MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 15 octobre 2021
Matinée Adom du 26 octobre 2021
L'expérience Adhérent, un véritable enjeux ? OUi, mais ....
mercredi 13 octobre 2021
Interview exclusive d' Étienne Caniard
Ex... Pdt de la FNMF, collège de la HAS, États Généraux de la santé, Droits des malades...
Les lecteurs de "Mine d'infos" connaissent et suivent le parcours d'Etienne Caniard depuis de nombreuses années...
Surnommé amicalement le "docteur Caniard" rappelons qu'il fût également entre autre : président de la MAI- Mutuelle des Agents des Impôts et de la Fondation de l'Avenir.
Cet amblématique
adhérent de la MGEFI- Mutuelle Générale de l'Économie des Finances et de l'Industrie... reste un passionné de santé, protection sociale, justice...
Avant tout la chance et les rencontres. Je n’ai jamais « programmé » un parcours, des opportunités se sont présentées et j’ai pu les saisir. Les rencontres ont joué un rôle important, beaucoup de ceux qui m’ont fait confiance sont devenus des complices, des amis. La qualité des relations humaines est essentielle. La déception est rarement au rendez-vous lorsque l’on fait confiance aux autres, c’est un « investissement » presque toujours gagnant! Derrière ces rencontres, ces opportunités, il existe bien sûr un fil rouge, la santé et l’envie d’apporter des solutions pour « corriger » les inégalités et les injustices. Je ne sais pas d’où vient cette attirance pour le domaine sanitaire et social mais j’ai toujours pensé que l’éducation et la santé étaient des enjeux importants parce que ce sont deux domaines cruciaux pour éviter que les inégalités se transmettent de génération en génération. J’aurai pu m’investir dans l’éducation, cela a été la santé. j’ai eu la chance de l’aborder sous des aspects très différents, la santé publique, le financement, l’organisation de l’offre, la qualité des soins, l’hôpital, les droits des malades, la recherche… mais toujours la santé et la solidarité, avec des points de vue différents et complémentaires qui m’ont permis de mieux appréhender la complexité et de bien connaître les différents acteurs. Et bien sûr la mutualité, toujours présente dans mon parcours, du début à la fin.
Je ne sais pas vraiment ce qu’est la fibre militante, j’ai simplement toujours voulu être utile et j’ai vite compris que l’on est toujours plus efficace collectivement qu’individuellement. Mon premier engagement a été à La Croix rouge, sur l’autoroute de l’ouest, comme secouriste, puis à l’école des impots à Clermont-Ferrand où j’ai découvert la mutualité … ensuite tout s’est enchaîné. J’ai des convictions et naturellement l’envie de les partager, de convaincre …
C’est très difficile de choisir parce que j’ai eu la chance d’avoir des responsabilités passionnantes. J’ai envie d’en citer trois: les Etats généraux de la santé et la loi sur les droits des malades avec B Kouchner, une aventure extraordinaire, la Haute Autorité de Santé, la période pendant laquelle j’ai découvert et appris le plus de choses et bien sûr la présidence de la mutualité française, comment ne pas être fier et heureux d’animer un tel mouvement!
Quelle est votre plus beau souvenir à :
👉la Fondation de l'Avenir
Les contacts avec les médecins et les chercheurs et particulièrement le moment privilégié des « trophées », occasion de rencontres entre tous les acteurs de la fondation et de prise de conscience de l’utilité de ce que nous avons crée en 1986
Les visites des réalisation de terrain et particulièrement celles qui touchent au handicap. Je pense notamment à Kerpape et à l’émotion que l’on ressent en découvrant un monde d’optimisme, d’innovation, de solidarité malgré la lourdeur des handicaps et des accidents de la vie.
Les premières réunions du collège sous la présidence de Laurent Degos, nous avions vraiment le sentiment que nous allions pouvoir faire bouger les lignes. Nous nous sentions investis d’une telle mission d’intérêt général que nos réflexes professionnels, nos préoccupations de boutiques disparaissaient derrière l’envie d’avancer, rien n’est plus enthousiasmant que la création d’une structure ambitieuse et transversale.
Les rapports que j’ai pu porter, parce que c’est une expérience extraordinaire que la recherche d’un accord le plus large possible sans tomber dans le consensus mou. Notamment le rapport sur tabac et alcool, sujet qui avait déja été traité sans pouvoir dégager des orientations structurantes. Nous avons eu la chance de pouvoir rallier l’ensemble des composantes, malgré un lobbying très fort des industriel de l’alcool, derrière une approche de réduction des risques qui était admise pour les drogues illicites, pas pour les drogues légales!
