24 millions de résultats
sur Google /24(mai 2013)
sont associés à la
recherche sur les mots clés
« Acné sévère »
Les experts membres
du « Conseil Scientifique de l’acné sévère »,
Pr Wolkenstein, Pr Misery, Dr Maghia, Dr Amici
abordent ce sujet et commentent les principaux résultats
d’un grand sondage CSA Santé réalisé
sur plus de 10 000 Français.
Les données statistiques et résultats présentés ont été
obtenus par analyse SAS,
software version 9.3 (SAS Institute
Inc., Cary, USA).
Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction
de Santé Publique Pierre Fabre.
En
effet, l’acné est une maladie chronique, certes bénigne sur le plan clinique
dans la majorité des cas, mais dont les conséquences sont réelles :
L’acné a un impact
psycho-social important
(qualité de vie, bien-être, vie sociale, vie
amoureuse, résultats scolaires…).
Il est d’autant
plus important de considérer l’acné avec sérieux qu’elle concerne beaucoup d’adolescents,
population particulièrement fragile psychologiquement. L’apparence est
primordiale pour un jeune, elle conditionne aussi sa vie sociale. L’ado dont le
visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d’avoir
une hygiène douteuse.
Le retentissement
psychologique de l’acné est d’ailleurs comparable à celui décrit par les jeunes
atteints de maladies chroniques plus graves telles que diabète, cancer ou
épilepsie**1.
A un âge où s’acquiert
la confiance en soi, l’acné peut donc vraiment gêner au développement psycho-social
de l’adulte en devenir.
Il a aussi été
montré que le taux de symptômes dépressifs est statistiquement plus élevé chez
les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques (20 à 51 %
versus 14 à 20 %)*** et ce, de manière significative.
L’acné
sévère non traitée est mal vécue et provoque des cicatrices irréversibles.
L’acné est une pathologie affichante et inesthétique
avec des lésions qui prédominent sur le visage.
A court terme, les
lésions inflammatoires (rouges) ont un retentissement sur la vie quotidienne :
l’acnéique se replie sur lui-même, il a honte, il perçoit l’acné comme une tare…
Il met en place des stratégies d’évitement. Il se cache, ou tente de camoufler
les lésions par des mèches de cheveux (filles et garçons) ou par un maquillage
parfois inadapté (filles). La manipulation intempestive des lésions, qui
peuvent ensuite s’infecter, empirer, est une pratique courante.
A long terme, les
lésions d’acné étant parfois profondes (nodules, kystes) elles déforment le derme
(la partie la plus profonde de la peau) et génèrent des cicatrices définitives
disgracieuses.
Ces cicatrices
donnent à l’âge adulte un aspect « grêlé » au visage, difficile à atténuer même
par les techniques de dermatologie esthétique actuelles ou la micro-chirurgie
qui, même si elle a fait ses preuves, peut donner un résultat incomplet.
Alors qu’un
traitement mis en place dès les premiers symptômes peut éviter cet effet à long
terme.
Mais si l’acné est une maladie difficile à accepter,
il est encore plus difficile d’en parler. D’où l’importance pour les parents et
l’entourage des acnéiques de bien repérer si la maladie est vécue comme une
souffrance et d’accompagner le patient dans sa démarche de prise en charge.
C’est un des
résultats de l’enquête CSA Santé menée en 2 012 sur une population de 10
084 sujets (voir page 6 pour plus de détail sur les résultats de l’étude)
« Même si la fréquence de consultation auprès du dermatologue augmente
avec la sévérité de l’acné, ces chiffres suggèrent qu’il faut renforcer l’information
du grand public sur les prises en charge de la maladie. Il est en effet
préoccupant que des acnés sévères susceptibles de laisser des cicatrices et d’engendrer
des perturbations de l’image sociale et de la confiance en soi, ne soient pas
traitées »Dr
Jean Michel AMICI
Pourquoi certains patients ne
consultent pas ?
Outre les aspects
pratiques (coût, délais de RDV) qui sont des raisons de non consultation, il y
a aussi d’autres freins à la prise en charge de l’acné. La maladie est en
effet souvent sous-estimée par l’entourage du patient. L’impact psychologique
de l’acné n’est pas évalué à sa juste mesure.
Des parents de
patients acnéiques peuvent parfois passer à côté de la réelle préoccupation qu’est
l’acné pour leur enfant. Par méconnaissance, par crainte ou par négligence, des
semaines ou des mois sont perdus.
Ne pas traiter l’acné sévère est une perte de chance pour les patients… »
Pr Pierre Wolkenstein
La prise en charge de l’acné sévère dépend beaucoup
de l’entourage du patient
(famille et
proches), qui peut, en soutenant le patient dans sa démarche, l’encourager à
consulter un dermatologue, étape indispensable.
L’acné sévère n’est pourtant pas une fatalité !
Des traitements efficaces existent.
Ce
qu’ignorent aussi les 38 % de sujets acnéiques qui ne se traitent pas, est qu’il
existe des solutions efficaces et durables pour traiter l’acné, et que
consulter un spécialiste comme le dermatologue est un premier pas vers une
bonne prise en charge et un mieux-être.
A plus forte raison s’il s’agit d’acné sévère.
Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie,
Experts de l’acné sévère sont à l’origine de la création d’un groupe d’experts
dermatologues, le Conseil Scientifique de l’Acné Sévère.
Sa composition originale,
2 Professeurs en Dermatologie d’une part (Pr Misery et Pr Wolkenstein) et 2
Dermatologues de ville d’autre part (Dr Amici et Dr Maghia) lui confère une
véritable légitimité.
