Nora ANSELL-SALLES

samedi 27 mars 2021

Sidaction 2021

IMM : paroles de patients

L’Institut mutualiste Montsouris, ce sont les patients et visiteurs qui en parlent le mieux. 
Reportage de Nora Ansell-Salle
Roger Motte / La Marche du Retour / Gaza 2018


Roger Motte, Grand Reporter  France 2, hospitalisé récemment à l’Institut mutualiste Montsouris a accepté de débriefer son séjour à l’IMM avec les lecteurs du blog " Mine d’infos".


Roger Motte, bonjour, pouvez-vous  vous présenter en quelques mots ?

Je suis Grand Reporter. Un pur autodidacte, formé sur le terrain. Je travaille depuis 1984 pour la télévision française 
Je suis un ancien Téléglobetrotter de "La Course Autour du Monde", c'est cette émission qui me met le pied à l'étrier en 1981/1982. Aujourd'hui, je travaille toujours pour les Journaux Télévisés et les Magazines de France 2.

Comment avez-vous connu l'IMM ?

C'est mon médecin pneumologue, la docteure Balavoine de l'hôpital Saint-Louis, qui m'a prévenu que je serai opéré à l'IMM. Je n'avais jamais eu affaire à l'IMM avant. 

Dans quel contexte y avez-vous été hospitalisé ?

Pour une opération  thoracique suite à la découverte par hasard d'un nodule inquiétant dans un de mes poumons.

Comment vous est venue l'idée de publier sur vos comptes (Instagram & Twitter) un journal de bord ?

Je suis journaliste depuis 40 ans, cela à toujours été mon rôle de rendre compte des évènements, de témoigner sur tous les terrains du monde, je ne pouvais que continuer (modestement et brièvement) à le faire sur ce terrain de la maladie et de l'hôpital par ce biais des RS ; cela me semblait naturel. Je voulais aussi montrer que l'on peut - qu'il faut - aborder ces situations de fragilité avec sérénité et confiance. J'espérais avec cette modeste contribution donner l'exemple du patient en confiance et préparé à accepter le diagnostic. Je pense qu'il est primordial quand la maladie vous touche de garder sa liberté et cette liberté ne s'acquiert que dans une acceptation totale et entière de ses soucis. La vérité doit toujours se regarder en face, encore un réflexe de reporter (sourire) ! C'est plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens !

Comment ces publications ont-elles été perçues ?

J'ai eu peu de retours car je suis très peu actif sur les RS. C'était essentiellement des messages retour de sympathie et d'amitié. Et de soulagement suite aux résultats médicaux (après l'opération et la première biopsie) très positifs pour moi et même inespérés par rapport aux prévisions de départ. La famille et les amis sont toujours soulagés dans ce cas, ces publications ont aussi permis cela.

Vos commentaires étaient plutôt élogieux pour l'établissement et ses équipes... Si vous aviez eu des critiques à formuler les auriez-vous publiées de la même façon ?

Oui, absolument ! J'ai, par mon expérience personnelle, un respect immense et indéfectible pour tout le personnel soignant français, ce personnel m'a déjà sauvé la vie deux fois. Je connais aussi par mon métier les difficultés du corps médical français depuis de nombreuses années mais également sa qualité et son immense professionnalisme. Si j'avais eu des griefs ou critiques envers le personnel de l'IMM, je l'aurais dit en tentant de comprendre la situation. Par nature et par ma profession, je ne suis méfiant de personne, pour ne pas dire curieux de tout le monde, j'essaie autant que possible de rester objectif et rigoureux dans mes analyses.

Avec le recul quel est le meilleur souvenir de votre séjour ?

L'accueil des équipes, aussi bien au service thoracique du 7ème qu'au bloc opératoire. La qualité de l'anesthésie et de la prise en compte des douleurs. Le suivi pendant 48 heures derrière l'opération. J'avais une chambre avec une vue panoramique magnifique sur Paris, ça aide. (sourire) C'est important de se sentir bien "chez soi" avant une opération aussi délicate. 

Un bémol... un point à améliorer ?

Le WIFI dans les chambres ! Heureusement que j'ai peu publié finalement... (sourire) L'attente pour la visite pré-opératoire... Je verrais au rdv de contrôle s'il en est de même pour la visite post-opératoire. ;-)

Recommanderiez- vous l' IMM ?

Oui, absolument ! L'organisation y est très efficace, la propreté des services impeccable, l'attente aux guichets d'accueil très raisonnable, le personnel très professionnel et d'une grande compétence.
J'ai même aimé les sandwiches du bar (sourire). J'ai aussi apprécié d'avoir un coffre-fort et un frigidaire dans ma chambre. Les chambres individuelles ne sont pas à des tarifs modestes, il faut avoir une bonne mutuelle, j'ai été aussi privilégié de ce côté-là. Le dossier médical de sortie est très complet et explicite, mes médecins référents ont tous été avertis en temps et en heure. C'est un gage de sécurité.

Comment allez-vous aujourd'hui ?

