Nora ANSELL-SALLES

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dimanche 29 janvier 2023

#ÇaBougeDansle17ème : 🔎zoom sur l'actualité du 17ème arrondissement

     👉Vous HABITEZ  ou TRAVAILLEZ dans Le 17ème arrondissement ces informations vous concernent peut-être....


Même si la mairie n’a pas de prérogative directe en matière de sécurité, nous coordonnons l’ensemble des forces de sécurité de l’arrondissement (polices municipale et nationale, Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance…) afin d’assurer la tranquillité publique. Le contrat de prévention et de sécurité du 17e arrondissement qui sera présenté fin février sera l’occasion de rappeler nos priorités en matière de sécurité dans l’arrondissement : la lutte contre les cambriolages, les vols avec violences, les violences conjugales et les trafics.

La création de la police municipale, que nous réclamions depuis des années, officialisée en octobre 2021, est un premier pas important qui permet désormais d’avoir une police de proximité avec 80 agents municipaux à l’écoute des habitants, des commerçants, des associations... 

Un an après, force est de constater que celle-ci doit obtenir davantage de moyens afin de permettre à la police nationale de se concentrer sur ses missions essentielles.

Or, le commissariat du 17e arrondissement est confronté à une baisse de ses effectifs de près de 15 % en cinq ans. Cette situation n’est pas acceptable, elle ne permet pas d’assurer une présence suffisante sur le terrain malgré un engagement sans faille de nos policiers. Je suis donc intervenu à plusieurs reprises auprès du Ministre de l’Intérieur et Catherine Dumas, Sénatrice de Paris au Sénat, pour inverser cette tendance inquiétante.

Enfin, la vidéo-protection est un outil important à disposition de la Police nationale pour assurer la sécurité des habitants et pour résoudre les enquêtes. Si l’installation de caméras est du ressort de la Préfecture de Police et de la Ville de Paris, nous avons obtenu le financement de 5 sites supplémentaires dans les trois prochaines années, dans les secteurs prioritaires du 17e. 

Le drame survenu en novembre dernier Porte d’Asnières avec le décès d’un adolescent nous a rappelé la nécessité de disposer de moyens pour lutter contre la délinquance et tout mettre en œuvre contre les rixes, malheureusement toujours plus violentes. 

A votre rencontre lors
du Café du maire au Guersant boulevard Gouvion Saint-Cyr

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Diner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France

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Lancement du club des entrepreneurs du 17ème 

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Conférence de début d’année des Amis de Geoffroy Boulard

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Geoffroy Boulard - Les Amis de Geoffroy Boulard (LAGB)
Siège - 12 rue Philibert Delorme, 75017 Paris


👉Vous avez des suggestions, des retours à faire à  la mairie du 17ème 📧 contactez 



mercredi 24 août 2022

Colloque du 20 septembre au CESE sur « L’intelligence artificielle en santé peut- elle concilier performance technologique, sécurité et éthique ? »

Chers collègues,

 

Nous vous prions de trouver, ci-joint, une invitation au Colloque du 20 septembre au CESE sur « L’intelligence artificielle en santé peut- elle concilier performance technologique, sécurité et éthique ? », en présence d’Éric CHENUT.

Infos pratiques
le Mardi 20 Septembre 2022, 08:30 - 12:30 
9 place D'iéna
75016 Paris
Tel : 0622020532
Description
« L’intelligence artificielle en santé peut- elle concilier performance technologique, sécurité et éthique ? »


N’hésitez pas à vous y inscrire rapidement, le nombre de place étant limité.
Bien cordialement.

 

Bruno HUSS

Président 

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr

Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/

mardi 28 octobre 2014

Le LEEM met ses salariés en scène...

Entreprises du médicament : les salariés témoignent !



Le Leem lance aujourd'hui, sur Internet, une série de 12 vidéos-témoignages de salariés de l’industrie du médicament.

Le parti-pris a été de donner la parole à des collaborateurs, tous volontaires, pour qu'ils racontent – spontanément, avec leurs mots - leur métier et les convictions qui les animent. Ces vidéos ont été tournées sur leur lieu de travail, dans plusieurs entreprises en France (Janssen, Lilly, Novartis, Sanofi, Transgène…).

