions (matériel, livreur, documentation...).Profil recherché : confirmés

De formation Bac+2/3 minimum en éducation pour la santé/actions sociale/ Promotion de la santé/activité physique adaptée et expérience souhaitée en promotion de la santé.

Vous aimez être en contact avec le public (en particulier âgé) et prendre le temps d’échanger sur des problématiques de santé.

Capacités de mobilisation des acteurs autour d’un projet, de coordination, d’animation ; sens des responsabilités et esprit d’initiative,

Qualités relationnelles et esprit d’équipe,

Capacités d’analyse, de synthèse et de rédaction

Le permis de conduire est un plus – Mobilité sur l’ensemble de la région Ile de France

Contrat à durée déterminée (CDD)

CDD de 1 an à pourvoir mi-mars 2018 (renouvellement possible).

Temps plein – 35H

Rémunération sur la base de 28-30K€/an selon le profil + tickets restau + transports

Contact(s)

Céline NOSSEREAU, responsable du service santé

Modalités de candidature

Envoyez votre CV et votre lettre de motivation par mail à prevention@mutualite-idf.fr

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mardi 23 janvier 2018

Un psy. au chevet des soignants

Une psychologue au chevet des soignants
par Valérie Sugg

Notre système de soins a pris un chemin de traverse depuis trente ans. Les dirigeants se sont gargarisés de cette médecine française réputée mondialement, de ses médecins innovants, mais voilà, les soignants ce ne sont pas que les médecins mais des équipes composées de différents corps de métiers qui tentent de faire entendre l'impasse dans laquelle nous entrons, dangereusement.

Un système de soins vieillissant et au management d'un autre temps.
Il était nécessaire, bien entendu, de mettre en place une stratégie pour juguler l'hémorragie financière hospitalière qui n'a pas su prendre le problème à sa base, qui a voulu soigner les causes mais pas la maladie. Car c'est le système de soins lui-même qui est malade. Trop d'administratifs, de chefs, de sous-chefs et pas assez de soignants, plus assez, bon nombre ont été remerciés ou dégoutés. Des investissements financiers mal gérés, un matériel de plus en plus vétuste. Mais aussi un management par la dévalorisation, la culpabilisation, la déshumanisation progressive des soins. 

Les soignants refusent de devenir des techniciens du soin centrés sur à la rentabilité et ils en souffrent.
Il s'agit, peut-être, d'un problème de mentalité et il ne concerne pas que le domaine de la santé. Le management hospitalier a choisi de « gérer » le personnel soignant essentiellement par la pression, la culpabilisation, le chantage au patient (« restez encore, le pauvre patient sinon il n'aura pas… » sa soupe, son traitement etc.), la dévalorisation, la répression au travers, par exemple, de la notation annuelle qui devrait servir pour établir un projet commun, stimuler, encourager, valoriser mais qui, le plus souvent, ne fait que permettre ou bloquer l'évolution du salaire. Cette politique de rentabilisation, qui n'a pas voulu tenir compte des particularités du milieu des soins, fait souffrir ceux qui y travaillent face auxpersonnes malades ou résidents.

Les soignants sont maltraités et, du coup, deviennent parfois maltraitants.
Cela parât exagéré mais ce n'est pas le cas, ce sont eux les soignants qui l'expriment le mieux. C'est une forme de maltraitance qu'il subit quand, un chirurgien, est interpellé au bloc opératoire parce qu'il ne va pas assez vite et que le patient suivant est déjà endormi et qu'on lui demande d'accélérer, en pleine opération. C'est une forme de maltraitance quand on demande en Ehpad à une aide-soignante de faire la toilette de douze à quinze personnes le matin ou d'être seule aide-soignante présente la nuit pour cinquante résidents. C'est une forme de maltraitance que d'exiger d'une infirmière qu'elle reste une heure de plus parce que la chimio de madame D. n'est pas terminée et que l'infirmière de soir est déjà débordée. C'est aussi une forme de maltraitance que de remplir les rendez-vous de consultation rendant impossible le fait de prendre les personnes à l'heure ou alors en faisant des consultations « Express » qui ne prennent plus le temps d'écouter les particularités de chacun. Par conséquent, les soignants deviennent maltraitants puisque leur temps auprès du malade, du résident, est quasi chronométré. La recommandation d'une toilette en 6,66 minutes début 2017 est à l'image de ce qui se passe tant en milieu hospitalier, en Ehpad, en maison de retraite et nous sommes tous concernés. Parce que dans ce lit, à espérer une douche que les soignants n'ont parfois le temps de faire qu'une fois par mois; ce repas servi froid car il n'y a qu'une aide-soignante pour cinquante résidents ; ce pipi pour lequel elle est appelée mais qui n'attendra pas son arrivée, toutes ces « petites » choses rendent le quotidien des soignés douloureux. Et ça pourrait être moi, vous, votre père, votre mère, un proche.