Je vais très bien, merci ! Ma capacité pulmonaire est très bonne. Seules des douleurs récurrentes dans la poitrine me fatiguent encore un peu mais elles s'estompent lentement, on est dans les temps. Reste à connaître le bilan complet de la biopsie. Je suis optimiste.

ZOOM

SUR LE JOURNAL DE BORD de Roger MOTTE :




MICRO TROTTOIR🎙

👉 témoignage d'un chauffeur de taxi G7 qui charge régulièrement devant l' Institut mutualiste Montsouris.

Vous stationnez souvent devant l'Institut mutualiste Montsouris ?

Oui très régulièrement. 

Les clients  que vous prenez devant l’IMM parlent-ils de l'hôpital au cours du trajet ?

J'ai pour habitude de demander aux personnes  que je prends en charge devant un hôpital s'ils sont venus en consultation ou  pour visiter un proche, histoire de rompre la glace... Vous savez c'est pas toujours facile de traverser les épreuves de la vie surtout en ce moment avec le coronavirus...

Que vous disent-ils sur l'IMM ?

Je n'entends que des éloges sur cet établissement. Les clients louent particulièrement le fait que l'établissement ne prend pas de dépassements d'honoraires, qu'il est calme, que les équipes sont à l'écoute et que les locaux ne sentent pas l'hôpital. C’est important de se sentir bien.

Recommanderiez-vous cet établissement ?

Sans problème, et j'y consulterais moi- même en cas de besoin, " je touche du bois" jusqu’ici tout va bien (sourire). Cet hôpital et les retours que j’en ai par mes clients m’ inspire confiance. Savoir que l'on y a accès à de bons médecins sans payer des dépassements d'honoraires faramineux c'est réconfortant.

Des hôpitaux comme çà, me font dire qu'en France on est pas soigné en fonction de ses moyens.



EN SAVOIR PLUS SUR  👉 l' IMM

IMM | Institut Mutualiste Montsouris Hôpital ouvert à tous
"IMM | Institut Mutualiste Montsouris Hôpital ouvert à tous" https://imm.fr

A lire prochainement sur "Mine d'infos" : la réaction à chaud de l'IMM sur ce très beau témoignage de Roger MOTTE qui a fait chaud au coeur des équipes.

Le continent africain en passe de devenir un dangereux réservoir de pandémies...

Entretien avec le professeur Pierre Kipré à l'occasion de la sortie de l'ouvrage 

Afrique en perspective -

Les enjeux du futur après la crise du Covid-19" 



Bonjour Professeur Kipré, comment allez-vous ?

Très bien merci

Vous vivez depuis plusieurs mois en France, avez-vous été touché par la Covid-19 ?

Non ; Dieu merci.

Vous-êtes vous  fait testé ?

Oui ; plusieurs fois

Vous êtes vacciné ?

Non pas encore ; cela ne saurait tarder. Mon médecin et ma fille m’y encourage, surtout maintenant que les autorités nous assurent que les vaccins sont fiables.

Quel regard portez-vous sur la gestion du coronavirus  dans les pays du Nord... et plus précisément la France

Je constate une mobilisation constante des autorités dans ces pays et un effort d’information permanente du public; malheureusement, certains, notamment en France, semblent se tromper de cible pour des raisons que je ne comprends pas bien : ce ne sont pas les autorités qui sont responsables de la pandémie ; la revendication d’exercice des libertés publiques honore vos peuples ; mais, que valent les libertés si vous êtes mort ? Une minorité ne semble pas aussi engagée que la majorité dans une lutte qui doit être collective ; et ce n’est pas seulement l’affaire des dirigeants politiques.


👉 Pour en revenir à l' ouvrage  "Afrique en perspective Les enjeux du futur après la crise du Covid-19" 



Comment et dans quelle tête a germé l'idée de traiter le sujet ?

C’est le président Laurent Gbagbo qui, en mars 2020, a eu l’idée de faire réfléchir des intellectuels africains sur les risques et les conséquences de la pandémie qui s’annonçait. Nous en avons discuté et il m’a demandé de réunir des experts pour en débattre et, au besoin, publier un ouvrage qui donne le point de vue africain. 

Comment ont été choisi les auteurs du livre ?

J’ai lancé un appel à contribution en faisant jouer aussi mon réseau d’universitaires en Afrique et dans la diaspora africaine. L’effet a été immédiat et, sur la soixantaine de candidatures, j’ai retenu une liste en fonction des spécialités (épidémiologistes et sciences médicales ou pharmaceutiques, sciences de la société, philosophes, etc.), dans une approche pluridisciplinaire, et en tenant compte de la géographie du continent (des compétences dans diverses régions de l’Afrique, d’Alger au Cap)

Quelles retombées en attendez-vous ?