La série de mini-vidéos (d’une durée de 50" chacune) est diffusée sur Internet et les réseaux sociaux (Twitter, Linkedin, Facebook, Pinterest…). Elle constitue le premier volet d'une campagne visant à incarner et rendre plus proche l’industrie du médicament, souvent perçue comme anonyme et lointaine.

Cette plongée dans les coulisses des laboratoires devrait permettre à un large public de mieux saisir la réalité des entreprises du secteur et de leur fonctionnement. Les témoignages mettent en avant deux préoccupations constantes des salariés : la sécurité et l'innovation, au service des patients.

L’industrie du médicament compte 100.000 collaborateurs directs en France, dans plus de 150 métiers.
 
Pour consulter les 12 vidéos :

vendredi 7 février 2014

Des moyens supplémentaires au service de la sécurité des Parisiens


Depuis ce matin des moyens supplémentaires sont déployés dans les 10e, 18e et 20e arrondissements comme cela avait été annoncé en décembre dernier par le Ministre de l’Intérieur.
 
Vingt-cinq policiers, formés et connaissant le terrain, composent une nouvelle Brigade Spécialisée de Terrain (BST). Ils sillonneront quotidiennement les quartiers de la Gare du Nord, de l’Hôpital Lariboisière, du boulevard de la Chapelle pour se consacrer à des interventions de proximité.
 
L’action de cette nouvelle brigade de policiers est accompagnée de la mise en place d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) réunissant, autour du procureur de la République, les services de la préfecture de police, de la Mairie de Paris et des mairies d’arrondissement pour une réponse pénale plus adaptée et plus efficace à chaque acte de délinquance.
 
Enfin, la réunion de lancement de la nouvelle Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) du 20e arrondissement se tiendra aujourd’hui en présence notamment du préfet de police, du procureur de la République, de mon adjointe chargée de la prévention et de la sécurité et de la maire du 20e arrondissement.
 
Les décisions prises par le Ministre de l’Intérieur, le préfet de police, le procureur de la République et la Ville de Paris traduisent d’une façon incontestable notre souci commun d’œuvrer pour la sécurité de Parisiens. Elles amplifient la dynamique engagée par l’arrivée des 332 gardiens de la paix affectés dans les commissariats de Paris depuis le 4 décembre dernier.
 
Ces mesures viennent s’ajouter à un travail constant depuis 2001 pour s’adapter aux évolutions de la délinquance : augmentation de plus de 50% de la participation de la Ville de Paris au budget spécial de la préfecture de police qui atteint désormais 308 millions d’euros, création de dix équipes de correspondants de nuit, renforcement des effectifs des inspecteurs de sécurité (de 459 à 612 agents), mise en place du Plan 1000 caméras de vidéo-protection, création du Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GPIS), qui permet à 200 agents de sillonner les ensembles sociaux sensibles, dispositif de réparation pénale pour les auteurs de dégradations des Vélib’, armement des inspecteurs de sécurité et des agents du GPIS…
 
Je tiens donc particulièrement à saluer l’engagement conjoint, sur le terrain, des services de police, de justice et de la municipalité parisienne pour la sécurité de tous.
Bertrand Delanoë

jeudi 5 décembre 2013

C'est à lire : Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ?


 

Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ?

« Cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » - Ordre des pharmaciens

 

A l’heure de la mondialisation, les « process » de fabrication, de contrôle, de distribution et de dispensation des médicaments évoluent. Qu’en est-il ? Comment se réorganisent les circuits de production et d’approvisionnement à travers le monde ? D’où viennent les matières premières, quel est leur acheminement ? Comment éviter les ruptures d’approvisionnement ? Comment se prémunir de la contrefaçon ? Une collaboration entre les autorités compétentes sur les plans national, européen et international est-elle possible ? …

 

On ne le sait pas toujours mais les pharmaciens sont impliqués à tous les niveaux de la chaîne du médicament pour garantir la qualité et la sécurité des produits de santé dispensés (médicaments d’origine ou leurs génériques).

 

Le dernier numéro des « cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » remis à près de 75 000 pharmaciens et mis en ligne sur http://www.ordre.pharmacien.fr, est consacré à la qualité de la chaîne du médicament à l’heure de la mondialisation.

Il a pour objet d’actualiser les connaissances et de répondre aux nombreuses interrogations des pharmaciens et du public.