Les responsables des structures de soins sont parfois incompétents.
Il faut bien oser le dire, certains le sont parce qu'ils dirigent des centres de soins sans jamais avoir mis un pied dans un service ni y avoir travaillé. Ils subissent aussi, sans aucun doute, la pression des économies à faire après tant d'années de gaspillage à tous les étages. A titre d'exemple, quand une infirmière, m'explique que l'hôpital a changé de fournisseur de compresses pour un moins cher mais que du coup il en faut trois à la place d'une pour le même résultat, elle est où l'économie ? Pourquoi certains décideurs qui ne savent pas de quoi ils parlent continuent-ils à mettre à mal la bonne volonté des soignants ? Ou quand un aide-soignant, me raconte qu'il a du changer son résident qui s'était souillé à mains nues car il n'y avait plus de gants en stock, que dire ? Quand Sophie, infirmière en soins palliatifs, pleure dans mon bureau parce que monsieur T. tellement amaigri ces derniers jours, n'a pas pu bénéficier d'une couverture en plus parce qu'il n'y en avait plus, que Mademoiselle C. n'a pu avoir un oreiller parce qu'il n'y en a pas alors qu'elle est si douloureuse et a besoin de se caler avec. Qui est responsable ? Le directeur de l'établissement qui lui n'est pas confronté à ce que cela fait vivre aux équipes et aux soignés de si douloureux, de ce manque d'humanité qui en dit long sur la façon dont chacun est considéré ou pas.

Des soignants qui se mettent en grève, se révoltent parfois se suicident.
Ce mode de gestion des soins engendre chez les soignants de la gêne, du dégoût, de la honte et, trop souvent aussi, de la culpabilité. Aucun soignant ne peut être fier d'une patiente dans la cinquantaine, épuisée par sa chimio et hospitalisée depuis une semaine qui ne peut pas bénéficier d'une douche. Aucun soignant ne peut se satisfaire que seuls douze résidents d'une Ehpad sur quatre-vingt puissent être sortis l'après-midi dans la cour ou accompagnés en salle d'animation. Aucun soignant ne peut être insensible à un jeune patient, vingt-cinq ans qui tremble de froid à l'accueil des urgences sur le brancard en plein courant d'air car la porte est cassée depuis trois mois et n'a pas été réparée. Aucun soignant ne peut se réjouir de cette autre patiente encore qui supplie qu'on la soulage, en fin de vie et que l'interne seul cette nuit, ne sait quoi faire parce qu'il remplace un médecin manquant plus qu'il n'est accompagné dans sa formation. De ce fait, ils sont malheureux, les soignants, parce que s'ils ont choisi de devenir soignants c'est justement parce qu'ils avaient un idéal. Ils ont choisi ce métier pour aider, accompagner, guérir aussi. Heureusement, il reste des services, des lieux de soins où tout se passe bien mais dans la plupart, c'est la bérézina sinon pourquoi tant de grèves, de SOS, de suicides chez les soignants et sur leurs lieux de travail, ça a du sens, non ? Ils ont honte, se sentent « complices » du système puisqu'incapables de s'y opposer. Ils subissent ou s'ils tentent desuggérer, de vouloir s'opposer, ils ne sont que trop rarement entendus, pourtant c'est bien eux qui sont en contact avec les personnes malades, les résidents, qui connaissent les besoins et ont des idées pour améliorer la situation. Mais voilà, plus personne ne prend le temps de les écouter. 
Tout soin doit devenir rentable, le premier objectif n'est plus de soigner un être humain malade, accidenté, vieillissant mais d'être une source de profit pour l'hôpital, en Ehpad, en maison de retraite, partout. Même le parking devient payant !