D’abord, exprimer l’analyse et les propositions d’Africains, du continent comme de la diaspora ; ensuite sensibiliser nos leaders d’opinion et responsables politiques à la dangerosité de ce fléau mais, au-delà, à la réalité de nos graves insuffisances que révèle la pandémie. Enfin, ouvrir un débat africain sur cette récurrence des pandémies et des malheurs de toute sorte dans notre continent. Il faut s’arrêter un jour pour faire autre chose ; d’où le titre du premier ouvrage (Oser les ruptures) publié sous ma direction en 2020, après des jours et des semaines de débats entre nous. Le livre qui vient de sortir (L’Afrique en perspective) est, sous ma direction et celle d’un collègue Cap-verdien, José Brito, la conclusion de ce travail en terme de scénarios du futur et de plan stratégique pour l’Afrique à l’horizon 2063 (les 100 de l’Union africaine). Nous espérons être entendus ou au moins ouvrir partout un débat citoyen ; car c’est l’affaire de tous les Africains.

Le secret espoir de ses auteurs n'est-il pas de faire bouger les lignes et les mentalités des populations concernées bien sûr, mais aussi et surtout des décideurs et responsables politiques africains ?

Oui ; et ce n’est pas un secret ; nous le disons clairement dans les deux ouvrages.

Avez-vous déjà reçu des réactions de leur part ?

Pas directement ; mais ce qui nous importe c’est que chacun en tire profit et que cela commence à apparaître dans les politiques publiques. Sous cet angle, il est trop tôt pour se prononcer.

Pour faire un zoom sur la population africaine il semble qu'il y ait un "hic"! Certains observateurs  soulignent que la population des pays africains est jeune, que les symptômes du Coronavirus se traduisent chez elle  par uniquement 2 à 3 jours de fièvre (souvent confondus avec une crise de palu) qui favorise la propagation de la maladie, d'autant que bien souvent le port du masque et le respect des gestes barrières ( régulièrement rappeler par sms) soient peu respectés...

Oui, vous avez raison ; surtout que certains gouvernements n’ont pas des statistiques fiables. La 2è vague que nous vivons en ce moment montre une forte augmentation des contaminations et des décès, même si l’Afrique continue d’avoir moins de morts que les autres continents.

L' Afrique qui ne dispose pas suffisamment de doses de vaccins, ne risque-t-elle pas de constituer un dangereux réservoir ?

Le fond du problème est plus important que cela, au-delà de la nécessité d’avoir des vaccins déjà réalisés ailleurs, Le problème est celui de voir les pays africains se doter de structures de recherches autonomes par mutualisation de leurs moyens pour affronter certaines maladies graves qu’on ne voit parfois que chez nous. Or nous restons des consommateurs et l’Afrique importe plus de 90% des médicaments pour se soigner. Cette médecine coûte chère et donc les populations démunies se tournent vers des médecines traditionnelles pas toujours efficaces. Il faut se donner les moyens d’aller loin avec les moyens modernes ; surtout que beaucoup d’experts africains ont été formés à ces méthodes modernes dans nos universités. IL faut que l’Afrique réalise un saut scientifique et technologique réel au lieu de toujours copier les autres ou attendre tout des autres.  Sinon, notre continent risque d’être un dangereux réservoir de toutes les pandémies. Merci, madame, de m’avoir reçu.

Une interview de

Nora Ansell-Salles


« L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE – LES ENJEUX DU FUTUR 
APRES LA CRISE DU COVID-19 » 
En Résumé...


La pandémie de coronavirus que vit le monde aujourd’hui a mis à nu, en Afrique, bien des faiblesses de ce continent. La lutte contre ce fléau est l’occasion, pour les Africains, d’emprunter de nouvelles voies, d’imaginer de nouveaux modèles et de les mettre en œuvre si nous voulons rompre avec la situation actuelle du continent ; bref, nous proposons de construire une Afrique nouvelle, maîtresse de son destin d’ici au moins le centenaire de l’Union Africaine en 2 063. Le post-Covid ne doit pas être l’ante-Covid parce que les connaissances qui nous ont portés au cours des derniers siècles et qui ont plongé le monde dans la crise actuelle, ne peuvent pas être les mêmes pour nous en sortir et nous mener vers un meilleur avenir.
C’est dans cet esprit que ce livre a été préparé et publié par une équipe d’experts africains, conduite par José Brito (ingénieur) et Pierre Kipré (Professeur). Il prolonge un précédent ouvrage publié en 2020 et intitulé Oser les ruptures — L’Afrique de l’après-covid 19 sous la direction du Professeur Pierre Kipré.
Les auteurs se sont placés dans une perspective prospective pour
 Identifier et analyser les différents systèmes qu’est le système économique, le système sanitaire, le système socioculturel, le système éducatif et d’innovation, nos écosystèmes et notre environnement naturel, notre position dans la mondialisation ;
 Dégager les potentielles évolutions positives et négatives de chacun de ces systèmes ;
 Proposer des scénarios du futur possible ; ici nous en proposons cinq (Scénario 1 « L’an 2065, horizon si jamais il en fut » ; scénario 2 « Le lion a perdu ses dents » ; scénario 3 « Le méchant sorcier » ; scénario 4 « L’aigle africain » ; scénario 5 « La montagne a accouché d’une souris ») ;
 Mettre en lumière ce qui nous paraît être les principales questions stratégiques dont la résolution constitue le gage du meilleur avenir possible dans la perspective du centenaire de l’Union africaine. Ces questions sont les suivantes : Quel rôle pour les Gouvernements dans une Afrique Post Covid ? Quels mécanismes démocratiques pour atténuer et corriger les disparités qui sont aussi des injustices et qui nuisent au progrès collectif ? Comment promouvoir en toute responsabilité, la conscience sanitaire des populations ? Quelles conditions créer pour réussir le saut technologique ? Comment assurer la promotion collective en privilégiant non plus le profit mais l’humain et les équilibres entre l’homme et la nature ? Comment construire en Afrique une économie socialement et humainement responsable ? Comment privilégier la complémentarité des économies africaines au lieu de la compétition et stimuler sensiblement le commerce intra-africain et l’unité africaine ? Quels sont les engagements que doit prendre l'Union Africaine pour entreprendre les ruptures avec la position de sous-système médiocre de la mondialisation qui est celle du continent et changer ainsi le rôle de l'Afrique dans la Gouvernance mondiale ?
Il importe que ces idées soient le plus largement débattues à travers le continent et dans les diasporas africaines ; qu’elles soient prises en compte par tous ceux à qui importe le meilleur avenir de notre Afrique en organisant au plus
vite « une grande transition » dès aujourd’hui. Pour notre part, nous y croyons. Et vous, mon frère, ma sœur ?

