🟥 Interview/portrait de Emmanuelle Hoffman députée de la 4e circonscription de Paris (16e et 17e arr.)
Si vous deviez résumer les principales étapes de votre parcours lesquelles retiendriez-vous ?
Avocate de formation, je me suis spécialisée en propriété intellectuelle, un domaine que je défends avec engagement depuis de nombreuses années. Très investie dans la vie du barreau, j’ai siégé au conseil de l'ordre et continue de transmettre mes connaissances aux élèves-avocats à l’École de formation du barreau (EFB).
En juin 2024, Astrid Panosyan-Bouvet m’a fait l’honneur de me choisir comme suppléante lors des élections législatives. Depuis sa nomination au gouvernement en
octobre dernier, j’ai la responsabilité et la fierté d’être députée de la 4e circonscription de Paris, de représenter les habitantes et les habitants des 16e et 17e arrondissements, en
restant fidèle à mes convictions de justice, de progrès et de défense des droits.
Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?
Si je devais faire mon autoportrait, je dirais que je suis une militante avant tout. Mon
engagement est viscéral, profondément ancré dans les valeurs de notre République —
liberté, égalité, fraternité — que je défends avec conviction et constance. Je crois en une politique sincère, exigeante, à rebours des effets de manche et des discours démagogues.
Ce que je dis, je le pense, et ce que je pense, je m’efforce de le traduire en action. Oser et concrétiser...
Vous souvenez-vous de votre 1er engagement ?
Mon premier engagement politique, la première fois que j’ai adhéré à un parti, remonte à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron de 2017. Ce moment a marqué un tournant pour moi : j’y ai vu l’opportunité de défendre un projet républicain, progressiste et profondément humaniste, dans lequel je me reconnaissais pleinement. En tant que
candidate, mon premier engagement remonte aux élections municipales de 2020,
lorsque j’ai rejoint la liste de Hanna Sebbah dans le 16e arrondissement de Paris poursoutenir la candidature d’Agnès Buzyn, tête de liste La République en Marche, à la mairie de Paris. Cette première campagne électorale sur le terrain a été une expérience
fondatrice, qui a confirmé ma volonté d’agir concrètement pour mes concitoyens.
Quand avez-vous décidé de devenir avocate ?
Mon père, lui-même avocat, a été un véritable modèle pour moi. Très tôt, j’ai su que je voulais, moi aussi, défendre des causes, des idées, des principes. Pour moi, être avocate n’est pas simplement un métier : c’est une manière d’agir, une déontologie 24h sur 24.
À quelle époque le monde de la politique a-t-il croisé votre route ?
Le monde de la politique a croisé ma route en 2017, lors de la campagne présidentielle
d'Emmanuel Macron. À ce moment-là, j'ai ressenti que quelque chose de nouveau était
possible : un projet profondément.républicain, humaniste, progressiste, qui refusait les clivages. Depuis, je n'ai jamais arrêter de m'engager, avec l'idée que la politique, ce n'est pas un monde à part, c'est une manière d'agir, de défendre, de réparer. Une prolongation naturelle de mon engagement en tant qu'avocate.
Par quel chemin détourné, ou pas, devient-on députée ?
Il n'y a pas de parcours type pour devenir député. Avocate de formation, je me suis d'abord battue sur le terrain du droit, puis dans celui de la politique, toujours guidé par la même envie : défendre, porter des causes. Agir, agir et agir !
Diriez-vous que les réseaux sociaux sont un atout ou plutôt une nécessité... ?
Je dirais que les réseaux sociaux sont une chance à manier avec lucidité. Ils permettent de communiquer en temps réel sur ce que je fais, ce que je défend, ce que je vis en tant qu'élue. C'est aussi un espace d'échange direct avec les
citoyens, sans filtre, sans rendez-vous, sans intermédiaire. Mais les réseaux, c'est aussi
l'envers du décor : une violence constante, beaucoup de désinformation. Il faut
apprendre à naviguer dans ce bruit. Je pense que c'est un outil démocratique puissant...
à condition de ne jamais confondre viralité et vérité.
Gérez-vous vous-même vos comptes ?
J'en gère certains moi-même , mais j'ai aussi la chance de pouvoir compter sur ma collaboratrice parlementaire, qui m'aide à structurer la communication, à valoriser le travail de terrain et à garder une cohérence dans ce que l'on partage. C'est un vrai travail d'équipe, au service d'une parole politique claire et accessible.
Il n'y a pas qu'une vie dans la vie... Pensez-vous déjà à la prochaine étape ?
La prochaine étape se joue maintenant. C'est d'être députée reconnue pour son travail en circonscription comme à l'Assemblée. Présente, utile, engagée. Agir concrètement pour celles et ceux que je représente.
La personne que vous êtes aujourd'hui a-t-elle réalisée une partie de ses rêves d'enfant ?
Toute petite, je rêvais de devenir ambassadrice. Avec le recul, je pense que je le suis d’une certaine manière : ambassadrice des valeurs républicaines, de la justice, de ceux qu’on entend trop peu. Je suis ambassadrice des citoyens de la circonscription à
l’Assemblée, et je porte leurs voix avec la même fierté.
Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses laquelle vous seriez-vous posée et quelle réponse y auriez-vous apportée ?
🤔 MA QUESTION :
🫠 MA RÉPONSE :
Oui. Mille fois oui. Parce que s’engager, c’est refuser le fatalisme, c’est choisir l’action plutôt que l’indifférence. On est tous un maillon d’une chaîne collective : chacun peut, à son échelle, faire bouger les lignes. Mot d’ordre : je critique, je propose.
« Les habitants des 16e et 17e arrondissements de Paris ont la chance d'avoir pour députée Emmanuelle, une femme brillante, courageuse et déterminée. Elle saura défendre les intérêts de la circonscription en alliant finesse et fermeté. Sa sagesse et sa détermination seront essentielles dans le contexte politique actuel. ».
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles Legrand
Interview libre de droit sous réserve de le sourcer
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