Il existe pourtant des solutions, soyons optimistes.
Il faudrait faire évoluer les mentalités avec un management par la valorisation, l'encouragement. La gestion des centres de soins doit être faite par des gens dont c'est le métier afin d'éviter tous ces gaspillages, ces erreurs d'aiguillage. Donner des moyens aux soignants pour bien faire leur travail, les écouter, entendre ce qu'ils proposent et les considérer. Cette considération ne coûte rien mais réchauffe le cœur, augmente l'estime de soi et rend meilleur. Il y abeaucoup de bonnes volontés mais le système les a écrasés. Elles ne demandent qu'à rénover, améliorer et ce n'est pas qu'une question d'argent.
Et il y a urgence parce que si les soignants souffrent autant de ne pouvoir travailler comme ils le souhaitent c'est aussi parce qu'au-delà de ce que le système de soins actuel leur fait vivre, ils ont le souci des répercussions que tout cela a sur les personnes malades, sur les résidents et leurs proches. Chacun le sait sans vouloir le voir. Tout le monde connaît un proche hospitalisé, en maison de repos, en maison de retraite qui ne reçoit pas les soins que l'on aimerait qu'il reçoive, dont on sent que le personnel court et n'a pas assez de temps pour lui, pour elle. Ce que cela fait vivre aux soignés est aussi complexe. Un mélange de colère, de soumission, d'abandon, de tristesse, d'humiliation, de désespoir, de compassion pour ces soignants et surtout, la déshumanisation progressive des moments de soins de plus en plus écourtés. 

Biographie
Valérie Sugg, psychologue dans un service de Cancérologie hospitalier, a été à l'écoute depuis 20 ans des personnes malades, de leurs proches mais, ces dernières années, c'est aussi les soignants auxquels elle a prêté son oreille et son temps. Elle le raconte dans son nouveau livre « L'hôpital : sans tabou ni trompette » aux éditions Kawa. Et c'est édifiant !
Auteure aussi de « Cancer : sans tabou ni trompette - Une psy à l'écoute des malades, de leurs familles et des soignants »
Prix, 23,95 euros 


Cameroun : Bernard Muna

bernard muna

Mises à jour quotidiennes ⋅ 23 janvier 2018

ACTUALITÉS

Maitre Lavoisier Tsapy sur Radio Equinoxe: «Nous souhaitons que Ni John Fru Ndi reste à la tête ...

Cameroon-info.net

En 1992, il avait déjà affronté le bâtonnier Bernard Muna, en 1997, il a affronté Noucti Tchokouango et encore Bernard Muna. Ça voudrait dire qu'à chaque fois, il y a eu une compétition dans le SDF pour désigner le candidat à l'élection présidentielle. Il y a de cela une semaine, certains militants au sein ...


Rencontre au Sénat

 

 

 

PRÉSIDENCE DU SÉNATCommuniqué de presse

 

 

Paris, le 23 janvier 2018

 

 

Rencontre entre le Président du Sénat, le Président du Conseil exécutif de Corse

et le Président de l’Assemblée de Corse

 

 

 

Le Président du Sénat, Gérard Larcher, a reçu ce jour MM. Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse, afin d’évoquer la situation de la Corse après les élections territoriales de décembre dernier.

 

Gérard Larcher a réaffirmé la position du Sénat : « Si la spécificité insulaire de la Corse et son identité doivent être prises en considération, la République est une et indivisible. Le Sénat sera à la fois garant de l’unité nationale et initiateur de libertés nouvelles accordées à nos territoires ».