jeudi 25 mars 2021

C’est à lire : analyse particulièrement intéressante de Terra nova sur la pandémie de covid-19

La lutte contre la pandémie de Covid-19 a largement rouvert le débat sur les dépenses de santé. Au-delà même des urgences actuelles qui justifient des dépenses nouvelles mais sans doute temporaires, c’est la manière même de conduire le débat public sur le niveau d’engagement collectif en faveur de la santé qui doit se transformer.
Depuis 1996, le montant des dépenses de santé est régulé au travers de l’Objectif national de dépense d’assurance maladie (ONDAM). Proposé par le gouvernement, celui-ci fait l’objet d’un débat au Parlement dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale.
Au cours de la décennie 2010, l’hôpital public, dans le cadre de ce mode de régulation, s’est vu allouer des ressources plus en fonction des exigences de la politique des finances publiques qu’en considérant les moyens nécessaires pour délivrer des soins de qualité. Les tensions liées à cette politique restrictive sont apparues avant la première vague COVID. Mais après cette crise, le rapport de forces politique ayant profondément changé, les besoins du système de soins, du moins ceux des établissements de santé, ont dû être réappréciés. En rupture, avec la décennie précédente, le gouvernement a augmenté fortement les moyens consacrés aux établissements de santé à l’occasion du « Ségur de la santé ». 
Ainsi, il a fallu une crise sanitaire pour que soient révélés les limites du mode actuel de régulation des dépenses de santé. Effectivement, la manière dont est actuellement structuré le débat autour des dépenses de santé est profondément inadapté tant d’ailleurs pour les établissements de santé que pour les soins ambulatoires. Centré sur la valorisation des efforts de maitrise des dépenses, il est organisé autour de sujet annexes mais ne prend pas en compte les réalités concrètes qui comptent vraiment : la demande de soins et son évolution, les effectifs mobilisés pour délivrer les soins, leurs conditions de travail et leur niveau de rémunération, le niveau des investissements dans le système de santé. A partir de ce constat, la note esquisse des propositions pour rénover le cadre du débat sur les ressources à allouer à notre système de soins. Télécharger le  (PDF, 

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Maladies rares : appel à projet


MALADIES RARES :
LA FONDATION GROUPAMA LANCE L'APPEL A PROJET POUR SON PRIX DE RECHERCHE : UNE BOURSE DE 500 000 EUROS 
 
Depuis plus de 20 ans, la Fondation Groupama, engagée dans la lutte contre les maladies rares, soutient la recherche. Elle lance aujourd'hui l'appel à projet pour son Prix de Recherche Maladies Rares. Doté de 500 000 euros, il a pour objectif de soutenir durant 5 ans une équipe dirigée par un(e) chercheur(cheuse) confirmé(e) ayant ouvert une voie courageuse dans les maladies rares. Date limite de dépôt des dossiers : le 16 mai 2021.

« Récompenser de vraies avancées scientifiques pour accélérer la lutte contre les maladies rares, c'est l'une des grandes ambitions de la Fondation Groupama. Il y a 5 ans, nous sélectionnions une équipe CNRS/Institut Jacques Monot pour la soutenir dans son étude de la Dysplasie Epithéliale Intestinale, une pathologie infantile rare, spontanément mortelle dans les premières années de vie. Notre Prix a permis à cette équipe de biologistes, biophysiciens et cliniciens d'accélérer ses propositions de réponses thérapeutiques ciblées en vue d'une diminution de la dépendance des enfants à la nutrition parentérale. A travers ce nouveau Prix, nous poursuivons nos efforts de soutien à la recherche en matière de maladies rares. Rappelons que celles-ci n'ont de rare que le nom et qu'elles touchent 3 millions de personnes en France. », souligne Sophie Dancygier, déléguée générale de la Fondation Groupama.