Bien sûr sinon cela voudrait dire que tout ce que je souhaitais faire a été réalisé … personne ne peut se vanter d’un tel bilan, loin de là! Les regrets sont l’occasion de réfléchir et de tirer des enseignements de ses échecs. Si je devais en citer un je retiendrais mon incapacité à convaincre les mutuelles de mettre en place des indicateurs de « service social rendu » sur le modèle du « service médical rendu » des médicaments. C’était à mes yeux un formidable outil d’amélioration des pratiques des mutuelles … et aussi l’occasion de démontrer notre contribution à l’intérêt général. Malheureusement une majorité de mutuelles a craint que cela ne mette en évidence nos faiblesses plus que nos forces, et cette idée ne s’est jamais concrétisé.
Il faut prendre du recul et arrêter de faire des comparaisons ponctuelles vraies à un moment donné, démenties quelques semaines plus tard. Le meilleur exemple est la politique zéro Covid suivie par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, considérée comme exemplaire il y a encore quelques mois et aujourd’hui mise à mal par le variant delta. Finalement il semble que le facteur le plus discriminant pour évaluer les différences entre nations soit moins les politiques suivies que le degré de confiance ou de défiance envers les autorités et donc d’adhésion ou d’acceptation des contraintes. De ce point de vue malheureusement la France n’est pas la mieux placée. Par contre la crise a fait apparaître la capacité des acteurs de terrain à s’adapter, à innover dès lors qu’ils disposent de marges de manœuvre. La crise a obligé à desserrer l’étau d’une règlementation parfois pesante, tatillonne, à faire confiance aux acteurs. Il ne faudrait pas que le retour à la normale nous conduise à l’oublier. L’Etat doit faire confiance aux acteurs, alléger la règlementation en amont et développer une évaluation ex post fondée sur les résultats.
Surtout de se placer dans le long terme pour essayer de se poser les bonnes questions. Il faut comprendre que les évolutions épidémiologique
C’est un exercice qui n’a pas de sens, nous n’agissons pas de la même façon à 20 ou 30 ans qu’à 60 ou 70 et rien n’est pire que de penser que l’on peut transmettre son expérience ou recommencer sa vie ce qui revient au même. Je pense plus aujourd'hui.
🎙Propos recueillis par Nora Ansell-Salles
📚C' EST À LIRE :
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📖 La construction d'une Europe dotée d'un socle des droits sociaux
Étienne Caniard
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lundi 11 octobre 2021
PLFSS 2022 : un projet de loi de fin de mandat
Cette année encore, le PLFSS est très lourdement impacté par la pandémie. La Mutualité Française attend une concertation sur la mise en œuvre de la prise en charge de psychothérapies par la Sécurité sociale. Par ailleurs, la Mutualité Française regrette l’absence de financement pour le grand âge et l’autonomie.
Le PLFSS pour 2022 reste très marqué par la crise sanitaire et la mise en œuvre du Ségur de la santé. Les dépenses de santé continuent de croître pour l’ensemble des acteurs en France, et ce d’une manière exceptionnelle. A ce titre, l’ONDAM 2022 (hors covid) est à +3,8%, après un ONDAM 2021 (hors covid) à +6,6%.
L’évolution des dépenses de santé est marquée notamment par le rattrapage de soins et la mise en œuvre de la réforme du 100% santé. Pour l’ensemble des complémentaires santé, on constate sur le 1er semestre 2021 une hausse importante des prestations : +9% par rapport au 1er semestre 2019, soit 1,450 milliard d’€ en plus. Les prestations progressent très sensiblement en audiologie (+100% soit 277 millions d’€ de plus qu’au premier semestre 2019) et en dentaire (+45% soit 958 millions d’€ de plus qu’au 1er semestre 2019).
Un PLFSS qui améliore l’accès aux droits
Parmi les mesures de ce PLFSS, la Mutualité Française salue celles qui visent à améliorer l’accès aux droits et aux soins des assurés sociaux comme la prise en charge de la contraception des jeunes femmes jusqu’à 25 ans, l’indemnisation des victimes exposées aux pesticides, l’accès facilité à la filière visuelle pour les adultes de moins de 42 ans, ainsi que la simplification de l’accès à la complémentaire santé solidaire et l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance.