 

La Corse a connu une évolution majeure de sa gouvernance territoriale, avec la fusion des deux départements et de la collectivité territoriale préexistante pour former une collectivité territoriale unique à statut particulier. Conscient de l’importance de cette évolution, le Sénat suivra avec attention les travaux du Conseil exécutif, de l’Assemblée de Corse ainsi que ceux de la Chambre des Territoires de Bastia.

 

La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse permettait à la collectivité territoriale de Corse de faire des propositions d’adaptation des lois et règlements : ce mécanisme n’a pas fonctionné. Bien que l'Assemblée de Corse ait usé à de nombreuses reprises de sa faculté de proposition d'évolutions législatives et réglementaires, ses propositions, dans leur majorité, n'ont pas été prises en compte. Cette loi, sa mise en œuvre, doivent faire l’objet d’une évaluation. Lespropositions en matière d’adaptation législative et réglementaire doivent pouvoir obtenir une réponse.

 

Le Sénat est en faveur des démarches d’expérimentation, d’adaptation et de différenciation qui partent des réalités du terrain.

 

Aussi examinera-t-il avec attention, pour les collectivités à statut particulier comme la collectivité de Corse, la Ville de Paris ou la métropole de Lyon, les propositions tendant à modifier l’article 72 de la Constitution pour permettre un exercice différencié des compétences qui leur sont dévolues.

 

Différents sujets ont par ailleurs été abordés au cours de cet entretien et notamment les transferts de compétences et la situation d’éloignement des prisonniers.

 

Le Président du Sénat a réaffirmé son opposition au statut de résident et à la co-officialité de la langue corse.

 

 

 

Libres propos

COMMUNIQUE DE PRESSE

Mardi 23 janvier 2018 

Michèle RIVASI

(députée européenne écologiste, normalienne et agrégée en biologie, auteure du racket des laboratoires pharmaceutiques et comment en sortir)

SUITE A MA RENCONTRE AVEC LA DIRECTION DE LA SURVEILLANCE DE L'ANSM : renforcer la pharmacovigilance pour éviter de nouveaux scandales sanitaires

 

J'ai rencontré la semaine dernière le directeur de la surveillance à l'ANSM, la présidente du comité technique de l'ANSM et la présidente de l'association des Centres régionaux de pharmacovigilance.

 

Cet échange fut fort intéressant. J'ai pu questionner l'agence nationale sur sa coopération avec d'autres agences nationales de surveillance des produits de santé en terme de remontées de signaux.

 

J'en tire plusieurs recommandations pour améliorer notre système de surveillance des produits de santé :

 

·   Les moyens de la pharmacovigilance doivent être renforcés(l'ANSM ne dispose que de 28 évaluateurs et les centres régionaux de 3 à 6 temps plein) : unemenace pèse aujourd'hui sur les centres régionaux de pharmacovigilance qui pourraient être réduit en nombre alors que ce sont des vigies indispensables à la remontée de signaux émanant du terrain par leur proximité et leur ancrage dans les CHU. Il faudrait mettre en place en plus de la plateforme nationale de signalement, des consultations en région pour les patients victimes d'effets secondaires. La direction de la surveillance devrait être suivie quand elle émet des alertes sérieuses et ce n'est pas toujours le cas. Le blocage vient souvent de l'EMA et du Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) qui ne retire qu'exceptionnellement un médicament une fois l'AMM donné. On l'a vu il y a 2 ans avec le Mysimba® qui, grâce à une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne est arrivé sur le marché contre l'avis de l'agence française du médicament, alors qu'il présente un rapport bénéfices-risques défavorable. La France ne pouvait pas empêcher sa commercialisation, elle pouvait seulement s'opposer à son remboursement. Du coup, les agences nationales ont tendance à biaiser enjouent sur le taux de remboursement via la HAS et la commission de transparence ou en émettant de la communication publique comme elle l'a fait en décembre en supprimant la publicité pour lesmédicaments anti-rhume à base de pseudoéphédrine : Dolirhume, Fervex… Il faut donc renforcer la coopération entre agences nationales et les coalitions avec celles faisant remonter le plus de signaux (je pense notamment aux agences scandinaves).