La Prix de Recherche Maladies Rares de la Fondation Groupama

Le soutien à la recherche est l'une des missions phares de la Fondation qui a, depuis sa création, financé les travaux de 40 chercheurs. Le Prix contribuera au financement d'un programme de recherche innovant portant exclusivement sur les maladies rares, avec à sa tête un chercheur statutaire travaillant dans un laboratoire français.
Les programmes sélectionnés devront s'appuyer sur une approche pluridisciplinaire et porter sur une recherche clinique et/ou fondamentale. Le thème de la recherche doit contribuer à améliorer la connaissance et le diagnostic des maladies rares (identification de gènes responsables, compréhension des mécanismes à l'origine des maladies, etc.) ou permette le développement de nouveaux traitements.
Le montant du prix s'élève à 100 000 euros par an pendant 5 ans, soit au total un soutien de 500 000 euros pour des frais d'équipement, de fonctionnement ou de personnel.

Participer à l'appel à projets

Après une pré-sélection réalisée par les Professeurs de médecine administrateurs de la Fondation, les porteurs de projet retenus sont auditionnés par le Comité Scientifique.
Mis en place il y a 5 ans, ce comité est composé de 8 personnalités reconnues dans les domaines de la médecine et de la recherche.
Pour en savoir plus et candidater, les porteurs de projets sont invités à se rendre sur le lien suivant : https://prixrecherchemaladiesrares.fondation-groupama.com/fr/

À PROPOS DE LA FONDATION GROUPAMA 
En 2000, à l'occasion de son centenaire, Groupama choisissait d'incarner ses valeurs mutualistes de solidarité et de proximité en créant une Fondation dont l'ambition est de vaincre les maladies rares. À cette époque, la lutte contre ces pathologies n'est encore quasiment pas prise en compte et pourtant, elles concernent 3 millions de personnes. Au-delà d'un enjeu de santé publique, les maladies rares sont aussi une question de société. Ainsi, les actions de la Fondation Groupama se concentrent autour de ses trois axes stratégiques : 
  • le soutien à la recherche, avec le Prix de recherche Maladies rares et un soutien à des projets d'envergure menés par des centres de références, plateformes maladies rares ou équipes de recherche,
  • l'amélioration du quotidien des patients et de leur famille, avec le Prix de l'Innovation sociale et l'accompagnement de projets initiés par les associations et institutions
  • la sensibilisation des professionnels de la santé et du grand public. .
Depuis 2000, la Fondation Groupama aura au global soutenu près de 250 associations et accompagné plus de 2000 projets et plus de 40 chercheurs ou projets de recherche. Les balades et les événements solidaires auront à eux seuls permet de recueillir et entièrement reversé plus de 2 millions d'euros. En 20 ans, plus de 9 millions d'euros ont ainsi été apportés à la lutte contre les maladies rares. Cet engagement durable est un pilier de l'action du groupe dans la société civile.
 
Plus d'informations sur : www.fondation-groupama.com    
 
Contact presse :
Leslie Toledano - leslietoledano.rp@gmail.com - Tel : 06 10 20 79 60

 


mardi 23 mars 2021

L' Afrique face au coronavirus...


A lire prochainement sur "Mine d'infos" l'interview accordée par le Professeur Pierre Kipré à l'occasion de la sortie de l'ouvrage 


« L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE – LES ENJEUX DU FUTUR 
APRES LA CRISE DU COVID-19 » 
En Résumé...