 

L’Ordre national des pharmaciens regroupe les pharmaciens exerçant leur art en France, c’est-à-dire les diplômés qui exercent effectivement la pharmacie en métropole ou dans les départements et collectivités d’outre-mer. Il a été créé par une ordonnance du 5 mai 1945.

 

Ses principales missions, fixées par l’article L. 4231-1 du code de la santé publique, sont :

 

> d’assurer le respect des devoirs professionnels ;

 

> d’assurer la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession ;

 

> de veiller à la compétence des pharmaciens ;

 

> de contribuer à promouvoir la santé publique et la qualité des soins, notamment la sécurité des actes professionnels.

 

NDLR : Un livret passionnant et édifiant

jeudi 14 novembre 2013

Psychiatrie et santé mentale

la HAS se fixe des objectifs sur trois ans

 

Saisie sur plusieurs thèmes de santé mentale par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de consacrer des travaux aux champs de la psychiatrie et de la santé mentale. Elle a identifié trois axes prioritaires pour les années à venir : la prise en charge de la dépression, le parcours des personnes en situation de handicap psychique, les droits et la sécurité en psychiatrie. Le suivi de ces travaux est assuré par un comité regroupant à la fois les institutions, les organisations professionnelles et les associations d’usagers. Ce comité  s’est réuni pour la première fois à la fin du mois d’octobre.
 
La Haute Autorité de Santé contribuera aux évolutions de la psychiatrie et de la santé mentale. Elle a adopté une démarche centrée sur l’organisation des parcours de soins des personnes atteintes de troubles mentaux autour de trois axes. Pour chacun d’entre eux des objectifs ciblés ont été fixés, qui répondent à des besoins des professionnels et des patients et correspondent à des leviers d’amélioration de la qualité des prises en charge.
 
La prise en charge de la dépression
Les travaux de la HAS ciblent le repérage des épisodes dépressifs et des troubles bipolaires, l’adéquation des traitements, médicamenteux et non-médicamenteux, ainsi que le renforcement du suivi des patients. Il s’agira en particulier de soutenir la mise en place d’une meilleure articulation entre psychiatres et médecins généralistes, en « première ligne » dans la prise en charge de la dépression.
 
Les parcours des personnes en situation de handicap psychique
Sur ce thème, il s’agit pour la HAS de promouvoir la coopération entre les différents acteurs (champs sanitaire, médico-social, social, éducatif, de la réinsertion professionnelle) afin d’assurer la continuité des prises en charge et d’éviter ainsi des ruptures dans les parcours de vie des personnes ayant une pathologie mentale chronique et en situation de handicap psychique. Un premier travail sur les certificats destinés aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées, mené avec la CNSA[1] et l’ANESM[2], offrira des réponses pratiques aux professionnels de santé.
 
 

Les droits et la sécurité en psychiatrie
Les travaux prévus dans le cadre de cet axe doivent contribuer à la mise en place d’organisations et de pratiques assurant la délivrance de soins de qualité dans un cadre respectueux des libertés individuelles et faisant une place au légitime souci de sécurité. Un premier projet sur la prévention et la prise en charge des moments de violence dans l’évolution clinique des patients en hospitalisation psychiatrique sera réalisé. D’autres travaux sont prévus sur les soins sans consentement.
 
 
Une mobilisation de tous les acteurs, réunis pour accompagner les évolutions de la psychiatrie et de la santé mentale
Pour chacun de ces axes, la HAS ambitionne de diffuser et évaluer les bonnes pratiques en s’appuyant sur le travail des équipes pluriprofessionnelles, le décloisonnement des champs d’intervention (sanitaire, médico-sociale, sociale…) ainsi que sur la promotion des droits et de la place des patients et la reconnaissance du rôle et des attentes des aidants.
 

L’atteinte de ces objectifs suppose de travailler étroitement avec l’ensemble des acteurs concernés (professionnels, représentants des usagers, pouvoirs publics…), de promouvoir la complémentarité des travaux et d’envisager dès à présent les moyens qui permettront la mise en œuvre de ces
productions dans la pratique quotidienne. Pour cela, la HAS a mis en place un comité de suivi du programme, présidé par le Docteur Yvan Halimi (CH de La Roche sur Yon) qui s’est réuni pour la première fois le 24 octobre dernier.
 