·   Le manque de moyens pour la pharmacovigilance en France et la baisse des effectifs dans les centres régionaux est inquiétante à l'heure de l'extension de l'obligation vaccinale à 11 vaccins et alors même que la Ministre s'était engagée à renforcer la surveillance et les études concernant les vaccins rendus obligatoires.

·   Il faudrait aussi que la France s'inspire de l'Allemagne qui réduit de 20 points le taux de remboursement des médicaments en cas de déficit d'informations relatifs aux essais cliniques réalisés par les laboratoires pharmaceutiques et de la Belgiqueconcernant l'information au patients (cf. crise du Levothyrox) et qui finance sa surveillance des médicaments par une taxe prélevée sur les produits de santé.

·   J'alerte les pouvoirs publics sur la carence de surveillance des dispositifs médicaux(au nombre de 2 millions environ) qui ne dispose via Matériaux vigilanced'aucune remontée de terrain via des antennes locales.

·   La crise du Levothyrox et celui de la Depakine pour les femmes enceintes soulèvent les failles des autorités de santé en termes de veille, d'identification et de gestion des situationsde crise. L'ANSM a mis trop de temps à réagir et à reconnaître ces dysfonctionnements. Il faut une meilleure exploitation des réseaux sociaux (à l'instar de ce que fait la start-up Kap Codequi via son logiciel Detec't entend relever le niveau de pharmacovigilance dans l'Hexagone grâce aux réseaux sociaux comme nouvelle sourced'information scientifique), une nouvelle méthodologie de traitement des signalements massivement reçus sur leur portailinternet sans confondre pharmacovigilance et épidémiologie et enfin des moyens renforcés et décentralisés pour gérer les situations de crise.

·   J'estime aussi que des progrès doivent être accomplis et une recherche menée sur le couple « sexe / médicaments ». En effet, les derniers scandales sanitaires concernent souvent les femmes majoritairement (Essure, Diane 35, Levothyrox…). Il y a souvent un déni des mandarins de la médecine relatif aux effets secondaires dont elles sont victimes. On l'a vu avec la thèse du « nocebo » par rapport aux effets secondaires ressentis par des milliers de victimes de la nouvelle formule du Levothyrox.

Ainsi, comme le dit Catherine Hill (épidémiologiste à l'Hôpital Gustave Roussy), il faut repenser la pharmacovigilance car"aujourd'hui, on voit bien que l'industriel s'abrite derrière l'ANSM, qui s'abrite derrière les prescripteurs, qui s'abritent derrière l'efficacité du médicament et leur respect des règles édictées par l'ANSM et l'industriel, bouclant ainsi la boucle … le fond du problème est simple : en cas de doute, c'est le patient qu'il faut protéger et non l'industriel".

Il convient de recréer une pharmacovigilance basée sur la confiance, notamment grâce à une vraie communication à destination des prescripteurs et des usagers et l'intérêt général et non le profit.

Il faut également que la pharmacovigilance devienne une filière universitaire attractive, qui forme des experts indépendants évaluant les produits de santé sans lien avec l'industrie pharmaceutique.

La pharmacovigilance touche à la question de la démocratie sanitaire et de sortie d'un modèle paternaliste où le malade écoute sans se poser de question son médecin et où les effets secondaires sont mis sous le tapis pour étouffer les scandales
 

3ème âge et chutes....

Communiqué de presse

Paris, le 23 janvier 2018

Pour voir cet email, cliquez ici.

 

Le saviez-vous ? Les spécialistes estiment que plus de 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans subissent une chute tous les ans

D’après une étude menée par MSI, portant sur le marché de la Téléassistance pour le maintien à domicile en France, chez les plus de 80 ans, le risque de chute augmente de 50%. Parmi les accidents de la vie courante, les chutes sont la cause la plus fréquente de décès chez les personnes âgées : entre 4000 et 4500 décès chaque année.

 

De plus, tous les ans, les cas d’Alzheimer en France augmentent. En 2016, c’est près de 900 000 cas qui ont été identifiés dans l’Hexagone. Ce chiffre ne cesse d’augmenter (20 000 cas supplémentaires détectés tous les ans à l’échelle nationale).