La pandémie de coronavirus que vit le monde aujourd’hui a mis à nu, en Afrique, bien des faiblesses de ce continent. La lutte contre ce fléau est l’occasion, pour les Africains, d’emprunter de nouvelles voies, d’imaginer de nouveaux modèles et de les mettre en œuvre si nous voulons rompre avec la situation actuelle du continent ; bref, nous proposons de construire une Afrique nouvelle, maîtresse de son destin d’ici au moins le centenaire de l’Union Africaine en 2 063. Le post-Covid ne doit pas être l’ante-Covid parce que les connaissances qui nous ont portés au cours des derniers siècles et qui ont plongé le monde dans la crise actuelle, ne peuvent pas être les mêmes pour nous en sortir et nous mener vers un meilleur avenir.
C’est dans cet esprit que ce livre a été préparé et publié par une équipe d’experts africains, conduite par José Brito (ingénieur) et Pierre Kipré (Professeur). Il prolonge un précédent ouvrage publié en 2020 et intitulé Oser les ruptures — L’Afrique de l’après-covid 19 sous la direction du Professeur Pierre Kipré.
Les auteurs se sont placés dans une perspective prospective pour
 Identifier et analyser les différents systèmes qu’est le système économique, le système sanitaire, le système socioculturel, le système éducatif et d’innovation, nos écosystèmes et notre environnement naturel, notre position dans la mondialisation ;
 Dégager les potentielles évolutions positives et négatives de chacun de ces systèmes ;
 Proposer des scénarios du futur possible ; ici nous en proposons cinq (Scénario 1 « L’an 2065, horizon si jamais il en fut » ; scénario 2 « Le lion a perdu ses dents » ; scénario 3 « Le méchant sorcier » ; scénario 4 « L’aigle africain » ; scénario 5 « La montagne a accouché d’une souris ») ;
 Mettre en lumière ce qui nous paraît être les principales questions stratégiques dont la résolution constitue le gage du meilleur avenir possible dans la perspective du centenaire de l’Union africaine. Ces questions sont les suivantes : Quel rôle pour les Gouvernements dans une Afrique Post Covid ? Quels mécanismes démocratiques pour atténuer et corriger les disparités qui sont aussi des injustices et qui nuisent au progrès collectif ? Comment promouvoir en toute responsabilité, la conscience sanitaire des populations ? Quelles conditions créer pour réussir le saut technologique ? Comment assurer la promotion collective en privilégiant non plus le profit mais l’humain et les équilibres entre l’homme et la nature ? Comment construire en Afrique une économie socialement et humainement responsable ? Comment privilégier la complémentarité des économies africaines au lieu de la compétition et stimuler sensiblement le commerce intra-africain et l’unité africaine ? Quels sont les engagements que doit prendre l'Union Africaine pour entreprendre les ruptures avec la position de sous-système médiocre de la mondialisation qui est celle du continent et changer ainsi le rôle de l'Afrique dans la Gouvernance mondiale ?
Il importe que ces idées soient le plus largement débattues à travers le continent et dans les diasporas africaines ; qu’elles soient prises en compte par tous ceux à qui importe le meilleur avenir de notre Afrique en organisant au plus vite « une grande transition » dès aujourd’hui. Pour notre part, nous y croyons. Et vous, mon frère, ma sœur ?


Dedans avec les miens, dehors en citoyen

https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/direct-covid-19-le-gouvernement-devoile-son-nouveau-slogan-pour-inciter-les-francais-a-reduire-leurs-contacts-a-l-interieur_4343849.amp?__twitter_impression=true

Bon à savoir : la Mutualité propose une prise en charge des consultations des psychologues

 

Un an après le 1er confinement, alors que le malaise des Français n’a jamais été aussi important, les mutuelles de la Mutualité Française (FNMF), en lien avec les assureurs de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et les institutions de prévoyance, ont décidé de s’engager à rembourser les consultations avec un psychologue dès le premier euro facturé au patient.

Les conséquences de la pandémie de Covid19 sur le moral des Français ont mis sur le devant de la scène les insuffisances structurelles du secteur de la prise en charge et de l’accompagnement de la santé mentale et les inégalités face à cet enjeu. Selon une récente étude de l’Ifop, 30 % des Français qualifient leur moral de « mauvais », alors qu’ils étaient 16 % lors du 1er confinement. Et 47 % des Français estiment leur vie difficilement supportable tandis que seuls 17 % des Allemands pensent la même chose.

Face à ce malaise, la Cour des Comptes a d’ailleurs préconisé, dans un rapport du 6 février 2021, d’« étendre l’expérimentation engagée dans quatre départements, autorisant la prise en charge de psychothérapies menées par des psychologues libéraux, sur prescription des médecins traitants ».

Souhaitant renforcer la prise en charge de la santé mentale et leur contribution à la situation exceptionnelle générée par l’épidémie de COVID-19, les mutuelles membres de la FNMF ont donc pris la décision, en Conseil d’administration de la Mutualité Française, de prendre en charge dès le premier euro facturé au patient, les consultations de psychologues, après orientation médicale. Un minimum de 4 séances par année pourra être prises en charge dans une limite de 60 euros par séance. Les représentants des organismes complémentaires à l’assurance maladie initieront prochainement un échange avec les représentants des syndicats professionnels des psychologues et des médecins, pour la mise en œuvre de cette mesure.

Engagement constant des mutuelles

« L’engagement de nos mutuelles a toujours été constant pour améliorer la prise en charge de la santé mentale et participer pleinement à la lutte contre le Covid-19 avec leurs services de santé et leurs professionnels qui sont encore mobilisés plus que jamais sur tout le territoire », rappelle Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française. « Avec ce nouveau geste, nous avons souhaité apporter une réponse pérenne à cet enjeu de société et venir en aide aux Français, et en particulier les jeunes, dont le moral a été ébranlé par les confinements successifs et les restrictions liées à la crise sanitaire ».

Télécharger le communiqué de presse en PDF

À propos de la Mutualité Française

Présidée par Thierry Beaudet, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.

Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.

Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

lundi 22 mars 2021

Interview du Professeur Pierre Kipré

VU POUR VOUS SUR LA TOILE

Les réseaux sociaux parlent du dernier ouvrage du
professeur Pierre Kipré : 

 INSTAGRAM 

TIKTOK : 
https://vm.tiktok.com/ZMeAc9T2Q/


« L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE – LES ENJEUX DU FUTUR 
APRES LA CRISE DU COVID-19 » 
En Résumé...