Souhaitant prendre toute sa place en matière de copaiement des dépenses de santé et de gestion du risque de manière claire pour ses adhérents et les professionnels de santé, la Mutualité Française approuve également l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance. « Il est temps d’en revenir à la complémentarité historique, robuste, entre la Sécurité sociale et les organismes complémentaires à laquelle les Françaises et les Français sont très attachés. Cette complémentarité est le ciment d’un système de protection sociale performant au bénéfice des assurés sociaux, qui leur permet d’avoir le reste à charge en santé qui est le plus faible d’Europe », rappelle Eric Chenut, président de la Mutualité Française.
Santé mentale : une absence de mesure et un manque de concertation
Très investie pour accompagner les évolutions dans ce secteur, la Mutualité Française avait accueilli favorablement les annonces du Président de la République lors des assises de la santé mentale, en particulier sur la prise en charge des consultations de psychologues. Or aucune mesure ne vient concrétiser ces annonces dans ce PLFSS.
Dès lors, la Mutualité Française attend des mesures dédiées à la prise en charge de la santé mentale. Elle attend également l’engagement d’une concertation de tous les acteurs sur le financement et la mise en œuvre de ces consultations.
« Si la proposition faite par le Président de la République va dans le bon sens, la question du tarif de la consultation est centrale, quand on sait que le prix moyen d’une consultation est de 55€. Mais pour bien calibrer cette mesure, la concertation avec l’ensemble des acteurs– professionnels de santé, assurance maladie et complémentaires santé – est nécessaire en amont puis dans la durée pour garantir la qualité des prestations et l’accès aux droits. C’est une condition nécessaire à la réussite d’une réforme à l’instar du 100% santé. En effet, cette réforme est un succès en dentaire et en audiologie comme en attestent les dépenses, plus importantes que les prévisions » explique Eric Chenut, président de la Mutualité Française.
Un rendez-vous manqué pour le grand-âge
La Mutualité Française regrette le manque d’ambition et le peu de mesures relatives à l’autonomie, tant sur le volet de l’âge que du handicap. Si certaines mesures constituent une avancée (tarif plancher de l’aide à domicile, la nouvelle mission des Ehpad pour être un centre ressource sur un territoire), elles restent largement insuffisantes pour accompagner une véritable transformation de l’offre, proposer une solution pérenne aux besoins des personnes et répondre à la nécessité absolue de baisser leur reste à charge. « Le PLFSS 2022 ne constitue pas une alternative efficace à la réforme tant attendue sur le Grand âge et l’Autonomie. La question du financement de la dépendance en particulier, reste entière » commente Eric Chenut, président de la Mutualité Française.
Enfin, la FNMF conteste la mesure d’alignement sur le régime privé de la fiscalité de la participation des employeurs publics à la complémentaire santé de leurs agents. En effet, cet article du projet de loi fait explicitement le choix en faveur de contrats obligatoires et préempte ainsi les discussions en cours entre les organisations syndicales et les employeurs publics.
Télécharger le communiqué de presse au format PDF
À propos de la Mutualité Française
Présidée par Éric Chenut, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, des mutuelles couvrant les risques de prévoyance et de retraite mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.
Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.
Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.
Maladie coeliaque : se faire diagnostiquer EN PHARMACIE
Mais, attention surtout à ne pas s’auto-diagnostiquer « intotérant au gluten » à tort, sur la foi de symptômes divers et/ou de troubles digestifs prolongés, voire par simple effet de « mode », et à se mettre
au régime sans gluten sans la moindre justification ! Or, il est possible de détecter les anticorps spécifiques de la maladie, les IgA anti-transglutaminase … A la condition expresse, justement, de ne
pas se faire tester après avoir supprimé le gluten de son alimentation, ce qui rend, en effet, les résultats faussement négatifs, au risque de passer à côté d’une MC.
DES TESTS EN PHARMACIE simples et fiables
Chargée de la communication
Académie nationale de Pharmacie
06 09 48 50 38
INTOLERANCE AU GLUTEN
Vrai / faux ?
En collaboration avec l’
2ème Grand débat avec le public de l’Académie nationale de Pharmacie
Mercredi 13 octobre 2021 / 14 h à 17 h
Salle Quinine, Faculté de Pharmacie de Paris, Université Paris Descartes 4 avenue de l’Observatoire Paris 75006
Entrée libre sur simple réservation http://pharmacie.
https://www.acadpharm.org/dos_