Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 4 octobre 2013

Vendredi 11 octobre : journée mondiale des soins palliatifs - L’hôpital Bichat – Claude-Bernard se mobilise

Soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi prendre en compte la souffrance psychique, sociale et spirituelle ; tels sont les objectifs des soins palliatifs afin de préserver une meilleure qualité de vie possible du malade et de son entourage.

Cette prise en charge globale est délivrée par un ensemble de professionnels : équipes hospitalières, hospitalisation à domicile, associations… Dans le cadre de la journée mondiale des soins palliatifs, venez à leur rencontre vendredi 11 octobre 2013 à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard.

Autour de stands d’information et d’ateliers pratiques, les équipes seront à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Une conférence sur le thème « Mourir ici quand on vient d’ailleurs », animée par Fatiha Ayogil, psychologue de l’association URACA, et ponctuée d’intermèdes dansés par la Compagnie ACM Ballet, se tiendra dans le hall de l’hôpital à 13h.

Rendez-vous le 11 octobre 2013 de 11h à 16h30, hall de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, 46, rue Henri Huchard, 75018 Paris
Organisé par l’équipe d’accompagnement et de soins palliatifs de Bichat
Plus d’informations : aude-marie.olette@bch.aphp.fr ou 01 40 25 61 61

jeudi 12 septembre 2013

C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" sur l'acné


24 millions de résultats sur Google /24(mai 2013)

sont associés à la recherche sur les mots clés

« Acné sévère »

 

Les experts membres

du « Conseil Scientifique de l’acné sévère »,

Pr Wolkenstein, Pr Misery, Dr Maghia, Dr Amici

abordent ce sujet et commentent les principaux résultats

d’un grand sondage CSA Santé réalisé

sur plus de 10 000 Français.

Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS,

software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA).

Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

 

En effet, l’acné est une maladie chronique, certes bénigne sur le plan clinique dans la majorité des cas, mais dont les conséquences sont réelles :

 

L’acné a un impact psycho-social important

 (qualité de vie, bien-être, vie sociale, vie amoureuse, résultats scolaires…).

 

Il est d’autant plus important de considérer l’acné avec sérieux qu’elle concerne beaucoup d’adolescents, population particulièrement fragile psychologiquement. L’apparence est primordiale pour un jeune, elle conditionne aussi sa vie sociale. L’ado dont le visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d’avoir une hygiène douteuse.

 

Le retentissement psychologique de l’acné est d’ailleurs comparable à celui décrit par les jeunes atteints de maladies chroniques plus graves telles que diabète, cancer ou épilepsie**1.

 

A un âge où s’acquiert la confiance en soi, l’acné peut donc vraiment gêner au développement psycho-social de l’adulte en devenir.

 

Il a aussi été montré que le taux de symptômes dépressifs est statistiquement plus élevé chez les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques (20 à 51 % versus 14 à 20 %)*** et ce, de manière significative.

 

L’acné sévère non traitée est mal vécue et provoque des cicatrices irréversibles.

L’acné est une pathologie affichante et inesthétique avec des lésions qui prédominent sur le visage.

 

A court terme, les lésions inflammatoires (rouges) ont un retentissement sur la vie quotidienne : l’acnéique se replie sur lui-même, il a honte, il perçoit l’acné comme une tare… Il met en place des stratégies d’évitement. Il se cache, ou tente de camoufler les lésions par des mèches de cheveux (filles et garçons) ou par un maquillage parfois inadapté (filles). La manipulation intempestive des lésions, qui peuvent ensuite s’infecter, empirer, est une pratique courante.

 

A long terme, les lésions d’acné étant parfois profondes (nodules, kystes) elles déforment le derme (la partie la plus profonde de la peau) et génèrent des cicatrices définitives disgracieuses.

 

Ces cicatrices donnent à l’âge adulte un aspect « grêlé » au visage, difficile à atténuer même par les techniques de dermatologie esthétique actuelles ou la micro-chirurgie qui, même si elle a fait ses preuves, peut donner un résultat incomplet.

 

Alors qu’un traitement mis en place dès les premiers symptômes peut éviter cet effet à long terme.

 

Mais si l’acné est une maladie difficile à accepter, il est encore plus difficile d’en parler. D’où l’importance pour les parents et l’entourage des acnéiques de bien repérer si la maladie est vécue comme une souffrance et d’accompagner le patient dans sa démarche de prise en charge.