La pandémie de coronavirus que vit le monde aujourd’hui a mis à nu, en Afrique, bien des faiblesses de ce continent. La lutte contre ce fléau est l’occasion, pour les Africains, d’emprunter de nouvelles voies, d’imaginer de nouveaux modèles et de les mettre en œuvre si nous voulons rompre avec la situation actuelle du continent ; bref, nous proposons de construire une Afrique nouvelle, maîtresse de son destin d’ici au moins le centenaire de l’Union Africaine en 2 063. Le post-Covid ne doit pas être l’ante-Covid parce que les connaissances qui nous ont portés au cours des derniers siècles et qui ont plongé le monde dans la crise actuelle, ne peuvent pas être les mêmes pour nous en sortir et nous mener vers un meilleur avenir.
C’est dans cet esprit que ce livre a été préparé et publié par une équipe d’experts africains, conduite par José Brito (ingénieur) et Pierre Kipré (Professeur). Il prolonge un précédent ouvrage publié en 2020 et intitulé Oser les ruptures — L’Afrique de l’après-covid 19 sous la direction du Professeur Pierre Kipré.
Les auteurs se sont placés dans une perspective prospective pour
 Identifier et analyser les différents systèmes qu’est le système économique, le système sanitaire, le système socioculturel, le système éducatif et d’innovation, nos écosystèmes et notre environnement naturel, notre position dans la mondialisation ;
 Dégager les potentielles évolutions positives et négatives de chacun de ces systèmes ;
 Proposer des scénarios du futur possible ; ici nous en proposons cinq (Scénario 1 « L’an 2065, horizon si jamais il en fut » ; scénario 2 « Le lion a perdu ses dents » ; scénario 3 « Le méchant sorcier » ; scénario 4 « L’aigle africain » ; scénario 5 « La montagne a accouché d’une souris ») ;
 Mettre en lumière ce qui nous paraît être les principales questions stratégiques dont la résolution constitue le gage du meilleur avenir possible dans la perspective du centenaire de l’Union africaine. Ces questions sont les suivantes : Quel rôle pour les Gouvernements dans une Afrique Post Covid ? Quels mécanismes démocratiques pour atténuer et corriger les disparités qui sont aussi des injustices et qui nuisent au progrès collectif ? Comment promouvoir en toute responsabilité, la conscience sanitaire des populations ? Quelles conditions créer pour réussir le saut technologique ? Comment assurer la promotion collective en privilégiant non plus le profit mais l’humain et les équilibres entre l’homme et la nature ? Comment construire en Afrique une économie socialement et humainement responsable ? Comment privilégier la complémentarité des économies africaines au lieu de la compétition et stimuler sensiblement le commerce intra-africain et l’unité africaine ? Quels sont les engagements que doit prendre l'Union Africaine pour entreprendre les ruptures avec la position de sous-système médiocre de la mondialisation qui est celle du continent et changer ainsi le rôle de l'Afrique dans la Gouvernance mondiale ?
Il importe que ces idées soient le plus largement débattues à travers le continent et dans les diasporas africaines ; qu’elles soient prises en compte par tous ceux à qui importe le meilleur avenir de notre Afrique en organisant au plus vite « une grande transition » dès aujourd’hui. Pour notre part, nous y croyons. Et vous, mon frère, ma sœur ?


Assurance : l'immédiateté au coeur de la relation clients ?


 
 
Le besoin d'immédiateté va-t-il tout emporter sur son passage ? Les entreprises du secteur de l’assurance doivent-elles impérativement s’adapter au « temps » de l’immédiateté souhaité aujourd’hui par les clients ?
 
Nous sommes dans une course de vitesse. La société actuelle passe d’un mode de fonctionnement « à temps long » où les repères se comptaient en année à l’échelle de l’individu, en siècle à celle de l’histoire, à un mode « à temps court », société du zapping, du fast et dans laquelle il s’agit de vivre l’intensité sans la durée et d’obtenir des résultats à l’efficacité immédiate. Nos entreprises sont désormais confrontées à ce « phénomène d’immédiateté », du « zéro délai » dans la vie courante et quotidienne, incarnant le besoin d’obtenir les résultats les plus rapides et les plus performants possibles dans le moins de temps possible. Le client exige de fait une immédiateté « naturelle » qui oblige les entreprises du secteur de l’assurance à s’interroger et surtout à transformer radicalement leurs pratiques, leurs process, leurs organisations,… . Ce besoin actuel d’immédiateté, associé à de la personnalisation et de l’interactivité voulues par les clients transforme nos entreprises, fracture les métiers, challenge les collaborateurs et nécessite de disposer d’outils agiles.
 
La relation clients est l’affaire de tous ! Mais vous qu’en pensez-vous ? Les entreprises du secteur de l’assurance : doivent-elles s’adapter au « temps » de l’immédiateté souhaité aujourd’hui par les clients ? Et significativement accélérer la palette des services immédiats proposés aux assurés, 24/7, dans toutes les étapes de la vie d’un contrat ? Ce « temps » de l’immédiateté, impacte-t-il concrètement, l’organisation des entreprises ? …. Une quinzaine de questions vous seront posées. Merci d'avance de donner votre avis !
 