Pour plus d’informations, cliquer ici


 

mercredi 14 août 2013

Approvisionnement de Levothyrox®


L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée au mois de juin par le laboratoire Merck Serono d’une situation de tension temporaire sur l’approvisionnement de Levothyrox®, médicament indiqué dans les hypothyroïdies, maladies de la thyroïde. Ce traitement doit faire l’objet d’un suivi médical et ne doit pas être interrompu. Cette situation est liée à des difficultés de conditionnement sur les sites de production du laboratoire Merck Serono alors que, par ailleurs, les deux génériqueurs ont choisi d'abandonner cette fabrication. Il n'existe pas de problèmes sur les matières premières.

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, soucieuse de la sécurité de l’approvisionnement en médicaments, a demandé à l’ANSM de prendre les mesures utiles de gestion afin que la continuité de traitement soit assurée.

Elle a en outre souhaité qu’un plan d’information et de communication à destination des patients, des médecins et des pharmaciens soit élaboré.

L’ANSM a immédiatement mobilisé le laboratoire Merck Serono afin de rechercher toutes les possibilités d’approvisionnement du marché français et de suivre au plus près l’évolution de la situation des stocks. Le laboratoire Merck Serono a ouvert le 26 juin dernier un numéro vert à l’attention des pharmaciens pour qu’ils puissent exposer leurs besoins et prévoir leur approvisionnement.

Par ailleurs, l’ANSM a veillé, dès juillet, à ce que le laboratoire Merck Serono constitue un stock de sécurité en recourant à des boites commercialisées dans d’autres pays européens et a préparé, au cas où ce stock serait mobilisé, une information spécifique des patients. Enfin, l’ANSM a assuré le 1er août l’information des prescripteurs et des pharmaciens afin de rappeler, dans ce contexte, les modalités de traitement des patients.

Aujourd’hui, aucune rupture d’approvisionnement n’a été observée, même si quelques difficultés locales de disponibilité sont décrites. Le stock de sécurité n’a pas été utilisé à ce jour.

Restons en contact durant l’été

mardi 25 juin 2013

Relance participation à l'étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »


 « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »,


Premiers chiffres sur la participation à l’étude

Une forte mobilisation des femmes âgées de 36 à 63 ans,

  non exposées au Distilbène in utero est nécessaire d’ici la fin août !



Lancée en avril dernier, l’étude épidémiologique « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S)[1] » a notamment pour objectif de déterminer si les filles exposées in utero au Distilbène sont plus susceptibles de développer un cancer du sein.


Pour l’évaluer, il faut comparer deux groupes de femmes : celles qui ont été exposées avec celles qui ne l’ont pas été. C’est pourquoi la participation massive de femmes non exposées, âgées de 36 à 63 ans, est essentielle pour effectuer des comparaisons et aboutir à des résultats fiables.


Or, au 21 juin 2013, seulement un peu plus de 2 000 femmes non exposées ont répondu au court questionnaire anonyme sur le site www.des-etude3generations.org. Il en faudrait 6 000 !


La Mutualité Française et le Réseau D.E.S France lancent donc un appel à la solidarité à toutes les femmes non exposées âgées de 36 à 63 ans, afin qu’elles participent à cette vaste étude. Les résultats permettront de déterminer, pour les personnes concernées, la prise en charge médicale adaptée. Sans cette participation, il ne sera alors pas possible d’évaluer les risques de cancers, les malformations et les conséquences sur la reproduction auxquels sont exposées les « familles D.E.S ».


La participation des femmes non exposées est l’ultime but à atteindre d’ici le 31 août 2013 pour finaliser le recueil d’informations que nécessite cette étude. En effet, du côté des « familles D.E.S », la participation est au niveau requis pour ce type d’étude avec les réponses de plus de 1000 mères, près de 3 000 filles, plus de 200 fils, 500 petites-filles et presque 400 petits-fils.


A propos du Réseau D.E.S France


Réseau D.E.S. France est une association de patients créée en 1994. Pour diffuser une information médicale fiable, elle s'est dotée dès 1999 d'un Conseil Scientifique.


Elle a pour missions :

- l'information des personnes concernées pour organiser la prévention,

- le soutien des personnes concernées,

- la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.




Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l'oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol - en abrégé D.E.S. L'inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S.

