Il faut passer à un autre chapitre de l’ANI et
préparer les mutuelles à la nouvelle donne
Publié le: 23-05-2013
« A vouloir chausser tout le monde avec le même pied, il y
aura beaucoup de boiteux », ironisait Gérard SABATIE, président de la
Mutuelle d’Argenson lors des septièmes rencontres du Comité Opéra, réunies
autour du thème : « De Solvabilité II à l’ANI : les mutuelles
santé à la croisée des chemins ».
Une petite phrase qui illustre bien
une partie des débats, à savoir le regret, voire la critique, de ne pas réussir
à faire reconnaitre les spécificités d’une part importante de la mutualité que
constituent les mutuelles de proximité.
Pour Michel Hermant, président du
Comité Opéra, « la France a, depuis longtemps, une attitude ambigüe
vis-à-vis de la mutualité. D’une part, elle célèbre les vertus de l’économie
solidaire et de l’économie sociale en y voyant une sorte d’idéal capable de
concilier le sens du service collectif et la liberté et la responsabilité des
individus ; d’autre part, elle impose aux organismes mutualistes de
protection sociale un cadre réglementaire ne tenant pas compte de leurs
spécificités ». Ce responsable, qui se définit souvent comme un
"mutualiste historique", pose le débat : « face à ces
changements qui lui sont imposés, le monde mutualiste doit s’adapter pour
conserver et développer, dans un contexte difficile, les qualités et les
valeurs qui sont les siennes. Comment y parviendra-t-il ? »
Gérard BAPT, député de la Haute
Garonne et Jean-Pierre DOOR, député du Loiret ont pu retracer les débats
intenses qui sont intervenus autour de la récente loi.
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un autre chapitre de l'ANI et préparer les mutuelles à la nouvelle donne.
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