 
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Vous avez un peu de temps le 26/03 ?
 
Ne loupez pas ce rendez-vous incontournable pour se tenir au courant et aborder sereinement le futur du secteur de l'assurance. Un show TV, gratuit, animé par Amandine Bégot, Jean-Charles Naimi et Jean-Luc Gambey.
 
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L'Académie de pharmacie publie un avis sur les allergies alimentaires


Avis Séance Allergie alimentaire 3 février 2021 VF1.docx1. AVIS DE L' ACADÉMIE NATIONALE DE PHARMACIE. « Les allergies alimentaires». Séance ...

Hypertension artérielle et santé publique ; quel rôle pour le pharmacien ? »

« Hypertension artérielle et santé publique ; quel rôle pour le pharmacien ? »
Séance thématique
Sous la présidence de Joël MÉNARD et Michel SAFAR, 
membres associés de l’Académie nationale de Pharmacie 
Mercredi 31 mars 2021 / 14 h - à 17 h 
Diffusion en direct sur : https://youtu.be/H1M1OwaK9WM
L’hypertension artérielle (HTA), maladie et facteur de risque, est imparfaitement contrôlée dans 
l’ensemble des pays développés. Elle reste donc l’un des problèmes majeurs de santé publique de tous 
les pays dans un environnement social et technique évolutif. À ce titre, elle implique déjà et devra 
encore plus impliquer la profession pharmaceutique. L’objectif de ce projet est de préciser la situation 
actuelle des connaissances sur le dépistage et le traitement des multiples formes d’hypertension 
artérielle et d’envisager la nouvelle place que le pharmacien d’officine doit avoir, dans un contexte 
d’informatisation accrue de la medecine et de la recherche d’une complémentaritéplus ́ étroite entre les 
professions de santé
́. À cet égard, les expériences suisse et canadienne pourront être utilisées comme 
exemple. 
14 h 05 Introduction par Joël MÉNARD, Professeur émérite de santé publique, Université de Paris
14 h 15 « Pourquoi une pression artérielle ? » par Jean SASSARD, membre de l’Académie nationale 
de Pharmacie (20 min +10 Q/R)
La pression artérielle (PA) est générée par le travail du cœur qui envoie un débit sanguin dont 
l’écoulement rencontre des résistances au niveau des petites artères périphériques. À court terme 
(minutes, heures) la PA permet d’assurer à chaque organe un apport sanguin adapté aux besoins du 
moment. Comme ces besoins changent rapidement la PA montre de grandes variations rapides. Ces 
dernières sont réduites par le baro réflexe qui module par voie nerveuse le niveau des résistances 
périphériques. Ces variations rapides sont à prendre en compte lorsqu’on mesure la PA. 
À long terme (jours) la PA assure la stabilité du volume des liquides de l’organisme. Cette stabilité, 
essentielle pour la survie, dépends d’une fonction rénale : la natriurèse de pression . Cette dernière 
explique que quand la PA augmente, l’excrétion urinaire de sodium et d’eau augmente aussi. Il s’en 
suit une diminution du volume des liquides extracellulaires donc du débit cardiaque donc de la PA qui 
revient à son niveau normal. Ce mécanisme qui détermine à terme la valeur de la PA est 
essentiellement régulé par le système rénine- angiotensine -aldostérone. En conséquence, il ne peut 
y avoir d’hypertension artérielle stable sans altération de cette fonction. Ceci explique les liens étroits 
qui existent entre hypertension, fonction rénale et sodium et permet de comprendre que les 
antihypertenseurs les plus utilisés sont des diurétiques et des inhibiteurs du système rénine-
angiotensine. 
14 h 45 « Génétique de l’hypertension artérielle : quel rôle dans sa prise en charge » (20 min +10 
Q/R) Xavier JEUNEMAÎTRE, Service de Génétique – Hôpital Européen Georges Pompidou 
Les outils permettant l’exploration de notre génome ont fait des progrès majeurs au cours des dix 
dernières années et ont permis une nouvelle compréhension moléculaire de nombreuses pathologies. 
L’HTA n’a pas échappé à cette révolution technologique, même si la complexité des mécanismes qui 
sous-tendent la régulation de la pression artérielle se reflète par l’extrême complexité et diversité des 
facteurs génétiques de susceptibilité associés. Dès lors, quelle peut être l’influence de ces nouvelles 
connaissances dans la prise en charge des patients hypertendus ? Schématiquement, plusieurs 
situations se présentent :

dimanche 21 mars 2021

Agenda d’Avril de l’ADOM


Rencontres Mutualistes 2021
Infos pratiques
le Jeudi 1 Avril 2021, 09:00 - 12:00 
Webinaire
Description
Organisées par SCOR avec le soutien de la FNMF :

Complémentaire Santé et COVID 19 : bilan d’un an de pandémie
 
  • 30 
    Mardi
    Mars, 2021
  • 01 
    Jeudi
    Avril, 2021
  • 07 
    Mercredi
    Avril, 2021
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