On estime à 160 000 le nombre de naissances d'enfants concernés. Pour les « filles DES », les conséquences peuvent être : cancer Adénocarcinome à Cellules Claires du vagin ou du col de l'utérus, malformations, stérilité, fausses-couches, accouchements prématurés... Les « fils D.E.S. » ont pu présenter des anomalies génitales comme la cryptorchidie (testicules non descendues à la naissance).


Le Réseau D.E.S France a reçu une subvention pour réaliser l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » dans le cadre de l’appel à projets compétitif qui a été mené auprès des associations en 2012.


A propos de la Mutualité Française


La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.


Présidée par Etienne Caniard, elle fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.


Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.


Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.


La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


A propos de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)


L’ANSM est l’Agence qui assure la sécurité des médicaments et autres produits de santé, au service du public, en conduisant des expertises indépendantes pour prendre, au nom de l’Etat, des décisions applicables à tous les acteurs. L’Agence assure l’accès à des produits de santé sûrs, efficaces et innovants. Elle agit dans l’intérêt des patients dont les représentants participent à sa gouvernance et à ses travaux.

A cette fin, la pharmacovigilance est une des missions de l’Agence. Elle consiste en la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré

http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35657


Elle accompagne l’innovation et encadre sa mise à disposition de façon précoce et équitable. Elle assure la sécurité des produits de santé tout au long de leur cycle de vie en rassemblant les connaissances sur le risque, en développant les moyens de le repérer, de le mesurer, en évaluant la balance bénéfice/risque, puis en prenant les décisions appropriées.

L’instruction des dossiers est conduite par les équipes de l’Agence, avec si besoin le recours à une expertise externe soumise à des règles déontologiques strictes et dont les travaux sont rendus publics.

L’Agence partage l’information sur les risques des produits de santé et sur ses décisions avec les acteurs concernés ainsi qu’avec le public afin de lui permettre de mieux discerner ses intérêts.



L’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (DES) ?» est financée par l’ANSM.




[1] Le D.E.S. est le nom international de la molécule diéthylstilboestrol, commercialisée en France sous les noms de Distilbène et Stilboestrol Borne. Cette hormone a été prescrite dans le monde entier, aux femmes enceintes, en espérant leur éviter des accidents de grossesse. Son inefficacité pour prévenir les fausses-couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. Elle a été prescrite en France jusqu’en 1977



jeudi 30 mai 2013

Sécurité des médicaments


 
Le Parlement européen renforce la transparence sur les essais cliniques

 

Au Parlement européen cet après-midi, les membres de la commission pour l'environnement, la santé et la protection des consommateurs (ENVI) ont voté en faveur du nouveau règlement européen encadrant les essais cliniques de médicaments (2012/0192 (COD)).

 

Alors qu'en France le procès du Mediator bat son plein et que l'autorisation de mise sur le marché de Diane 35 vient d'être suspendue, la question de la sécurité des médicaments placés sur le marché intérieur est au cœur des enjeux de santé publique.

 

Pour l'eurodéputée Michèle RIVASI, vice-présidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen :

 

"Les médicaments ne sont pas des produits comme les autres et présentent des risques parfois mortels: selon le professeur Bernard Bégaud, témoin au procès du Mediator, les médicaments causent en France autant de décès que les suicides et les accidents de la route réunis, soit 18 000 morts par an.

 

Il est donc essentiel que les citoyens européens puissent avoir confiance dans les essais cliniques réalisés en amont: seuls ces tests permettent de garantir la sécurité des médicaments avant leur mise sur le marché ou leur extension d'autorisation de mise sur le marché. Mais encore faut-il que tous les résultats soient rendus publics, car sinon des informations importantes sur les effets indésirables apparus lors des essais cliniques risquent d'être mises sous le tapis par l'industrie pharmaceutique, soucieuse d'éviter toute publicité négative."

 

Michèle Rivasi ajoute:

 

"C'est pour cette transparence des données que je me bats avec le groupe des Verts depuis le début. Le vote d'aujourd'hui acte clairement l'obligation de publication de l'analyse complète des données cliniques qui ont servi à la mise sur le marché d'un médicament, par-delà toute considération commerciale.

 

Et le combat ne s'arrête pas là, rendez-vous à Strasbourg pour le vote final à l'issue des négociations avec la Commission européenne et le Conseil".