| | Dans le contexte privilégié qui donne à la mort une étrange fascination, j'ai voulu faire partie du Collectif Démocratie, Ethique et Solidarité afin de m'exprimer sur ce sujet crucial. Je m'exprime ici à titre strictement personnel, bien conscient que cette prise de poste ne doit pas engager mon entreprise ni aucun de ses membres.
Si je le fais, c'est parce que j'estime que le texte actuel porte une triple forfaiture :
■ Celle de la confusion des concepts : parle-t-on de suicide assisté ? d'aide à l'euthanasie ? d'aide active pour mourir ? ■ Celle de la confusion des solutions proposées : quelle est la place des familles ? des professionnels ? des aidants familiaux ? va-t-on créer de nouveaux métiers ? de nouvelles responsabilités ? ■ Celle de la confusion des objectifs finaux : ce texte est-il destiné aux seuls malades ? va-t-on vers une légalisation beaucoup plus large pour tous les citoyens de ce pays ? N'y at-il aucun objectif économique derrière cette loi ?
Devant autant de questions conservées sans réponse et devant une stratégie qui me semble peu démocratique, il me semblait malhonnête de ne pas faire partie de mes convictions.
Vous pouvez également lire ma contribution à l'avis n°1 du collectif DES : "Fin de vie et guerre des lobbies : acteurs et enjeux dans une société fracturée" . |
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