Il s’agit pour ces
spécialistes reconnus pour leur expertise dans le traitement de l’acné, de
constituer un groupe de travail et de réflexion ayant pour objectif d’optimiser
la prise en charge des patients acnéiques sévères.
La philosophie du
« Conseil Scientifique de l’Acné Sévère » est incarnée par un projet d’envergure
initié en 2012 : un sondage sur l’acné élaboré selon une méthodologie sérieuse
et réalisé sur plus de 10 000 sujets représentatifs de la population française.
L’objectif de cette étude nationale était de mieux connaître les patients
acnéiques (données épidémiologiques, profil de l’acnéique en 2012, prise en
charge…), et mieux comprendre les facteurs du mode de vie favorisant l’acné et
ainsi mieux les traiter.
Les principaux
résultats de ce sondage sont présentés dans ce dossier et commentés par les
experts eux-même
« Il manquait en France une vision actualisée de la population concernée par
l’acné. Ce grand sondage va compter pour les 10 années à venir et fera référence
pour tous ceux qui s’intéressent à cette pathologie… » Pierre Wolkenstein
« Arrêtons de croire que l’acné sévère est réservée aux jeunes ! les
résultats de l’enquête confirment qu’une population plus âgée est également
touchée… » Rémi
Maghia
« L’étude révèle un lien avec la fatigue du matin et décrit un lien entre
acné et fatigue, aspect non étudié jusqu’ici… » Laurent Misery
« Il faut inciter la population à une prise en charge précoce et adaptée à
la gravité de l’acné. » Jean
Michel Amici
Avec 24 millions de
résultats associés à la recherche Google* sur les mots clés « acné sévère », on
comprend mieux que cette maladie qui touche de nombreux Français est une
véritable préoccupation de Santé publique et non pas un « mal obligé » de la
période adolescente, qui finira bien par se résoudre tout seul.
A propos du sondage CSA Santé :
Le
sondage CSA Santé a été réalisé sur un échantillon représentatif de Français,
selon la méthode des quotas habituellement utilisée (sexe, âge, région, CSP). L’échantillon
analysé a été spécifiquement constitué, ce qui évite un redressement dans les
résultats. Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par
analyse SAS, software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA). Ces données
sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre
Fabre.
Retour sur quelques points de l’étude
Coup de projecteur sur
les idées reçues
Alimentation sucrée (chocolats, confiseries) et
acné font-ils bon ménage ?
La population qui
consomme chocolats et confiseries tous les jours présentent un risque d’avoir
de l’acné 2,7 fois supérieur à la
population comparable qui n’en consomme pas.
Qu’en est-il des sodas, des aliments gras et des
produits laitiers ?
L’enquête
CSA Santé n’a pas montré de corrélation entre la présence d’acné et ces 2
facteurs :
Les sodas sucrés ;
peut-être sont ils moins sucrés que l’association chocolat/confiseries, et
influencent ils moins l’apparition d’acné…
Les produits
laitiers ; ce dernier point est étonnant puisque la bibliographie considère qu’il
s’agit d’un facteur de risque aggravant lorsque le lait est introduit dans une population
indigène n’ayant jamais consommé de lait au préalable (Réf. : Ismail et al, BMC
Dermatology 2 012- 12-13).
Les Français
consomment plutôt du lait fermenté (yaourt, fromage…) que du lait frais. Ils ne
subiraient donc pas l’influence négative d’une alimentation lactée sur leur
acné.
Moins d’acné, plus de rapports sexuels ?
Les résultats du
sondage montrent que l’apparition de l’acné est antérieure aux rapports
sexuels, excluant toute relation de cause à effet.
En revanche, les
sujets acnéiques ont moins de rapports sexuels que la population comparable
sans acné.
Ceci illustre une
fois encore l’impact de l’acné sur l’image de soi et sur la qualité de vie des
adolescents et la nécessité de les prendre correctement en charge - (cette
constatation confirme une publication du JID - Journal of Investigative Dermatology
2 010)
« Le désir d’avoir une sexualité est un bon motif pour la
traiter, ce d’autant qu’on dispose de thérapeutiques efficaces dans les formes modérées
comme sévères… » Pr
Pierre Wolkenstein
Le stress : un facteur aggravant de l’acné ?
Avoir de l’acné
est source de stress, mais le stress est-il source d’acné ?
Dans l’enquête
réalisée, on note un risque d’avoir de l’acné 2,5 fois supérieur chez les
sujets soumis au stress quotidiennement, versus une population comparable de
sujets non stressés.
Il s’agit donc
bien d’un facteur aggravant, confirmant le rôle du stress dans les poussées d’acné.
Le manque de sommeil peut-il favoriser l’acné ?
La fatigue
(fréquente chez les ados du fait de leur métabolisme particulier) tout comme le
sommeil perturbé, augmente également le risque d’acné
Le risque est
multiplié par 1.4 chez les sujets fatigués au réveil par rapport à une population
comparable de sujets n’ayant pas de perturbation du sommeil.
« L’étude a décrit un lien entre acné et fatigue du matin, aspect non étudié
jusqu’ici. Cette fatigue peut être interprétée comme la conséquence d’un stress
physique, car le manque de sommeil est un problème récurrent chez l’adolescent.
Stress physique et psychique sont associés. Stress et fatigue peuvent être un
signe de dépression, dont les liens avec l’acné sont connus et à l’origine d’un
véritable cercle vicieux… » Pr
Laurent Misery
Ndlr :
Résultats
de l’ensemble de l’étude disponible sur simple demande par mail.
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