 

C’est un des résultats de l’enquête CSA Santé menée en 2 012 sur une population de 10 084 sujets (voir page 6 pour plus de détail sur les résultats de l’étude)

 

« Même si la fréquence de consultation auprès du dermatologue augmente avec la sévérité de l’acné, ces chiffres suggèrent qu’il faut renforcer l’information du grand public sur les prises en charge de la maladie. Il est en effet préoccupant que des acnés sévères susceptibles de laisser des cicatrices et d’engendrer des perturbations de l’image sociale et de la confiance en soi, ne soient pas traitées »Dr Jean Michel AMICI

 

Pourquoi certains patients ne consultent pas ?

 

Outre les aspects pratiques (coût, délais de RDV) qui sont des raisons de non consultation, il y a aussi d’autres freins à la prise en charge de l’acné. La maladie est en effet souvent sous-estimée par l’entourage du patient. L’impact psychologique de l’acné n’est pas évalué à sa juste mesure.

 

Des parents de patients acnéiques peuvent parfois passer à côté de la réelle préoccupation qu’est l’acné pour leur enfant. Par méconnaissance, par crainte ou par négligence, des semaines ou des mois sont perdus.

 

Ne pas traiter l’acné sévère est une perte de chance pour les patients… »

Pr Pierre Wolkenstein

 

La prise en charge de l’acné sévère dépend beaucoup de l’entourage du patient

(famille et proches), qui peut, en soutenant le patient dans sa démarche, l’encourager à consulter un dermatologue, étape indispensable.

 

 

L’acné sévère n’est pourtant pas une fatalité !

Des traitements efficaces existent.

 

Ce qu’ignorent aussi les 38 % de sujets acnéiques qui ne se traitent pas, est qu’il existe des solutions efficaces et durables pour traiter l’acné, et que consulter un spécialiste comme le dermatologue est un premier pas vers une bonne prise en charge et un mieux-être.

 

A plus forte raison s’il s’agit d’acné sévère.

 

 

 

Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie, Experts de l’acné sévère sont à l’origine de la création d’un groupe d’experts dermatologues, le Conseil Scientifique de l’Acné Sévère.

 

Sa composition originale, 2 Professeurs en Dermatologie d’une part (Pr Misery et Pr Wolkenstein) et 2 Dermatologues de ville d’autre part (Dr Amici et Dr Maghia) lui confère une véritable légitimité.

 

Il s’agit pour ces spécialistes reconnus pour leur expertise dans le traitement de l’acné, de constituer un groupe de travail et de réflexion ayant pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients acnéiques sévères.

 

La philosophie du « Conseil Scientifique de l’Acné Sévère » est incarnée par un projet d’envergure initié en 2012 : un sondage sur l’acné élaboré selon une méthodologie sérieuse et réalisé sur plus de 10 000 sujets représentatifs de la population française. L’objectif de cette étude nationale était de mieux connaître les patients acnéiques (données épidémiologiques, profil de l’acnéique en 2012, prise en charge…), et mieux comprendre les facteurs du mode de vie favorisant l’acné et ainsi mieux les traiter.

 

Les principaux résultats de ce sondage sont présentés dans ce dossier et commentés par les experts eux-même

 

« Il manquait en France une vision actualisée de la population concernée par l’acné. Ce grand sondage va compter pour les 10 années à venir et fera référence pour tous ceux qui s’intéressent à cette pathologie… » Pierre Wolkenstein

 

« Arrêtons de croire que l’acné sévère est réservée aux jeunes ! les résultats de l’enquête confirment qu’une population plus âgée est également touchée… » Rémi Maghia

 

« L’étude révèle un lien avec la fatigue du matin et décrit un lien entre acné et fatigue, aspect non étudié jusqu’ici… » Laurent Misery

 

« Il faut inciter la population à une prise en charge précoce et adaptée à la gravité de l’acné. » Jean Michel Amici

Avec 24 millions de résultats associés à la recherche Google* sur les mots clés « acné sévère », on comprend mieux que cette maladie qui touche de nombreux Français est une véritable préoccupation de Santé publique et non pas un « mal obligé » de la période adolescente, qui finira bien par se résoudre tout seul.

 

A propos du sondage CSA Santé :

Le sondage CSA Santé a été réalisé sur un échantillon représentatif de Français, selon la méthode des quotas habituellement utilisée (sexe, âge, région, CSP). L’échantillon analysé a été spécifiquement constitué, ce qui évite un redressement dans les résultats. Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS, software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA). Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

 

Retour sur quelques points de l’étude

 

Coup de projecteur sur les idées reçues

 

Alimentation sucrée (chocolats, confiseries) et acné font-ils bon ménage ?