 

Conscient de ces enjeux à la fois sociétaux et économiques, le spécialiste de la santé connectée Zembro annonce le lancement de Zembro Plus : une montre d’alarme personnelle permettant la détection d’égarement via géolocalisation. En intégrant à sa montre des fonctionnalités innovantes pour ne plus se perdre et alerter les secours, Zembro apporte une solution aux seniors et aux personnes atteintes de pathologies telles qu’Alzheimerou de démence.

 

Cette montre permet aux soignants et à la famille de rester connectés à chaque instant avec la personne qui la porte et d’intervenir si besoin.

 

Zembro Plus intègre les fonctionnalités suivantes pour plus de sérénité :

 

- un système anti-égarement : une alarme est déclenchée sur le smartphone de l’aidant ou sur le plateau de surveillance lorsque l’utilisateur sort de la zone de vie paramétrée en amont. En effet, les patients atteints de troubles cognitifs peuvent facilement se perdre, et l’arrivée de l’hiver peut se révéler être un facteur dangereux pour leur santé ;

 

- la géolocalisation intra-muros : des balises de sécurité Bluetooth, à répartir dans la zone de vie, permettent une géolocalisation plus précise, plus rapide et moins énergivore du porteur de la montre. Ainsi, si celui-ci déclenche une alerte, la montre notifiera à l’aidant sa situationgéographique exacte lui permettant ainsi d’intervenir rapidement ;

 

- un fermoir sécurisé : aucun risque de perte ou d’oubli, la montre reste bien accrochée !

 

- la détection d’absence de mouvement : pour s’assurer du bon port de la montre, 3 capteurs de mouvements déclencheront une alerte après un certain délais si aucun mouvement n’est constaté ;

 

- le service d’alerte Professionnel 24/7 : la plateforme d’écoute Zembro est disponible 24/7 en cas de besoin.

 

 

A propos de Zembro :

Créée en 2015, la startup belge Zembro propose sur le marché de la Santé Connectée la 1ère solution connectée d’alarme personnelle fonctionnant dans toute l’Europe. Liant l’utile à l’agréable, la montre Zembro se distingue par son design, sa praticité et se positionne comme LA montre qui reconnecte les générations entre elles pour faire face à un enjeu sociétal répandu : l’isolement et la perte d’autonomiedes personnes âgées. Etanche, géolocalisation intégrée, batterie de 10 jours…, la montre Zembro permet aux aidants comme aux aidés d’être connectés 24/7.





 

lundi 22 janvier 2018

NetUgem

Découvrez le Tweet de @NetUgem : https://twitter.com/NetUgem/status/955472460308246528?s=09

Découvertes sur la maladie d' Alzheimer

De nouvelles découvertes sur la maladie d’Alzheimer

 

Une équipe dirigée par Stéphanie Daumas, chercheuse à l’Institut de biologie Paris-Seine (IBPS : Sorbonne Université/CNRS/Inserm) et Salah El Mestikawy de l’institut universitaire en santé mentale Douglas de Montréal, remet en question le dogme qui associe la maladie d’Alzheimer à d’importantes pertes neuronales et synaptiques. Leur étude internationale menée sur plus de 170 sujets souffrant de la maladie d’Alzheimer à des stades divers est publiée dans Scientific Reports le 17 janvier.

 

Vous trouverez le communiqué de presse complet en pièce jointe.

 

Bien cordialement,

 

Sophie Poirée

Chargée de communication éditoriale

Direction de la communication

Sorbonne Université

01 44 27 24 53

 

dimanche 21 janvier 2018

Plus que quelques jours...

Pour adresser vos voeux.
C'est le moment d'ouvrir votre carnet d'adresses pour vérifier que vous n'avez oublié personne!

Nota : le début d'année est aussi traditionnellement la période des bonnes résolutions.

Pour ma part j'ai pris celle de relayer largement les actualités du Mouvement mutualiste.

Un homme une voix. Chaque vote compte. Participez à vos assemblées générales de 2018