 

La population qui consomme chocolats et confiseries tous les jours présentent un risque d’avoir de l’acné 2,7 fois  supérieur à la population comparable qui n’en consomme pas.

 

Qu’en est-il des sodas, des aliments gras et des produits laitiers ?

 

L’enquête CSA Santé n’a pas montré de corrélation entre la présence d’acné et ces 2 facteurs :

 

Les sodas sucrés ; peut-être sont ils moins sucrés que l’association chocolat/confiseries, et influencent ils moins l’apparition d’acné…

 

Les produits laitiers ; ce dernier point est étonnant puisque la bibliographie considère qu’il s’agit d’un facteur de risque aggravant lorsque le lait est introduit dans une population indigène n’ayant jamais consommé de lait au préalable (Réf. : Ismail et al, BMC Dermatology 2 012- 12-13).

 

Les Français consomment plutôt du lait fermenté (yaourt, fromage…) que du lait frais. Ils ne subiraient donc pas l’influence négative d’une alimentation lactée sur leur acné.

 

Moins d’acné, plus de rapports sexuels ?

 

Les résultats du sondage montrent que l’apparition de l’acné est antérieure aux rapports sexuels, excluant toute relation de cause à effet.

 

En revanche, les sujets acnéiques ont moins de rapports sexuels que la population comparable sans acné.

 

Ceci illustre une fois encore l’impact de l’acné sur l’image de soi et sur la qualité de vie des adolescents et la nécessité de les prendre correctement en charge - (cette constatation confirme une publication du JID - Journal of Investigative Dermatology 2 010)

 

« Le désir d’avoir une sexualité est un bon motif pour la traiter, ce d’autant qu’on dispose de thérapeutiques efficaces dans les formes modérées comme sévères… » Pr Pierre Wolkenstein

 

Le stress : un facteur aggravant de l’acné ?

 

Avoir de l’acné est source de stress, mais le stress est-il source d’acné ?

 

Dans l’enquête réalisée, on note un risque d’avoir de l’acné 2,5 fois supérieur chez les sujets soumis au stress quotidiennement, versus une population comparable de sujets non stressés.

 

Il s’agit donc bien d’un facteur aggravant, confirmant le rôle du stress dans les poussées d’acné.

 

Le manque de sommeil peut-il favoriser l’acné ?

 

La fatigue (fréquente chez les ados du fait de leur métabolisme particulier) tout comme le sommeil perturbé, augmente également le risque d’acné

 

Le risque est multiplié par 1.4 chez les sujets fatigués au réveil par rapport à une population comparable de sujets n’ayant pas de perturbation du sommeil.

 

« L’étude a décrit un lien entre acné et fatigue du matin, aspect non étudié jusqu’ici. Cette fatigue peut être interprétée comme la conséquence d’un stress physique, car le manque de sommeil est un problème récurrent chez l’adolescent. Stress physique et psychique sont associés. Stress et fatigue peuvent être un signe de dépression, dont les liens avec l’acné sont connus et à l’origine d’un véritable cercle vicieux… » Pr Laurent Misery

 

 

Ndlr :
Résultats de l’ensemble de l’étude disponible sur simple demande par mail.

mercredi 17 octobre 2012

reseauvigilance.org, le site web citoyen de la FNATH dédié à la souffrance au travail


11/10/12 - Du 12 au 20 octobre, la FNATH, association des accidentés de la vie, lance une campagne nationale "La souffrance au travail n'est pas une fatalité". A cette occasion, elle lance un site Internet dédié à la souffrance au travail, permettant aux salariés concernés de trouver des informations et conseils, de témoigner ou encore de questionner les juristes et relayer la campagne de la fédération.

La Fnath a également fait réaliser un sondage par l'institut Ipsos à cette occasion. Il en ressort que 84 % des Français (et 86 % des actifs) estiment que le nombre de salariés en situation de souffrance au travail a augmenté ces dernières années. Interrogées pour savoir s'il leur est arrivé de souffrir d'intense fatigue, de TMS, d'émotions pénibles (stress, angoisse et irritabilité), de troubles du sommeil ou de troubles alimentaires au cours des 12 derniers mois, 73 % des personnes répondent au moins une fois « très souvent » ou « souvent ».
Le site Réseau vigilance

Sources :

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le